La Cour a indiqué ne pas avoir « approuvé le visa et l’enregistrement consécutif » de la délibération ministérielle qui autorisait les travaux. Motif ? Des zones d’ombre sur la solidité technique et financière du dossier. Les motivations détaillées seront publiées d’ici fin novembre.
Meloni vs les juges
La Première ministre Giorgia Meloni, farouche défenseuse du pont qu’elle décrit comme le symbole de « la force de volonté de l’Italie », a fustigé ce qu’elle qualifie d’ « énième acte d’ingérence des juges ». « Les ministères concernés ont fourni des réponses précises à toutes les observations formulées », a-t-elle insisté dans un communiqué. Son allié, Matteo Salvini, ministre des Infrastructures, s’est empressé de dénoncer sur X un « grave préjudice pour le pays » et un « choix politique plutôt qu’un jugement technique ».
Une Italie divisée, un pont fissuré
Du côté des opposants, la joie est palpable. Angelo Bonelli, député de l’Alliance Verts et Gauche, parle d’“une victoire de la justice et du droit” et appelle Salvini à “démissionner”.
En toile de fond, la Cour avait déjà pointé un “fort déséquilibre” dans les investissements d’infrastructures de l’État italien, jugés trop centrés sur ce projet pharaonique alors que le pays reste lourdement endetté.
Selon le Global Experience Index 2024 (TEA/ECA/TPDB), Disney Experiences a lancé le plus grand plan d’investissement de son histoire : 60 milliards de dollars sur dix ans. But du jeu ? Étendre ses royaumes enchantés, renforcer sa mainmise sur le marché mondial du loisir et, accessoirement, vous garder dans l’écosystème Disney.
“Il y a plus de projets en cours chez Disney Experiences aujourd’hui qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire de la société”, indique le Global Experience Index 2024
Un empire en expansion continue
Magic Kingdom (Floride) prépare la plus vaste extension de son histoire, un agrandissement titanesque autour de nouvelles zones thématiques.
En Asie, Tokyo DisneySea a inauguré en 2024 le spectaculaire Fantasy Springs, inspiré de La Reine des Neiges, Raiponce et Peter Pan.
Et grande première : Disneyland Abu Dhabi est en préparation, en partenariat avec Miral sur Yas Island, future plaque tournante du divertissement au Moyen-Orient.
Enfin, Disneyland Paris, joyau européen de la maison-mère, poursuit sa métamorphose : la création d’un nouvel univers “Frozen” et d’un lac central destiné aux spectacles nocturnes.
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Le royaume sans fin
Ces investissements colossaux répondent à une logique limpide : garder les visiteurs dans l’écosystème Disney. Des hôtels à thème, des croisières Disney Cruise Line, des expériences interactives et même des projets de villes Disney : tout est pensé pour que la magie continue… En 2024, Disney a déjà accueilli 145 millions de visiteurs dans ses parcs, soit plus que les neuf autres opérateurs du top mondial réunis.
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Et à Paris, la magie continue
Avec 10,2 millions de visiteurs en 2024, Disneyland Paris reste le parc le plus visité d’Europe et le 10ᵉ au monde. Malgré une légère baisse de fréquentation (–1,8 %), le resort conserve sa place de leader. Son petit frère, le Walt Disney Studios Park, attire encore 5,6 millions de visiteurs — et s’apprête à changer de dimension grâce à son expansion “Reine des Neiges”.
Commençons par un paradoxe : La Paz n’est pas officiellement la capitale de la Bolivie. C’est Sucre qui détient ce titre. Mais dans les faits, les institutions, les ministères et le gouvernement se trouvent à La Paz. Résultat : tout le monde la considère comme la capitale… sauf les puristes et les guides touristiques pointilleux.
La capitale la plus haute du monde
À plus de 3 600 mètres d’altitude, La Paz est la plus haute capitale administrative de la planète. Les nouveaux arrivants apprennent vite le mot “sorojchi” (mal des montagnes) et se voient conseiller de mâcher quelques feuilles de coca. Pas vraiment une habitude de bureau à Bruxelles, mais là-bas c’est relativement courant !
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Le plus grand réseau de téléphérique au monde
Oubliez le métro bondé : ici, on prend le téléphérique urbain. Le “Mi Teleférico” est le plus vaste réseau au monde, reliant quartiers et collines en survolant la ville comme dans un gigantesque manège. Une manière assez originale et adaptée au relief de réduire les embouteillages infernaux, tout en offrant une vue à couper le souffle !
Le marché des sorcières
Dans le centre, on trouve le Mercado de las Brujas, un marché où l’on vend des amulettes, des potions et… des fœtus de lama séchés, censés porter chance s’ils sont enterrés…
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Entre modernité et traditions
Ce qui frappe, c’est le mélange : les cholitas, ces femmes en jupes colorées et chapeaux melons, croisent des jeunes connectés au Wi-Fi dans des cafés branchés. Une ville qui vit à la fois dans le passé, le présent… et un futur suspendu dans les airs, entre les câbles de son téléphérique.
Petit rappel pour ceux qui ont vécu dans une grotte ces derniers jours : le 19 octobre, huit joyaux de la couronne de France, estimés à 88 millions d’euros, ont filé sous le nez des gardiens, en quelques minutes à peine, au sein de la Galerie d’Apollon. Une enquête parlementaire s’est donc ouverte pour comprendre comment un tel casse a pu se produire dans le musée le plus célèbre du monde.
Un système de sécurité « pas conforme »
Mardi, après une visite sur site, Laurent Lafon, président de la commission de la Culture du Sénat, n’a pas mâché ses mots : “L’organisation de la sécurité n’est pas conforme à ce qu’on peut attendre d’un musée aujourd’hui.”
Le sénateur centriste évoque des lacunes techniques et un matériel vieillissant, notamment sur le réseau et la vidéosurveillance. Il appelle à accélérer le schéma directeur de sécurité, un plan colossal de 80 millions d’euros, actuellement en déploiement. Pour rappel, le président Macron entend offrir un très gros lifting à son musée, avec un plan à 800 millions d’euros qui prévoit notamment une deuxième entrée et un nouvel espace pour la Joconde.
Le mea culpa du Louvre
Face aux parlementaires, Laurence des Cars, présidente du musée, a reconnu des failles : “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs.” Elle admet également des postes de sécurité obsolètes, mal répartis dans le bâtiment.
Si les villages du Beaujolais sont si beaux, c’est à cause du calcaire, une pierre couleur miel qui irradie quand le soleil darde ses rayons. S’il existe un territoire en France qui se prête à l’itinérance automobile, c’est bien ce coin du Beaujolais, à 1 h de route au nord de Lyon. Ici, le calcaire blond a servi à bâtir maisons, églises, châteaux et chapelles des nombreux bourgs qui surplombent les vallées et veillent sur les vignobles. Des vignes qui sculptent le paysage de collines de manière harmonieuse.
Vaux-en-Beaujolais, le village de Clochemerle
Premier arrêt à Vaux-en-Beaujolais. Village typique avec ses maisons étagées sur un coteau, il se distingue par son clocher de style clunisien et parce qu’il rappelle un roman paru en 1934, Clochemerle.
Sur la place du Petit-Tertre, le mur de l’office de tourisme porte une fresque à la gloire des personnages du livre : l’instituteur Tafardel, la baronne Courtebiche, le pharmacien Poilphard…
Second arrêt à Salles-Arbuissonnas. Ce village de charme, doté d’un petit cloître-musée, est dominé par le clocher carré aux accents lombards de l’église. Le tout est en pierre dorée, ce célèbre calcaire teinté d’oxydes de fer.
Le portail de l’église, du XIIᵉ siècle, rivalise de finesse avec le cloître.
Ternand, vestiges du Moyen-Âge
Plus au sud se déploient d’autres villages, cœur battant du pays des pierres dorées. Dominant la vallée de l’Azergues, le petit bourg de Ternand, prospère au Moyen-Âge, conserve quelques ruines médiévales, des ruelles tortueuses qui s’enroulent autour de l’église et de belles maisons à meneaux et ferronneries.
Oingt, parmi les Plus Beaux Villages de France
À Oingt, on entre dans l’excellence ! Dominé par sa tour-donjon de 18 mètres et l’église Saint-Mathieu, ce bourg médiéval est classé parmi « Les Plus Beaux Villages de France ».
Village fortifié, on s’égare dans ses ruelles pentues et ses escaliers bordés de demeures restaurées. Ici, pas de fils électriques : des boutiques d’art, des restaurants et un chemin de ronde permettent d’apprécier les points de vue sur les vignes.
Theizé, village viticole et patrimoine
À Theizé, gros bourg viticole, le soleil éclaire les bâtisses majeures : le château de Rochebonne, encadré de deux tours ; la vieille église d’inspiration romane ; les maisons fortes et façades nobles…
Charnay et Châtillon, la beauté des pierres dorées
En se rapprochant de Lyon, il faut faire halte à Charnay et Châtillon.
Le premier, gros bourg perché sur une crête, domine les vallées de l’Azergues et de la Saône. Dans un mouchoir de poche se tiennent côte à côte le château-mairie aux fenêtres à meneaux avec sa tour panoramique, une maison forte du XIIIᵉ siècle et une église remarquable par son clocher toscan.
Le second village, Châtillon, posé sur une petite butte, se tapit sous son château médiéval. Escaliers, remparts, chapelle, maisons de caractère… Toute la beauté spectaculaire des pierres dorées !
Depuis des semaines, les troupes de l’armée populaire du Vietnam progressent rapidement vers le sud. L’armée sud-vietnamienne, épuisée et démoralisée, ne peut plus contenir l’avancée. Dans la nuit du 29 avril, des milliers de civils et de diplomates étrangers sont évacués par hélicoptère lors de l’« Operation Frequent Wind », la plus grande évacuation aérienne de l’histoire : on parle de plus de 7.000 personnes, des Américains et des Vietnamiens considérés comme « prioritaires ». À l’aube du 30 avril, les blindés encerclent Saïgon. Quelques heures plus tard, le président Dương Văn Minh annonce la reddition sans condition.
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La fin d’un régime, le début d’une nouvelle ère
À midi, le drapeau du Front national de libération flotte sur le palais. La République du Vietnam, née vingt-six ans plus tôt, disparaît. Pour certains, c’est la libération et l’espoir de l’unité nationale. Pour d’autres, c’est l’exil et la perte d’une patrie. Des centaines de milliers de réfugiés vietnamiens prennent la mer dans les mois qui suivent, marquant le début du drame des « boat people ».
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Un héritage encore vivant
Le 2 juillet 1976, le pays est officiellement réunifié sous le nom de République socialiste du Vietnam, et Saïgon devient Hồ Chí Minh-Ville. Chaque année, le 30 avril est commémoré au Vietnam comme la Journée de la Réunification. Mais dans la diaspora vietnamienne, cette date reste synonyme de deuil et porte un autre nom : « Avril noir »…
À Bourges, le Palais Jacques Cœur n’est pas seulement un joyau gothique : c’est un témoin de la flamboyante ascension (et de la chute) de l’un des personnages les plus intrigants du XVe siècle. Et certains se demandent encore : cet homme, dont la fortune semblait sortir de nulle part, avait-il percé les secrets de l’alchimie ?
Des origines modestes
Né en 1400 dans une modeste rue commerçante de Bourges, Jacques Cœur commence sa carrière en jouant un peu trop avec les devises et monnaies. Déjà, les esprits méfiants lui prêtent des talents de faussaire. Mais très vite, il se hisse au sommet grâce à une intelligence redoutable du commerce international, des routes vers l’Orient, et surtout… de la spéculation monétaire.
Pendant que certains rêvaient de transformer le plomb en or dans leurs laboratoires enfumés dans les caves de Bourges, Jacques Cœur, lui, faisait exactement cela… légalement. Grâce aux écarts de change entre l’argent de l’Occident et l’or de l’Orient, il opère une forme de transmutation bien plus rentable. De là à dire qu’il était alchimiste, il n’y a qu’un pas que les rumeurs médiévales franchissent allègrement.
Un palais grandiose !
En 1443, il fait construire cette fameuse “grand’maison”, aujourd’hui appelée palais. Le bâtiment, audacieux, trône partiellement sur le rempart gallo-romain. Une prouesse architecturale, mais aussi un symbole : Jacques Cœur bâtit littéralement sur les ruines du passé pour ériger sa propre légende.
Mais le destin du “grand argentier” bascule en 1451 : accusations, tortures, confiscation. L’homme s’évade, rejoint Rome, puis meurt dans une épopée navale digne d’un roman de cape et d’épée.
Alors, alchimiste ou stratège de génie ?
Probablement les deux, mais à sa manière. Son palais reste aujourd’hui l’un des plus beaux témoignages civils du gothique français, même si les restaurations ont un peu flouté la magie. Il n’en reste pas moins un mystère en pierre, fascinant à souhait…
Empreinte carbone, émissions de gaz à effet de serre, tourisme mondial… On sature tous un peu. Et pourtant, voici une bonne nouvelle qui a de quoi surprendre : alors que le secteur du voyage a retrouvé (voire dépassé) ses niveaux d’avant-COVID, ses émissions, elles, restent inférieures à celles de 2019.
Selon un rapport coécrit par le World Travel & Tourism Council (WTTC) et le groupe Omran, le secteur aurait réussi à réduire son empreinte carbone de 9,3 % par rapport à 2019, tout en générant plus de PIB (+6 %). En clair, on pollue un peu moins pour chaque euro dépensé en vacances ou déplacements pros.
Des chiffres encourageants… mais à manier avec prudence
Derrière cette baisse, on retrouve surtout des gains d’efficacité, un recours accru aux énergies moins polluantes (+16,6 %) et une réduction de la part des combustibles fossiles (-5,7 %).
Mais attention à l’effet loupe : les transports représentent encore 40 % des émissions du secteur, et près de 60 % sont issues de la chaîne d’approvisionnement (comprenez : hôtels, restauration, activités…). Le « miracle » s’explique donc surtout par des ajustements techniques ! Le secteur reste responsable de 7,3 % des émissions mondiales. C’est moins qu’avant (8,3 % en 2019), mais ça reste colossal.
Selon une enquête de l’Observatoire wallon du Tourisme (OWT), 28 % des clients des hébergements touristiques wallons étaient néerlandophones — soit plus d’un quart ! Ils devancent les Néerlandais (25 %) et les francophones du pays (23 %). « C’est une base de répondants loin d’être exhaustive », a nuancé la ministre Valérie Lescrenier (Les Engagés), mais les tendances se dessinent. Avec un taux de remplissage stable à 66 %, les campings ont même gagné en popularité, passant de 70 % à 80 % de fréquentation. Les hôtels, eux, ont davantage fait grise mine.
Pendant ce temps à la mer du Nord…
Les touristes d’un jour ont, eux, un peu boudé la Côte : -6 % par rapport à 2024, selon les chiffres de l’été 2025. Mais tout n’est pas perdu : les séjours longue durée résistent (-1 %). Et ? Les Flamands restent majoritaires (59 %), suivis des Wallons (24 %). Mention spéciale aux touristes étrangers, qui ont augmenté de 6 %, représentant désormais 17 % des nuitées.
Alors, mythe ou réalité ?
Selon les chiffres, le cliché tient plutôt la route… mais avec quelques nuances. Oui, les Flamands semblent avoir un faible pour les Ardennes, tandis que les Wallons continuent de profiter de la Côte belge. L’été, la Belgique reste donc bien en mouvement, avec des frontières linguistiques qui se floutent à mesure que les valises se remplissent !
1. Museum of Broken Relationships – Zagreb (Croatie)
Un lieu chargé d’émotion où l’on expose des objets personnels brisés, marques de relations terminées, accompagnés d’histoires intimes. Vous y trouverez des lettres, peluches, objets improbables — chacun avec sa petite dose de tristesse, de nostalgie et parfois d’humour. Ce musée illustre comment le quotidien banal (ou douloureux) peut devenir un témoignage universel.
2. Sulabh International Museum of Toilets – New Delhi (Inde)
Oui, vous avez bien lu : un musée dédié à l’histoire… des toilettes. De la civilisation de l’Indus (≈ 3000 avant J.-C.) jusqu’à nos jours, le musée retrace l’évolution sanitaire, les objets, les pratiques, le mobilier et toutes les histoires qui vont avec ! C’est à la fois un musée éducatif, un peu décalé et une invitation à réfléchir sur un sujet que l’on évite souvent : l’hygiène, le confort, le progrès et les tabous.
3. Icelandic Phallological Museum – Reykjavík (Islande)
Ce musée est consacré à la phallologie (l’étude des organes sexuels masculins), avec une collection d’échantillons variés provenant de nombreuses espèces animales. C’est peut‑être le plus audacieux sur cette liste : certains pourraient trouver l’idée choquante, d’autres fascinante. En tout cas, c’est scientifique, bien structuré et ça laisse rarement indifférent.
4. Parasitological Museum – Meguro (Tokyo, Japon)
Un musée unique dédié aux parasites. Le clou de la visite ? Un ver solitaire de 8,8 mètres extrait d’un patient japonais, conservé sous verre. Le lieu a beau être petit, il est extrêmement pédagogique. On y apprend beaucoup sur la cohabitation entre humains et parasites. Âmes sensibles, s’abstenir ?
5. Momofuku Ando Instant Ramen Museum – Osaka (Japon)
Un musée totalement dédié aux nouilles instantanées et à leur inventeur, Momofuku Ando. Ce n’est pas juste une expo : vous pouvez fabriquer vos propres Cup Noodles, suivre le parcours de l’innovation, et voir comment ces petits sachets ont conquis le monde. C’est léger, fun, bien conçu et absolument culte au Japon. Un musée parfait pour les fans de nouilles (on l’imagine difficilement autrement), de pop culture ou juste de bonne humeur en sachet !