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Author: François Piette

  • La Suisse va-t-elle nous faire payer ses routes… deux fois?

    La Suisse va-t-elle nous faire payer ses routes… deux fois?

    swiss road
    viktor-kiryanov

    Cinq partis suisses se sont mis d’accord pour proposer ce système au Parlement. Leur idée ? Un péage dynamique, avec des prix plus élevés pendant les vacances ou en période de forte affluence. Les plaques seraient scannées à la frontière et une facture envoyée si votre passage s’apparente à du transit pur et dur. En gros : pas de nuit sur place ? Pas de pitié, annonce Gocar.

    Objectif affiché : inciter les touristes à séjourner dans le pays plutôt que d’y faire un simple passage éclair. Mais pour l’instant, aucune précision n’a été donnée sur la durée de séjour minimale pour éviter le péage.

    Ce n’est pas la première fois qu’un péage est évoqué en Suisse. Mais jusqu’ici, seul l’usage des tunnels avait été visé. Ces projets avaient été abandonnés pour ne pas pénaliser les habitants du Tessin, qui dépendent fortement de ces axes. Cette fois-ci, l’enjeu est juridique, car des accords avec l’Union européenne sur la libre circulation routière pourraient venir compliquer l’affaire.

  • Visitez Amsterdam en 1941 avec Anne Frank et l’IA

    Visitez Amsterdam en 1941 avec Anne Frank et l’IA

    ANNE FRANK
    François Piette | cms

    Difficile d’imaginer l’Amsterdam de 1941 en flânant aujourd’hui le long des canaux. Et pourtant, une visite virtuelle immersive vient bousculer notre manière de faire mémoire, rapporte geo.fr. Grâce à l’intelligence artificielle, une application propose un parcours interactif retraçant la vie d’Anne Frank dans une ville occupée et en proie aux lois antisémites.

    Ce projet, signé CityFans, répond à une frustration bien connue : la Maison Anne Frank est trop petite pour accueillir tous les visiteurs. Alors pourquoi ne pas agrandir le musée… dans la rue, et dans nos téléphones ?

    Une balade urbaine entre mémoire et technologie

    Il suffit d’un smartphone, d’écouteurs et d’un peu de curiosité. Le parcours de 7 kilomètres est divisé en 12 étapes, avec des animations basées sur des archives rigoureuses : celles de l’Institut Anne Frank, de la ville, et du musée de l’Holocauste.

    On y apprend par exemple qu’Anne et sa sœur devaient marcher 2,5 km pour aller à l’école, exclues des transports publics. Une réalité rendue plus palpable par l’IA, qui anime même les visages sur les photos.

    L’étape chez Miep Gies, la Néerlandaise qui a aidé les Frank à se cacher, est bouleversante. Dans le quartier de De Pijp, l’appli révèle qu’un simple marchand de glaces juif fut à l’origine d’une révolte contre les nazis. Ce genre de récits, souvent oubliés, retrouvent ici leur place.

    Bien sûr, on pourrait s’interroger : est-ce que la technologie ne risque pas de trop changer le récit ? A chacun de voir, mais le devoir de mémoire, lui, est incontournable.

  • Brésil : les Baleines font le show le long des côtes !

    Brésil : les Baleines font le show le long des côtes !

    wale
    gonzalo-esteguy

    Originaires de l’Antarctique, ces stars marines migrent jusqu’aux eaux chaudes du Brésil pour pouponner. Leur spécialité ? Un show aérien à base de sauts, de coups de nageoire et de vrilles spectaculaires. Bonne nouvelle, leur population, autrefois menacée, atteint désormais 30.000 individus selon l’Institut Baleia Jubarte.

    wale
    abigail-lynn

    Les hotspots d’observation

    • Nord de São Paulo : saison démarrée assez tôt cette année, avec 200 baleines repérées dès juin. ProBaV y cartographie les cétacés, et le tourisme devrait peser 120.000 visiteurs.
    • Bahia : avec Abrolhos et Praia do Forte, c’est le cœur du sanctuaire. Sorties pédagogiques à la clé.
    • Arraial do Cabo (RJ) : top pour l’observation depuis la terre ferme. Clou du spectacle : une baleine gonflable géante de 16 mètres !
    • Santa Catarina : royaume des baleines franches australes, plus rares et toujours menacées. Arrivées plus tôt que prévu, elles rappellent l’importance de l’observation responsable.

    Quelques règles de base pour l’observation des baleines :

    • Pas de poursuite en bateau.
    • 100 mètres minimum.
    • Drones : usage strictement encadré.
    • Et surtout, choisissez un opérateur certifié.
  • Expo Universelle à Osaka : déjà un demi-million de visiteurs pour le pavillon belge !

    Expo Universelle à Osaka : déjà un demi-million de visiteurs pour le pavillon belge !

    pavillon belge
    Belgium

    Ce lundi soir, le pavillon belge a accueilli son 500.000e visiteur, a annoncé BelExpo. “Ce cap est une belle reconnaissance du travail et de la passion qui animent notre pavillon“, s’est réjoui Pieter De Crem, Commissaire général, dans un communiqué. “Cela montre que notre message touche le public et que la Belgique a vraiment quelque chose à partager avec le monde.”

    Régénération humaine et science made in Belgium

    Le pavillon belge ne vend pas que du folklore. Il met en avant le thème de la régénération humaine, avec une mise en valeur des talents belges dans la santé, la science et l’innovation médicale.

    Installé sur l’île artificielle de Yumeshima, le site de l’Expo accueille plus de 160 pays du 13 avril au 13 octobre 2025. L’événement espère attirer 28 millions de visiteurs. Le pavillon belge, lui, vise les 900.000 entrées d’ici la clôture.

    Le 14 septembre, le pavillon aura droit à sa journée nationale belge, l’occasion pour le Plat Pays de briller encore un peu plus au pays du Soleil-Levant ?

     

  • Finies les files d’attente ? En Italie, la carte d’embarquement fait (presque) tout le boulot !

    Finies les files d’attente ? En Italie, la carte d’embarquement fait (presque) tout le boulot !

    alitalia
    miguel-angel-sanz

    C’est l’ENAC, l’autorité de l’aviation civile italienne, qui a dégainé cette nouveauté, validée par le ministère de l’Intérieur, selon le Corriere della Sera. On parle d’un gain de temps conséquent : jusqu’à 50 % de contrôles en moins. Un joli bonus pour les 51 millions de passagers concernés chaque année. Pierluigi Di Palma, président de l’ENAC, l’explique avec un certain panache : « Il est temps de traiter le voyage aérien comme le voyage en train. » En clair : si vous êtes déjà passé par les portiques de sécurité, c’est que vous êtes dans les clous. Pas besoin de re-montrer patte blanche à chaque étape.

    Des exceptions qui confirment la règle

    Mais ne rêvons pas trop vite. Les vols vers l’Allemagne, la France, la Suède et les Pays-Bas conservent leurs contrôles, question de sensibilité migratoire. Et pour le Royaume-Uni ou tout autre vol hors Schengen, rien ne change : papiers, s’il vous plaît. Et attention : toujours garder ses papiers d’identité sur soi. En cas de contrôle inopiné, l’absence de pièce pourrait bien vous clouer au sol.

  • La Flandre attire toujours plus d’étrangers, mais un peu moins de Belges !

    La Flandre attire toujours plus d’étrangers, mais un peu moins de Belges !

    antwerp
    Frans Ruiter

    En effet, selon Statistiek Vlaanderen, on relève une hausse de 4% des nuitées par rapport à 2023. Les Belges, eux, ont un peu boudé leur propre région.

    Une tendance haussière, malgré un léger désamour local

    Avec 28,2 millions de nuitées en 2024, la région ne s’en sort pas trop mal. Elle enregistre même une progression de 7% par rapport à l’ère pré-Covid (2019). Plus de la moitié (55%) de ces nuitées restent tout de même l’œuvre de touristes belges, mais la balance penche doucement vers l’étranger.

    Les voisins frontaliers tiennent le haut du pavé : Néerlandais en tête, suivis des Allemands. Les Français et Britanniques sont un peu moins nombreux.

    Hôtels, plages et art en haut du classement

    Côté hébergements, l’hôtel reste le roi (38% des nuitées), devant les gîtes et maisons de vacances (19%), puis les parcs de vacances et les auberges de jeunesse. La Côte flamande reste un aimant à touristes (28%), mais les cinq fameuses villes d’artAnvers, Bruges, Gand, Louvain et Malines — attirent aussi 26% des curieux. Mention spéciale à Anvers, qui empile fièrement 2,8 millions de nuitées.

  • États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    los angeles
    venti-views

    L’ESTA, ce sésame pour entrer aux États-Unis sans visa, passe de 21 $ à 40 $. Une hausse de près de 90 % ! Pour une famille comptant 4 enfants, cela fait rapidement un petit budget supplémentaire..

    Autre sujet d’inquiétude pour le secteur touristique américain : Brand USA, qui sert à faire la promotion de du pays, voit son budget amputé de… 80 %, tombant de 100 M$ à 20 M$ par an. Nul doute que cette annonce fait l’effet d’une bombe… A cela, il convient évidemment de rajouter les prix différents appliqués aux touristes étrangers visitant les parcs nationaux.

    Bref, le pays sous l’ère Trump semble moins soucieux d’attirer des visiteurs étrangers, même s’il investit dans le même temps dans le secteur aérien et dans les douanes. Un bilan contrasté qui peut faire peur aux acteurs du secteur, alors que l’on s’approche du 250e anniversaire des États-Unis, de la Coupe du monde 2026 et des JE 2028…

  • Corée du Nord : Kim Jong Un ferme son « Waikiki » aux touristes étrangers

    Corée du Nord : Kim Jong Un ferme son « Waikiki » aux touristes étrangers

     

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    Inauguré avec tambours, trompettes et propagande bien huilée, le complexe balnéaire Wonsan-Kalma sur la côte est nord-coréenne devait accueillir jusqu’à 20.000 chanceux. Surnommé par la presse sud-coréenne le « Waikiki nord-coréen », il semble pourtant déjà faire sa timide : les touristes étrangers ne sont “temporairement pas acceptés”, a sobrement indiqué l’administration nationale du tourisme sur un site officiel.

    Aucune justification n’a été fournie. Mais la fermeture tombe comme un soufflé… juste après la visite du ministre russe des Affaires étrangères dans la région. Simple coïncidence diplomatique ou réajustement express de la stratégie touristique ?

    Les Russes d’abord, les autres… on verra

    Curieusement, des groupes de touristes russes sont toujours attendus ce mois-ci, selon les médias d’État. De quoi laisser penser que le gel ne concerne pas tout le monde. Déjà en 2023, Pyongyang avait rouvert ses portes aux Russes après la longue pause COVID, avant un petit frémissement côté voyagistes occidentaux plus tôt cette année.

    Kim Jong Un, VRP du balnéaire

    Depuis ses débuts, Kim Jong Un s’est montré passionné par le développement du tourisme local, misant sur Wonsan-Kalma comme projet vitrine. « L’un des plus grands succès de cette année », aurait-il affirmé, promettant au passage d’autres zones touristiques XXL. En face, à Séoul, on reste sceptique : le ministère de l’Unification estime que le tourisme restera limité, faute d’avions… et peut-être aussi d’enthousiasme international.

  • Barcelone : croisières limitées dès 2030 !

    Barcelone : croisières limitées dès 2030 !

    barcelona
    Lucas Rosin

    La municipalité de Barcelone a annoncé un plan de réduction du nombre de navires de croisière accueillis dans son port d’ici à 2030. Objectif ? Réduire les nuisances liées au surtourisme et hisser les installations portuaires aux “standards de qualité et de durabilité les plus exigeants“, selon un communiqué conjoint de la ville et de l’autorité portuaire. Derrière cette manœuvre, un constat : 3,65 millions de croisiéristes ont débarqué l’an dernier…

    Le plan prévoit la fermeture de trois terminaux dédiés aux croisiéristes, remplacés par un nouveau terminal unique et modernisé. À terme, seuls cinq terminaux accueilleront les bateaux, contre sept aujourd’hui. Une décision qualifiée de “première historique” par le maire Jaume Collboni, visiblement soulagé de poser des limites à un tourisme maritime galopant : “Pour la première fois dans l’histoire, une limite à la croissance des croisières dans la ville est fixée.”

    Un chantier à 185 millions d’euros

    Ce recentrage coûtera environ 185 millions d’euros, financés à la fois par le public et le privé, en plus des 265 millions déjà investis depuis un précédent accord en 2018. Et même si le tourisme représente 14% du PIB local, les habitants, eux, n’en peuvent plus. Selon le baromètre municipal, ses effets négatifs arrivent en troisième position des préoccupations des Barcelonais.

  • Profil du voyageur belge : diplômé, urbain et accro à l’avion ?

    Profil du voyageur belge : diplômé, urbain et accro à l’avion ?

    alone beach
    luis-lara

    Le Belge globe-trotter : une affaire de diplôme

    Le niveau d’instruction est le critère numéro un pour prédire qui part faire bronzette à l’étranger. En moyenne, les diplômés de l’enseignement supérieur voyagent deux fois plus que les autres. Leur mode de transport fétiche ? Toujours l’avion, bien sûr, mais aussi le train, utilisé un peu plus souvent.

    Urbanité et mobilité : le duo gagnant

    En matière de mobilité, la ville gagne. À Bruxelles, les habitants font la valise plus souvent que les Flamands ou les Wallons, et privilégient les moyens de transport plus « cosmopolites ». Ils prennent deux fois plus l’avion, 4,5 fois plus le train, et un peu moins la voiture.

    En Flandre, les citadins voyagent aussi plus que les ruraux. Mais en Wallonie, surprise : ce sont les habitants des zones non urbaines qui partent davantage. Une exception wallonne qui pourrait s’expliquer par des différences de revenus…