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Category: Japon

  • Mont Fuji : grimper au sommet coûtera (encore) plus cher !

    Mont Fuji : grimper au sommet coûtera (encore) plus cher !

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    En effet, le droit d’entrée passe de 12 à 24 euros (4 000 yens) pour accéder au sentier Yoshida, l’itinéraire le plus populaire. Et cette fois, les autres chemins – jusqu’alors gratuits – seront aussi concernés. Une première pour la préfecture de Shizuoka, qui applique désormais le même tarif.

    Limiter l’affluence pour protéger le site

    Le mont Fuji attire chaque année des milliers de randonneurs en seulement deux mois d’été. Résultat ? Surfréquentation, insécurité et impact environnemental préoccupent les autorités. En 2024, le nombre de grimpeurs a chuté à 204.316 contre 221.322 en 2023. Une tendance que les nouvelles restrictions pourraient (et voudraient) accentuer.

    Aucune autre montagne au Japon n’attire autant de monde en un peu plus de deux mois. Certaines restrictions sont donc nécessaires pour assurer la sécurité“, explique Natsuko Sodeyama, responsable de la région de Shizuoka.

    Tourisme de masse : le Japon serre la vis

    Avec un afflux record de touristes en 2024 (36,8 millions), le Japon tente de mieux encadrer la fréquentation de ses sites emblématiques. Kyoto et d’autres destinations souffrent de la même problématique. L’objectif : éviter que la montagne sacrée ne devienne une simple attraction surpeuplée… et préserver son charme mystique.

  • Des Alpes partout dans le monde : mythe ou réalité ?

    Des Alpes partout dans le monde : mythe ou réalité ?

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    vincent-abric

    Les Alpes : plus qu’une montagne, un concept ?

    Quand on pense aux Alpes, on imagine le Mont Blanc, des pistes enneigées et des fondues. Mais saviez-vous que le terme “Alpes” est utilisé dans des endroits aussi improbables que le Japon, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Australie ? Oui, les “Alpes” ont été exportées, parfois par la géographie, parfois par une simple analogie poétique.

    Les Alpes japonaises : un air de Mont Fuji

    Au Japon, les Alpes japonaises traversent Honshu, l’île principale. Elles culminent à plus de 3 000 mètres et attirent skieurs et randonneurs. La région est aussi célèbre pour ses sources thermales, parfaites après une journée dans la neige. Bonus : elles offrent une vue imprenable sur les macaques… qui se baignent avec vous !

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    Alpes néo-zélandaises : Mordor ou Mont Blanc ?

    Bienvenue dans les Southern Alps, qui traversent l’île du Sud en Nouvelle-Zélande. Ici, les sommets enneigés se mêlent à des fjords dignes de cartes postales. Vous pourriez presque y entendre des échos de “Le Seigneur des Anneaux”. Comparées aux Alpes européennes, elles sont plus sauvages, mais tout aussi impressionnantes.

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    Et les Alpes australiennes ? Oui, oui, elles existent.

    Les Alpes australiennes ne rivalisent pas en hauteur (le Mont Kosciuszko, point culminant, atteint 2 228 mètres), mais elles compensent par leur charme unique. Ski alpin et kangourous : un duo improbable !

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  • Le Japon est “en solde” et bat son record !

    Le Japon est “en solde” et bat son record !

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    Une destination en solde

    Le Japon a attiré un nombre record de 36,8 millions de visiteurs étrangers en 2024, un chiffre largement au-dessus des 32 millions enregistrés en 2019. Cet engouement s’explique notamment par l’affaiblissement du yen, qui rend le Japon plus accessible pour de nombreux voyageurs.

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    Naomi Mano, présidente de la firme d’hôtellerie Luxurique, explique : « C’est comme si la destination Japon était en solde de 30%, cela devient très bon marché pour beaucoup de gens. » Cet effet d’aubaine s’ajoute à une stratégie gouvernementale qui mise sur le “Cool Japan”, mettant en avant la culture pop, les paysages emblématiques et les traditions culinaires du pays.

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    Un tourisme post-Covid en pleine reprise

    Après une pause imposée par la pandémie, le Japon renoue avec une dynamique de croissance impressionnante : le nombre de touristes étrangers a été multiplié par 5 entre 2012 et 2020, avant un rebond fulgurant dès la levée des restrictions.

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    Ce succès n’est pas uniquement fortuit. Les autorités japonaises s’efforcent de stimuler l’économie grâce à des campagnes visant à promouvoir des attractions telles que le mont Fuji, les sanctuaires de Kyoto et même les jeux vidéo et mangas. L’objectif ? Doubler le nombre de visiteurs étrangers pour atteindre 60 millions par an d’ici 2030.

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    Les défis d’un succès

    Mais cet afflux massif pose problème. Des villes comme Kyoto, déjà saturées avant la pandémie, risquent de voir leurs infrastructures mises à rude épreuve. Les défis de la surcharge touristique et de la préservation du patrimoine culturel deviennent cruciaux. Avoir le beurre et l’argent du beurre ? L’équilibre sera difficile à maintenir, assurément…

  • Kyoto : de nouvelles règles pour faire face au surtourisme !

    Kyoto : de nouvelles règles pour faire face au surtourisme !

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    Face au surtourisme, Kyoto, célèbre pour ses temples bouddhistes et ses ruelles traditionnelles, prévoit une augmentation drastique de la taxe de séjour ! Cette décision, encore en attente de validation par l’assemblée municipale, vise un tourisme plus durable.

    Les nouveaux tarifs

    La taxe de séjour sera graduellement augmentée selon le prix de l’hébergement :

    • 6,20 € par nuit pour des chambres entre 124 et 310 €.
    • 24 € par nuit pour des chambres entre 310 et 620 €.
    • 60 € par nuit pour des hébergements dépassant 620 €.

    Cette hausse de prix est une réponse directe aux frictions croissantes entre locaux et touristes, notamment dans le quartier historique de Gion, où les habitants se plaignent de comportements irrespectueux et de harcèlement envers les geiko (geishas) et maiko (apprenties).

    Un problème global

    Kyoto n’est pas la seule à prendre des mesures contre l’afflux touristique. Le mont Fuji a également instauré des restrictions pour protéger ses sentiers, tandis que des destinations comme Venise ou Maya Bay en Thaïlande imposent leurs propres régulations.

    Le Japon, avec un objectif de 60 millions de visiteurs d’ici 2030, doit donc jongler entre le développement du tourisme et la préservation de ses infrastructures et traditions locales ! Un équilibre pas facile à atteindre…

  • Tokyo : 5 faits insolites

    Tokyo : 5 faits insolites

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    1. Le carrefour de Shibuya : une marée humaine

    Le carrefour de Shibuya est réputé pour être le passage piéton le plus fréquenté au monde. À chaque changement de feu, des centaines, voire des milliers de piétons traversent simultanément, créant une scène dynamique souvent capturée dans les films et les médias. Fait étonnant, on retrouve même un passage zébré en… diagonale, à travers le carrefour ! Chaque jour, ce seraient 2,4 millions de piétons qui emprunteraient cet invraisemblable carrefour.

    Tokyo
    timo-volz

    2. Tokyo, capitale des étoiles Michelin

    Avec plus de 200 restaurants étoilés, Tokyo est la ville la plus récompensée par le guide Michelin. Voilà qui souligne la richesse et la diversité de sa scène culinaire, allant des incontournables sushis aux innovations gastronomiques contemporaines, en passant par des cuisines étrangères de très haute qualité. Ce n’est pas une blague : notre restaurant italien préféré est effectivement à Tokyo !

    Tokyo
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    3. Des distributeurs automatiques à gogo

    Tokyo compte un distributeur automatique pour environ 23 habitants, avec une variété impressionnante de produits à la clé : depuis des boissons aux articles insolites comme des parapluies ou des œufs frais.

    Tokyo
    mylene-larnaud

    4. Les hôtels capsules : une nuit serrée

    Nés à Tokyo, les hôtels capsules offrent des espaces de couchage minimalistes, conçus initialement pour les travailleurs manquant le dernier train. Aujourd’hui, ils attirent également les voyageurs en quête d’une expérience unique et abordable. Sympa… Mais vous ne le ferez probablement qu’une seule fois, selon nous !

    François Piette | cms

    5. L’agriculture urbaine florissante

    Malgré son urbanisation dense, Tokyo abrite une agriculture urbaine dynamique. Des initiatives comme la City Farm sur l’île d’Odaiba cultivent des melons, choux et tomates sur les… toits des gratte-ciel !

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  • Kyoto : 5 faits fascinants!

    Kyoto : 5 faits fascinants!

    🏛 1. L’ancienne capitale du Japon

    Saviez-vous que Kyoto a été la capitale du Japon pendant plus de 1.000 ans ? De 794 à 1868, elle a été le cœur culturel et politique du pays. Aujourd’hui encore, ses temples et sanctuaires témoignent de cette époque impériale.

    kyoto
    sorasak

    🍵 2. La cérémonie du thé à son apogée

    Le célèbre rituel de la cérémonie du thé japonais est profondément ancré à Kyoto. C’est ici que les maîtres de thé perfectionnent cet art de la sérénité et de la discipline depuis des siècles. L’expérience est incontournable !

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    romeo

    🌸 3. Le paradis des cerisiers en fleurs

    Chaque printemps, Kyoto se transforme en une mer de fleurs de cerisiers (sakura). Des sites comme le Parc Maruyama et le Temple Kiyomizu-dera offrent des vues à couper le souffle, rendant la saison magique.

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    🏮 4. Le quartier mystérieux de Gion

    Kyoto est le berceau des geishas et le quartier de Gion reste l’endroit le plus authentique pour apercevoir ces artistes traditionnelles en kimono. Une promenade nocturne vous plongera dans une atmosphère envoûtante.

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    yoshihiro

    🦊 5. Les 10 000 torii de Fushimi Inari

    Le sanctuaire Fushimi Inari-taisha est célèbre pour ses milliers de portails rouges (torii). En les traversant, on entre dans un monde mystique dédié aux divinités de la fertilité et de la prospérité.

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  • Hashima : l’île fantôme du Japon qui semble sortie d’un film post-apocalyptique !

    Hashima : l’île fantôme du Japon qui semble sortie d’un film post-apocalyptique !

    Hashima
    Jason Rost

    Située à 15 km au large de Nagasaki, l’île d’Hashima, surnommée Gunkanjima (« l’île cuirassée ») en raison de sa forme ressemblant à un navire de guerre, fut autrefois un centre névralgique de l’industrie japonaise. À partir de 1887, l’île devint un site d’extraction de charbon sous-marin et connut une explosion démographique. Dans les années 1950, Hashima comptait plus de 5.000 habitants sur seulement 6,3 hectares, en faisant l’une des zones les plus densément peuplées au monde.

    Une chute brutale

    Le déclin du charbon au profit du pétrole entraîna la fermeture de la mine en 1974. Les habitants quittèrent l’île en masse, laissant derrière eux un paysage urbain figé dans le temps. Aujourd’hui, Hashima est un labyrinthe de bâtiments en ruine, de blocs d’appartements effondrés et de structures envahies par la végétation.

    Hashima
    pixabay

    Une star du cinéma et un lieu de mémoire

    Hashima a captivé le grand public en devenant le décor du film Skyfall (2012), un James Bond où l’île servait de repaire au méchant. Mais au-delà de son attrait cinématographique, Hashima est aussi un lieu chargé d’une mémoire sombre. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’île a abrité des travailleurs forcés coréens et chinois dans des conditions extrêmes.

    Hashima
    pixabay

    Un site à visiter… à distance

    Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, Hashima est aujourd’hui accessible uniquement par visite guidée en bateau. Les touristes peuvent admirer ce paysage post-apocalyptique depuis des zones sécurisées, car les ruines restent dangereuses.

  • 2 Belges au Japon : Fukuoka, le labyrinthe urbain

    2 Belges au Japon : Fukuoka, le labyrinthe urbain

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Dès notre arrivée à la gare, nous nous… perdons lamentablement. Même avec l’aide de Google, jusqu’alors notre fidèle et infaillible compagnon, nous avons tourné en rond, incapables de comprendre comment passer des quais de train au métro. Une fois ce dernier trouvé et le trajet effectué, nous avons débouché dans un centre commercial souterrain de 600 mètres de long, situé sous l’une des principales artères de la ville. C’était… pour le moins inattendu !

    Fukuoka
    nichika sakurai

    Au-delà de cette première surprise, nous avons découvert des centres commerciaux gigantesques, des bâtiments de 20 étages et des ruelles tortueuses dignes du labyrinthe de Dédale. Le patrimoine historique semble nettement moins présent ici, malgré la présence des ruines d’un château et de quelques temples.

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Heureusement, des sites fascinants sont facilement accessibles à moins d’une heure en train ! Entre le Bouddha couché de Nanzoïn (en cours de nettoyage) et le sanctuaire de Dazaifu (lui aussi en travaux, pas de chance pour la vue), accompagné du musée d’Histoire de Kyushu, les excursions inspirantes ne manquent pas et sont à portée de train.

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Le centre-ville, quant à lui, regorge de ruelles où les petits restaurants se succèdent. Petit bémol cependant : ma compagne étant végétarienne, nous nous attendions à trouver plus d’options adaptées à ce régime. Bien que certaines chaînes de restauration commencent à proposer des alternatives, la majorité des petits établissements ne semblent pas encore en avoir fait une habitude. Malgré cela, nous avons pu savourer le fameux karē, le curry japonais, qui a parfaitement répondu à mes attentes et a su réchauffer nos papilles !

    Fukuoka
    Kesmarki Thomas

    Fukuoka nous a beaucoup impressionnés, bien que son côté extrêmement urbain nous ait laissés quelque peu sur notre faim en termes de paysages. Heureusement, la suite de notre voyage promet de nous éblouir avec des panoramas spectaculaires !

    Prochaine étape : la Shimanami Kaido, une piste cyclable traversant un magnifique archipel.

  • 2 Belges au Japon : nos premiers pas et nos découvertes !

    2 Belges au Japon : nos premiers pas et nos découvertes !

    Nagasaki
    Tomo M

    Pour deux trentenaires qui n’étaient jamais sortis d’Europe, nous voilà en route pour l’autre bout du monde : treize heures en vol direct vers Tokyo, une heure et demie de train vers notre hôtel, une courte nuit, puis un autre train pour sauter dans notre deuxième avion en moins de 24 heures. Nous voilà arrivés – enfin – à Nagasaki.

    nagasaki
    adobe

    La ville nous accueille sous un ciel de plomb, mais avec une ambiance incroyable. En cause, un festival qui a lieu tous les ans et qui commémore l’histoire multicentenaire d’échanges culturels et commerciaux avec l’Europe et la Chine. Nous avons l’occasion d’en découvrir plus à ce sujet en visitant le Musée d’Histoire et de Culture de la ville, l’ancienne île artificielle nommée Dejima, sur laquelle les Portugais puis les Hollandais furent cantonnés pendant deux siècles ; ainsi que Glover Garden, un rassemblement de maisons d’inspiration européenne, construites durant le XIXe siècle. C’est une expérience particulière de voir des cultures proches de la nôtre vues et réinterprétées par les Japonais. Par ailleurs, la ville est le berceau de la plus grande communauté chrétienne du Japon, pays majoritairement bouddhiste et shintoïste.

    Nagasaki
    Kesmarki Thomas

    L’autre énorme morceau d’histoire de la ville est bien sûr la bombe A larguée par l’armée américaine le 9 août 1945 à 11 h 02. Au-delà de l’horreur de l’événement, parfaitement documentée dans le musée dédié, c’est avant tout l’idée de “Plus jamais ça” qui flotte dans la ville, à commencer par le Parc de la Paix. Une ode au pacifisme et à l’unité qui, dans la chaleur de cet été indien, donne une ambiance accueillante à la ville.

    Nagasaki
    Tayawee Supan

    Pour ce qui est de la nourriture, les premiers contacts ont été surprenants mais agréables. Le petit-déjeuner de l’hôtel était un savant mélange de saveurs japonaises – produits de la mer, une variété de pickles de légumes, délicatesses sucrées légères – et de goûts plus occidentaux. Je peux confirmer que le karaage (poulet frit japonais) tient ses promesses, les udon (nouilles épaisses) sont un délice à moindre prix et les onigiris (boules de riz fourrées) sont un en-cas extrêmement pratique. Notre recommandation restera cependant “Nobister”, un petit restaurant végan avec huit places au comptoir, une patronne qui sert les repas et boissons, en plus de faire la conversation dans un anglais très correct. Si vous allez à Nagasaki, n’hésitez pas !

    Prochaine étape : Fukuoka, Kyushu, nord de l’île.