Avant d’être un bain de pigments, Holi est d’abord un rituel ancestral. Elle puise ses origines dans le Vasantotsava, la fête du printemps dans l’Inde ancienne, célébrant à la fois le renouveau de la nature et la fertilité. On y vénérait tour à tour Kâma, dieu de l’amour, et Krishna, figure espiègle et divine.
Deux mythes s’entrelacent : celui de Holika, démone brûlée par la foi inébranlable d’un jeune dévot, et celui des espiègleries de Krishna qui barbouillait de couleurs les bergères du village.
Un carnaval de pigments
La fête du Holi, qui se tiendra le 4 mars en 2026, est une douce folie : on sort vêtu de blanc, qu’on transforme en arc-en-ciel ambulant. On s’asperge de poudres colorées, chaque teinte ayant sa symbolique : vert pour l’harmonie, orange pour l’optimisme, bleu pour la vitalité, rouge pour l’amour.
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“Bura na mano, Holi hai !”
On se poursuit dans la rue en criant “Bura na mano, Holi hai” – littéralement « Ne sois pas fâché, c’est Holi ! ». Tout est permis… ou presque. Holi est aussi un moment où les hiérarchies sociales s’inversent.
Une hiérarchie inversée, le temps d’un jour
Pendant une journée, les castes se mêlent, les rôles s’effacent. Le bhang, boisson à base de cannabis, coule à flots.
Célébrée surtout dans le nord de l’Inde, la fête du Holi s’est exportée bien au-delà, comme au Rajasthan, par exemple. Certes, la récupération marketing par quelques pays occidentaux notamment, fait grincer quelques dents. Mais est-ce si grave si une tradition millénaire invite à se lancer des couleurs au lieu des regards noirs ?
Entre Caraïbes et océan Atlantique, les Îles au Vent sont une partie de l’arc antillais qui fait rêver. Situées dans le sud des Petites Antilles, elles comprennent notamment la Martinique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, la Grenade et la Barbade.
Alors pourquoi “au vent” ? Tout simplement parce qu’elles sont exposées aux alizés, ces vents tropicaux qui font tourner les moulins à sucre et gonfler les voiles des catamarans. Et oui, ces îles sont ancrées dans l’histoire coloniale.
Des noms qui claquent comme des cocktails
Chaque île a un nom qui donne envie d’un rhume vieux ou d’un punch au coucher du soleil. Grenade, par exemple, n’a rien à voir avec une explosion, mais tout à voir avec la muscade et le macis. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si elle est surnommée l’île aux épices… Barbade ? Un clin d’œil aux racines aériennes de certains ficus observés par les Portugais. Et Sainte-Lucie, avec son côté biblique, a été la seule île des Caraïbes à porter un nom féminin…
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Entre carte postale et histoire compliquée
Derrière ces noms de rêve se cachent aussi des réalités plus complexes : esclavage, colonisation, luttes d’indépendance… Mais elles n’en restent pas moins riches d’une culture créole, d’un métissage vivant et d’une fierté farouche d’être elles-mêmes.
Et côté status politique ?
C’est un joyeux mélange : la Martinique est un département français d’outre-mer, tandis que Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, la Grenade et la Barbade sont aujourd’hui des États indépendants, tous membres du Commonwealth. Ces îles restent, dans l’âme, farouchement et fièrement caribéennes, quelles que soient les capitales.
Quand y aller ?
Si les tempêtes ne sont pas trop votre truc, visez la période entre décembre et mai : saison sèche, températures douces (même s’il y fait toujours chaud) et mer calme. C’est aussi la haute saison. Entre juin et novembre, c’est plus humide, moins cher, mais un peu plus risqué côté météo.
La chaîne montagneuse des Cévennes se dresse dans le sud-est de la France, à cheval sur plusieurs départements. Pour nous y rendre, nous sommes passés par le Gard. Il y a des vols Charleroi-Nîmes tous les jours, dont un le vendredi (11h25-13h05) et le dimanche (13h50-15h25). En 1h40, nous passons de la grisaille automnale du nord au soleil du sud : le thermomètre dépasse encore les 20°C en ce mois d’octobre. Le parc national des Cévennes est à environ une heure de route de Nîmes. Si l’arbre qui règne en maître dans la région est le châtaignier, nous avons poussé les portes d’un jardin particulier où poussent une végétation plus exotique…
La bambouseraie en Cévennes est classée parmi les plus beaux jardins de France. Tout a commencé en 1856, lorsque Eugène Mazel, passionné d’horticulture, a planté ici ses premiers bambous. On en compte aujourd’hui plus de 200 variétés. Cette forêt de tiges géantes (le bambou est une herbe pouvant atteindre jusqu’à 25 mètres de haut) nous téléporte au cœur de l’Asie. Au détour des allées, on tombe sur une maison typique laotienne sur pilotis, puis sur un pavillon japonais et ses cerisiers. Il y a aussi l’allée des palmiers de Chine. Et les serres abritent de mystérieuses plantes d’Afrique du Sud. Pointant leur tête à 40 mètres de haut, les séquoias californiens veillent sur ce petit monde végétal. Bref, un concentré des cinq continents en un seul lieu, d’ambiance très zen.
Bambouseraie
Perché sur un filet entre les arbres
Avant de sortir, on emprunte le récent parcours aérien : une longue toile de filets tendue entre les arbres, culminant à 8 mètres au-dessus du sol. La tête au milieu des bambous, on voit défiler les bananiers sous nos pieds. Nos jambes rebondissent sur ce filet, donnant une sensation d’apesanteur qui plaira tant aux petits qu’aux grands enfants… De retour sur la terre ferme, on fait un détour par la boutique qui propose divers objets de déco originaux mais aussi de véritables plantes et arbustes à replanter chez soi.
Pour prolonger cette piqure zen, nous posons nos valises à l’hôtel-restaurant-spa « La Porte des Cévennes ». Cet établissement familial propose un beau salon de détente et d’agréables chambres avec balcon privatif, offrant une vue panoramique sur les paysages cévenols. Prochain épisode: notre rencontre avec le baron des Cévennes, un porc charnu et goûtu.
Mulhouse, c’est un peu la ville surprenante qu’on découvre par hasard… et qu’on a ensuite vraiment du mal à quitter. Là où le passé industriel se mêle à une culture locale bien ancrée mais aussi à des expériences modernes. Bref, il y a toujours quelque chose à faire ou à découvrir du côté de Mulhouse. Voici notre top 10+1 (on n’a pas pu se décider pour limiter notre choix au chiffre rond !) activités à ne surtout pas manquer si vous préparez un city-trip dans la région.
1. Musée National de l’Automobile
On commence notre périple par notre petit point faible : l’Automobile. Mais qui ne rêve pas, après tout, de se glisser derrière le volant d’un bolide ? Au Musée National de l’Automobile à Mulhouse, c’est possible ! Car ce musée regroupe non seulement l’une des plus riches collections de véhicules du monde avec plus de 450 voitures d’exception (dont 2 Bugatti Royale, pour fixer le niveau !) mais il n’est pas uniquement question de se contenter de regarder les prestigieuses carrosseries. L’expérience est aussi interactive, avec de nombreuses animations proposées pour toute la famille. Amusement garanti !
Mehdi_Boswingel
2. Cité du Train
On change de moyen de transport et l’on embarque pour un voyage dans le temps à bord de trains mythiques. À la Cité du Train, le plus grand musée ferroviaire d’Europe, on peut en effet découvrir des locomotives légendaires depuis les premières machines à vapeur jusqu’aux TGV modernes. Pas de doute, les amateurs de chemin de fer en prennent ici plein les yeux. D’autant plus que de nombreuses animations ludiques sont ici aussi prévues pour tous.
3. Ecomusée d’Alsace
Envie de sauter dans le temps et de découvrir la vie du début du 20ème siècle ? Alors l’Ecomusée d’Alsace ; situé à Ungersheim à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse, est un autre passage obligé : il nous plonge dans un village alsacien reconstitué, avec ses maisons traditionnelles et ses métiers d’antan. Une immersion totale dans l’histoire locale, idéale pour les familles, dans ce qui peut se targuer d’être le plus grand musée à ciel ouvert de France !
Ecomusee
4. Gastronomie alsacienne
Mulhouse, c’est l’Alsace. Et dès lors, côté cuisine, les spécialités alsaciennes sont clairement à l’honneur. Comme on adore personnellement manger local, les Flammakucha, Bredalas, Baeckaoffa, Fleischschnacka sans oublier les vins d’Alsace nous ont ravi durant notre escapade ! Mais en tant que ville cosmopolite, Mulhouse regorge aussi d’influences venues d’ailleurs si on préfère manger plus exotique. En tous les cas, n’hésitez pas à laisser vos papilles voyager tout en profitant de la convivialité des restaurants du centre-ville. Découvrez les bonnes adresses gastronomiques à Mulhouse ici.
La Gargote Emilien Drey
5. Musée Electropolis
Vous croyez que l’électricité, ça sert juste pour allumer la lumière ? Grâce à Electropolis, préparez-vous à voir les choses sous un autre angle. Des expositions interactives, des démonstrations électrisantes, et même des expériences qui vous feront littéralement dresser les cheveux sur la tête ! Un vrai coup de boost pour vos neurones tout en perçant les secrets de la fée électricité dans la bonne humeur !
6. Noël à Mulhouse
Si vous venez en hiver, impossible bien sûr de passer à côté de l’incontournable marché de Noël de Mulhouse. La magie y opère toujours… La ville se transforme en un véritable conte de fées avec ses illuminations, ses chalets en bois, et surtout l’Étoffe de Noël, une création exclusive qui met non seulement en avant les savoir-faire locaux mais fait surtout briller les yeux des petits et grands.
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7. Parc du Petit Prince
Qui n’a jamais rêvé de voler avec le Petit Prince ? À Mulhouse, vous pouvez ! Le Parc du Petit Prince vous invite en effet à une aventure poétique inspirée du célèbre personnage d’Antoine de Saint-Exupéry. Entre attractions, dépaysement et moments suspendus, c’est un voyage de planète en planète que l’on n’oublie pas. Notre coup cœur ? Le vol en ballon captif qui s’élève jusqu’à 150 m !
8. Parc zoologique et botanique
Saviez-vous que Mulhouse abrite aussi un zoo unique, où l’on peut observer des espèces menacées dans des environnements naturels recréés ? Pour 2025, c’est un tout nouvel espace dédié à l’Afrique que l’on peut découvrir. Il nous plonge au cœur du continent, avec une attention particulière portée à la préservation de la faune. Girafes, hippopotames pygmées, serpents venimeux ou encore amphibiens se présentent au public. Dépaysement assuré !
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9. Centre historique
Pour une courte escapade, pas besoin de courir tout azimut pour apprécier son city-trip. Le centre historique de Mulhouse constitue déjà en lui-même une véritable pépite à découvrir. Flâner dans ses rues piétonnes, c’est découvrir une architecture unique entre Renaissance rhénane et villas du 19ème siècle. Il suffit de lever les yeux pour admirer de magnifiques façades colorées, souvent ornées de fresques et de détails qui racontent l’histoire de la ville.
Et pour pousser la découverte de la ville, sachez que Mulhouse est également un terrain de jeu pour les amateurs de street-art. Si vous êtes un peu curieux, vous trouverez des œuvres insolites disséminées un peu partout dans toute la ville. Depuis les fresques gigantesques jusqu’aux petits graffitis cachés, il y a toujours une œuvre à découvrir au détour d’une rue. Ou aussi sur les 27.000 m² de murs du parking du cinéma Kinepolis qui se transforment en « Graffitipolis » en suivant cette rafraîchissante dynamique.
11. Patrimoine industriel
N’oublions pas, enfin, que Mulhouse possède aussi un passé industriel impressionnant. Il est donc impossible de visiter la ville sans croiser des anciens sites réhabilités. Loin d’être lugubres, les friches industrielles sont ici désormais des lieux de vie modernes, des espaces créatifs où l’art et le design prennent une place centrale. C’est une véritable rencontre entre l’héritage et la modernité que l’on peut découvrir. Un exemple concret parmi tant d’autres ? La Kunsthalle. Installée dans la Fonderie, un ancien bâtiment industriel reconverti, la Kunsthalle est un établissement culturel de la Ville de Mulhouse labellisé Centre d’Art contemporain d’intérêt national.
Chaque commune (ou ville) détermine elle-même si, et à quelles conditions, les chiens sont autorisés sur la plage. Certaines stations balnéaires se montrent plus tolérantes que d’autres. Dans de nombreuses communes, les chiens ne sont pas admis, ou seulement de manière limitée (par exemple selon des plages horaires ou uniquement dans certaines zones), pendant les mois d’été. En hiver, les règles sont généralement assouplies.
Vous trouverez un aperçu des règles spécifiques par station sur ce site. Pour plus de sécurité, il est toujours préférable de consulter les règlements communaux locaux, notamment via le site web de la commune concernée.
Laisse obligatoire ?
Il n’existe pas non plus de règle uniforme concernant l’obligation ou non de tenir votre chien en laisse. Dans la plupart des cas, la laisse est bel et bien obligatoire, mais certaines zones peuvent prévoir des exceptions. En tant que maître, vous êtes également tenu de ramasser les déjections de votre chien sur la plage. Dans la majorité des stations balnéaires, vous devez également disposer de sacs ad hoc pour ce faire.
Et si vous ne respectez pas les règles ?
Si vous ne respectez pas ces règles et que vous êtes pris en flagrant délit, vous risquez une amende GAS (Gemeentelijke Administratieve Sanctie). Celle-ci peut s’élever jusqu’à 350 euros pour les adultes et 175 euros pour les mineurs.
Encore une dernière chose : à la mer, votre chien est également autorisé à bord du tram côtier, sans devoir payer de ticket supplémentaire. Il doit toutefois être tenu en laisse ou sur vos genoux pendant le trajet. Si nécessaire, vous devrez également lui mettre une muselière.
Un exploitant horeca n’est pas obligé de laisser gratuitement ses toilettes. Il peut donc demander une petite contribution pour leur usage par des passants, ou en restreindre l’accès aux personnes qui consomment effectivement quelque chose dans l’établissement.
Il n’existe pas non plus de règles précises fixant le montant de cette contribution. Le gérant peut, par exemple, vous demander 0,50 € ou 1 € pour aller aux toilettes. Il n’est pas non plus tenu d’engager du personnel spécifiquement pour maintenir les toilettes propres lorsqu’une contribution est demandée…
Affichage conseillé
Pour éviter toute discussion, le gérant devrait indiquer clairement à l’entrée de son établissement que l’utilisation des toilettes n’est pas gratuite pour les passants. Tant qu’à faire, autant également mentionner le montant à payer ainsi que l’endroit où régler cette contribution.
Et dans un magasin ?
Les règles sont globalement les mêmes. Le commerçant peut indiquer que les toilettes sont réservées aux clients et non aux passants. Il peut également demander une participation, sauf si, par exemple, un achat est effectué.
Avis aux nostalgiques de Rachel, Ross et compagnie : le Central Perk arrive bientôt à New York, mais pas dans Greenwich Village. C’est dans le quartier ultra-touristique de Times Square que Warner Bros Discovery a choisi d’implanter ce café culte “à la fin de l’automne 2025”, ont annoncé ses promoteurs.
Un décor remis au goût du jour
Promesse des organisateurs : un mélange de modernité et de clin d’œil vintage. Le lieu accueillera les visiteurs autour d’un café ou d’un repas, confortablement installés sur des canapés orange qui rappelleront immanquablement les confidences de Monica et Chandler. “Bien que remis au goût du jour pour accueillir les clients d’aujourd’hui, l’esprit unique du Central Perk perdure“, ont-ils précisé dans leur communiqué.
Un phénomène qui dure
Ce café new-yorkais sera le second du genre après l’ouverture d’un premier établissement à Boston. La série culte, diffusée de 1994 à 2004, continue de séduire des millions de fans dans le monde entier grâce à ses 236 épisodes, ses innombrables produits dérivés et ses expositions immersives comme The Friends Experience.
Alors bien sûr, comme dans tout le reste de la Grande-Bretagne, on y roule à gauche… Ce qui signifie que dans les ronds-points, les voitures arrivent par la droite ! Comme nous vous l’expliquions récemment, il s’agit juste d’un coup à prendre : après une première frayeur, vous ne ferez plus l’erreur et l’automatisme vient assez vite ! Voici toutefois quelques spécificités typiquement écossaises.
1. Ne pas comprendre les Single Track Roads
Les Ecossais roulent vite, mais bien et sont respectueux. Hors, plus vous irez vers le Nord, plus vous serez confrontés aux Single Track Roads, soit des routes à une seule voie. De nombreux passages sont prévus pour laisser passer les voitures venant en sens inverse mais pas seulement ! Sur ordre de police, ces « passing places » servent aussi pour la politesse routière : si une voiture vous suit de relativement près, merci de vous y arrêter pour la laisser passer. Dans le cas contraire, le local peut vite devenir frustré !
2. Laisser traîner vos déchets sur le bord
On est en Écosse, on respecte la nature ! Poser une canette sur le bas‑côté, c’est comme cracher sur la tradition… ou presque. Les Écossais ont un grand respect pour leurs paysages sauvages – soyez citoyen, pas pollueur.
Oui, les paysages sont somptueux, mais non, on ne reste pas à 20 km/h pour filmer chaque colline. Ça rend les Écossais un peu nerveux…
4. Ignorer les moutons-rois de la route
En Écosse, les moutons se baladent sur les routes comme s’ils payaient la taxe de circulation. S’impatienter ou klaxonner, c’est un sacrilège. On attend, on sourit, on respire. Ça fait partie du charme !
5. Mal gérer le trafic venant en sens inverse
Serrez votre gauche ! Et lorsque la route est trop étroite que pour se croiser, ce qui est plus que fréquent, arrêtez-vous dès que vous voyez un dégagement sur le bas-côté pour laisser passer le trafic venant en sens inverse. Vous serez certainement remercié par un petit geste de la main !
Perdues dans l’immensité du désert de Gobi, les Flaming Cliffs (Bayanzag, en mongol) forment un plateau entaillé de gorges profondes et de falaises rouges pour le moins spectaculaires.
Ces falaises se trouvent dans la province d’Ömnögovi, au sud de la Mongolie, à environ 600 km au sud d’Oulan-Bator. Si elles sont surnommées ainsi, c’est tout simplement parce que ces falaises brillent au coucher du soleil ! C’est d’ailleurs ici que le géologue et aventurier Roy Chapman Andrews, un personnage haut en couleurs qui a largement inspiré Indiana Jones, a mené des fouilles en 1922, mettant au jour les premiers œufs de dinosaures fossilisés jamais découverts. Un tournant dans l’histoire de la paléontologie.
Les Flaming Cliffs ne sont pas un simple décor de western. C’est un témoignage géologique de 70 millions d’années, un lieu où la planète semble avoir figé une époque. C’est aussi l’un des rares endroits au monde où l’on peut marcher sur les traces des dinosaures, sans barrières ni musée autour.
Comment y aller (et pourquoi ça vaut le détour)
Depuis Oulan-Bator, il faut compter une journée entière de route : aucun transport public ne dessert le site ! La route est longue, mais le voyage fait partie de l’aventure. Et croyez-le ou non : voir le soleil se coucher sur ces falaises silencieuses, avec pour seule compagnie le vent et les ombres changeantes, ça vaut bien quelques heures de secousses.
Ce qu’il faut savoir avant de partir
Le site est accessible toute l’année, mais les conditions idéales vont de mai à septembre. En dehors de cette période, les températures peuvent être extrêmes et les routes impraticables. Il n’y a aucune infrastructure sur place, sauf quelques yourtes touristiques à proximité. Prévoyez de l’eau, une lampe frontale et un bon coupe-vent. Pour les fans de bivouac, de nombreux camps sont accessibles à quelques minutes en voiture du site. Le camping est techniquement possible dans les alentours (mais pas sur les falaises), mais il faudra composer avec un sol rocailleux. Pour purs et durs parés à toutes les aventures, uniquement !
C’est LA star du parcours : le lagon tropical fait son grand retour après deux ans de travaux. Imaginez un bassin spectaculaire où se croisent coraux fluorescents, poissons exotiques, raies élégantes et requins zébrés un brin timides. On a presque envie d’y plonger (mais non, c’est interdit !) ! Ce lagon n’est pas seulement une merveille à regarder : il est pensé comme une leçon grandeur nature sur l’équilibre fragile de ces écosystèmes.
Mangroves : entre terre et mer
Le voyage commence pourtant ailleurs : au cœur d’une mangrove immersive. Lumière tamisée, bruits d’insectes, racines de palétuviers… On découvre un monde fascinant où vivent des poissons capables de grimper aux arbres (oui, oui !), des caméléons et même les impressionnantes tortues géantes d’Aldabra. Maquette interactive et simulateur de vagues à l’appui, on comprend vite à quel point ces forêts littorales protègent nos côtes et nos vies.
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Un marché tropical grandeur nature
L’expo ne se contente pas de montrer de jolis poissons : elle nous plonge aussi dans un marché tropical, reconstitué pour rappeler le rôle vital de ces écosystèmes dans la vie quotidienne de millions de personnes. Poissons, crustacés, artisanat, miel de mangrove… On réalise que ces environnements nourrissent, protègent et font vivre des communautés entières. L’aspect “réalité économique” donne du relief au discours environnemental.
Nausicaa
Coraux en péril, mais pas sans espoir
Difficile de parler récifs coralliens sans aborder le blanchissement et les effets du réchauffement climatique. L’espace Action Corail met cartes sur table : 84 % des récifs sont déjà touchés ! Mais l’exposition ne s’arrête pas au constat alarmant : elle présente aussi des solutions concrètes. Bouturage de coraux à Nausicaá, projets menés avec des associations comme Coral Guardian ou Reefscapers, et même des initiatives originales mêlant art et science (coucou, Corail Résilience de Jérémy Gobé).
Nausicaa
Des stars marines à rencontrer
Les amoureux de la faune sous-marine seront comblés : requins à pointe noire, poissons-clowns, une raie à pois bleus, des crevettes arlequin (oui, ça existe, et c’est superbe)… Plus de 100 espèces peuplent les bassins. Certaines sont nées sur place grâce au savoir-faire des soigneurs. Un détail qui fait plaisir à voir : Nausicaá ne se contente pas de montrer, il produit, cultive et partage son expertise avec d’autres aquariums.
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Et après la visite ?
Parce qu’une plongée tropicale, ça creuse, Nausicaá a pensé à tout avec son nouveau resto, La Table d’Ephelia. Ambiance exotique, vue sur le lagon, plats inspirés des îles : une belle manière de prolonger l’évasion sans se mouiller les pieds.
Pourquoi y aller ?
Parce que « Échappée Tropicale » réussit le pari d’allier émerveillement et sensibilisation. On ressort à la fois ébloui par la beauté des récifs et conscient de leur extrême fragilité. Une expo à la fois poétique et engagée, parfaite pour les familles, les passionnés d’océan ou tout simplement les curieux qui aiment voyager…