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Author: François Piette

  • L’Etna : 5 faits bluffants sur ce volcan survolté !

    L’Etna : 5 faits bluffants sur ce volcan survolté !

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    1. Le plus haut et le plus actif

    Culminant à 3.369 mètres, l’Etna est non seulement le volcan le plus haut d’Europe, mais aussi le plus capricieux. Depuis 2021, il a gagné plusieurs mètres en hauteur grâce à des éruptions successives. En moyenne, il entre en éruption plusieurs fois par an, voire par mois. Un vrai hyperactif de la tectonique.

    2. Un volcan plus tout jeune !

    L’Etna est un stratovolcan, un type complexe aux éruptions diverses : il peut émettre des laves coulantes ou exploser brutalement. Il est ainsi considéré comme de type « strombolien ». Ce cocktail explosif est observé ici depuis plus de 2 700 ans !

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    3. Une montagne mythologique

    Chez les Grecs anciens, l’Etna n’était pas juste un volcan : c’était l’atelier souterrain du dieu Héphaïstos, où il forgeait les armes des dieux avec ses cyclopes. Et pour les amateurs de monstres : Typhon, l’ennemi juré de Zeus, y aurait été enseveli. Pas étonnant que ça fume en continu !

    4. Un sommet géographique unique

    Au sommet de l’Etna, un phénomène administratif rare : dix communes italiennes y partagent un même point de contact. Certains géographes pensent même qu’il y a onze zones cadastrales qui s’y chevauchent !

    etna
    nova

    5. Derrière le spectacle, une réalité brûlante

    D’accord, l’Etna en jette. Il fascine, attire les touristes, et nourrit les vignes. Mais sous les clichés Instagram, il y a un volcan qui crache régulièrement sa colère. Les cendres paralysent l’aéroport de Catane, les habitants vivent avec l’inconnu, et les alertes officielles arrivent parfois après la lave. Bref, ce n’est pas parce qu’on l’a apprivoisé en photo qu’on le contrôle dans la vraie vie.

    En bonus

    • L’Etna peut être à la fois enneigé et incandescent — des paysages surréalistes où l’on skie parfois à côté d’une coulée de lave.
    • Ses flancs riches en minéraux produisent des vins DOC très prisés, notamment le rouge Nerello Mascalese. Santé, mais à l’ombre du cratère.
  • Vacances au ski : déjà des records de réservations !

    Vacances au ski : déjà des records de réservations !

    ski
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    Alors que les feuilles n’ont même pas encore commencé à tomber, les Belges pensent déjà à la neige. Les vacances au ski affichent une hausse spectaculaire : près de 50 % de réservations en plus par rapport à l’année dernière à la même période, selon les tour-opérateurs Sunweb et TUI. Martine Langerak, porte-parole de Sunweb, y voit un signe clair : « Les gens planifient leurs vacances au ski de manière plus réfléchie qu’auparavant. »

    Cette ruée vers les sommets n’est pas qu’un effet de promotions. L’explication ? Un carnaval 2025 qui coïncide avec celui de nos voisins européens. Autrement dit : plus de monde et nettement moins de chambres disponibles… En conséquence, les périodes alternatives gagnent en popularité. Le mois de janvier, moins cher et moins fréquenté, attire de plus en plus les skieurs avertis. Même les fêtes de fin d’année — jadis redoutées pour leur surcharge — retrouvent un certain charme.

    Finlande, l’étoile montante

    TUI observe également un engouement croissant pour la Finlande, même si la France et l’Autriche gardent leur statut de reines des pistes, tandis que l’Italie, future hôte des JO d’hiver, voit aussi sa cote grimper en flèche.

  • Contrôle aérien : la Belgique parmi les meilleurs élèves ?

    Contrôle aérien : la Belgique parmi les meilleurs élèves ?

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    La Belgique se hisse dans le top 5 des pays au meilleur contrôle de l’espace aérien, selon un classement publié par Ryanair. C’est donc aux côtés de l’Irlande, la Slovaquie, le Danemark et les Pays-Bas que notre petit royaume fait des étincelles en matière de ponctualité aérienne.

    Entre janvier et juillet, seulement 408 vols Ryanair ont été retardés depuis Zaventem et Charleroi, impactant 73.440 passagers. Un chiffre plutôt modeste au vu des statistiques d’autres pays.

    France, Espagne, Allemagne : turbulences au programme

    À l’autre bout du tarmac, la France décroche la palme des retards : 38.477 vols touchés, avec 6,9 millions de passagers affectés. L’Espagne et l’Allemagne suivent avec des chiffres tout aussi vertigineux. Ryanair ne mâche pas ses mots : ces pays souffrent d’une “gestion inefficace” et d’un manque criant de personnel.

    Charleroi, champion… des retards en juillet

    Côté aéroports, Charleroi décroche une médaille un peu moins reluisante : 33,76 % des vols y ont été retardés en juillet, selon Flightright. Brussels Airport n’est pas loin avec 30,64 %, tandis que Liège se montre d’une sérénité exemplaire : seulement 6,68 % de retards.

    En matière d’annulations, pas de jaloux : Brussels Airport et Charleroi se talonnent, avec respectivement 0,82 % et 0,81 % de vols annulés.

  • Gîtes à Hastière : la pause qui fait débat !

    Gîtes à Hastière : la pause qui fait débat !

    Eglise Abbatiale de Hastiere
    VISITWallonia Couchflucht Sabrina Bechtold

    Depuis le 11 août, la commune a instauré un moratoire sur la création de nouveaux hébergements touristiques en zone d’habitat. Objectif ? Réfléchir à l’équilibre entre tourisme et vie locale. “Il ne s’agira pas d’interdire la création de gîtes, mais on ne veut pas que 50 % d’un village soit composé de ce type d’habitats”, précise le bourgmestre Simon Bultot.

    A contrario, les zones de loisirs restent accessibles pour les projets touristiques. La commune tient à distinguer clairement les zones résidentielles des zones prévues pour le tourisme.

    En parallèle, la commune lancera un recensement des gîtes, y compris ceux “oubliés” des déclarations officielles. Un nouveau règlement est attendu pour novembre 2026, afin de garantir un tourisme durable, “pas au détriment des habitants”.

  • Italie : des documents d’identité volés durant le check-in !

    Italie : des documents d’identité volés durant le check-in !

    rome hotel
    christopher-ott

    L’alerte vient de l’Agence italienne pour le numérique (Agid), qui parle de près de 100.000 documents volés entre juin et août 2025. Le coupable, un certain “mydocs”, affirme avoir obtenu ces données via des accès non autorisés à des systèmes informatiques d’au moins dix hôtels. Et l’histoire pourrait ne pas s’arrêter là… “Il n’est pas exclu que d’autres cas puissent émerger dans les jours à venir”, précise l’Agid. Ambiance.

    Des vacances qui laissent des traces (numériques)

    Ces documents, utilisés pour les procédures de check-in, peuvent désormais servir à créer de faux papiers, ouvrir des comptes bancaires ou encore usurper une identité numérique. Et le phénomène n’est pas isolé. Les cyberattaques ciblant les hôtels se multiplient : Marriott, Caesars, Booking.com… tous ont déjà été victimes de fuites massives de données.

  • Bruges en alerte bleue : une digue pour sauver ses cygnes des bactéries tueuses !

    Bruges en alerte bleue : une digue pour sauver ses cygnes des bactéries tueuses !

    bruges
    wendy geers

    Bruges fait face à une menace inattendue : les cyanobactéries. Ces micro-organismes prolifèrent dans certaines zones de la ville, transformant l’eau en cocktail toxique pour les cygnes !

    La ville a donc pris les devants : pendant deux semaines, les cygnes ont été confinés au sec, au Béguinage. Désormais, c’est une digue flottante qui les garde à l’abri, délimitant une “zone de natation” chic et sécurisée autour de la Wijngaardplein.

    Une barrière entre cygnes et danger

    Installée par les pompiers, la digue empêche environ 70 cygnes d’atteindre les zones à risque de Groenerei et Coupure, où les “algues bleues” font de la résistance. Ces bactéries, qui se développent avec le soleil et la chaleur, peuvent être toxiques en cas de contact ou d’ingestion, pour les humains comme pour les animaux.

    Et comme si cela ne suffisait pas, la ville rappelle gentiment aux touristes que les miettes de pain, bien intentionnées, ne font qu’aggraver la situation. L’alimentation inadaptée contribue au déséquilibre de l’écosystème.

    Dans une perspective plus large, Bruges s’attaque aussi au fond du problème avec Blue4green, un projet pour améliorer la qualité de l’eau.

  • Leo Express veut relier Ostende à Bratislava en train de nuit : 19 heures, 4 pays, 50 arrêts !

    Leo Express veut relier Ostende à Bratislava en train de nuit : 19 heures, 4 pays, 50 arrêts !

    Bratislava
    martin-katler

    Après un premier essai avorté en 2023, la compagnie ferroviaire tchèque Leo Express revient à la charge avec un projet de train de nuit entre Ostende et Bratislava, via l’Allemagne et la République tchèque. Mise en circulation visée ? Le 13 décembre 2026.

    Une odyssée ferroviaire de 19 heures (et 50 arrêts)

    Selon les documents remis à l’Agence de régulation des transports en Belgique, le trajet ressemblera à un tour de l’Europe centrale : plus de 50 arrêts, 4 pays traversés, et une durée de 19 heures.

    Le train partira chaque soir à 19h10 d’Ostende, traversera la Flandre (Bruges, Gand, Bruxelles, Louvain, Liège), l’Allemagne (Aix-la-Chapelle, Cologne, Düsseldorf, Dortmund, Hanovre, Leipzig, Dresde…), puis Prague, avant une arrivée prévue à 14h18 à Bratislava. Dans l’autre sens, le départ se fera à 14h44, pour une arrivée à Ostende à 09h52.

    Concurrence sur les rails nocturnes

    Le tronçon entre Dresde et Prague est déjà emprunté par les trains de nuit European Sleeper, qui relient Bruxelles à Prague via Anvers et Berlin. Mais Leo Express entend bien tirer son épingle du rail avec un trajet plus long…

  • IA vs Office de Tourisme : le duel qui va redessiner vos vacances

    IA vs Office de Tourisme : le duel qui va redessiner vos vacances

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    Les offices de tourisme vont-ils disparaître, emportés dans la tempête numérique menée par l’intelligence artificielle ? La question semble provocante, voire un peu dramatique. Et pourtant, elle mérite d’être posée. Car entre les recommandations instantanées de ChatGPT, les visuels époustouflants de Midjourney, les guides de voyage automatisés ou encore les itinéraires personnalisés proposés en deux clics, la promesse de vacances “sans prise de tête” n’a jamais été aussi forte.

    L’IA : la nouvelle boussole touristique

    Aujourd’hui, près de 40 % des voyageurs utiliseraient déjà une forme d’IA dans la préparation de leurs séjours, selon une étude de Kantar. De la suggestion de restaurants locaux aux conseils de visites insolites, ces technologies séduisent par leur rapidité, leur accessibilité et leur capacité à générer du contenu sur mesure. En France, certaines destinations comme Chamonix ont d’ailleurs sauté le pas, utilisant des IA génératives pour accélérer leur communication touristique. Un visuel accrocheur ? Un post Facebook à programmer ? En moins de 30 secondes, c’est dans la boîte.

    Les algorithmes vont même plus loin : des systèmes prédictifs aident désormais à anticiper la fréquentation touristique pour désengorger les sites saturés. En Écosse, VisitScotland utilise l’IA pour orienter les visiteurs vers des alternatives moins fréquentées. Résultat : des flux mieux répartis, une expérience plus sereine et un tourisme un peu plus durable.

    Les limites d’un guide sans visage

    Mais tout cela, aussi bluffant soit-il, ne raconte pas tout. Il manque à l’IA quelque chose de fondamental : l’émotion, le ressenti, le vécu local. Vous avez déjà essayé de demander à un chatbot où trouver “le petit resto du coin où tout le village va le dimanche” ? Bonne chance. L’IA reste limitée par ses sources, souvent trop globales, pas assez enracinées dans la réalité d’un territoire.

    Solenn Guillanton, dans un article pour RMC, le résume bien : « L’IA est là pour vous aider, vous faciliter l’expérience. » Pas pour remplacer le lien humain. Elle ne vous dira pas pourquoi un sentier est magique au coucher du soleil, ni ne vous offrira un sourire lorsqu’il pleut des cordes sur votre randonnée.

    Les offices de tourisme : entre reconversion et renouveau

    Alors, quelle est la valeur ajoutée des offices de tourisme aujourd’hui ? Elle réside justement dans ce que l’IA ne sait pas faire (encore) : créer du lien. Le personnel local est souvent le premier ambassadeur d’une région. Il connaît ses histoires, ses anecdotes, ses habitudes. Il parle de la météo “comme là-bas”, et propose des détours imprévus qui finissent parfois par être les meilleurs souvenirs.

    Face à l’automatisation, les offices doivent toutefois évoluer. Exit les dépliants poussiéreux et les cartes à l’échelle douteuse. Place aux apps géolocalisées, aux experiences interactives, aux ateliers sur place, à l’organisation d’événements qui fédèrent habitants et touristes.

    Le bon mélange : une intelligence partagée

    La vraie solution ne réside pas dans une opposition binaire, mais dans une cohabitation intelligente. L’IA peut prendre en charge les tâches chronophages : création de contenu, réponses aux FAQ, collecte de données. Pendant ce temps, les humains peuvent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : accueillir, écouter, orienter.

  • Les Belges en vadrouille : voici où ils préfèrent voyager !

    Les Belges en vadrouille : voici où ils préfèrent voyager !

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    Les Belges ont signé un record historique avec 23,7 millions de voyages effectués en 2024, selon Statbel. Depuis le début des relevés en 2015, jamais autant de valises n’avaient été bouclées, avec une augmentation par rapport à 2023 de 2,1 %.

    Si les départs n’explosent pas, les séjours s’allongent : 181,4 millions de nuitées, soit une hausse de 10,9 %.

    La France conserve son statut de destination préférée, avec 5,6 millions de voyages (+4,3 %) et 41,4 millions de nuitées (+6,3 %). Deuxième cette année, l’Espagne gagne du terrain : 2,1 millions de voyages (+5,1 %) et 21,9 millions de nuitées (+18 %). Les Pays-Bas, eux, dégringolent à la troisième place, avec une chute de 11,2 % des voyages. Bon à savoir, la Turquie (9e, +72,8 % de nuitées) et la Suisse (10e, +60,2 % de voyages) séduisent également de plus en plus !

  • Voici les villes les plus ensoleillées d’Europe !

    Voici les villes les plus ensoleillées d’Europe !

    Les enquêtes sont formelles :  soleil brille là où l’on attend ! Selon une étude de Holidu, basée sur les données de World Weather Online, l’Europe du Sud — et plus particulièrement l’Espagne — rafle la mise en matière de ciel dégagé. Carthagène, avec ses 283 heures de soleil par mois, arrive largement en tête, suivie d’Alicante (279,6 h) et de Malaga (279,3 h).

    Carthagène, la discrète éclatante

    Située dans la région de Murcie, Carthagène est un bijou encore méconnu. Avec son théâtre romain du Ier siècle av. J.-C., son château de la Conception surplombant le port et ses rues anciennes pleines de charme, elle offre un cocktail rare : culture, histoire, plage… et peu de touristes. Bref, une destination à tester avant qu’elle ne devienne « la nouvelle Valence ».

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    Alicante, carte postale en technicolor

    Alicante, en deuxième position, séduit par son climat doux, ses plages dorées et son centre-ville animé. Le château de Santa Bárbara domine la baie et offre une vue imprenable. Ajoutez à cela une vie nocturne vibrante et des spécialités locales, et vous avez la recette d’un séjour réussi, fort en vitamines D.

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    Malaga, soleil et chef-d’œuvres

    Avec seulement quelques minutes de soleil en moins, Malaga reste une valeur sûre. Ville natale de Picasso, elle est riche en musées, en vestiges mauresques comme l’Alcazaba, et en plages animées. Elle constitue aussi un excellent point de départ vers Grenade, Ronda ou Cordoue.

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    Et ailleurs ?

    Derrière ce trio espagnol viennent Murcie, Grenade, Catane (Sicile), Séville, Cordoba, Marseille (9e), qui sauve l’honneur français avec 266 h de soleil et enfin, Madrid.