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Author: François Piette

  • Ce splendide château belge rouvre ses portes au public !

    Ce splendide château belge rouvre ses portes au public !

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    Avis aux amateurs de châteaux et d’histoire ! Le Château d’Ooidonk, situé à Deinze, à seulement 20 minutes de Gand, rouvrira ses portes au public à partir du 1er avril. Cette bâtisse majestueuse, érigée à la fin du XVIe siècle, charme par son architecture hispano-flamande de la Renaissance. Tours à bulbes, pignons emblématiques, douves paisibles… Un cadre digne d’un conte de fées !

    Un passé mouvementé

    Ancienne demeure des Seigneurs de Nevele, le Château d’Ooidonk n’a pas toujours eu la vie paisible qu’il dégage aujourd’hui. Détruit deux fois durant les guerres de religion du XVIe siècle, il fut reconstruit par Maarten della Faille, un notable d’Anvers qui lui insuffla un style Renaissance raffiné, tout en lui conservant son caractère résidentiel. Malgré plusieurs restaurations, le château a su préserver son charme d’antan.

    Infos pratiques pour les visiteurs

    Le château est accessible du 1er avril au 1er novembre, les dimanches et jours fériés, de 14h à 17h30. En juillet et août, il est également ouvert les samedis. Les visites guidées se déroulent en deux sessions : 14h15 et 16h15. Pas de visite libre, car le château est toujours habité.

    Tarifs :

    • Château : 12 € pour les adultes, 4 € pour les enfants jusqu’à 12 ans.
    • Jardins : 3 € pour les adultes, 1 € pour les enfants.
    • Les jardins sont ouverts du mardi après-midi au dimanche, de 9h30 à 18h00 (fermés le lundi et mardi matin).
  • Résidence secondaire : les Belges sont-ils plutôt France ou Espagne ?

    Résidence secondaire : les Belges sont-ils plutôt France ou Espagne ?

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    C’est une petite révolution dans le monde de l’immobilier belge à l’étranger. Après des années de domination, la France cède sa couronne à l’Espagne en tant que destination préférée des Belges pour une résidence secondaire. Selon des chiffres du SPF Finances relayés par Het Laatste Nieuws, 70.620 Belges possèdent désormais un bien en Espagne, contre 70.398 en France.

    Pourquoi l’Espagne séduit-elle autant ?

    Plusieurs raisons expliquent cet engouement. D’abord, le coût de la vie y est plus attractif, tout comme les prix de l’immobilier, souvent plus abordables qu’en France. Ensuite, l’Espagne offre un climat ensoleillé toute l’année, un argument de poids pour ceux qui fuient la grisaille. Et enfin, la fiscalité espagnole est perçue comme plus avantageuse que celle de l’Hexagone.

    Un top 10 aux destinations variées

    Derrière l’Espagne et la France, on retrouve d’autres pays qui séduisent les Belges :

    • Italie (29.329 propriétaires belges)
    • Pays-Bas (14.101)
    • Portugal (9.795)
    • Grèce (5.906)
      Des destinations plus surprenantes comme l’Inde (1.110), les États-Unis (1.048) ou encore la Bulgarie (821) complètent le classement.

    Un phénomène qui va s’accentuer ?

    Avec un marché immobilier espagnol toujours attractif et une demande croissante, il y a fort à parier que cette tendance se confirme dans les années à venir.

  • Bruxelles-Berlin : fin de la ligne Nightjet, le rêve du train de nuit s’évapore

    Bruxelles-Berlin : fin de la ligne Nightjet, le rêve du train de nuit s’évapore

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    Lancé en grande pompe, le train de nuit Nightjet promettait une liaison confortable entre les capitales belge et allemande en 13 heures et 38 minutes, à raison de trois départs par semaine. Mieux encore, ÖBB, la compagnie ferroviaire autrichienne derrière ce service, avait même prévu d’augmenter la fréquence des trajets à un départ quotidien dès l’automne 2024. Mais les promesses sont restées à quai.

    Un embouteillage nocturne fatal ?

    En raison d’une modification des jours de départ, le Nightjet s’est retrouvé en concurrence directe avec le Good Night Train d’European Sleeper. Résultat : deux trains partant le même jour, avec seulement 20 minutes d’écart. Un duel ferroviaire qui a visiblement pesé dans la balance, poussant ÖBB à jeter l’éponge.

    Une fin précipitée après des perturbations

    Ce n’est pas la première embûche sur les rails du Nightjet : la ligne avait déjà été interrompue entre août et octobre 2023 pour cause de travaux. Cette fois, c’est une suppression définitive.

    Que reste-t-il pour les voyageurs ?

    Les adeptes du train de nuit pourront toujours compter sur :
    🚆 Le Nightjet Vienne-Bruxelles, qui continue d’opérer.
    🌙 Le Good Night Train d’European Sleeper, toujours en service sur Bruxelles-Berlin.

     

  • Voyager aux USA : la Belgique s’apprête à avertir les voyageurs LGBTQI+

    Voyager aux USA : la Belgique s’apprête à avertir les voyageurs LGBTQI+

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    Le SPF Affaires étrangères belge envisage d’adapter ses recommandations pour les voyageurs se rendant aux États-Unis. Cette décision fait suite au “renforcement général des contrôles aux frontières” mais également à l’évolution de la situation pour les personnes LGBTQI+. Une information confirmée par le SPF et relayée par Het Nieuwsblad ce mardi.

    Une préoccupation grandissante

    Pourquoi cette mise à jour ? Parce que l’attitude envers la communauté LGBTQI+ varie d’un État américain à l’autre. Des voyageurs européens, notamment allemands, ont même été détenus à la frontière américaine, poussant l’Allemagne à modifier ses propres conseils de voyage.

    La Belgique souhaite s’aligner sur les démarches récentes de la Finlande et du Danemark. Le but ? Garantir une certaine cohérence au sein de l’UE en matière de recommandations pour les personnes LGBTQI+.

    Que prévoit cette adaptation ?

    Pour l’instant, rien n’est officiel. Le projet est toujours en cours, mais il est clair que le SPF Affaires étrangères souhaite alerter sur les éventuelles difficultés rencontrées par les voyageurs LGBTQI+ en fonction de l’État américain visité. D’ailleurs, le site officiel du ministère indique déjà que la situation est suivie de près par l’ambassade belge et ses consulats sur place.

  • ETA Royaume-Uni : dépêchez-vous de le commander !

    ETA Royaume-Uni : dépêchez-vous de le commander !

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    Nous vous en faisions part il y a peu, l’autorisation de voyage électronique (ETA) est désormais indispensable pour franchir la frontière britannique. Mauvaise nouvelle, si son prix est actuellement fixé à 10 livres sterling (environ 12 euros), l’ETA coûtera 16 livres sterling (19 euros) dès le 9 avril.

    Pourquoi cette augmentation de plus de 60 % ? Selon Visas News, l’objectif est de « réduire la dépendance du système migratoire et des frontières vis-à-vis du financement public ». En d’autres termes, l’Angleterre souhaite que les touristes financent eux-mêmes leur passage.

    Rappel utile : l’ETA est valable deux ans. Cependant, si votre passeport expire avant, il faudra en refaire la demande… et donc repayer.

    Qui est concerné par l’ETA ?

    Toute personne se rendant au Royaume-Uni pour une durée maximale de six mois doit se munir de cette autorisation, qu’il s’agisse d’un séjour touristique, professionnel ou d’une simple escale. Seules certaines situations spécifiques permettent d’éviter cette démarche.

  • Bruges prise d’assaut : 8 millions de touristes en 2024, la ville cherche un équilibre

    Bruges prise d’assaut : 8 millions de touristes en 2024, la ville cherche un équilibre

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    Avec 8 millions de visiteurs en 2024, soit en moyenne 27.000 personnes par jour, Bruges s’affirme plus que jamais comme une destination incontournable. Un chiffre qui réjouit les acteurs économiques : 542 millions d’euros de chiffre d’affaires générés par le tourisme, selon le bourgmestre Dirk De fauw (CD&V).

    Mais cet engouement n’est pas sans conséquence. L’échevine du tourisme Minou Esquenet (CD&V) souligne que pour la première fois, résidents et touristes ont ressenti une baisse de la qualité de vie, due à la surfréquentation de certains lieux à certaines heures.

    Tourisme vs habitants : l’équation à résoudre

    Si le tourisme est vital pour l’économie brugeoise, son coût social devient un sujet brûlant. “Bruges est une ville accueillante, et nous voulons que cela reste ainsi“, affirme Minou Esquenet. Mais pour cela, la ville doit trouver des solutions pour que ses habitants ne subissent pas trop cette popularité.

    Un plan concret est en préparation pour mieux gérer cet afflux, préserver l’hospitalité brugeoise et maintenir un équilibre entre visiteurs et locaux. Une mission délicate : comment réguler sans frustrer ?

    Bruges, victime de son succès ?

    Trop de touristes peut-il tuer le tourisme ? Bruges ne veut pas en arriver là. Alors que d’autres villes, comme Venise, imposent des quotas ou des taxes supplémentaires, Bruges cherche une approche plus douce mais efficace.

  • Brussels Airport : 180 destinations cet été, avec 6 nouveautés !

    Brussels Airport : 180 destinations cet été, avec 6 nouveautés !

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    A Brussels Airport, la saison estivale débute le 30 mars. Et à partir de cette date, les voyageurs pourront rejoindre 180 destinations directes, soit six de plus que l’année dernière. Alors, où partons-nous ?

    Les nouvelles destinations qui font rêver

    Depuis cet hiver, de nouvelles lignes ont été ajoutées au départ de Brussels Airport :

    • Curaçao avec TUI fly
    • Bangkok avec Thai Airways International
    • Bordeaux et Montpellier desservies par easyJet et Transavia
    • Atlanta aux États-Unis avec Delta Air Lines dès juin
    • Hong Kong avec le retour de Cathay Pacific début

    Les incontournables de Brussels Airport

    En tout, 68 compagnies aériennes seront actives cet été. Sans surprise, Brussels Airlines reste le leader avec 90 destinations, suivi par TUI fly avec 66 destinations. À noter que malgré ces nouveautés, Brussels Airport a perdu quelques destinations depuis l’année dernière.

  • Brussels Airlines : de nouvelles destinations en 2025 !

    Brussels Airlines : de nouvelles destinations en 2025 !

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    François Piette | cms

    Plus d’avions, plus de destinations

    Brussels Airlines ne compte pas rester clouée au sol en 2025 ! Avec deux nouveaux avions dans sa flotte – un Airbus A320 pour l’Europe et un A330 pour les longs courriers – la compagnie belge affiche ses ambitions. En période estivale, elle louera aussi quatre A220 d’airBaltic pour répondre à la demande croissante. Résultat : une flotte de 50 appareils prêts à transporter encore plus de passagers.

    L’Europe et l’Afrique à l’honneur

    Les voyageurs auront plus d’options pour s’envoler vers l’Espagne et le Portugal, où la demande explose. Mais la grande nouveauté, c’est le retour de Birmingham dans le réseau de la compagnie, rétablissant ainsi un lien clé avec le Royaume-Uni.

    Côté long-courrier, pas de nouvelle destination africaine après Nairobi en 2024, mais une augmentation de la fréquence des vols vers plusieurs villes du continent. Brussels Airlines est en effet le spécialiste de l’Afrique au sein du groupe Lufthansa !

    Avec une capacité en hausse de 15%, la compagnie vise à dépasser les 9 millions de passagers cette année. Et ce n’est qu’un début : deux avions long-courriers supplémentaires sont attendus dans les prochaines années.

  • Cette plage de rêve est bel et bien en Europe !

    Cette plage de rêve est bel et bien en Europe !

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    Des plages de rêve… mais surpeuplées

    Oui, les plages de Ksamil sont sublimes, avec un sable fin et une eau turquoise qui n’a rien à envier aux Maldives. Le problème ? En été, elles sont littéralement envahies. Trouver un transat devient un sport extrême, et la tranquillité est parfois un concept abstrait.

    Un tourisme en plein boom (et ses conséquences)

    Le succès de Ksamil a entraîné un développement rapide, parfois au détriment de l’environnement. La construction effrénée d’hôtels et restaurants manque parfois de régulation, et certaines plages autrefois accessibles gratuitement sont désormais privatisées.

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    Que faire à Ksamil (à part bronzer) ?

    Si vous aimez explorer, Butrint, un site archéologique classé à l’UNESCO, est à quelques kilomètres. Une excursion en bateau vers les îles de Ksamil est aussi un must, tout comme une escapade dans la ville voisine de Saranda.

    Alors, on y va ou pas ?

    Si vous rêvez d’une mer digne des Caraïbes sans quitter l’Europe, Ksamil vaut le détour. Mais pour éviter la foule et profiter au mieux de son charme, mieux vaut éviter de s’y rendre en été, où l’expérience peut vite devenir un cauchemar !

  • Un jour, un endroit : Rapa Nui, 5 avril 1722, l’île de Pâques sort de l’ombre

    Un jour, un endroit : Rapa Nui, 5 avril 1722, l’île de Pâques sort de l’ombre

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    Une île au milieu du néant

    L’île de Pâques est l’un des endroits les plus isolés de la planète. À plus de 3.500 km des côtes chiliennes et à des milliers de kilomètres de la Polynésie, elle semble flotter hors du temps. Mais elle n’est pas déserte : une population y vit, avec une langue, une culture et une organisation sociale bien définies.

    Ce qui intrigue les explorateurs, c’est la présence d’énormes statues de pierre, les moaï. Hautes de plusieurs mètres, elles semblent surveiller l’île, tournant le dos à l’océan. Comment un peuple sans technologie avancée a-t-il pu ériger de tels géants ?

    Premier contact : tensions et incompréhensions

    L’explorateur Jacob Roggeveen, envoyé par la Compagnie hollandaise des Indes occidentales, est chargé de trouver la légendaire Terra Australis. Il ne s’attendait sûrement pas à tomber sur une île peuplée.

    Les premiers échanges sont prudents mais pacifiques. Les insulaires, curieux, approchent les navires. Cependant, l’ambiance se détériore rapidement. Un malentendu, une provocation ? Toujours est-il que les Européens ouvrent le feu, tuant plusieurs habitants. Ce premier contact est un désastre. L’île de Pâques n’aura plus jamais la même tranquillité.

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    Les mystères des Moaï

    Depuis leur découverte, les moaï fascinent et interrogent. Qui les a construits ? Pourquoi ? Les théories abondent. Certains pensent qu’ils représentent des ancêtres divinisés, d’autres qu’ils étaient liés à des rituels religieux.

    Leur transport reste aussi un casse-tête. Sans roues, ni bêtes de somme, comment ces statues, pesant parfois plus de 80 tonnes, ont-elles été déplacées sur des kilomètres ? Certains archéologues suggèrent qu’elles ont été « marchées » grâce à un ingénieux système de cordes.

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    Un écosystème fragile

    L’île de Pâques est souvent citée comme un exemple d’écocide. Autrefois, elle était couverte de forêts de palmiers. Mais une déforestation massive aurait entraîné un effondrement écologique, rendant la vie sur l’île de plus en plus difficile.

    Un patrimoine en péril

    Aujourd’hui, l’île de Pâques est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais les menaces persistent : le tourisme de masse et le changement climatique accélèrent l’érosion des statues.

    Les habitants de Rapa Nui, eux, tentent de préserver leurs traditions, mais la modernité transforme l’île. Reste une question : cette terre fascinante pourra-t-elle encore garder son âme face aux défis du XXIe siècle ?