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Category: Guides

  • Medellín : l’étonnante métamorphose d’une ville que tout condamnait

    Medellín : l’étonnante métamorphose d’une ville que tout condamnait

    Medellin
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    Medellín. Rien que le nom glaçait encore le sang au milieu des années 90. C’était la ville d’Escobar, des cartels, des fusillades en pleine rue et des corps laissés comme des messages sur le trottoir. En 1991, Medellín affichait le taux d’homicide le plus élevé au monde, avec 381 meurtres pour 100.000 habitants 

    Les quartiers perchés dans les collines – la Comuna 13, entre autres – vivent au rythme des rafales, coupés du centre, de la justice, de la lumière. Et au cœur de ce chaos, Escobar cultivait une relation trouble avec les plus pauvres : bourreau pour certains, bienfaiteur pour d’autres, il distribuait logements et argent tout en arrosant la ville de sang.

    La ville décide de se lever

    Tout ne s’est pas fait en une nuit. Il y eu bien entendu la disparition du célèbre narcotrafiquant. Et puis, en 2004, un nom surgit : Sergio Fajardo. Pas un caïd. Un professeur de maths, devenu maire. Il ne veut pas que l’on oublie Medellín.

    Medellin
    carlos-martinez

    Et alors, la ville commence à se transformer à coups de béton, de verre et d’escalators. Oui, des escalators — dans les collines où l’on peinait à grimper, voilà que les habitants montent sans effort, avec leurs courses, leurs enfants, leurs rêves. Un téléphérique, le Metrocable, relie les hauteurs au métro. Les invisibles deviennent visibles. Un parc-bibliothèque voit également le jour : le béton devient refuge, pas rempart.

    Une renaissance qui n’oublie pas ses cicatrices

    L’image est belle. Trop belle ? Certains le disent. La violence a baissé, mais elle ne s’est pas évaporée. Les gangs n’ont pas tous disparu ; ils ont changé de visage. Les inégalités n’ont pas fondu sous le soleil colombien. Les habitants des quartiers transformés voient les loyers grimper. Certains partent.

    Medellin
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    L’audace de réinventer

    Aujourd’hui, la ville se veut capitale de l’innovation. Dans les locaux épurés de Ruta N, un centre d’affaires, on parle d’intelligence artificielle, de biotech, d’économie circulaire. Les start-ups poussent à un rythme soutenu. Le vert est partout : dans les projets de mobilité durable, les espaces publics repensés, les efforts pour lutter contre la pollution.

  • Holi : la fête indienne qui repeint tout, même les préjugés !

    Holi : la fête indienne qui repeint tout, même les préjugés !

    holi
    saksham-sinha

    Avant d’être un bain de pigments, Holi est d’abord un rituel ancestral. Elle puise ses origines dans le Vasantotsava, la fête du printemps dans l’Inde ancienne, célébrant à la fois le renouveau de la nature et la fertilité. On y vénérait tour à tour Kâma, dieu de l’amour, et Krishna, figure espiègle et divine.

    Deux mythes s’entrelacent : celui de Holika, démone brûlée par la foi inébranlable d’un jeune dévot, et celui des espiègleries de Krishna qui barbouillait de couleurs les bergères du village.

    Un carnaval de pigments

    La fête du Holi, qui se tiendra le 4 mars en 2026, est une douce folie : on sort vêtu de blanc, qu’on transforme en arc-en-ciel ambulant. On s’asperge de poudres colorées, chaque teinte ayant sa symbolique : vert pour l’harmonie, orange pour l’optimisme, bleu pour la vitalité, rouge pour l’amour.

    holi
    harshavardhan-pentakota

    “Bura na mano, Holi hai !”

    On se poursuit dans la rue en criant “Bura na mano, Holi hai” – littéralement « Ne sois pas fâché, c’est Holi ! ». Tout est permis… ou presque. Holi est aussi un moment où les hiérarchies sociales s’inversent.

    Une hiérarchie inversée, le temps d’un jour

    Pendant une journée, les castes se mêlent, les rôles s’effacent. Le bhang, boisson à base de cannabis, coule à flots.

    Célébrée surtout dans le nord de l’Inde, la fête du Holi s’est exportée bien au-delà, comme au Rajasthan, par exemple. Certes, la récupération marketing par quelques pays occidentaux notamment, fait grincer quelques dents. Mais est-ce si grave si une tradition millénaire invite à se lancer des couleurs au lieu des regards noirs ?

  • Les îles au vent : tous ces noms qui font rêver !

    Les îles au vent : tous ces noms qui font rêver !

    Caribbean
    kathryn-maingot

    Entre Caraïbes et océan Atlantique, les Îles au Vent sont une partie de l’arc antillais qui fait rêver. Situées dans le sud des Petites Antilles, elles comprennent notamment la Martinique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, la Grenade et la Barbade.

    Alors pourquoi “au vent” ? Tout simplement parce qu’elles sont exposées aux alizés, ces vents tropicaux qui font tourner les moulins à sucre et gonfler les voiles des catamarans. Et oui, ces îles sont ancrées dans l’histoire coloniale.

    Des noms qui claquent comme des cocktails

    Chaque île a un nom qui donne envie d’un rhume vieux ou d’un punch au coucher du soleil. Grenade, par exemple, n’a rien à voir avec une explosion, mais tout à voir avec la muscade et le macis. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si elle est surnommée l’île aux épices… Barbade ? Un clin d’œil aux racines aériennes de certains ficus observés par les Portugais. Et Sainte-Lucie, avec son côté biblique, a été la seule île des Caraïbes à porter un nom féminin

    Caribbean
    grenadine

    Entre carte postale et histoire compliquée

    Derrière ces noms de rêve se cachent aussi des réalités plus complexes : esclavage, colonisation, luttes d’indépendance… Mais elles n’en restent pas moins riches d’une culture créole, d’un métissage vivant et d’une fierté farouche d’être elles-mêmes.

    Et côté status politique ?

    C’est un joyeux mélange : la Martinique est un département français d’outre-mer, tandis que Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, la Grenade et la Barbade sont aujourd’hui des États indépendants, tous membres du Commonwealth. Ces îles restent, dans l’âme, farouchement et fièrement caribéennes, quelles que soient les capitales.

    Quand y aller ?

    Si les tempêtes ne sont pas trop votre truc, visez la période entre décembre et mai : saison sèche, températures douces (même s’il y fait toujours chaud) et mer calme. C’est aussi la haute saison. Entre juin et novembre, c’est plus humide, moins cher, mais un peu plus risqué côté météo.

  • Un week-end dans les Cévennes (1/4) : un havre de paix ensoleillé

    Un week-end dans les Cévennes (1/4) : un havre de paix ensoleillé

    Cévennes
    Tourisme Gard

    La chaîne montagneuse des Cévennes se dresse dans le sud-est de la France, à cheval sur plusieurs départements. Pour nous y rendre, nous sommes passés par le Gard. Il y a des vols Charleroi-Nîmes tous les jours, dont un le vendredi (11h25-13h05) et le dimanche (13h50-15h25). En 1h40, nous passons de la grisaille automnale du nord au soleil du sud : le thermomètre dépasse encore les 20°C en ce mois d’octobre. Le parc national des Cévennes est à environ une heure de route de Nîmes. Si l’arbre qui règne en maître dans la région est le châtaignier, nous avons poussé les portes d’un jardin particulier où poussent une végétation plus exotique…

    Tourisme Gard
    Olivier Maloteaux | cms

    La bambouseraie, les Cévennes côté zen

    La bambouseraie en Cévennes est classée parmi les plus beaux jardins de France. Tout a commencé en 1856, lorsque Eugène Mazel, passionné  d’horticulture, a planté ici ses premiers bambous. On en compte aujourd’hui plus de 200 variétés. Cette forêt de tiges géantes (le bambou est une herbe pouvant atteindre jusqu’à 25 mètres de haut) nous téléporte au cœur de l’Asie. Au détour des allées, on tombe sur une maison typique laotienne sur pilotis, puis sur un pavillon japonais et ses cerisiers. Il y a aussi l’allée des palmiers de Chine. Et les serres abritent de mystérieuses plantes d’Afrique du Sud. Pointant leur tête à 40 mètres de haut, les séquoias californiens veillent sur ce petit monde végétal. Bref, un concentré des cinq continents en un seul lieu, d’ambiance très zen.

    Bambouseraie
    Bambouseraie

    Perché sur un filet entre les arbres

    Avant de sortir, on emprunte le récent parcours aérien : une longue toile de filets tendue entre les arbres, culminant à 8 mètres au-dessus du sol. La tête au milieu des bambous, on voit défiler les bananiers sous nos pieds. Nos jambes rebondissent sur ce filet, donnant une sensation d’apesanteur qui plaira tant aux petits qu’aux grands enfants… De retour sur la terre ferme, on fait un détour par la boutique qui propose divers objets de déco originaux mais aussi de véritables plantes et arbustes à replanter chez soi.

    Bambouseraie
    Olivier Maloteaux | cms

    Chambre avec vue sur les Cévennes

    Pour prolonger cette piqure zen, nous posons nos valises à l’hôtel-restaurant-spa « La Porte des Cévennes ». Cet établissement familial propose un beau salon de détente et d’agréables chambres avec balcon privatif, offrant une vue panoramique sur les paysages cévenols. Prochain épisode: notre rencontre avec le baron des Cévennes, un porc charnu et goûtu.

    La porte des Cévennes
    Olivier Maloteaux | cms
  • 11 expériences à vivre à Mulhouse Sud Alsace

    11 expériences à vivre à Mulhouse Sud Alsace

    Mulhouse
    Manon-Yankovitch

    Mulhouse, c’est un peu la ville surprenante qu’on découvre par hasard… et qu’on a ensuite vraiment du mal à quitter. Là où le passé industriel se mêle à une culture locale bien ancrée mais aussi à des expériences modernes. Bref, il y a toujours quelque chose à faire ou à découvrir du côté de Mulhouse. Voici notre top 10+1 (on n’a pas pu se décider pour limiter notre choix au chiffre rond !) activités à ne surtout pas manquer si vous préparez un city-trip dans la région.

    1. Musée National de l’Automobile

    On commence notre périple par notre petit point faible : l’Automobile. Mais qui ne rêve pas, après tout, de se glisser derrière le volant d’un bolide ? Au Musée National de l’Automobile à Mulhouse, c’est possible ! Car ce musée regroupe non seulement l’une des plus riches collections de véhicules du monde avec plus de 450 voitures d’exception (dont 2 Bugatti Royale, pour fixer le niveau !) mais il n’est pas uniquement question de se contenter de regarder les prestigieuses carrosseries. L’expérience est aussi interactive, avec de nombreuses animations proposées pour toute la famille. Amusement garanti !

    schlumpf
    Mehdi_Boswingel

    2. Cité du Train

    On change de moyen de transport et l’on embarque pour un voyage dans le temps à bord de trains mythiques. À la Cité du Train, le plus grand musée ferroviaire d’Europe, on peut en effet découvrir des locomotives légendaires depuis les premières machines à vapeur jusqu’aux TGV modernes. Pas de doute, les amateurs de chemin de fer en prennent ici plein les yeux. D’autant plus que de nombreuses animations ludiques sont ici aussi prévues pour tous.

    3. Ecomusée d’Alsace

    Envie de sauter dans le temps et de découvrir la vie du début du 20ème siècle ? Alors l’Ecomusée d’Alsace ; situé à Ungersheim à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse, est un autre passage obligé : il nous plonge dans un village alsacien reconstitué, avec ses maisons traditionnelles et ses métiers d’antan. Une immersion totale dans l’histoire locale, idéale pour les familles, dans ce qui peut se targuer d’être le plus grand musée à ciel ouvert de France !

    Ecomusee
    Ecomusee

    4. Gastronomie alsacienne

    Mulhouse, c’est l’Alsace. Et dès lors, côté cuisine, les spécialités alsaciennes sont clairement à l’honneur. Comme on adore personnellement manger local, les Flammakucha, Bredalas, Baeckaoffa, Fleischschnacka sans oublier les vins d’Alsace nous ont ravi durant notre escapade ! Mais en tant que ville cosmopolite, Mulhouse regorge aussi d’influences venues d’ailleurs si on préfère manger plus exotique. En tous les cas, n’hésitez pas à laisser vos papilles voyager tout en profitant de la convivialité des restaurants du centre-ville. Découvrez les bonnes adresses gastronomiques à Mulhouse ici.

    La Gargote Emilien Drey
    La Gargote Emilien Drey

    5. Musée Electropolis

    Vous croyez que l’électricité, ça sert juste pour allumer la lumière ? Grâce à Electropolis, préparez-vous à voir les choses sous un autre angle. Des expositions interactives, des démonstrations électrisantes, et même des expériences qui vous feront littéralement dresser les cheveux sur la tête ! Un vrai coup de boost pour vos neurones tout en perçant les secrets de la fée électricité dans la bonne humeur !

    6. Noël à Mulhouse

    Si vous venez en hiver, impossible bien sûr de passer à côté de l’incontournable marché de Noël de Mulhouse. La magie y opère toujours… La ville se transforme en un véritable conte de fées avec ses illuminations, ses chalets en bois, et surtout l’Étoffe de Noël, une création exclusive qui met non seulement en avant les savoir-faire locaux mais fait surtout briller les yeux des petits et grands.

    mulhouse
    Emilien_DREY

    7. Parc du Petit Prince

    Qui n’a jamais rêvé de voler avec le Petit Prince ? À Mulhouse, vous pouvez ! Le Parc du Petit Prince vous invite en effet à une aventure poétique inspirée du célèbre personnage d’Antoine de Saint-Exupéry. Entre attractions, dépaysement et moments suspendus, c’est un voyage de planète en planète que l’on n’oublie pas. Notre coup cœur ? Le vol en ballon captif qui s’élève jusqu’à 150 m !

    8. Parc zoologique et botanique

    Saviez-vous que Mulhouse abrite aussi un zoo unique, où l’on peut observer des espèces menacées dans des environnements naturels recréés ? Pour 2025, c’est un tout nouvel espace dédié à l’Afrique que l’on peut découvrir. Il nous plonge au cœur du continent, avec une attention particulière portée à la préservation de la faune. Girafes, hippopotames pygmées, serpents venimeux ou encore amphibiens se présentent au public. Dépaysement assuré !

    mulhouse
    Eric_Toussaint

    9. Centre historique

    Pour une courte escapade, pas besoin de courir tout azimut pour apprécier son city-trip. Le centre historique de Mulhouse constitue déjà en lui-même une véritable pépite à découvrir. Flâner dans ses rues piétonnes, c’est découvrir une architecture unique entre Renaissance rhénane et villas du 19ème siècle. Il suffit de lever les yeux pour admirer de magnifiques façades colorées, souvent ornées de fresques et de détails qui racontent l’histoire de la ville.

    mulhouse
    François Piette | cms

    10. Street-art

    Et pour pousser la découverte de la ville, sachez que Mulhouse est également un terrain de jeu pour les amateurs de street-art. Si vous êtes un peu curieux, vous trouverez des œuvres insolites disséminées un peu partout dans toute la ville. Depuis les fresques gigantesques jusqu’aux petits graffitis cachés, il y a toujours une œuvre à découvrir au détour d’une rue. Ou aussi sur les 27.000 m² de murs du parking du cinéma Kinepolis qui se transforment en « Graffitipolis » en suivant cette rafraîchissante dynamique.

    11. Patrimoine industriel

    N’oublions pas, enfin, que Mulhouse possède aussi un passé industriel impressionnant. Il est donc impossible de visiter la ville sans croiser des anciens sites réhabilités. Loin d’être lugubres, les friches industrielles sont ici désormais des lieux de vie modernes, des espaces créatifs où l’art et le design prennent une place centrale. C’est une véritable rencontre entre l’héritage et la modernité que l’on peut découvrir. Un exemple concret parmi tant d’autres ? La Kunsthalle. Installée dans la Fonderie, un ancien bâtiment industriel reconverti, la Kunsthalle est un établissement culturel de la Ville de Mulhouse labellisé Centre d’Art contemporain d’intérêt national.

  • Rouler en Ecosse : 5 erreurs monnaie courante qui agacent les locaux !

    Rouler en Ecosse : 5 erreurs monnaie courante qui agacent les locaux !

    François Piette | cms

    Alors bien sûr, comme dans tout le reste de la Grande-Bretagne, on y roule à gauche… Ce qui signifie que dans les ronds-points, les voitures arrivent par la droite ! Comme nous vous l’expliquions récemment, il s’agit juste d’un coup à prendre : après une première frayeur, vous ne ferez plus l’erreur et l’automatisme vient assez vite ! Voici toutefois quelques spécificités typiquement écossaises.

    1. Ne pas comprendre les Single Track Roads

    Les Ecossais roulent vite, mais bien et sont respectueux. Hors, plus vous irez vers le Nord, plus vous serez confrontés aux Single Track Roads, soit des routes à une seule voie. De nombreux passages sont prévus pour laisser passer les voitures venant en sens inverse mais pas seulement ! Sur ordre de police, ces « passing places » servent aussi pour la politesse routière : si une voiture vous suit de relativement près, merci de vous y arrêter pour la laisser passer. Dans le cas contraire, le local peut vite devenir frustré !

    2. Laisser traîner vos déchets sur le bord

    On est en Écosse, on respecte la nature ! Poser une canette sur le bas‑côté, c’est comme cracher sur la tradition… ou presque. Les Écossais ont un grand respect pour leurs paysages sauvages – soyez citoyen, pas pollueur.

    François Piette | cms

    3. Ralentir trop longtemps pour prendre une photo

    Oui, les paysages sont somptueux, mais non, on ne reste pas à 20 km/h pour filmer chaque colline. Ça rend les Écossais un peu nerveux…

    4. Ignorer les moutons-rois de la route

    En Écosse, les moutons se baladent sur les routes comme s’ils payaient la taxe de circulation. S’impatienter ou klaxonner, c’est un sacrilège. On attend, on sourit, on respire. Ça fait partie du charme !

    5. Mal gérer le trafic venant en sens inverse

    Serrez votre gauche ! Et lorsque la route est trop étroite que pour se croiser, ce qui est plus que fréquent, arrêtez-vous dès que vous voyez un dégagement sur le bas-côté pour laisser passer le trafic venant en sens inverse. Vous serez certainement remercié par un petit geste de la main !

  • Flaming Cliffs : sur les traces de l’aventurier qui a inspiré Indiana Jones

    Flaming Cliffs : sur les traces de l’aventurier qui a inspiré Indiana Jones

    Bayanzag
    adobe

    Perdues dans l’immensité du désert de Gobi, les Flaming Cliffs (Bayanzag, en mongol) forment un plateau entaillé de gorges profondes et de falaises rouges pour le moins spectaculaires.

    Ces falaises se trouvent dans la province d’Ömnögovi, au sud de la Mongolie, à environ 600 km au sud d’Oulan-Bator. Si elles sont surnommées ainsi, c’est tout simplement parce que ces falaises brillent au coucher du soleil ! C’est d’ailleurs ici que le géologue et aventurier Roy Chapman Andrews, un personnage haut en couleurs qui a largement inspiré Indiana Jones, a mené des fouilles en 1922, mettant au jour les premiers œufs de dinosaures fossilisés jamais découverts. Un tournant dans l’histoire de la paléontologie.

    Les Flaming Cliffs ne sont pas un simple décor de western. C’est un témoignage géologique de 70 millions d’années, un lieu où la planète semble avoir figé une époque. C’est aussi l’un des rares endroits au monde où l’on peut marcher sur les traces des dinosaures, sans barrières ni musée autour.

    Comment y aller (et pourquoi ça vaut le détour)

    Depuis Oulan-Bator, il faut compter une journée entière de route : aucun transport public ne dessert le site ! La route est longue, mais le voyage fait partie de l’aventure. Et croyez-le ou non : voir le soleil se coucher sur ces falaises silencieuses, avec pour seule compagnie le vent et les ombres changeantes, ça vaut bien quelques heures de secousses.

    Ce qu’il faut savoir avant de partir

    Le site est accessible toute l’année, mais les conditions idéales vont de mai à septembre. En dehors de cette période, les températures peuvent être extrêmes et les routes impraticables. Il n’y a aucune infrastructure sur place, sauf quelques yourtes touristiques à proximité. Prévoyez de l’eau, une lampe frontale et un bon coupe-vent. Pour les fans de bivouac, de nombreux camps sont accessibles à quelques minutes en voiture du site. Le camping est techniquement possible dans les alentours (mais pas sur les falaises), mais il faudra composer avec un sol rocailleux. Pour purs et durs parés à toutes les aventures, uniquement !

  • Japon : attaque d’ours sur un touriste espagnol… qui s’en sort miraculeusement !

    Japon : attaque d’ours sur un touriste espagnol… qui s’en sort miraculeusement !

    japan
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    Un face-à-face poilu à Shirakawa-go

    Un touriste espagnol de 44 ans a eu une mésaventure plutôt… sauvage dimanche 5 octobre 2025 à Shirakawa-go, village japonais classé au patrimoine mondial de l’Unesco, rapporte Belga. Alors qu’il rejoignait tranquillement un arrêt de bus, il a été attaqué par un ours noir d’environ un mètre.

    « Il a eu une éraflure au bras droit, puis il s’est rendu à l’Office de tourisme », a indiqué Kazunari Takashima, un responsable local cité par l’AFP. Bonne nouvelle : le blessé est sorti de l’hôpital le jour même, probablement avec une histoire spectaculaire à raconter au dîner.

    Des sentiers fermés et des ours trop curieux

    Suite à l’incident, les sentiers du coin ont été fermés, la police patrouille et la municipalité a rappelé aux visiteurs de ne pas considérer les zones interdites comme un décor pour une séance photo.

    Des attaques en hausse au Japon

    Ce n’est pas un cas isolé : deux personnes sont mortes récemment dans les départements de Miyagi et Nagano. En cause, selon les experts : le dérèglement climatique et la baisse de la population, qui poussent les ours à s’aventurer toujours plus près des humains. Entre avril et août 2025, 64 blessés et cinq morts ont été recensés, selon NHK. Un chiffre en hausse, qui a poussé le gouvernement à assouplir les règles sur les armes à feu pour les chasseurs en zones urbaines.

  • Squats des logements touristiques : une problématique qui explose !

    Squats des logements touristiques : une problématique qui explose !

    house pool
    the-anam

    Pour certains hôtes de logements touristiques, l’expérience peut vite virer au cauchemar juridique. Des voyageurs réservent quelques nuits, puis… décident de ne plus partir. Serrures changées, compteur d’électricité à leur nom, et un discours bien rôdé.

    Pourquoi c’est si compliqué ?

    La subtilité : ces «faux vacanciers» ne sont pas considérés comme des squatteurs classiques puisqu’ils sont entrés légalement. Résultat : dans la plupart des cas, aucune expulsion rapide n’est possible. Les propriétaires doivent passer par une longue procédure judiciaire.

    Airbnb assure que ces situations restent « exceptionnellement rares ». Mais elles existent, et les médias raffolent de ces anecdotes dignes de séries noires ! Et pour les propriétaires ? La vigilance devient un mot-clé.

    Conseils côté voyageurs

    Pour éviter de voir les propriétaires devenir méfiants, soignez votre profil, vos avis et expliquez les raisons de votre séjour. Une relation de confiance reste la meilleure garantie pour que la location courte durée garde son esprit d’accueil…

  • Randos, VTT, spa et château : le paradis se trouve ici, en Belgique

    Randos, VTT, spa et château : le paradis se trouve ici, en Belgique

    hotel castel pont à lesse
    hotel castel pont à lesse

    Ici, vous êtes dans la vallée de la Haute Meuse, dans un ancien château de la Lesse. Le lieu est parfait pour décompresser et profiter d’un moment hors du temps.

    Les nombreuses chambres (dont certaines familiales) vous garantissent un confort et un calme absolus. La vue n’est pas en reste : vos fenêtres donneront toutes sur le parc du grand domaine. De quoi vous donner envie, à peine arrivés, de chausser vos baskets pour partir explorer les environs.

    hotel castel pont à lesse
    hotel castel pont à lesse

    Et il y a de quoi faire ! La situation de l’établissement est parfaite pour les amateurs de randonnées, de sorties VTT ou de découvertes nature. Que vous préfériez les parcours faciles en bord de Meuse ou que vous soyez attirés par les itinéraires plus sportifs, il y en a pour tous les goûts. L’hôtel vous proposera d’ailleurs des guides de balades et des cartes détaillées de la région : il n’y aura plus qu’à faire votre choix. Un espace vélo est même prévu pour ensuite ranger votre deux-roues.

    hotel castel pont à lesse
    hotel castel pont à lesse

    De jolis sites, qui allient nature et culture, sont à voir aussi dans les alentours : le Château de Vêves, les Jardins d’eau d’Annevoie, les jardins du Château de Freÿr, etc…

    Après votre escapade dans la nature, vous pourrez vous réchauffer dans l’espace détente de l’hôtel : dans un cadre apaisant, vous vous resourcerez en douceur. Piscine, sauna et jacuzzi sont là pour ça ! Réservez-vous également une table au restaurant de l’hôtel. L’Orangerie vous proposera chaque jour diverses suggestions et plats à la carte. Raffinement et produits de saison au programme.

    hotel castel pont à lesse
    hotel castel pont à lesse

    Vous l’aurez compris : Le Castel de Pont-à-Lesse, c’est l’endroit rêvé pour s’offrir une pause. Que vous veniez en famille, entre amis ou en amoureux, vous trouverez ici charme et authenticité. L’hôtel est aussi équipé pour accueillir réunions professionnelles, conférences, séminaires ou fêtes privées. La grande salle de réunion peut accueillir jusqu’à 350 personnes : c’est exceptionnel !

    Tout cela, au cœur de la nature !