La NASA, en partenariat avec Lockheed Martin, travaille activement sur le projet X-59 QueSST, un avion conçu pour voler à des vitesses supersoniques tout en réduisant considérablement le bruit du bang supersonique. Ce dernier, souvent perçu comme un obstacle à l’utilisation commerciale de tels avions, serait atténué grâce à la forme unique et aérodynamique de l’appareil. Hors, ici, la Nasa promet de réduire ce bang à un son aussi discret qu’une porte de voiture se fermant au loin.
Lockheed Martin / Garry Tice
Le X-59, avec son long nez de 11 mètres et son design fuselé, est prévu pour être testé au sol prochainement. L’objectif ultime de la NASA est de prouver que les voyages supersoniques peuvent être à la fois rapides et silencieux, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de l’aviation commerciale.
Organisé le deuxième week-end de septembre dans le Sud de l’Angleterre, le Goodwood Revival est un festival unique en son genre, célébrant l’âge d’or du circuit automobile attenant au domaine, soit de 1948 à 1966. Le Duc de Richmond, propriétaire des lieux, propose donc un festival nostalgique où chaque détail, chaque recoin est pensé pour vous faire voyager dans le passé. L’idée, c’est d’immerger les spectateurs dans un univers parallèle, où d’anciennes voitures de course se livrent à de mémorables empoignades sur un tracé n’ayant plus bougé depuis 6 décennies, où des Spitfire virevoltant dans le ciel rendent hommage aux héros libérateurs, où des groupes de musique rejouent les tubes les plus célèbres des « swinging sixties » et enfin, où chaque spectateur est acteur du festival, en s’habillant avec des tenues d’époque… Une requête qui est suivie à la lettre par le public, ce qui rend l’immersion d’autant plus saisissante !
Tristan Slegers
Une petite trotte !
Peu connu de ce côté-ci de la Manche, hormis de quelques passionnés de voitures anciennes, le Goodwood Revival n’est pas si compliqué à rejoindre depuis la Belgique, même si le trajet demande un brin d’organisation. En ce qui nous concerne, cela nous fait tout de même une petite trotte : environ 5 heures de route, auxquelles il faut rajouter les 30 minutes de traversée via le Shuttle, ou les 90 minutes de Ferry. Nous avons opté pour la première option, les contraintes scolaires des enfants imposant un horaire plutôt stricte. Quant à ceux qui craignent de rouler à contre-sens une fois la Manche franchie, pas d’inquiétude : d’un aveu plus ou moins général, après le baptême de feu du premier rond-point, vous n’êtes plus prêt de vous tromper !
François Piette
Le souci du détail
Ici, oubliez les néons criards, les foodtrucks vous jetant des sushis industriels à la tronche et autres musiques de supermarché crachées au travers d’haut-parleurs nasillards : une fois l’entrée franchie, plus rien ne vous rappelle l’époque actuelle. Des poubelles aux caravanes, en passant par les groupes musicaux et les ballots de paille servant de fauteuils, le soin apporté à chaque détail rappelle que le « Briton sait y faire ». Et puis il y a l’ambiance : à vous faire danser sous la pluie sur « Get Back » des Beatles chanté par des artistes plus vrais que nature, sans oublier les innombrables sketchs joués un peu partout sur les nombreux hectares du site et autres séances de cinéma en plein air, auxquelles il est possible d’assister depuis la moelleuse banquette d’une berline américaine des fifties !
Tristan Slegers
Les émotions sont aussi variées que les activités : vous serez tantôt émus, face aux hommages rendus aux héros du débarquement, tantôt envoûtés, face aux divers groupes musicaux distillant des sonorités délicieusement surannées et tantôt amusés, avec des concours d’habillement dont les défilés valent leur pesant de disques 78 tours ! Et puis, bien sûr, il y a les courses de voitures anciennes. « C’est juste hallucinant », s’émerveille Tristan, qui reste bouche bée devant les rarissimes et inestimables Ferrari, Aston Martin et Jaguar d’époque bataillant ferme sur une piste détrempée ! Trois jours de magie, qui permettent d’échapper à un monde toujours plus fou…
Tristan Slegers
On a aimé :
Le soin apporté aux détails, le côté hors du temps
L’ambiance musicale
Les courses hallucinantes
Le dress code respecté par (presque) tous, y compris le personnel nettoyant !
L’organisation impeccable, les foodtrucks nombreux et de qualité
Tristan Slegers
On regrette
Un prix d’entrée vite costaud
Un événement globalement peu adapté à la pluie (sortez vos bottes !)
Des personnalités présentes mais peu mises en valeur et trop peu accessibles
Les embouteillages menant au site
Des suppléments (accès aux tribunes, aux paddocks…) hors de prix
Tristan Slegers
Notre monture
Pour rejoindre le Goodwood Revival, nous avons jeté notre dévolu sur un Renault Trafic Grand SpaceClass Escapade… Un nom long comme l’engin lui-même, frôlant les 5,5 mètres et qui désigne ce que Renault fait de mieux en matière de transport VIP ! Pour notre part, nous l’avons surtout considéré comme un véhicule familial, tant ses aspects pratiques, sa modularité et surtout, son espace intérieur digne d’un palais du Moyen-Orient ont fait mouche !
François Piette
Si le nom pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’une camionnette rapidement aménagée en transporteur de troupes, sachez que vous êtes assez éloigné de la vérité, avec un comportement routier rappelant plutôt les SUV. Le moteur 2.0 DCI, notamment disponible en version 170 chevaux et boîte automatique, se révèle aussi silencieux que souple et… sobre, avec une moyenne relevée à 7,4 l/100 km, ce qui est peu vu le format de l’engin ! Disponible en deux longueurs, ce Renault vise les grandes familles (avec 8 vraies places) ou des services de Shuttle, avec un intérieur modulable à souhait, où il est même possible de tourner les sièges de la deuxième rangée pour transformer l’habitacle en salon, avec une petite table au milieu !
François Piette
Quelques défauts ? Un encombrement forcément peu adapté aux ruelles des petites villes, quelques petits bruits de mobilier et une ventilation somme toute sommaire pour les places arrière. Rien de rédhibitoire, d’autant que le prix (à partir de 40.300 € et un maximum dépassent de peu les 63.000 € pour une version « full option ») le rend nettement plus accessible que les SUV 7 places, certes peut-être mieux finis, mais infiniment plus étriqués !
Nicolas-Joseph Cugnot, ingénieur militaire français, est souvent considéré comme l’un des pionniers de l’automobile. Son fardier, conçu en 1769 et amélioré en 1770, fut l’un des premiers véhicules autonomes à moteur, capable de transporter de lourdes charges. À une époque où les déplacements reposaient encore majoritairement sur la traction animale, cette invention représentait une avancée technologique majeure.
Le fardier était propulsé par une machine à vapeur, avec une chaudière capable de produire suffisamment de pression pour actionner deux pistons, lesquels entraînaient les roues avant du véhicule. Cette conception était révolutionnaire, ouvrant la voie à l’idée que les véhicules pouvaient se mouvoir sans l’aide de chevaux ou de tout autre animal de trait !
Une machine qui a marqué l’histoire
Le fardier de Cugnot, malgré ses imperfections, représentait un tournant dans l’histoire de la technologie. Avec une capacité de charge impressionnante pour l’époque, ce véhicule avait été initialement conçu pour transporter des canons et du matériel militaire. La machine pesait environ 2,5 tonnes et pouvait atteindre une vitesse de 4 km/h, ce qui, bien que modeste, était une prouesse compte tenu des limitations technologiques de l’époque.
Le 23 novembre 1770, alors que Cugnot testait son fardier sur les routes de Vanves pour la première fois, l’engin, difficile à manœuvrer, entra en collision avec un mur, après seulement quelques mètres ! Ce qui pourrait être vu comme un échec fut en réalité une démonstration des défis techniques que les ingénieurs de l’époque devaient relever pour dompter la puissance de la vapeur.
L’héritage du fardier de Cugnot
Le fardier de Cugnot a prouvé que la locomotion mécanique était possible, jetant les bases de l’industrie automobile moderne. Son innovation a inspiré d’autres inventeurs et ingénieurs, marquant le début d’une révolution qui allait transformer la société. Le secteur fut traversé par de multiples évolutions, tandis que les ingénieurs préférèrent le pétrole à la vapeur pour leurs moteurs. Plus légers, plus rapides et plus maniables, ces nouveaux engins automobiles furent finalement popularisés à partir de la fin du 19ème siècle. Si de nombreux constructeurs se disputent la paternité de l’automobile, il est généralement admis que le tricycle de Karl Benz de 1886 est la première « voiture » au monde, tandis que la première voiture commercialisée est la Panhard & Levassor Type A, en 1891.
Aujourd’hui, le fardier de Cugnot est exposé au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris.
Tout commence début avril 2024, à bord de l’USS Hornet, un ancien porte-avions aujourd’hui transformé en musée flottant dans la baie de San Francisco. Les chercheurs de l’université de Washington y ont installé de gigantesques ventilateurs capables de vaporiser une solution d’eau salée dans l’atmosphère. Le but? Créer des nuages plus denses, composés de petites gouttelettes qui, selon l’effet Twomey, renvoient plus efficacement le rayonnement solaire que des nuages classiques.
Mais l’expérience, qui semblait prometteuse sur le papier, a été rapidement stoppée par la municipalité d’Alameda, inquiète des conséquences sur la santé des habitants. Le projet était-il trop risqué?
Un procédé sans danger?
Après avoir mené leur propre enquête, les autorités locales ont finalement donné leur feu vert. Le verdict : “aucun risque mesurable pour la santé“. L’eau salée pulvérisée n’est autre que de l’eau de mer, et ses composants sont déjà présents naturellement dans l’environnement. Alors, où est le problème?
Eh bien, certains craignent que cette manipulation des nuages ne perturbe les courants marins ou nuise à la pêche en provoquant une baisse des températures locales. De plus, cette méthode pourrait servir d’excuse pour ne pas s’attaquer aux vraies causes du changement climatique, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Et maintenant?
Alors que la ville d’Alameda se prépare à autoriser la reprise de l’expérience, une question brûle toutes les lèvres : peut-on vraiment sauver le climat avec de telles méthodes? Si l’idée d’éclaircir les nuages semble séduisante, elle ne doit pas détourner notre attention des mesures essentielles pour lutter contre le réchauffement climatique. Car cette expérience pourrait avoir des effets négatifs sur le climat européen… A contrario, la méthode intéresse de nombreux chercheurs, notamment en Australie pour préserver, voire réparer, la Grande Barrière de corail.
Depuis ce 1er août, tous les voyageurs belges se rendant en Israël pour des séjours de 90 jours maximum doivent remplir une demande d’autorisation de voyage électronique (ETA). Cette mesure, similaire à celle en vigueur aux États-Unis, est obligatoire pour tous les détenteurs de passeports, quel que soit leur âge.
Comment obtenir l’ETA ?
L’ETA doit être remplie en ligne avant le départ, via le site de la Population and Immigration Authority d’Israël. Cette autorisation, valable pour deux ans, coûte 25 Nis, soit environ 6 euros. Les Affaires étrangères rappellent qu’il est essentiel de se conformer à cette nouvelle exigence pour éviter tout désagrément lors du voyage.
Voyages déconseillés en raison des tensions
Malgré cette nouvelle procédure, les Affaires étrangères belges déconseillent fortement les voyages dans la région en raison de la guerre dans la bande de Gaza, des tensions en Cisjordanie, ainsi que des conflits entre Israël, l’Iran, et le Hezbollah libanais. Il est par ailleurs recommandé de suivre les mises à jour des autorités belges sur le site des Affaires étrangères
L’idée d’un tunnel sous le détroit de Gibraltar, reliant l’Espagne au Maroc, n’est pas nouvelle. Ce projet ambitieux, qui fait rêver depuis des décennies, refait surface avec l’intention de créer une connexion terrestre entre l’Europe et l’Afrique, à l’horizon 2050. Le tunnel, qui passerait sous le détroit de Gibraltar, pourrait révolutionner les échanges entre les deux continents !
Un défi technique majeur
Construire un tunnel sous Gibraltar n’est pas une mince affaire. Le détroit, long de 14 kilomètres et profond de près de 300 mètres, représente un défi technique considérable. Les ingénieurs envisagent une structure similaire à celle du tunnel sous la Manche, avec une combinaison de tunnels ferroviaires et routiers. Toutefois, les conditions géologiques du détroit, notamment les courants marins et la nature du sol, rendent ce projet extrêmement complexe et coûteux.
Les enjeux économiques et politiques
Un tel tunnel pourrait avoir des répercussions économiques significatives pour les deux continents. L’Espagne et le Maroc verraient leurs relations commerciales facilitées, renforçant ainsi leur coopération. De plus, ce tunnel pourrait devenir un symbole de l’unité entre l’Europe et l’Afrique, favorisant les échanges culturels et touristiques. Cependant, le projet n’est pas exempt de controverses, notamment en raison des tensions politiques et des questions de souveraineté autour du détroit.
On parle d’un trajet de 30 minutes pour parcourir les près de 40 kilomètres, à 100 mètres de profondeur, et d’un volume de près de 13 millions de passagers par an !
Un projet entre espoir et scepticisme
Si ce projet de tunnel est relancé, certains restent sceptiques quant à sa faisabilité. Le coût colossal du projet, estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros, ainsi que les défis environnementaux et géopolitiques, posent des questions sur la viabilité d’une telle infrastructure.
La Basilique Notre-Dame-de-la-Garde, surnommée la “Bonne Mère”, domine Marseille depuis 1864. Construite sur les vestiges d’une chapelle du XIIIe siècle, elle est un symbole de protection et d’espoir pour les Marseillais. Sa statue dorée de la Vierge à l’Enfant veille sur la ville depuis son inauguration.
1. 30.000 feuilles d’or
Pour redorer la statue de la Vierge à l’Enfant, ce sont environ 30.000 feuilles d’or qui seront nécessaires. Une véritable œuvre d’art minutieuse réalisée par une équipe spécialisée de cinq à six doreurs.
2. 2,5 millions d’euros
La restauration de la Bonne Mère représente un investissement de 2,5 millions d’euros. Ce montant inclut non seulement la dorure, mais aussi la restauration de la structure métallique, du clocher, des anges et le nettoyage de la crypte.
3. 50 ans
Grâce aux avancées technologiques, la dorure de la statue devrait tenir 50 ans cette fois-ci, bien plus longtemps que les précédentes restaurations.
Viktoriia Popova
4. 2 millions de visiteurs
La basilique Notre-Dame-de-la-Garde attire plus de 2 millions de visiteurs chaque année, ce qui en fait l’un des monuments les plus visités de France.
5. 10 mois de travaux
Les travaux de restauration dureront 10 mois, de septembre 2024 à janvier 2025. Pendant cette période, le site restera ouvert aux visiteurs.
6. 30 ans entre chaque restauration
La rénovation de la Bonne Mère est nécessaire tous les 30 ans. Les dernières restaurations ont eu lieu en 1989, 1963, 1936 et 1897.
7. 1864
L’année 1864 marque l’inauguration de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, devenue depuis un symbole de la ville et de la protection des Marseillais.
La Bonne Mère est bien plus qu’une statue pour les Marseillais, elle est un symbole d’accueil et de dignité. La rénovation en cours est d’ailleurs rendue possible grâce aux dons et au soutien de mécènes. A ce sujet, chaque donateur, quelle que soit la somme donnée, verra son nom inscrit sur un ex-voto en forme de cœur, un témoignage durable de leur contribution.
Ces images, représentant des lieux emblématiques autrichiens comme le Danube et des lacs asséchés, un glacier boueux, et des sommets alpins caillouteux, ont été créées pour montrer les effets désastreux du changement climatique en mai 2070.
Le géant technologique Google a rapidement réagi en supprimant les images. “Nous supprimons les photos en question qui ne respectent pas notre politique“, a déclaré un porte-parole de Google à l’AFP. Il a rappelé l’interdiction des contenus “n’étant pas basés sur une expérience réelle ou ne représentant pas fidèlement un lieu“.
La réponse des militants
L’ONG Letzte Generation n’a pas été surprise par la réaction de Google. “Le géant de la tech ignore la catastrophe climatique, à l’instar des autorités et des grandes compagnies en général“, a déclaré la militante Marina Hagen-Canaval. Elle a expliqué que l’initiative visait à sensibiliser les touristes qui préparent leurs vacances avec Google Maps aux risques du bouleversement climatique.
La Corée du Nord s’apprête à rouvrir ses frontières aux touristes étrangers en décembre 2024, mettant fin à près de cinq ans d’isolement dû à la pandémie de Covid-19.
Samjiyon, une ville située près de la frontière nord-coréenne avec la Chine, sera l’une des premières destinations ouvertes aux touristes. Cette région est particulièrement prisée pour le mont Paektu, un site sacré où, selon les récits officiels nord-coréens, est né l’ancien dirigeant Kim Jong Il. Son fils et successeur, Kim Jong Un, a considérablement développé cette région, y construisant des appartements modernes, des hôtels et même une station de ski.
Les premiers signes de réouverture
La fermeture des frontières nord-coréennes début 2020 avait également empêché ses propres citoyens de rentrer au pays. Cependant, des signes de réouverture ont commencé à apparaître au second semestre 2023, notamment avec le retour des Nord-Coréens bloqués à l’étranger. Un groupe de touristes russes a même visité la Corée du Nord en février 2024, témoignant de la reprise progressive des activités touristiques dans le pays.
Ce changement, bien que drastique, avait pour but d’harmoniser la circulation suédoise avec celle de la majorité des pays européens voisins, facilitant ainsi les échanges et réduisant les accidents de la route.
La décision et la préparation
Avant le Dagen H, la Suède, comme le Royaume-Uni, circulait à gauche. Cependant, avec l’augmentation du nombre de véhicules et la complexité croissante des échanges transfrontaliers, la conduite à gauche devenait un obstacle. Le gouvernement suédois, après des années de débat et une campagne de sensibilisation intensive, a finalement décidé de faire le grand saut.
In 1967, Sweden officially switched from driving on the left side of the road to the right.
This major logistical operation, known as “Dagen H” or “H Day,” involved reconfiguring the entire country’s road system and vehicles. On the morning of September 3, all traffic came to a… pic.twitter.com/w7TIPq7gDW
La préparation pour le Dagen H a été méticuleuse. Des panneaux de signalisation ont été modifiés ou remplacés, les marquages routiers repeints, et des milliers de feux de circulation réorientés. Une campagne de communicationmassive a été lancée pour informer et éduquer la population sur le nouveau sens de circulation. Les écoles ont intégré des cours spéciaux sur la nouvelle conduite, et des exercices pratiques ont été organisés.
Le jour du changement
Le 3 septembre 1967, à 4h50 du matin, toute circulation a été arrêtée pendant dix minutes pour permettre aux conducteurs de se repositionner de l’autre côté de la route. À 5h00 précises, la circulation a repris, mais cette fois-ci à droite. Le changement s’est déroulé avec une étonnante fluidité, grâce à une planification rigoureuse et à la coopération de la population.
Les conséquences…
Les premiers jours après le Dagen H ont été marqués par une baisse significative des accidents de la route, en grande partie due à la prudence accrue des conducteurs. À long terme, ce changement a permis une meilleure intégration avec les pays voisins, simplifiant les voyages et les échanges commerciaux. La Suède a réussi un exploit que peu de pays auraient osé entreprendre, démontrant ainsi une remarquable capacité d’adaptation et d’organisation.