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Mont Fuji : grimper au sommet coûtera (encore) plus cher !

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En effet, le droit d’entrée passe de 12 à 24 euros (4 000 yens) pour accéder au sentier Yoshida, l’itinéraire le plus populaire. Et cette fois, les autres chemins – jusqu’alors gratuits – seront aussi concernés. Une première pour la préfecture de Shizuoka, qui applique désormais le même tarif.

Limiter l’affluence pour protéger le site

Le mont Fuji attire chaque année des milliers de randonneurs en seulement deux mois d’été. Résultat ? Surfréquentation, insécurité et impact environnemental préoccupent les autorités. En 2024, le nombre de grimpeurs a chuté à 204.316 contre 221.322 en 2023. Une tendance que les nouvelles restrictions pourraient (et voudraient) accentuer.

Aucune autre montagne au Japon n’attire autant de monde en un peu plus de deux mois. Certaines restrictions sont donc nécessaires pour assurer la sécurité“, explique Natsuko Sodeyama, responsable de la région de Shizuoka.

Tourisme de masse : le Japon serre la vis

Avec un afflux record de touristes en 2024 (36,8 millions), le Japon tente de mieux encadrer la fréquentation de ses sites emblématiques. Kyoto et d’autres destinations souffrent de la même problématique. L’objectif : éviter que la montagne sacrée ne devienne une simple attraction surpeuplée… et préserver son charme mystique.