Avec ses hippopotames, son zoo et son hôtel, l’Hacienda Nápoles a longtemps attiré les curieux avides d’un décor façon série Netflix. L’avion du cartel y a même été exposé comme une curiosité. Mais l’endroit, au cœur de Puerto Triunfo, est aussi un espace chargé d’histoire sombre.
Des terres qui changent de sens
Le président Petro a annoncé que 120 hectares du domaine seront remis à des femmes victimes du conflit armé, pour que le site cesse d’être un simple terrain de divertissement et devienne aussi un lieu de réparation et de mémoire.
Si les opérateurs touristiques craignent pour leurs revenus, les autorités assurent que le parc restera intact. Le reste des terres, inutilisées, prendront une nouvelle fonction sociale.
Les mardi 21 et mercredi 22 octobre, Louvain-la-Neuve s’apprête à vibrer au rythme de sa course la plus mythique : les 24 Heures Vélo. Organisée par le CSE Animations, cette édition promet d’être mémorable, puisqu’elle s’inscrit dans les 600 ans de l’UCLouvain. Rien que ça.
Au programme : une course, bien sûr, mais surtout 24 heures d’animations, de musique, de déguisements improbables et de bonne humeur contagieuse. Et pour marquer le coup, un “prix folklorique spécial 600 ans” sera décerné aux participants les plus inspirés. Le circuit, lui, fera un passage symbolique dans l’Aula Magna, haut lieu du campus.
Une fête pour tous
Si les étudiants sont les vedettes de ces 24 heures, les villages thématiques accueilleront aussi familles, enfants, seniors et habitants curieux. Des navettes relieront les autres campus et des trains de nuit vers Bruxelles et Namur sont prévus pour un retour en toute sécurité. L’événement se veut inclusif : accès PMR, zones calmes et espaces de repos seront au rendez-vous.
Une fête responsable ?
Avec près de 3.000 bénévoles mobilisés, la fête entend être responsable. 80 étudiants formés assureront la prévention, des distributions d’eau et des aires de repos seront installées, et un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles est mis en place.
En effet, les Américains souhaiteraient revoir les seuils à la hausse : pour un vol de moins de 3 500 kilomètres, l’indemnisation de 300 euros ne s’appliquerait qu’au-delà de quatre heures de retard. Et pour les long-courriers, il faudrait patienter plus de six heures avant d’espérer toucher 500 euros.
Les eurodéputés disent non au “retard sur le retard”
Pour les élus européens, il n’est pas question de reculer. Ils veulent maintenir la règle actuelle : trois heures de retard, quelle que soit la distance, ouvrent droit à compensation. La distance interviendrait seulement pour ajuster le montant — entre 300 et 600 euros selon les cas.
Des exceptions sont néanmoins prévues, notamment en cas de catastrophes naturelles, de guerres, de mauvaises conditions météo ou de grèves imprévues.
Bagages et sièges : quelques bonus à bord
Petit plus pour les voyageurs : les eurodéputés souhaitent garantir le droit d’emporter un deuxième bagage à main sans frais supplémentaires. Et pour les familles, bonne nouvelle : les enfants de moins de 14 ans devraient pouvoir s’asseoir gratuitement à côté de leur accompagnateur.
La fréquence est fixée à trois vols par semaine. Avec Chongqing, Hainan Airlines élargit son catalogue de destinations chinoises au départ de Bruxelles : après Pékin, Shanghai et Shenzhen, voici la quatrième perle de l’empire du Milieu à rejoindre la carte.
17 vols par semaine entre Belgique et Chine
Cette nouvelle liaison porte le total à 17 vols hebdomadaires opérés par Hainan Airlines entre la Belgique et la Chine. Une fréquence qui témoigne de l’importance croissante des échanges entre les deux pays…
Chongqing, géante des montagnes et du hotpot
Pour les voyageurs, Chongqing n’est pas seulement un hub industriel et commercial. C’est aussi une mégapole de plus de 30 millions d’habitants, surnommée la « ville-montagne » pour ses reliefs spectaculaires.
Au programme : croisières mythiques sur le Yangtsé, escapades vers les Trois Gorges, balades dans les quartiers traditionnels comme Ciqikou, et surtout… l’incontournable hotpot épicé, spécialité locale qui fait bien transpirer !
Le parc national du Nord-Est du Groenland s’étend sur 972 000 km², soit près de 1,5 fois la surface de la France (ou presque deux fois la métropole). Il s’agit, en tout simplicité, du plus grand parc au monde. Un autre chiffre fou ? Il couvre 44,85 % du Groenland ! Créé en 1974, puis agrandi en 1988, il est aussi classé réserve de biosphère UNESCO depuis 1977. Bref, ici, le gigantisme est la norme.
Presque vide, mais pas tout à fait
Difficile de parler de “population” : on compte une centaine de résidents permanents, répartis entre stations scientifiques, militaires et météo. Les stars locales ? Entre 5 000 et 15 000 bœufs musqués, soit près de 40 % de la population mondiale, et bien sûr l’incontournable ours polaire. On croise aussi des renards arctiques, des hermines, des lièvres arctiques et, dans les eaux glaciales, des morses et des narvals (oui, les licornes de la mer). Côté oiseaux, c’est un festival : du majestueux faucon gerfaut au très digne harfang des neiges.
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Un bout du monde sous haute surveillance
Avec son point le plus septentrional dépassant légèrement celui du parc canadien de Quttinirpaaq, ce territoire est officiellement le parc national le plus au nord du monde. Côté météo, les températures moyennes varient de -20 °C en hiver à un timide 5 à 10 °C en été. Le soleil, lui, joue à cache-cache extrême : nuits polaires pendant plusieurs mois, suivies d’un soleil de minuit qui ne se couche jamais. Le vent et les tempêtes de neige ponctuelles complètent le tableau polaire…
Avis aux nostalgiques de Rachel, Ross et compagnie : le Central Perk arrive bientôt à New York, mais pas dans Greenwich Village. C’est dans le quartier ultra-touristique de Times Square que Warner Bros Discovery a choisi d’implanter ce café culte “à la fin de l’automne 2025”, ont annoncé ses promoteurs.
Un décor remis au goût du jour
Promesse des organisateurs : un mélange de modernité et de clin d’œil vintage. Le lieu accueillera les visiteurs autour d’un café ou d’un repas, confortablement installés sur des canapés orange qui rappelleront immanquablement les confidences de Monica et Chandler. “Bien que remis au goût du jour pour accueillir les clients d’aujourd’hui, l’esprit unique du Central Perk perdure“, ont-ils précisé dans leur communiqué.
Un phénomène qui dure
Ce café new-yorkais sera le second du genre après l’ouverture d’un premier établissement à Boston. La série culte, diffusée de 1994 à 2004, continue de séduire des millions de fans dans le monde entier grâce à ses 236 épisodes, ses innombrables produits dérivés et ses expositions immersives comme The Friends Experience.
Alors bien sûr, comme dans tout le reste de la Grande-Bretagne, on y roule à gauche… Ce qui signifie que dans les ronds-points, les voitures arrivent par la droite ! Comme nous vous l’expliquions récemment, il s’agit juste d’un coup à prendre : après une première frayeur, vous ne ferez plus l’erreur et l’automatisme vient assez vite ! Voici toutefois quelques spécificités typiquement écossaises.
1. Ne pas comprendre les Single Track Roads
Les Ecossais roulent vite, mais bien et sont respectueux. Hors, plus vous irez vers le Nord, plus vous serez confrontés aux Single Track Roads, soit des routes à une seule voie. De nombreux passages sont prévus pour laisser passer les voitures venant en sens inverse mais pas seulement ! Sur ordre de police, ces « passing places » servent aussi pour la politesse routière : si une voiture vous suit de relativement près, merci de vous y arrêter pour la laisser passer. Dans le cas contraire, le local peut vite devenir frustré !
2. Laisser traîner vos déchets sur le bord
On est en Écosse, on respecte la nature ! Poser une canette sur le bas‑côté, c’est comme cracher sur la tradition… ou presque. Les Écossais ont un grand respect pour leurs paysages sauvages – soyez citoyen, pas pollueur.
Oui, les paysages sont somptueux, mais non, on ne reste pas à 20 km/h pour filmer chaque colline. Ça rend les Écossais un peu nerveux…
4. Ignorer les moutons-rois de la route
En Écosse, les moutons se baladent sur les routes comme s’ils payaient la taxe de circulation. S’impatienter ou klaxonner, c’est un sacrilège. On attend, on sourit, on respire. Ça fait partie du charme !
5. Mal gérer le trafic venant en sens inverse
Serrez votre gauche ! Et lorsque la route est trop étroite que pour se croiser, ce qui est plus que fréquent, arrêtez-vous dès que vous voyez un dégagement sur le bas-côté pour laisser passer le trafic venant en sens inverse. Vous serez certainement remercié par un petit geste de la main !
Perdues dans l’immensité du désert de Gobi, les Flaming Cliffs (Bayanzag, en mongol) forment un plateau entaillé de gorges profondes et de falaises rouges pour le moins spectaculaires.
Ces falaises se trouvent dans la province d’Ömnögovi, au sud de la Mongolie, à environ 600 km au sud d’Oulan-Bator. Si elles sont surnommées ainsi, c’est tout simplement parce que ces falaises brillent au coucher du soleil ! C’est d’ailleurs ici que le géologue et aventurier Roy Chapman Andrews, un personnage haut en couleurs qui a largement inspiré Indiana Jones, a mené des fouilles en 1922, mettant au jour les premiers œufs de dinosaures fossilisés jamais découverts. Un tournant dans l’histoire de la paléontologie.
Les Flaming Cliffs ne sont pas un simple décor de western. C’est un témoignage géologique de 70 millions d’années, un lieu où la planète semble avoir figé une époque. C’est aussi l’un des rares endroits au monde où l’on peut marcher sur les traces des dinosaures, sans barrières ni musée autour.
Comment y aller (et pourquoi ça vaut le détour)
Depuis Oulan-Bator, il faut compter une journée entière de route : aucun transport public ne dessert le site ! La route est longue, mais le voyage fait partie de l’aventure. Et croyez-le ou non : voir le soleil se coucher sur ces falaises silencieuses, avec pour seule compagnie le vent et les ombres changeantes, ça vaut bien quelques heures de secousses.
Ce qu’il faut savoir avant de partir
Le site est accessible toute l’année, mais les conditions idéales vont de mai à septembre. En dehors de cette période, les températures peuvent être extrêmes et les routes impraticables. Il n’y a aucune infrastructure sur place, sauf quelques yourtes touristiques à proximité. Prévoyez de l’eau, une lampe frontale et un bon coupe-vent. Pour les fans de bivouac, de nombreux camps sont accessibles à quelques minutes en voiture du site. Le camping est techniquement possible dans les alentours (mais pas sur les falaises), mais il faudra composer avec un sol rocailleux. Pour purs et durs parés à toutes les aventures, uniquement !
Depuis le 1er octobre 2025, les États-Unis sont à nouveau en shutdown fédéral. En clair ? Faute d’accord budgétaire, une partie du gouvernement est à l’arrêt. Les services dits « essentiels » (comme les douanes, les contrôles aériens, ou la sécurité) fonctionnent — mais au ralenti, avec du personnel non payé. Ambiance tendue dans les aéroports, donc.
Au bout de deux semaines, certains commencent à manquer à l’appel. En 2019, lors du précédent shutdown, des retards monstres avaient paralysé JFK et LaGuardia. Les contrôleurs aériens sont eux aussi sous pression, avec 11.000 employés mis en pause par la FAA. Résultat ? Des retards et de nombreuses annulations. Petit conseil : évitez les connexions trop serrées, et arrivez plus tôt que d’habitude, surtout dans les grands aéroports (JFK, LAX, ATL…).
Les musées ? Les parcs ?
Bon également à savoir, de nombreux sites gérés par l’État fédéral (musées nationaux, parcs, monuments) sont souvent fermés pendant un shutdown. Quant à ceux qui restent ouverts, c’est parfois avec un effectif réduit, avec toutes les conséquences que cela suppose…
Visas, ESTA : ça passe, mais doucement
Heureusement, l’ESTA (autorisation d’entrée pour les touristes européens) continue de fonctionner. Il est financé par les frais des voyageurs, pas par le budget fédéral. Idem pour les visas touristiques : en principe, ils sont toujours délivrés. Mais si le shutdown s’éternise, attendez-vous à des délais ou des fermetures ponctuelles de consulats.
Le train ? Une bonne idée !
Envie de voyager plus sereinement ? Le train Amtrak continue ses opérations normalement. Sur certaines routes (comme Boston–Washington), il devient même une meilleure option que l’avion.
Chaque année, des centaines de milliers de touristes viennent à Memphis pour visiter Graceland, véritable sanctuaire du King du rock’n’roll. Mais en 2024, le rêve a failli tourner au cauchemar : une mise en vente frauduleuse a brièvement plané sur la maison où Elvis a vécu et où son histoire s’est brutalement arrêtée en 1977.
À l’origine de cette tentative, Lisa Findley, 54 ans, qui espérait s’emparer du manoir en l’attribuant à une dette imaginaire contractée par Lisa Marie Presley. Son plan ? Organiser une vente aux enchères au profit d’une société obscure, Naussany Investments. Heureusement, la justice est intervenue. Le tribunal de Memphis a condamné Findley à 57 mois de prison.
Graceland, cœur de Memphis
Impossible de parler de Memphis sans évoquer Graceland. Avec sa façade aux colonnes blanches, ses salons figés dans les années 70 et ses pièces emblématiques comme la Jungle Room, c’est une véritable capsule temporelle. Ouverte au public depuis 1982, la maison attire plus de 700.000 visiteurs par an, venus voir la tombe d’Elvis dans le jardin, son avion privé et ses costumes de scène.