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Author: François Piette

  • Tongres : des tablettes romaines qui révèlent des secrets de 2.000 ans

    Tongres : des tablettes romaines qui révèlent des secrets de 2.000 ans

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    Le Musée gallo-romain de Tongres vient de lever le voile sur une découverte hors norme : plus de 85 tablettes d’écriture romaines en bois, datant du IIIᵉ siècle après J.-C. Ce sont les plus anciennes jamais mises au jour en Belgique ! Gravées au stylet dans de la cire, elles servaient à tout : administration, juridique, courrier et même exercices scolaires.

    Fouilles et révélations

    Tout commence avec 73 tablettes retrouvées en 1930 près du Broekberg, puis 12 autres exhumées en 2013 dans un puits de la Beukenbergweg. “Nulle part ailleurs en Belgique, on n’a trouvé et étudié autant de tablettes d’écriture“, se réjouit An Christiaens, échevine locale du Tourisme. Grâce à des techniques photographiques de pointe, les chercheurs ont décrypté une partie de ces fragments, même si toutes les tablettes ont été brisées en deux.

    Une vie quotidienne très écrite

    Les inscriptions parlent de tout : un prêt avec intérêt (usura), une pension d’ancien soldat, des cérémonies religieuses à Cérès, ou encore la présence de fonctionnaires romains tels que les lictores et les vigiles. Ces mentions inédites prouvent l’implantation très tôt d’une administration locale digne d’une petite capitale régionale.

    Une société multiculturelle

    Les noms gravés sur ces tablettes révèlent un patchwork : Latins, Celtes, Germains… Trois langues parlées, mais une seule pour les papiers officiels : le latin. L’étude complète est désormais publiée dans The Writing Tablets of Roman Tongeren (Belgium) and Associated Wooden Finds chez Brepols.

  • Notre-Dame de Paris : vos mollets peuvent à nouveau chauffer

    Notre-Dame de Paris : vos mollets peuvent à nouveau chauffer

    Suspendue depuis l’incendie du 15 avril 2019, la visite des tours a été totalement repensée. Marie Lavandier, présidente du Centre des monuments nationaux (CMN), promet désormais “une expérience inspirante”.

    Un parcours réinventé

    L’ascension débute par la tour sud, avec un nouvel escalier monumental en chêne massif. On accède ensuite aux terrasses à 69 mètres de haut, où la vue sur Paris coupe presque autant le souffle que l’effort fourni. Le visiteur croise également les célèbres cloches, dont la gigantesque Emmanuel, plus de 13 tonnes de bronze qui ne résonne qu’aux grandes occasions.

    Le circuit mène ensuite à la Cour des citernes, offrant un aperçu inédit de la nouvelle charpente – surnommée la forêt – reconstruite après les flammes. La descente se fait côté tour nord.

    Infos pratiques

    • Durée de la visite : environ 45 minutes.
    • Capacité : 400.000 visiteurs par an.
    • Tarif : 16 € (l’entrée dans la cathédrale reste gratuite).
  • Un nouvel hôtel Van der Valk va ouvrir en Belgique en 2027

    Un nouvel hôtel Van der Valk va ouvrir en Belgique en 2027

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    Un projet XXL au cœur de l’aéroport

    Le groupe Van der Valk vient de décrocher son permis d’urbanisme pour la construction d’un hôtel de 17.000 m² sur le site de l’aéroport de Liège. Au programme : 182 chambres, un restaurant de 250 couverts et 10 salles de réunion.

    Une localisation jugée « évidente »

    Pour Marco Wohrmann, directeur général des établissements Van der Valk en province de Liège, le choix du site s’imposait : “Être présent à l’aéroport de Liège était une évidence. C’est un lieu stratégique, au cœur du développement économique wallon.” Avec cet établissement, l’enseigne ajoutera une cinquième adresse à son portefeuille liégeois.

    Le chantier devrait démarrer « immédiatement » selon l’enseigne, avec une ouverture prévue en avril 2027.

     

  • Vous aimez le train ? Ce musée bruxellois a embarqué plus d’un million de visiteurs

    Vous aimez le train ? Ce musée bruxellois a embarqué plus d’un million de visiteurs

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    train world

    Ouvert le 25 septembre 2015, Train World s’est rapidement imposé comme une halte incontournable pour les amoureux du rail. Installé dans la gare de Schaerbeek, bijou architectural de 1887, le musée attire les regards bien au-delà de la capitale. Et pour cause : en dix ans, il a franchi la barre symbolique du million de visiteurs.

    Des rails chargés d’histoire

    Le choix de Schaerbeek n’est pas un hasard : la commune se trouve sur la ligne historique Malines-Bruxelles, là où le premier train à vapeur siffla en 1835. Aujourd’hui, les visiteurs parcourent 8.000 m² de scénographie imaginée par l’artiste François Schuiten et son équipe. Le dessinateur de bandes dessinées avait confié lors de l’inauguration :”Nous avions envie de faire partager l’amour des cheminots pour leurs machines et leur métier.”

    Locomotives stars et expositions

    Dans les halls, on croise des stars de l’acier : la “Pays de Waes” (1844), doyenne européenne des locomotives à vapeur, ou encore l’impressionnante Atlantic type 12 (1939). Mais le succès du musée tient aussi à ses expositions temporaires, parfois légères (Tintin, chocolat…) et parfois engagées (climat, biodiversité).

    Des hauts, des bas… et un nouveau départ

    Avant la pandémie, la fréquentation culminait à 135.827 visiteurs (2019). Après une reprise timide, l’an dernier a vu les chiffres descendre à 77.346 entrées. Un frein passager ? Peut-être, puisque l’intégration au PASSmusées et la nouvelle exposition pourraient relancer la machine.

    Le 26 septembre, une exposition inédite s’ouvrira sur le rôle ambigu de la SNCB durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

    Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

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    Chez Europ Assistance, la hausse est spectaculaire : 2.738 dossiers médicaux ouverts à l’étranger entre le 27 juin et le 27 août, soit +23% en un an. La chaleur a fait des ravages : problèmes gastro-intestinaux chez les moins de 20 ans, et troubles cardiaques, respiratoires ou neurologiques liés aux coups de chaleur chez les plus de 50 ans.

    Touring et Ethias, mêmes galères mais nuances

    Chez Touring, la progression est plus modérée avec +3,4% de dossiers médicaux par rapport à l’été 2024. Les symptômes les plus fréquents ? Encore et toujours les infections digestives et les coups de chaleur.

    Ethias fait figure d’exception : une légère baisse par rapport à son record de 2024, mais un été tout de même dense avec plus de 1.100 interventions médicales, dont 56% pour des maladies et un tiers pour des accidents.

    Quand la chaleur fait caler les voitures

    La canicule n’a pas seulement mis les vacanciers à plat. Les voitures aussi ont souffert. Europ Assistance note une hausse de 24% des interventions techniques sur les routes étrangères. Touring n’est pas en reste avec +5% de dossiers mécaniques. Ethias parle même d’un nombre « très important » de pannes. En ce qui concerne Europ Assistance, la compagnie a aussi dû gérer une augmentation de 3% de dépannages en Belgique. Oui, même les voitures ont eu leur coup de chaud à domicile.

  • Polynésie française : 5 mythes archi faux !

    Polynésie française : 5 mythes archi faux !

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    1. « Tout le monde parle tahitien là-bas »

    Le français est omniprésent. C’est la langue de l’école, de l’administration, des médias, des séries Netflix… Même si le reo tahiti est enseigné, valorisé et parlé dans certaines familles, il est loin d’être la langue du quotidien pour tout le monde. Et encore moins dans les autres archipels où l’on parle le marquisien, le paumotu ou le mangarévien. Bref, la diversité linguistique existe, mais ce n’est pas la version hollywoodienne d’un peuple parlant tous la même langue exotique.

    2. « Les gens se déplacent en pirogue, façon Moana »

    L’image est belle, hein ? Mais aujourd’hui, on prend surtout le bateau à moteur, le ferry ou l’avion. Entre les îles, la mer est vaste, souvent agitée, et tout déplacement demande du temps et de l’argent. Il n’est pas rare que certaines familles se voient quelques fois par an seulement, car les distances sont immenses. Moana, c’est Disney. En Polynésie, c’est Air Tahiti.

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    3. « Soleil, soleil, soleil »

    Oui, les couchers de soleil sont magiques. Oui, les plages font rêver. Mais attention à la saison des pluies, aux coups de vents et aux caprices du ciel. Entre novembre et mars, on peut vivre plusieurs jours de pluie tropicale intense, et les cyclones sont une réalité dans certaines zones. Et même hors saison, il y a des jours où la grisaille s’invite. A noter que la Polynésie étant très étendue, les climats sont parfois assez différents d’une île à l’autre !

    4. « La vie locale, c’est du chill permanent »

    Ce cliché plaît, surtout quand on rêve d’évasion. Et c’est vrai qu’on y ressent une forme de sérénité, une absence de stress européen. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Les habitants jonglent avec des prix exorbitants (même un concombre peut coûter 3 €), des démarches administratives complexes et un système de santé parfois saturé.

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    5. « Le tatouage est obligatoire »

    Les tatouages polynésiens sont parmi les plus riches en symboles au monde. Chaque motif raconte une histoire. Mais tout le monde ne les arbore pas pour autant ! Certains préfèrent ne pas se faire tatouer, par pudeur ou par choix personnel. La beauté de la culture polynésienne, c’est aussi cette liberté : on n’est pas moins « d’ici » parce qu’on a la peau vierge d’encre.

  • Vacances italiennes : il finit en prison à cause d’un homonyme

    Vacances italiennes : il finit en prison à cause d’un homonyme

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    karsten-wurth

    Son tort ? Porter exactement le même nom qu’un autre Roumain, condamné pour vol aggravé et recherché par la justice italienne. Emmené directement en prison à Pordenone, Ovidiu y restera presque un mois. À sa sortie, il résume : “Le cauchemar est terminé” (Corriere del Veneto).

    Une bataille administrative kafkaïenne

    Il a fallu que l’avocat fouille les archives judiciaires, car les systèmes informatiques des différentes autorités ne communiquent pas entre eux. Résultat : des semaines à prouver qu’il n’était pas l’homme condamné en… 2014, avec une peine confirmée en 2020.

    Libéré, Ovidiu a choisi de ne pas fuir immédiatement l’Italie. Lui et sa famille vont prolonger encore un peu leur séjour, histoire de finir ces vacances mouvementées sur une note plus douce.

  • Coupe du Monde 2026 : le jackpot pour le secteur touristique au Mexique ?

    Coupe du Monde 2026 : le jackpot pour le secteur touristique au Mexique ?

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    Devant un parterre de chefs d’entreprise à Guadalajara, Mikel Arriola, commissaire de la Fédération mexicaine de football (FMF), a annoncé des retombées économiques dépassant les 3 milliards de dollars. Et selon la FMF, c’est plus de 235 % de bénéfices en plus comparé à un week-end de Formule 1 sur le sol mexicain.

    3 villes, 13 matches, 5,5 millions de visiteurs

    Mexico, Monterrey et Guadalajara seront les trois piliers de cet événement, hébergeant à elles seules 13 matches. Et elles devront aussi accueillir une foule bien dense : 5,5 millions de touristes supplémentaires sont attendus, soit une hausse de 44 % des visiteurs pour les mois de juin et juillet 2026. L’investissement est à la hauteur des ambitions : 200 millions de dollars pour remettre à niveau les trois stades mythiques (Azteca, Akron et BBVA).

    Un match pour l’emploi

    Cerise sur le taco : environ 24.000 emplois devraient voir le jour à l’occasion de cet événement planétaire, entre restauration, hôtellerie, sécurité et logistique…

  • Plus d’un million de Belges ont fait ce clic qui pourrait leur sauver la vie

    Plus d’un million de Belges ont fait ce clic qui pourrait leur sauver la vie

    travel
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    Comme l’explique Florinda Baleci, porte-parole du SPF : « L’objectif de Travellers Online est de rendre l’assistance consulaire aux voyageurs plus efficace ». Concrètement ? Si vous partez en week-end à Rome ou en trek au Népal, signaler votre présence permet au ministère de vous contacter rapidement en cas de crise, de catastrophe naturelle ou de problème local.

    Exemple concret : lors des tensions armées en Israël et en Iran en juin dernier, la plateforme a permis d’estimer combien de compatriotes se trouvaient sur place, et de leur envoyer des consignes ciblées.

    Pas de spam, que des infos utiles

    Travellers Online fonctionne en tandem avec les avis de voyage du SPF pour rester en contact avec les Belges à l’étranger. Non, vous ne recevrez pas de pub pour des chapeaux de paille ou des adaptateurs de prise électrique : uniquement des alertes utiles et géolocalisées.

  • Australie : il faut sauver les koalas !

    Australie : il faut sauver les koalas !

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    La Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l’arrêt de l’exploitation forestière sur 176.000 hectares de la côte est australienne, soit quinze fois la superficie de Paris. Objectif : protéger les koalas, mais aussi plus de 100 espèces menacées.

    Ces zones formeront le futur Great Koala National Park, une réserve verte pensée comme un bouclier pour les marsupiaux. Initialement prévu en version “mini” il y a deux ans, le projet prend aujourd’hui une ampleur monumentale.

    Les koalas en danger critique

    Classés “en danger” depuis 2022, les koalas ont vu leur population chuter à cause des incendies, de la déforestation et des maladies. Selon les scientifiques, l’espèce pourrait disparaître d’ici 2050 en Nouvelle-Galles du Sud si rien n’est fait. Le nouveau parc pourrait accueillir 12.000 koalas, ainsi que leurs colocataires de la canopée, les grands phalangers volants, ces marsupiaux acrobates qui planent d’arbre en arbre la nuit.

    Un coup de pouce pour l’écologie… et le tourisme

    Outre les marsupiaux, la réserve préservera des bassins hydrographiques essentiels, des sites sacrés autochtones et ouvrira la voie à un tourisme plus vert. “Le projet permettra (…) d’ouvrir d’énormes opportunités économiques pour le tourisme vert régional”, souligne Gary Dunnett, directeur de l’association des parcs nationaux de l’État. Le gouvernement a même doublé le budget alloué, atteignant près de 80 millions d’euros. De quoi transformer la protection de la faune en véritable projet de société.