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Author: François Piette

  • Bulgarie : ses 5 atouts qui en font une destination de plus en plus tendance

    Bulgarie : ses 5 atouts qui en font une destination de plus en plus tendance

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    1. Des paysages variés… mais pas (encore) bondés

    Des montagnes majestueuses aux plages de la mer Noire, en passant par des cités historiques : le pays offre une diversité étonnante sans souffrir du tourisme de masse. Alors, on profite… mais un peu en exclusivité.

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    2. Un rapport qualité‑prix imbattable

    Les stations comme Slantchev Briag (la Côte du Soleil) offrent une ambiance Ibiza-balkanique à des tarifs bien plus doux comparés à la Méditerranée ! Et que dire de Bansko, station de ski tendance ? Sans rival côté prix, un charme discret et… peu de files d’attente aux télésièges. Bon OK, les forfaits ont augmenté en 2025 de 11,5 %… mais restent encore raisonnables.

    3. Une culture unique et des traditions vivantes

    La Bulgarie mêle traditions, patrimoine religieux ancien, villages figés dans le temps, et festivités folkloriques : ses monastères (comme celui de Rila), villes antiques ou fêtes populaires (Rose Festival de Kazanlak) sont autant de portes ouvertes sur une culture enracinée et captivante.

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    4. Une future star du voyage durable et accessible

    Selon l’expert Simon Calder, la Bulgarie est l’un des spots européens « secrets » à découvrir avant que tout le monde ne s’y précipite : mer Noire, ski, villes historiques, mais surtout une affluence maîtrisée. Bonus : l’intégration complète dans l’espace Schengen depuis le 1er janvier 2025 a rendu les déplacements encore plus fluides…

    5. Une gastronomie savoureuse…

    Moins connue que la cuisine grecque ou turque, la gastronomie bulgare gagne à être goûtée. Salade Shopska, ragoût de kavarma, yaourt au miel, le tout arrosé de rakia ou d’un verre de vin local : on mange bien, local et sans se ruiner. Bonus : de nombreux plats végétariens ou sans viande, pour ceux que ça concerne. Et clairement, les marchés locaux sont un terrain de jeu idéal pour les gourmands en quête d’authenticité.

  • Espagne : des amendes salées pour les touristes trop relâchés

    Espagne : des amendes salées pour les touristes trop relâchés

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    Dans la ville classée à l’Unesco, les autorités serrent la vis. Les visites guidées type free tour sont désormais limitées à 30 participants. Les guides trop bruyants risquent jusqu’à 700 € d’amende s’ils osent dégainer un porte-voix.

    Ségovie : l’aqueduc sous haute protection

    Érigé vers l’an 50, l’aqueduc romain de Ségovie attire les foules… et malheureusement quelques vandales. Résultat : la mairie brandit des amendes de 750 à 3.000 € pour quiconque aurait la mauvaise idée d’y laisser sa « marque ».

    Málaga & Marbella : la plage, oui… mais avec décence

    À Málaga, mieux vaut se rhabiller avant de quitter la plage et respecter le code de la route en trottinette : faute de quoi, jusqu’à 700 € d’amende. À Marbella, les esprits (et les vessies) doivent rester sages : uriner sur le sable peut coûter jusqu’à 1.500 €. De quoi faire passer l’envie.

    Baléares & Canaries : les coquillages restent sur la plage !

    Ramasser un coquillage « pour le souvenir » ? Mauvaise idée : la facture peut grimper à 3.000 €. Un selfie suffira, merci pour la biodiversité.

    Nigrán : le record des amendes

    En Galice, lors de la fête de la San Juan, les feux de plage creusent des trous béants. La mairie a trouvé la parade : une astreinte record de 200.000 € pour protéger l’écosystème. Ça fait cher la braise.

  • Vietnam : un joli cadeau pour les touristes belges !

    Vietnam : un joli cadeau pour les touristes belges !

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    Les formalités viennent de se simplifier pour les Belges désireux de visiter le Vietnam. Depuis le 15 août, plus besoin de visa touristique pour un séjour de moins de 45 jours au Vietnam !

    L’annonce a été faite par Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères. Et ce n’est pas un hasard : “C’était l’une des principales revendications que le roi Philippe et moi-même avions formulées lors de la visite d’État au Vietnam en avril dernier,” explique-t-il. “Le Premier ministre vietnamien s’y était engagé… C’est chose faite.”

    Une ouverture vers l’Europe… mais pas pour tout le monde

    Le Vietnam ne fait pas les choses à moitié : 12 pays européens sont concernés par cette exemption de visa. Outre la Belgique, on retrouve entre autres les Pays-Bas, le Luxembourg, la Pologne ou encore la Suisse. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie touristique plus large du gouvernement vietnamien, qui souhaite accueillir plus de voyageurs internationaux, tout en évitant de leur faire perdre du temps dans les méandres administratifs

  • Tourisme en France : les Belges sont les plus gros contributeurs !

    Tourisme en France : les Belges sont les plus gros contributeurs !

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    Avec 37,3 milliards d’euros de recettes internationales enregistrées au premier semestre (+13,7%), la France vise désormais les 100 milliards d’ici 2030. Une somme rondelette à laquelle, manifestement, nous contribuons copieusement ! Pour mémoire, la barre était à 58 milliards en 2019, 63,5 en 2023 et 71 en 2024.

    Les autres grands dépensiers

    Derrière la Belgique, les États-Unis prennent la deuxième place du podium, suivis par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les arrivées aériennes internationales en France ont grimpé de 2,5% cet été. L’Europe du Nord s’est distinguée : Suédois (+16,6%), Danois (+16,2%), Allemands (+6,3%). Et au-delà du continent, ce sont les Australiens (+30%), Coréens du Sud (+12,3%), Canadiens (+9,35%), Chinois (+2,85%) et Américains (+2%) qui ont renforcé les rangs.

    Et les Français eux-mêmes ?

    Les Français ont maintenu leurs séjours à 290 millions de nuitées entre fin juin et mi-août. Mais attention : un quart ont raccourci leurs vacances et un tiers ont changé de destination, principalement pour des raisons budgétaires.

  • Les Vallées sèches de McMurdo : la zone la plus sèche de la planète ?

    Les Vallées sèches de McMurdo : la zone la plus sèche de la planète ?

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    Nichées dans la Terre Victoria, les Dry Valleys de McMurdo défient les clichés sur l’Antarctique. Ici, pas de banquise infinie, mais des vallées presque sans neige, un sol rocailleux et une sécheresse comparable à l’Atacama. L’humidité ? Balayée. Les précipitations ? Moins de 100 mm par an, souvent sous forme de flocons perdus. Certaines sources annoncent que des zones bien précises n’auraient pas vu la pluie depuis des millions d’années !

    Les responsables : des vents furieux et des montagnes qui bloquent tout !

    Deux phénomènes expliquent cette sécheresse extrême. D’abord, les vents kctabatiques : des rafales glacées, jusqu’à 320 km/h, qui dévalent les pentes en évaporant la neige avant même qu’elle ne touche le sol. Ensuite, un effet d’ombre pluviométrique causé par la chaîne de montagnes Transantarctique, qui bloque l’air humide venu de l’océan. Résultat : une zone quasi stérile de 4 800 km², sans pluie depuis des millions d’années.

    Friis Hills : l’endroit le plus stérile du monde ?

    Au cœur des Dry Valleys, les Friis Hills sont encore plus extrêmes. Selon une étude néo-zélandaise, elles seraient restées inchangées depuis 14 à 20 millions d’années, rapporte wodnesprawy.pl. C’est sec, froid, exposé aux vents – et surtout, vide. Des échantillons de sol n’ont révélé aucune trace de vie microbienne. Un cas quasi unique sur Terre !

    Mais la vie persiste… ailleurs

    Sous les lacs salins gelés, des bactéries anaérobies ont développé des stratégies de survie inattendues, métabolisant fer et soufre, sans lumière ni oxygène. C’est d’ailleurs ce qui fascine les astrobiologistes : les Vallées Sèches sont un laboratoire à ciel ouvert pour comprendre les limites de la vie, ici comme sur Mars.

    Un sanctuaire à ne pas déranger

    Classée zone protégée (ASMA-2), la région est strictement surveillée ! Le sol y est resté intact depuis des millénaires. Comme si le temps lui-même s’y était arrêté.

  • Ryanair et les bagages : ça grince déjà !

    Ryanair et les bagages : ça grince déjà !

    ryanair
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    Pour rappel, chez Ryanair, les bagages cabines trop gros risquent de coûter cher aux passagers, mais de rapporter davantage aux employés. La compagnie irlandaise a annoncé que la prime pour signaler un bagage hors format passera de 1,50 € à 2,50 € par article dès novembre.

    Une ambiance explosive en vol ?

    Pour le syndicat allemand du personnel navigant UFO, cette politique est une recette pour la discorde. Joachim Vazquez Bürger prévient : “Vous gâchez l’ambiance avant même le début du vol en vous en prenant à des passagers déjà stressés.” Il redoute l’émergence de passagers indisciplinés

    La ligne dure de Ryanair

    La compagnie, elle, assume. Elle affirme que ces contrôles fluidifient l’embarquement et évitent les retards, synonymes de coûts élevés. Ryanair sanctionne déjà sévèrement les débordements : 500 € d’amende ! En outre, la compagnie appelle à interdire l’alcool dans les aéroports. Côté concurrence, Lufthansa a confirmé ne pas offrir de primes similaires et préfère régler les litiges sur les bagages “à l’amiable”.

    Taille maximale et critiques

    Ryanair rappelle que le bagage gratuit ne doit pas dépasser 40 x 30 x 20 cm pour 10 kg max. Pour une valise cabine à roulettes, il faut payer un supplément, ce qui agace autant les associations de consommateurs que le Parlement européen.

  • COP30 au Brésil : les logements sont trop chers !

    COP30 au Brésil : les logements sont trop chers !

    belem
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    Alors que la prochaine conférence sur les changements climatiques, la COP30, approche à grands pas (elle est prévue en novembre à Belem, au Brésil), un sujet brûlant fait monter la température bien avant les débats : le prix des hébergements.

    Lors d’une réunion virtuelle avec le Brésil, le bureau de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a proposé un tarif journalier raisonnable : 100 dollars pour les pays à faibles ressources, 400 à 500 dollars pour les autres. On est loin du compte : impossible aujourd’hui de trouver un lit à moins de 300 dollars la nuit via la plateforme officielle.

    Qui doit payer la note ?

    La CCNUCC a même envoyé une lettre formelle, réclamant une subvention du Brésil pour couvrir ces frais. Réponse polie mais ferme de Miriam Belchior, représentante du gouvernement brésilien : « Subventionner les hébergements pour les délégations, y compris de pays plus riches que le Brésil, ne serait pas justifiable pour la société brésilienne. »

    Défections diplomatiques

    Sur les 198 pays invités, 47 ont confirmé leur présence… et surtout payé leur hébergement. Mais certains, comme l’Autriche, jettent déjà l’éponge. Vienne a annoncé en août qu’elle ne participera pas, les coûts logistiques étant jugés intenables.

  • Antarctique en péril : les constats sont alarmants !

    Antarctique en péril : les constats sont alarmants !

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    Tourisme polaire : un coût climatique salé

    Longtemps perçu comme un sanctuaire de glace inviolé, l’Antarctique craque désormais sous la pression… des activités humaines. Une étude publiée dans Nature Sustainability dresse un constat glaçant : dans les zones visitées, la concentration de particules fines toxiques a été multipliée par dix en 40 ans.

    L’effet boule de neige ne vient pas que du réchauffement climatique. Le nombre de touristes a explosé ces vingt dernières années, passant de 20.000 à 120.000 par an, selon l’Association internationale des opérateurs touristiques de l’Antarctique. Et chacun de ces visiteurs laisse une trace bien visible.

    Les croisières et les… scientifiques en cause ?

    Les navires de croisière, alimentés aux combustibles fossiles, relâchent des particules fines qui noircissent la neige. Résultat ? Une absorption accrue de chaleur et une fonte accélérée. Selon Raul Cordero, co-auteur de l’étude et scientifique à l’université de Groningen, « un seul touriste peut contribuer à accélérer la fonte d’environ 100 tonnes de neige ». Les scientifiques, eux aussi, sont pointés du doigt : leurs séjours prolongés peuvent avoir un impact dix fois supérieur à celui d’un touriste, précise l’étude.

    Des efforts, mais encore trop timides

    Certes, l’interdiction du fioul lourd et l’hybridation des navires sont des progrès notables. Mais selon les chercheurs, seule une transition énergétique rapide permettra de limiter les dégâts dans les zones les plus vulnérables du continent. Pendant ce temps, selon la NASA, l’Antarctique continue de perdre 135 milliards de tonnes de neige et de glace chaque année.

     

  • États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

    États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

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    Le département d’État américain a annoncé un programme inédit : certains étrangers devront payer une caution salée, jusqu’à 15.000 dollars, pour obtenir un visa de tourisme ou d’affaires. Objectif affiché : limiter les séjours prolongés au-delà de la durée autorisée.

    Qui est concerné ?

    Pas de liste officielle pour l’instant. L’annonce précise seulement que les ressortissants de pays jugés à risque – c’est-à-dire ceux avec un fort taux de dépassement de séjour ou des données de contrôle jugées insuffisantes – pourront être ciblés. En 2023, près de 500.000 personnes auraient dépassé leur durée de séjour aux États-Unis, selon le document.

    Trump et sa ligne dure

    Cette initiative s’inscrit dans la politique anti-immigration prônée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Ces derniers mois, Washington a déjà resserré les conditions de délivrance de visas, notamment pour certains pays africains. Exemple récent : la suspension des visas pour les ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées ».

  • Californie : une ville fantôme de la ruée vers l’or dévorée par les flammes

    Californie : une ville fantôme de la ruée vers l’or dévorée par les flammes

     

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    À environ 160 km de San Francisco, 22 incendies distincts ont éclaté presque en même temps, embrasant 5.000 hectares. Ce sinistre baptisé “TCU September Lightning Complex” est manifestement dû à des éclairs qui ont frappé une végétation desséchée par des mois de chaleur.

    Selon CalFire, des centaines de pompiers affrontent les flammes dans des zones rurales et escarpées. Le vent orageux complique l’affaire, et plusieurs communautés — y compris des terres ancestrales amérindiennes — restent menacées. Des ordres d’évacuation ont été donnés dans la région.

    Une ville pas si fantôme que ça

    Malgré son surnom de “ville fantôme”, Chinese Camp n’est pas totalement vide : une poignée de dizaines de personnes y habitent encore. La localité possédait des trésors historiques : un bureau de poste vieux de 170 ans, et l’une des plus anciennes églises catholiques de la Californie intérieure.

    Dans l’Ouest américain, les incendies font partie du décor. Mais les scientifiques rappellent que le changement climatique les rend plus fréquents, plus intenses… et de plus en plus destructeurs pour ces lieux chargés d’histoire.