Après une période marquée par des pertes considérables dues à la crise sanitaire, le secteur aérien est sur le point de réaliser un retour spectaculaire. L’Association internationale du transport aérien (IATA) annonce que les compagnies aériennes s’attendent à transporter 4,7 milliards de passagers en 2024, dépassant ainsi le record de 2019 qui était de 4,54 milliards.
Pour les compagnies aériennes, cela signifie aussi un retour dans le vert pour leurs finances : en effet, dès 2023, le secteur devrait effacer les effets du Covid-19, avec des bénéfices nets cumulés de 23,3 milliards de dollars. 2024, les bénéfices devraient se stabiliser autour de 25,7 milliards de dollars.
Le secteur aérien n’est pas complètement tiré d’affaires, car il doit faire face à de sacrés défis : la plupart des compagnies aériennes ont en effet pour objectif d’atteindre le « 0 émission nette de CO2 d’ici 2050 ».
Le palais de Collyweston, dans le Northamptonshire fut résidence de Margaret Beaufort, la grand-mère de Henry VIII. Et il se trouve que ce palais a été redécouvert après des siècles d’oubli ! Cette trouvaille, réalisée par la Collyweston Historical and Preservation Society (CHAPS) composée par des historiens amateurs, pourrait marquer un tournant dans la compréhension de l’ère Tudor.
Les fouilles ont débuté en 2018 sous les terrains de 7 propriétés du village de Collyweston mais ont été entravées par la pandémie de COVID-19. La percée est survenue lorsque la CHAPS a découvert des murs faisant partie du palais, une hypothèse confirmée par les experts de l’Université de York. Malgré un budget limité, l’équipe a fait preuve d’une grande ténacité et ingéniosité, en utilisant des sources publiques, des récits locaux, un radar à pénétration de sol et un Lidar !
Un lieu de prestige et de pouvoir
Le palais n’était pas seulement une résidence royale. En 1503, il a accueilli Margaret Tudor, la sœur de Henry VIII, avant son mariage avec Jacques IV d’Écosse. Henry VIII et Elizabeth I y ont également séjourné, cette dernière y ayant même tenu des Conseils Privés. Ce lien avec trois monarques Tudor souligne l’importance du palais dans l’histoire de l’Angleterre ! Les découvertes ne s’arrêtent pas là. CHAPS prévoit de poursuivre les excavations en quête d’une salle de banquet élisabéthaine et d’autres artefacts !
La Rivière Souterraine de Puerto Princesa est une splendeur géologique, se distinguant comme l’une des plus longues rivières souterraines navigables au monde. S’étendant sur plus de 8 kilomètres, cette rivière serpente à travers une série impressionnante de grottes calcaires, offrant un spectacle naturel d’une beauté saisissante.
Un écosystème diversifié
Cet endroit abrite un écosystème diversifié. Les nombreuses espèces animales et végétales qui peuplent la région sont adaptées à l’obscurité et à l’humidité de l’environnement souterrain, faisant de cette rivière un laboratoire naturel pour l’étude de la vie dans des conditions extrêmes.
David Milmont
Des formations géologiques spectaculaires
Les grottes de la rivière souterraine regorgent de formations géologiques spectaculaires, telles que des stalactites et stalagmites gigantesques, et des chambres souterraines de grande envergure. Ces formations, façonnées au fil des millénaires, créent un paysage presque surnaturel.
En raison de sa beauté naturelle unique et de sa valeur écologique, la rivière souterraine a été inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Une aventure touristique inoubliable
Outre les balades sur la rivière-même, n’hésitez surtout pas à admirer et visiter les alentours, la province de Palawan étant l’une des plus belles des Philippines.
La querelle des Investitures est un conflit historique qui oppose l’Église catholique et les monarques européens au sujet du droit de nommer (ou “investir”) des évêques et abbés. Durant le Moyen Âge, les évêques et abbés détenaient un pouvoir non seulement religieux mais aussi politique et économique. Les monarques, comme l’empereur Henri IV, voulaient nommer ces leaders religieux pour exercer une influence sur l’Église et consolider leur propre pouvoir. Cependant, le pape Grégoire VII, militant pour une réforme de l’Église, s’oppose à cette pratique. Il insiste sur le fait que seul l’Église devrait avoir le droit de nommer ses leaders pour garantir leur indépendance vis-à-vis du pouvoir royal et impérial. Ce conflit reflète donc une lutte plus large pour le pouvoir et l’autorité entre l’Église et l’État.
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L’humiliation d’Henri IV
Henri IV est excommunié par le pape Grégoire VII en raison de son entêtement à nommer des évêques et des abbés, défiant ainsi l’autorité de l’Église catholique. Cette action directe contre les directives papales est perçue comme une violation grave des lois ecclésiastiques, entraînant son excommunication.
Pour lever son excommunication, Henri IV entreprend un pénible voyage à travers les Alpes en plein hiver. Arrivé à Canossa, il attend en pénitent, pieds nus et vêtu d’une simple tunique de pénitent, pendant trois jours à l’extérieur du château, dans l’espoir d’une audience avec le pape.
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La Réconciliation Temporaire
Grégoire VII, après avoir démontré son pouvoir, lève finalement l’excommunication. Cet acte ne résout cependant pas le conflit de fond, mais illustre la puissance symbolique et politique de la papauté à cette époque.
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Canossa, un symbole historique
L’épisode de Canossa est devenu un symbole de l’humiliation politique et de la lutte pour le pouvoir. Il représente un moment clé dans l’histoire de la séparation des pouvoirs en Europe.
Canossa, où se déroule cet épisode marquant, est située dans les collines d’Émilie, en Italie. C’est un lieu emblématique qui incarne le conflit entre la papauté et la royauté. Le château de Canossa est hélas aujourd’hui en ruines…
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Aujourd’hui
Les ruines du château de Canossa, perchées sur un éperon rocheux, offrent un aperçu de cette période tumultueuse. Les visiteurs peuvent explorer les vestiges et le musée, qui raconte l’histoire de l’événement et son impact durable sur les relations entre l’Église et l’État.
Le 28 janvier 1077 à Canossa marque un tournant dans l’histoire médiévale, un moment où la force spirituelle défie et triomphe temporairement sur le pouvoir temporel.
Les rizières en terrasse de Banaue, aux Philippines, sont un exemple remarquable du génie agricole des Ifugaos, un peuple autochtone. Ces structures, créées il y a plus de 2.000 ans, sont non seulement un témoignage de l’adaptation de l’homme à la nature, mais aussi une preuve de son respect et de sa compréhension des écosystèmes locaux.
Un paysage à couper le souffle
Ces terrasses, qui s’étendent sur des pentes raides, offrent un panorama à couper le souffle. Le vert éclatant des rizières, contrastant avec le bleu du ciel et/ou les contours brumeux des montagnes, crée un tableau vivant et changeant au fil des saisons. Ce spectacle naturel est une source d’inspiration inépuisable pour les artistes, photographes et autres influenceurs.
Les rizières en terrasse ne sont pas seulement belles ; elles sont aussi un symbole de durabilité. Elles illustrent comment des générations d’Ifugaos ont cultivé leurs terres en créant un système d’irrigation complexe et efficace qui continue de fonctionner aujourd’hui.
Trois expériences incontournables
Une randonnée à travers les terrasses : Explorer les rizières à pied offre une immersion totale dans ce paysage unique, permettant de comprendre la complexité et la beauté de ces structures.
La rencontre avec les Ifugaos : Visiter les villages locaux et interagir avec les Ifugaos permet de découvrir leur culture riche et leurs traditions liées à la riziculture.
La fête du Tungo ou du Tungul : Ces festivals traditionnels offrent l’opportunité de voir les Ifugaos célébrer leurs récoltes et leur héritage culturel avec des danses, de la musique et des rituels.
Les premières mentions des jardins proviennent de textes grecs écrits plusieurs siècles après la période supposée de leur construction. Des historiens comme Strabon et Philon de Byzance les décrivent, mais aucune source babylonienne contemporaine ne les mentionne directement.
La théorie Nabuchodonosor
Une théorie populaire suggère que les Jardins auraient été construits par le roi Nabuchodonosor II pour sa femme, Amytis de Médie. Cependant, les fouilles archéologiques à Babylone n’ont pas mis en évidence de structures qui pourraient être identifiées comme les Jardins Suspendus.
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Énigmes archéologiques
Les recherches archéologiques dans l’ancienne Babylone ont révélé des systèmes d’irrigation avancés et des jardins, mais rien qui corresponde à la description des Jardins Suspendus. Certains experts suggèrent que les jardins pourraient avoir été situés ailleurs, ou qu’ils soient une exagération poétique d’un jardin réel.
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Un symbole de fertilité
Que les Jardins de Babylone aient existé ou non, ils restent un puissant symbole de la fertilité et de la grandeur de l’ancienne Mésopotamie. Ils représentent l’union de l’ingéniosité humaine et de la beauté naturelle, une idée qui continue de fasciner et d’inspirer.
Sous l’impulsion de Hugues de Payens et de Saint Bernard de Clairvaux, l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, plus connu sous le nom de Templiers, voit le jour. Dédié à la protection des pèlerins en Terre Sainte, cet ordre combine idéaux monastiques et compétences militaires.
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Un idéal religieux et militaire
Les Templiers, reconnus pour leur courage et leur discipline, deviennent rapidement un symbole de la chrétienté médiévale. Leur rôle dans les Croisades et leur système financier innovant leur confèrent une influence considérable.
Une fortune ?
Le système financier des Templiers était effectivement révolutionnaire pour son époque, marquant les débuts d’un système bancaire moderne. Leur innovation résidait dans la création d’un réseau de dépôts et de crédits à travers l’Europe et le Moyen-Orient, facilitant les transactions financières pour les pèlerins et les croisés.
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Les Templiers acceptaient les dépôts en Europe, offrant aux pèlerins un moyen sûr de conserver leur argent sans avoir à le transporter physiquement en Terre Sainte, où ils risquaient le vol. En échange, ils recevaient des lettres de crédit, utilisables dans les différentes commanderies de l’ordre pour retirer des fonds équivalents. Ce système précurseur des chèques garantissait sécurité et commodité.
Le secret de leur fortune résidait également dans les donations et les legs immobiliers. De nombreux fidèles léguèrent des terres et des biens aux Templiers, croyant ainsi assurer leur salut. Ces possessions s’étendaient sur de vastes territoires, générant des revenus considérables à travers l’agriculture, la location et les droits de passage.
En outre, les Templiers étaient exemptés de taxes et de droits de douane, un privilège accordé par l’Église et les monarques, ce qui augmentait encore leur richesse et leur influence économique.
Le trésor des templiers : mythe ou réalité ?
Le trésor des Templiers, entouré de mystères et de légendes, continue de fasciner. Bien que principalement constitué de biens fonciers, d’argent et d’objets de valeur, l’imaginaire populaire l’a embelli de récits de reliques sacrées et de richesses cachées. Sa disparition après la dissolution de l’ordre en 1312 alimente encore aujourd’hui les spéculations et les mythes.
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Clairvaux, berceau spirituel
Clairvaux, avec son abbaye fondée par Saint Bernard, est le cœur spirituel de l’ordre. L’abbaye reflète l’austérité et la dévotion des Templiers, incarnant les idéaux de pauvreté et de piété.
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A ne pas manquer à Clairvaux :
L’Abbaye de Clairvaux : Aujourd’hui, les visiteurs peuvent explorer les vestiges de l’abbaye, un site empreint d’histoire et de spiritualité. Bien que transformée au fil des siècles, l’abbaye conserve une atmosphère de paix et de contemplation.
Le Musée des Templiers : Un musée dédié à l’histoire des Templiers offre un aperçu fascinant de leur vie, de leurs exploits militaires et de leur rôle dans les Croisades.
Les Paysages de la Champagne : La région autour de Clairvaux, avec ses vignobles et ses paysages pittoresques, offre une expérience complète, mêlant histoire et beauté naturelle. Et tant que vous y êtes, pour les amateurs de bulles, profitez d’une dégustation et ramenez quelques caisses !
La Cité de l’Espace à Toulouse a récemment dévoilé le LuneXplorer, un simulateur de voyage spatial unique en son genre. Cette attraction permanente offre aux visiteurs une expérience immersive qui simule un voyage sur la Lune. L’idée est de faire ressentir les phases d’accélération du décollage et de l’alunissage, permettant ainsi de vivre les sensations d’un astronaute lors d’une mission lunaire.
Au-delà de la simulation : un voyage éducatif
Le LuneXplorer n’est pas seulement un divertissement; il a été conçu pour éduquer. Les visiteurs peuvent découvrir les différents aspects de la préparation d’une mission lunaire et son déroulement. Cela inclut une immersion sensorielle complète, facilitant une meilleure compréhension des défis et des étapes d’une véritable mission spatiale.
Mis en service le 14 novembre, le LuneXplorer représente un investissement significatif de 16 millions d’euros. Ce projet a été financé par la Métropole de Toulouse, l’Union Européenne, la région Occitanie, et Semeccel, l’opérateur de la Cité de l’Espace.
Les plages de sable rose doivent leur couleur unique à un mélange de coraux, de coquillages, et de micro-organismes appelés Foraminifères, qui, une fois brisés et mélangés au sable, créent cette teinte rose caractéristique. Ces plages offrent non seulement un paysage époustouflant mais représentent également un écosystème fragile et précieux.
Des destinations de rêve
Parmi les destinations les plus célèbres pour admirer ces plages, on trouve Harbour Island aux Bahamas, Elafonissi en Crète, et Komodo en Indonésie. Chacune de ces destinations offre une expérience unique, alliant la splendeur de la nature à des cultures locales riches.
Harbour Island, Bahamas : Connue pour sa Pink Sands Beach, cette île offre une évasion tropicale parfaite, avec des eaux cristallines idéales pour la plongée et le snorkeling.
Elafonissi, Crète : Cette plage grecque, accessible par une courte marche à travers une eau peu profonde, est un paradis pour ceux qui cherchent tranquillité et beauté naturelle.
Komodo, Indonésie : En plus de sa plage de sable rose, l’île de Komodo est célèbre pour ses dragons de Komodo, offrant ainsi une aventure unique entre terre et mer.
Le Premier ministre cambodgien a officiellement inauguré jeudi un nouvel aéroport d’une valeur d’un milliard d’euros à Siem Reap, financé par la Chine. Cette infrastructure moderne est destinée à stimuler le secteur du tourisme dans la région, notamment en facilitant l’accès aux célèbres temples d’Angkor.
Hun Manet, le nouveau dirigeant du Cambodge, a souligné l’importance historique de cet aéroport pour le transport aérien au Cambodge. Son ouverture marque un tournant significatif dans la modernisation des infrastructures du pays, avec une mission claire : améliorer le niveau de vie de la population locale.
Les investissements chinois et leurs impacts
L’aéroport est le résultat des investissements chinois au Cambodge, alignés sur l’initiative des “Nouvelles routes de la soie” lancée par le président chinois Xi Jinping. Ce projet illustre le renforcement des liens entre Pékin et Phnom Penh, avec le Cambodge se positionnant comme un allié clé de la Chine en Asie du Sud-Est.
Le nouvel aéroport, financé entièrement par des investisseurs chinois, a une capacité prévue pour accueillir jusqu’à 12 millions de passagers annuellement d’ici 2040. Sa localisation à une quarantaine de kilomètres des temples d’Angkor permet une meilleure préservation du site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Tourisme et Développement
Le Cambodge, ayant accueilli environ 3,7 millions de visiteurs étrangers en 2023, espère retrouver et dépasser les chiffres de fréquentation pré-Covid avec ce nouvel aéroport. Un autre aéroport est en construction près de Phnom Penh, la capitale, dont la livraison est prévue en 2025.