À Spa, vivez l’aventure au cœur de la nature avec Spa Forest : accrobranches pour tous les niveaux, escape games originaux en plein air et une cafétéria conviviale. Idéal pour partager des moments uniques entre amis ou en famille !
Découvrez Spa autrement grâce à Totemus ! Une chasse aux trésors gratuite pour explorer la ville et ses forêts tout en résolvant des énigmes passionnantes. Une activité ludique, familiale et inoubliable pour tous.
Quand on parle de randonnée, on pense souvent à de longues montées, des mollets qui tirent et des sandwiches écrasés au fond du sac. Mais ici, la marche devient un plaisir raffiné. Grâce aux 1.300 km de sentiers balisés, on choisit sa promenade comme on choisirait un vin : douce ou corsée, courte ou étirée sur plusieurs jours, avec ou sans vue spectaculaire sur la vallée de l’Our. Le tout orchestré par l’application Nodemapp, une merveille technologique qui vous permet de planifier, enregistrer et suivre vos circuits, même sans réseau. L’idéal pour se perdre dans la nature… sans vraiment se perdre ! Et si vous êtes plutôt du genre à enfourcher une selle, ce n’est que du bonheur : outre les circuits VTT balisés, ne manquez surtout pas la Stoneman Arduenna, une piste VTT 5 étoiles ! Mon chéri est diablement tenté, mais vous m’excuserez, je n’ai déjà pas beaucoup d’équilibre sur deux jambes, alors sur deux roues, vous imaginez le tableau… Bon à savoir, l’hôtel Pip Margraff propose également à la location des vélos électriques, ainsi qu’un garage à vélo !
WBT – Pierre Pauquay
J’ai personnellement craqué pour une boucle dans la réserve naturelle des Hautes Fagnes. Imaginez : des tourbières à perte de vue, des caillebotis de bois qui serpentent entre les bruyères, un silence presque solennel troublé seulement par le cri lointain d’un rapace… Un tableau à la fois sauvage et poétique.
Un cocon nommé Pip Margraff
Après l’effort, le réconfort. Et quel réconfort ! Le Relax Hotel Pip Margraff, véritable institution familiale depuis plus de 140 ans, m’a accueillie dans une atmosphère à mi-chemin entre le charme d’antan et le confort moderne. Dès que j’ai franchi la porte, j’ai su que j’étais entre de bonnes mains : accueil souriant, chambre douillette, et surtout un spa comme on en rêve les jours de pluie (ou les lendemains de randos ambitieuses).
Sarah Linden Fotografie
Mention spéciale pour la piscine à rocaille et le sauna bio, véritables antidotes au stress urbain. Et que dire des chaises longues infrarouges ? J’y ai trouvé un niveau de détente que même mes cours de yoga du jeudi soir n’ont jamais réussi à atteindre !
Gastronomie locale au sommet
Côté papilles, l’hôtel ne fait pas non plus les choses à moitié. Le restaurant du Pip Margraff, c’est un peu comme une balade gustative dans les prés alentours. Produits frais et locaux, recettes soignées, dressage élégant… Tout est pensé pour séduire autant les amateurs de terroir que les palais les plus exigeants. Mon coup de cœur : une entrecôte de veau, sauce au morilles, servie avec des échalotes caramélisées, des asperges et des fettuccine. Divin.
pip margraff
Un séjour tout compris, sans prise de tête
Pour prolonger l’expérience, j’ai opté pour la formule Midweek : trois nuits, petits déjeuners, menus quatre services et accès illimité au spa. Une aubaine à partir de 300 € par personne, qui permet de goûter à tous les plaisirs de la région sans devoir organiser quoi que ce soit. Juste savourer, flâner, dormir, recommencer.
Un dernier mot avant de repartir…
Les Cantons de l’Est, et Saint-Vith en particulier, ne sont pas seulement un havre de paix pour les randonneurs. Ce sont aussi des terres où l’on prend le temps. Le temps de regarder un panorama sans sortir son téléphone. Le temps de discuter avec un aubergiste passionné. Le temps de redécouvrir que le vrai luxe, finalement, c’est peut-être ça : le calme, l’air pur et la sensation d’être exactement là où l’on doit être.
Alors si vous cherchez une escapade loin du bruit et du stress, entre tourbières mystérieuses, vallées bucoliques et spa douillet, Saint-Vith et son hôtel Pip Margraff vous attendent.
Le Serengeti, c’est environ 24.000 km² de savane africaine, soit 80% de la taille de la Belgique !
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Des migrants à sabots par millions
Chaque année, près de 2 millions de gnous mais aussi des zèbres et des gazelles se lancent dans une migration de plus de 1000 km, avec des colonnes d’animaux faisant parfois 40 km, en quête de meilleur pâturages.
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Un ballet de prédateurs affamés
Le Serengeti, c’est aussi le repaire de plus de 3 000 lions. Autant dire que les animaux qui s’y promènent font attention à leurs arrières. Mention spéciale aux hyènes, expertes du timing pour piquer le dîner des autres !
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Des rivières… qui ne plaisantent pas
La rivière Mara, traversée pendant la migration, est un vrai piège. Les crocodiles y attendent tranquillement leur buffet annuel. Spoiler : c’est sanglant.
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Une biodiversité hors-norme
Outre les “stars” du safari, le parc regorge d’espèces moins célèbres mais tout aussi fascinantes : plus de 500 espèces d’oiseaux, des petits félins timides et même des insectes largement méconnus !
6h50 du matin, dans la ville haute du Puy-en-Velay. A l’heure où les touristes dorment encore du sommeil du juste, de curieux marcheurs grimpent, sac à dos volumineux sur les épaules, vers la cathédrale. En cette matinée de printemps, ces trekkeurs urbains d’un genre particulier ont rendez-vous pour la messe et la bénédiction de 7h, assurée ce jour là par Monseigneur Yves Baumgarten, évêque du Puy-en-Velay.
De quelques jours à plus de deux mois
Tous vont prendre, à l’issue de la cérémonie, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Un périple à pied de quelques jours pour certains et de plus de deux mois pour d’autres, beaucoup moins nombreux, à vouloir rallier d’un trait la ville espagnole de Galice. Voir une église en France copieusement remplie de fidèles à 7h du matin est un spectacle devenu rare. Sacs à dos posés le long des murs de la nef ou à leurs pieds, en short, leggings et chaussures de randonnée, plus d’une centaine de personnes suit religieusement l’office, avant que le prélat, d’un ton patelin, n’encourage les marcheurs dans leur future équipée, s’enquérant de leur parcours et de leur origine.
Pèlerinage intérieur…
Il y a des Français, logiquement majoritaires, venus de toutes les régions du pays. Mais aussi des Belges, des Polonais, des Suisses, des Suédois, des Américains, des Canadiens et même des Australiens. « Vous avez décidé de prendre un chemin qui va vous révéler, à travers la culture et les rencontres, un autre pèlerinage, plus intérieur, peut-être. Pour cela, il faut du temps, le temps de l’intériorisation pour aller au fond de vous-même. Je vous invite à découvrir tout cela dans un désir de foi », prêche Monseigneur Baumgarten, écouté attentivement par les plus croyants.
Les marches de la cathédrale
Philippe Bourget
Si certains sont là par piété, beaucoup assistent à la messe pour le symbole. Jusqu’à la traditionnelle et majestueuse ouverture des « portes » de la cathédrale. Au Puy-en-Velay, les battants ne s’ouvrent pas comme ailleurs à l’arrière de l’édifice, vers un parvis situé à hauteur de ville. Ici, des grilles s’élèvent lentement à la verticale depuis la travée centrale de la nef, libérant des volées d’escaliers et leurs 139 marches pour précipiter vertigineusement les ouailles depuis la colline religieuse vers la ville basse.
500 000 pèlerins en 2024
Portable allumé pour immortaliser l’instant, et munis d’un crédencial (carnet de route du pèlerin) et d’une coquille Saint-Jacques offerte par l’évêque, les marcheurs s’engagent dans la descente, protégés par l’onction catholique. Les voilà prêts à en découdre sur tout ou partie des quelque 1 500 km du parcours. « Entre le 1er avril et la fin octobre, il y a entre 80 et 300 personnes qui assistent chaque matin à la bénédiction et partent sur le chemin. Je suis ici depuis 2022, tous les ans, il y a de plus en plus de monde », constate Yves Baumgarten. Selon le prélat, de 25 000 pèlerins en 1984, la Via Podiensis a accueilli, sur tous les tronçons de ce chemin, balisé jusqu’à la frontière espagnole, près de 500 000 marcheurs en 2024 !
Marche libératrice
Si l’on rencontre encore sur l’itinéraire, né en 950 de l’initiative de l’évêque Godescalc, de véritables pèlerins animés par la foi, la majorité s’y lance pour des raisons plus païennes. Retour sur soi, désir de pause dans une vie survoltée, marche libératrice après une épreuve familiale ou un burn out, quête de sens, plaisir de l’effort, pari sportif… Les raisons sont aussi nombreuses que les marcheurs !
Même le roi Philippe et la reine Mathilde
Sur les marches de la cathédrale, Fransesco, belge résidant à Liège, a rejoint dans l’aventure Anne, une compatriote du plat pays habitant dans le sud de la France. « Je vais jusqu’à Conques, en une huitaine de jours. Moi, c’est le côté sportif qui m’intéresse », reconnait ce jeune senior, rappelant opportunément que quelques jours plus tôt, le 16 avril, le roi Philippe et la reine Mathilde, avec trois de leurs enfants, ont achevé le périple à Saint-Jacques-de-Compostelle, après l’avoir entamé il y a 8 ans. Anne et son amie, Sylvie, qui marche « pour avoir la paix », iront un peu plus loin que Conques. Mais pas question de dormir dans des gîtes de pèlerins ! « On est plutôt chambres d’hôtes, histoire d’avoir un bon dîner et un vrai petit-déjeuner, un lit douillet et ne pas être obligé de dormir à 15 dans un dortoir. Ca, c’est bon quand on a 20 ans ! », sourit Anne.
Verre de l’amitié la veille au Camino
Philippe Bourget
Après avoir dévalé les rues de la vieille ville, traversé la place du Plot où les étals du marché accueillent leurs premiers clients, les marcheurs, en solo ou en petits groupes, grimpent sur le versant opposé de la cité. Certains, la veille, sont passés par Le Camino. Près de la cathédrale, cet ancien hôtel particulier du 14 et 15ème s., doté d’un joli café-jardin, abrite « L’accueil des Pèlerins ». Ouvert de 17h à 19h pour un verre de l’amitié, « les marcheurs viennent échanger, se renseigner, se rassurer, aussi », témoigne Marie-Christine, une bénévole. Le Camino abrite également un parcours scénographique sur le chemin de Saint-Jacques, histoire de se mettre dans l’ambiance.
Des rues du Puy-en-Velay au chemin
Philippe Bourget
Il est un peu plus de 9h quand les randonneurs quittent l’ultime rue du Puy-en-Velay pour s’engager sur le premier sentier. Un pré, à côté, a été fauché de manière à reproduire une coquille St-Jacques. Cathédrale du Puy dans le dos, le lieu, à 711 m d’altitude, offre un joli point de vue sur Espaly-Saint-Marcel et son piton volcanique, occupé par une basilique et la statue monumentale de Saint-Joseph. Cette transition est l’occasion d’une pause. Les randonneurs se rafraichissent, ôtent une veste devenue superflue ou en profitent, avec leurs portables, pour réserver le gite du soir.
Jeunes, seniors, « solos », familles…
Nathalie, une Française, est partie seule, un mois, « pour me couper de la routine, faire un vrai break et penser à d’autres choses. Là, j’ai encore tout dans la tête mais dans 3 jours, j’aurai oublié ! », dit-elle. Guillaume, venu de l’ouest de la France, part pour une semaine. Il n’a rien préparé. Cinq vendéennes, retraitées, envisagent de rejoindre Conques. Sauf pour l’une d’elles, c’est la première fois qu’elles s’engagent sur le chemin. Objectif : « vivre de bons moments ensemble, avoir des discussions sur des sujets existentiels et voir si on est capables de faire ça », témoigne Marie-Jeanne. Des jeunes, des seniors, des familles, des « solos »… A des allures différentes, les voilà tous partis sur le GR 65.
Gîte d’étape à Montbonnet… « La 1ère étape »
Philippe Bourget
Selon le rythme de chacun, l’étape du soir ne sera pas la même. Village agricole posé dans un paysage de pâturages et de collines boisées, Montbonnet, à 4h de marche du Puy, signe pour certains le premier arrêt. Là se trouve la splendide chapelle Saint-Roch, au bord du chemin. Bâtie en pierre du Velay, cet édifice roman à clocher-peigne dont l’origine remonte au 11ème s. est presque enfoncé dans la terre grasse du plateau. Dédié à Saint-Roch, devenu le saint patron des pèlerins au 17ème s., elle recueille, sur de petits papiers blancs pliés dans une corbeille, les vœux des marcheurs. Montbonnet abrite plusieurs gites d’étapes et d’autres hébergements mais s’il en est un où l’esprit du chemin de Saint-Jacques souffle avec force, c’est bien le gîte « La 1ère étape ».
Chemin de Saint-Jacques, une République indépendante !
Dans une maison traditionnelle du Velay, en pierre pouzzolane (rouge) et basalte (grise), ainsi que dans un chalet récent bâti au fond d’un jardin avec vue sur les monts d’Ardèche, Anne et Didier, eux-mêmes pèlerins du chemin de Saint-Jacques, accueillent, à 1 100 m d’altitude, jusqu’à une vingtaine de marcheurs chaque jour. « Tout le monde ici est dans la même énergie. Le chemin de Saint-Jacques est une République indépendante de 1 500 km de long sur 1 km de large, où règnent bienveillance et qualité des rapports humains », éclaire joliment Didier. Un changement aussi pour eux deux, venus d’horizons différents et qui se sont rencontrés sur les marches de la cathédrale du Puy, après des parcours de vie dans d’autres univers.
Gîte ou chambre d’hôtes ?
Philippe Bourget
Les randonneurs plus vaillants poussent en général jusqu’à Saint-Privat-d’Allier. A 6-7h de marche du Puy-en-Velay, ce village-étape dominé par un château et une église ne manque pas non plus d’hébergements, avec 475 lits et quelques magasins de bouche pour se ravitailler. « L’Escargot dans sa Coquille », au cœur du village, est l’un d’eux. Catherine Richard et Philippe Delarivière ont repris cette « affaire » en 2023, après avoir tenu une maison d’hôtes dans le Haut-Bugey (Ain). Dans trois maisons mitoyennes, ils proposent un gîte de 16 places, quatre chambres d’hôtes cosy et un restaurant ouvert le soir, avec une cuisine 100% maison. Le couple a aussi aménagé un centre de bien-être – leur valeur ajoutée – avec des lits de flottaison pour raffermir les muscles, et des soins prodigués par Catherine, rebouteuse-masseuse.
Philippe Bourget
Effets de la société moderne sur les âmes
« Ce qui nous anime, c’est d’apporter du plaisir. Ici, nous voyons le monde entier, des Allemands, des Belges, des Anglais, des Canadiens, des asiatiques… Notre plus jeune client était un enfant d’un an, avec ses parents. Le plus âgé, une dame de 86 ans. Elle a même dormi au dortoir ! », se souvient Catherine. Parce que l’étape du jour 2 est rude, avec la descente puis la remontée dans les gorges de l’Allier, le petit-déjeuner est très roboratif. Et les soins de Catherine, bien utiles. A leur poste, ils voient aussi les effets délétères de la société moderne sur les âmes. « Beaucoup de marcheurs viennent pour se reconnecter à eux-mêmes. On reçoit aussi des jeunes de 25-30 ans qui ont fait de longues études et sont paumés face aux défis qu’ils ont à relever », intervient Philippe. Autre tendance chez certains marcheurs : la demande de confort le soir à l’étape, qui leur fait préférer les chambres d’hôtes aux gîtes d’étape.
Rochegude, vigie des gorges de l’Allier
Philippe Bourget
Et puisque sur ce chemin, le principe est de ralentir, il n’est pas interdit de faire de longues pauses pour profiter de sites magnifiques. L’un d’eux se trouve à 3 km de Saint-Privat d’Allier : Rochegude. Une tour ronde, vestige d’un château du 13ème s. ; une chapelle rustique à clocher-peigne et chevet rond couvert de lauzes ; une poignée de maisons paysannes ; des rochers ; et la vue, surtout, panoramique, sur les gorges de l’Allier et ses versants boisés, 350 m plus bas. Rochegude, « château de rochers » comme on dit par ici, affirmait jadis l’autorité de seigneurs locaux le long de la rivière, ancienne frontière du Velay face à la Basse Auvergne. Des marcheurs de Saint-Jacques s’y arrêtent pour pique-niquer, séduits par la beauté du lieu. C’est l’une des multiples occasions de poser le sac et de méditer au long d’un itinéraire où les paysages et les rencontres font de vous, parait-il, un « autre homme ».
Comme le Musée de la Photographie, le Bois du Cazier, site unesco qui abrite la collection du Musée du verre, le Musée des Beaux-Arts, le Centre de Culture Scientifique qui explique les sciences aux plus jeunes et la Maison de la Poterie qui met en lumière la maîtrise des potiers d’hier et d’aujourd’hui.
Leslie Artamonow
Prenez l’air à la campagne
Partez en balade sur nos sentiers pédestres ou cyclables dans nos communes, embarquez pour un voyage à l’époque napoléonienne avec les marches folkloriques de Gerpinnes, découvrez la chambre de Napoléon à Fleurus et la poterie à Bouffioulx, visitez la Maison Magritte à Châtelet, dansez au Django Jazz Festival à Pont-à-Celles ou dégustez du vin de Montigny-le-Tilleul…
Leslie Artamonow
Pour les amateurs d’insolite
Découvrez le Pays de Charleroi en escaladant des terrils ou en admirant de gigantesques fresques de Street-Art au centre-ville ou en bord de Sambre, participez à une chasse au trésor Totemus à Aiseau-Presles, Bouffioulx, Châtelet, Charleroi, Farciennes, Fleurus et Gerpinnes…
Dès les premiers kilomètres, les paysages de bocage donnent le ton : ici, place à la nature. Randonnées à pied, balades à vélo ou même virées à dos d’âne, les chemins sont nombreux pour explorer les vallées autour de Lisieux. Et pour les plus intrépides, cap sur une descente en kayak ou en paddle sur la Touques ou la Dives, au fil d’un paysage à la fois bucolique et apaisant.
La nature se découvre aussi à travers les haras et les jardins : les enfants vont raffoler observer les chevaux au galop dès le petit matin, pendant que les parents s’émerveilleront dans les chartreuses du Château de Canon ou les jardins du Pays d’Auge à Cambremer. Tout y est paisible, verdoyant, joyeux.
Une palette d’activités pour petits et grands
À Lisieux, les expériences s’enchaînent sans jamais se ressembler. Les familles férues de culture visitent la basilique Sainte-Thérèse, la cathédrale Saint-Pierre ou encore le Musée d’Art et d’Histoire installé dans une charmante maison à pans de bois. Mais ici, les découvertes sont aussi sensorielles : à la chocolaterie Mérimée, on déguste des douceurs faites maison, pendant que la fromagerie Graindorge révèle les secrets du Pont-l’Évêque et du Livarot à travers un parcours ludique et gratuit.
JULIEN BOISARD
Pour une journée en pleine immersion, direction le parc zoologique de Cerza. Les enfants y croisent rhinocéros, ours et loutres en semi-liberté, le tout dans un cadre naturel époustouflant. Certains choisissent même d’y dormir dans un lodge, bercés par les cris des animaux. Une expérience inoubliable !
Des adresses pensées pour les familles
Que ce soit pour pique-niquer dans les jardins, goûter aux produits locaux sur les marchés du samedi matin ou s’amuser dans les fermes pédagogiques, Lisieux et ses alentours multiplient les initiatives accessibles et bienveillantes. À Mézidon-Canon, les petits caressent les animaux de la ferme avant de s’élancer sur une tyrolienne. Et si la météo joue les capricieuses, on se replie avec joie au centre aquatique Le Nautile, ou dans une salle de spectacle où les tout-petits sont aussi les bienvenus.
JULIEN BOISARD
Une Normandie accueillante et ressourçante
À seulement 30 minutes de la mer, Lisieux est une base idéale pour un séjour en famille au cœur de la Normandie. Ici, l’art de vivre prend tout son sens : du bon air, des paysages apaisants, des produits savoureux et un accueil chaleureux. Le genre de parenthèse joyeuse qu’on n’oublie pas de sitôt… et qu’on recommande volontiers autour de soi !
Du vin au pays du Gouda ? Oui, monsieur ! La viticulture néerlandaise moderne a débuté il y a 50 ans dans la région de Maastricht et s’est développée aux quatre coins du pays depuis une vingtaine d’années, accélérée par le réchauffement climatique. Les heures d’ensoleillement augmentent dans le nord et le raisin y pousse mieux. Durant notre croisière Viva Cruise « Sea of Tulips », nous avons fait halte à Nimègue et pris un bus vers un vignoble local.
nederlands wijnbouwcentrum
Blanc, mousseux ou rouge ?
Planté sur les sols sablonneux de la province de Gueldre, le vignoble de Groesbeek cultive plusieurs cépages : Cabernet, Pinotin, Helios, etc. Il produit un vin de style allemand. On commence la dégustation par un mousseux (Pinotin) aux arômes fruitées de framboise, groseilles et cerises. Un goût assez particulier, qui peut convenir pour un apéritif ensoleillé. On poursuit avec un Cabernet Blanc : assez acide, il n’a rien de marquant et n’accompagnera correctement qu’un plat de moules. Étonnement, c’est le rouge (à partir de Regent et Cabernet Cortis) le plus réussi, avec un avant-goût de fût de chêne, mais toujours moins de corps qu’un rouge français, italien ou espagnol. À 15 euros en moyenne la bouteille, le rapport qualité/prix du cru hollandais nous semble très moyen ; c’est plutôt une curiosité qu’un bon vin…
nederlands wijnbouwcentrum
Pâtisseries, massage et apéro à bord
La sélection proposée sur le bateau Viva Cruise (vins français, allemands et italiens) est plus raffinée. Après le déjeuner, opération « High tea », avec des pâtisseries de toutes sortes qui s’étalent sur une table de banquet. Puis, nous nous sommes jetés sur la table de massage. Le programme comprend des séances de 25, 45 ou 60 minutes, facturées 35, 55 ou 75 €. L’option « musclée » vous remettra d’appoint pour l’apéro, que nous avons pris dans un transat sur la terrasse du pont supérieur, le rivage défilant sous nos yeux.
viva enjoy massage
Pour le repas du soir, nous avons opté pour le troisième restaurant de bord, à la déco et cuisine italiennes. Les pastaalla ruota, cuisinées dans une roue de parmesan, nous chatouillent encore les papilles. Les plats sont assez petits, mais n’hésitez pas à en demander plusieurs, pour mieux goûter à tout. C’est all-in ! Le lendemain, le programme journaliste prenait fin à Anvers (d’où une excursion vers Bruges est aussi possible). Mais le bateau, lui, a poursuivi sa route, faisant halte à Rotterdam et Dordrecht, avant un retour à Amsterdam. Une croisière Viva Cruise qui mêle les grandes et petites villes d’un pays qui n’a pas que ses tulipes à faire valoir…
Les 28 et 29 juin 2025, le Domaine de la Bataille de Waterloo commémore les 210 ans de la célèbre bataille. Le samedi soir et le dimanche matin, deux reconstitutions grandioses seront représentées et racontées par Stéphane Bern, le célèbre animateur et passionné d’histoire.
Domaine de la Bataille de Waterloo
Plongez dans le quotidien de 1815
Visitez les bivouacs historiques : le camp français au Dernier Quartier Général de Napoléon et le camp allié à la Ferme d’Hougoumont. Découvrez le quotidien des soldats, assistez à des animations civiles et militaires, et explorez le village civil animé dans lequel vous pourrez rencontrer 50 artisans passionnés qui redonneront vie aux métiers d’autrefois.
CGT-Alex Kouprianoff
Profitez-en pour (re)découvrir les sites incontournables du champ de Bataille de Waterloo et visiter l’exposition Lego sur la légende napoléonienne !
Des navettes gratuites relieront les différents sites pour faciliter vos déplacements.
Suite de notre croisière Viva Cruise sur les eaux hollandaises. Après la bouillante Amsterdam et la paisible Enkhuizen, cap à l’est vers Nimègue, située à la frontière allemande et posée les rives du fleuve Waal, branche du Rhin. Après un copieux petit-déjeuner avec vue sur le rivage, nous jetons l’ancre à portée de pieds du centre-ville de Nimègue. L’avantage des croisières fluviales, c’est que le bateau mouille toujours au cœur des villes visitées : rarement besoin de taxi ou de transport en commun pour partir à leur découverte. Viva Cruise met même gracieusement des vélos à disposition : un moyen intéressant pour découvrir une ville, surtout aux Pays-Bas, pays où le vélo est roi… Nous avons néanmoins opté pour une visite guidée payante de la ville et d’un vignoble voisin.
visitnijmegen
Une ville ancienne à l’atmosphère moderne
Notre guide assure que Nimègue (Nijmegen) est la plus vielle ville des Pays-Bas, bien que d’autres bourgades revendiquent ce statut (dont Dordrecht, où le bateau s’arrêtera quelques jour plus tard…). On ne se mouillera pas dans ce conflit historique, mais ce qui est sûr, c’est que les traces de Nimègue remontent à l’époque romaine : la bourgade se nommait alors « Noviomagus » (nouveau marché) et resta longtemps un important centre de commerce. Charlemagne y fit même bâtir en l’an 800 un palace, le Valkhof, dont il ne reste aujourd’hui plus que les ruines de la chapelle.
jurjen drenth_www.holland.com
Bombardée durant la Deuxième guerre mondiale, Nimègue s’est reconstruite dans la modernité. Elle grouille aujourd’hui d’étudiants, en médecine tout particulièrement. Dans les rues commerçantes se mélangent le cachet des anciennes maisons et le béton moins reluisant des bâtiments plus récents. Le clocher de l’église Stevenskerk surplombe ce petit monde et abrite un orgue monumental.
Si vous avez le temps, poussez la porte du musée du vélo, qui retrace sur trois étages l’histoire (du 15e au début du 20e siècle) de ce moyen de transport particulièrement populaire aux Pays-Bas. La visite guidée comprenait aussi la découverte du vignoble voisin de Groesbeek, que l’on vous présente dans le prochain épisode.
Parcourez les paysages bucoliques de Spa, Jalhay, Theux ou Stavelot à vélo ou à pied grâce au RAVeL, un réseau de voies lentes sécurisé, parfait pour les familles et les amateurs de grand air.
MHTFA
À Stavelot, une surprise vous attend : une exposition à ciel ouvert vous invite à découvrir des œuvres d’art contemporain tout au long du parcours. Sculptures, installations et créations locales ponctuent la balade et rendent l’expérience encore plus unique.
MHTFA
Mariez culture et nature dans une activité douce, gratuite et accessible toute l’année !