Les mardi 21 et mercredi 22 octobre, Louvain-la-Neuve s’apprête à vibrer au rythme de sa course la plus mythique : les 24 Heures Vélo. Organisée par le CSE Animations, cette édition promet d’être mémorable, puisqu’elle s’inscrit dans les 600 ans de l’UCLouvain. Rien que ça.
Au programme : une course, bien sûr, mais surtout 24 heures d’animations, de musique, de déguisements improbables et de bonne humeur contagieuse. Et pour marquer le coup, un “prix folklorique spécial 600 ans” sera décerné aux participants les plus inspirés. Le circuit, lui, fera un passage symbolique dans l’Aula Magna, haut lieu du campus.
Une fête pour tous
Si les étudiants sont les vedettes de ces 24 heures, les villages thématiques accueilleront aussi familles, enfants, seniors et habitants curieux. Des navettes relieront les autres campus et des trains de nuit vers Bruxelles et Namur sont prévus pour un retour en toute sécurité. L’événement se veut inclusif : accès PMR, zones calmes et espaces de repos seront au rendez-vous.
Une fête responsable ?
Avec près de 3.000 bénévoles mobilisés, la fête entend être responsable. 80 étudiants formés assureront la prévention, des distributions d’eau et des aires de repos seront installées, et un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles est mis en place.
En effet, les Américains souhaiteraient revoir les seuils à la hausse : pour un vol de moins de 3 500 kilomètres, l’indemnisation de 300 euros ne s’appliquerait qu’au-delà de quatre heures de retard. Et pour les long-courriers, il faudrait patienter plus de six heures avant d’espérer toucher 500 euros.
Les eurodéputés disent non au “retard sur le retard”
Pour les élus européens, il n’est pas question de reculer. Ils veulent maintenir la règle actuelle : trois heures de retard, quelle que soit la distance, ouvrent droit à compensation. La distance interviendrait seulement pour ajuster le montant — entre 300 et 600 euros selon les cas.
Des exceptions sont néanmoins prévues, notamment en cas de catastrophes naturelles, de guerres, de mauvaises conditions météo ou de grèves imprévues.
Bagages et sièges : quelques bonus à bord
Petit plus pour les voyageurs : les eurodéputés souhaitent garantir le droit d’emporter un deuxième bagage à main sans frais supplémentaires. Et pour les familles, bonne nouvelle : les enfants de moins de 14 ans devraient pouvoir s’asseoir gratuitement à côté de leur accompagnateur.
La fréquence est fixée à trois vols par semaine. Avec Chongqing, Hainan Airlines élargit son catalogue de destinations chinoises au départ de Bruxelles : après Pékin, Shanghai et Shenzhen, voici la quatrième perle de l’empire du Milieu à rejoindre la carte.
17 vols par semaine entre Belgique et Chine
Cette nouvelle liaison porte le total à 17 vols hebdomadaires opérés par Hainan Airlines entre la Belgique et la Chine. Une fréquence qui témoigne de l’importance croissante des échanges entre les deux pays…
Chongqing, géante des montagnes et du hotpot
Pour les voyageurs, Chongqing n’est pas seulement un hub industriel et commercial. C’est aussi une mégapole de plus de 30 millions d’habitants, surnommée la « ville-montagne » pour ses reliefs spectaculaires.
Au programme : croisières mythiques sur le Yangtsé, escapades vers les Trois Gorges, balades dans les quartiers traditionnels comme Ciqikou, et surtout… l’incontournable hotpot épicé, spécialité locale qui fait bien transpirer !
Le parc national du Nord-Est du Groenland s’étend sur 972 000 km², soit près de 1,5 fois la surface de la France (ou presque deux fois la métropole). Il s’agit, en tout simplicité, du plus grand parc au monde. Un autre chiffre fou ? Il couvre 44,85 % du Groenland ! Créé en 1974, puis agrandi en 1988, il est aussi classé réserve de biosphère UNESCO depuis 1977. Bref, ici, le gigantisme est la norme.
Presque vide, mais pas tout à fait
Difficile de parler de “population” : on compte une centaine de résidents permanents, répartis entre stations scientifiques, militaires et météo. Les stars locales ? Entre 5 000 et 15 000 bœufs musqués, soit près de 40 % de la population mondiale, et bien sûr l’incontournable ours polaire. On croise aussi des renards arctiques, des hermines, des lièvres arctiques et, dans les eaux glaciales, des morses et des narvals (oui, les licornes de la mer). Côté oiseaux, c’est un festival : du majestueux faucon gerfaut au très digne harfang des neiges.
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Un bout du monde sous haute surveillance
Avec son point le plus septentrional dépassant légèrement celui du parc canadien de Quttinirpaaq, ce territoire est officiellement le parc national le plus au nord du monde. Côté météo, les températures moyennes varient de -20 °C en hiver à un timide 5 à 10 °C en été. Le soleil, lui, joue à cache-cache extrême : nuits polaires pendant plusieurs mois, suivies d’un soleil de minuit qui ne se couche jamais. Le vent et les tempêtes de neige ponctuelles complètent le tableau polaire…
Sur l’île futuriste de Yumeshima, l’Expo universelle 2025 aura attiré plus de 27 millions de visiteurs, un chiffre honorable (sans atteindre les 64 millions de Shanghai en 2010).
L’événement, placé sous le signe de la régénération humaine, a offert six mois d’expériences architecturales, culturelles et culinaires. Le tout sous le regard du colossal “Grand Anneau”, une structure en bois de deux kilomètres de circonférence et vingt mètres de haut. Une partie de 200 mètres sera d’ailleurs préservée !
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La Belgique fait bonne figure
Avec 900.000 visiteurs, le pavillon belge n’a pas démérité. Entre les semaines thématiques (architecture, design, Wallonie, Flandre, Bruxelles, etc.) et les concerts (pas moins de 66 !), notre petit Royaume a attiré un large public !
Le restaurant Revive a régalé 150.000 gourmets, tandis que le food-truck belge a servi 400.000 curieux. “Une réussite tant sur le fond que sur la forme”, se félicite BelExpo, le Commissariat général aux expositions internationales.
Entre succès populaire et casse-tête financier
Malgré un désintérêt initial et des coûts de construction faramineux, Osaka 2025 a su conquérir le public. Une revanche inespérée pour une Expo que beaucoup voyaient déjà comme un semi-échec annoncé. Le flambeau passe désormais à Ryad, qui accueillera l’Expo 2030.
Avant d’être un bain de pigments, Holi est d’abord un rituel ancestral. Elle puise ses origines dans le Vasantotsava, la fête du printemps dans l’Inde ancienne, célébrant à la fois le renouveau de la nature et la fertilité. On y vénérait tour à tour Kâma, dieu de l’amour, et Krishna, figure espiègle et divine.
Deux mythes s’entrelacent : celui de Holika, démone brûlée par la foi inébranlable d’un jeune dévot, et celui des espiègleries de Krishna qui barbouillait de couleurs les bergères du village.
Un carnaval de pigments
La fête du Holi, qui se tiendra le 4 mars en 2026, est une douce folie : on sort vêtu de blanc, qu’on transforme en arc-en-ciel ambulant. On s’asperge de poudres colorées, chaque teinte ayant sa symbolique : vert pour l’harmonie, orange pour l’optimisme, bleu pour la vitalité, rouge pour l’amour.
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“Bura na mano, Holi hai !”
On se poursuit dans la rue en criant “Bura na mano, Holi hai” – littéralement « Ne sois pas fâché, c’est Holi ! ». Tout est permis… ou presque. Holi est aussi un moment où les hiérarchies sociales s’inversent.
Une hiérarchie inversée, le temps d’un jour
Pendant une journée, les castes se mêlent, les rôles s’effacent. Le bhang, boisson à base de cannabis, coule à flots.
Célébrée surtout dans le nord de l’Inde, la fête du Holi s’est exportée bien au-delà, comme au Rajasthan, par exemple. Certes, la récupération marketing par quelques pays occidentaux notamment, fait grincer quelques dents. Mais est-ce si grave si une tradition millénaire invite à se lancer des couleurs au lieu des regards noirs ?
La chaîne montagneuse des Cévennes se dresse dans le sud-est de la France, à cheval sur plusieurs départements. Pour nous y rendre, nous sommes passés par le Gard. Il y a des vols Charleroi-Nîmes tous les jours, dont un le vendredi (11h25-13h05) et le dimanche (13h50-15h25). En 1h40, nous passons de la grisaille automnale du nord au soleil du sud : le thermomètre dépasse encore les 20°C en ce mois d’octobre. Le parc national des Cévennes est à environ une heure de route de Nîmes. Si l’arbre qui règne en maître dans la région est le châtaignier, nous avons poussé les portes d’un jardin particulier où poussent une végétation plus exotique…
La bambouseraie en Cévennes est classée parmi les plus beaux jardins de France. Tout a commencé en 1856, lorsque Eugène Mazel, passionné d’horticulture, a planté ici ses premiers bambous. On en compte aujourd’hui plus de 200 variétés. Cette forêt de tiges géantes (le bambou est une herbe pouvant atteindre jusqu’à 25 mètres de haut) nous téléporte au cœur de l’Asie. Au détour des allées, on tombe sur une maison typique laotienne sur pilotis, puis sur un pavillon japonais et ses cerisiers. Il y a aussi l’allée des palmiers de Chine. Et les serres abritent de mystérieuses plantes d’Afrique du Sud. Pointant leur tête à 40 mètres de haut, les séquoias californiens veillent sur ce petit monde végétal. Bref, un concentré des cinq continents en un seul lieu, d’ambiance très zen.
Bambouseraie
Perché sur un filet entre les arbres
Avant de sortir, on emprunte le récent parcours aérien : une longue toile de filets tendue entre les arbres, culminant à 8 mètres au-dessus du sol. La tête au milieu des bambous, on voit défiler les bananiers sous nos pieds. Nos jambes rebondissent sur ce filet, donnant une sensation d’apesanteur qui plaira tant aux petits qu’aux grands enfants… De retour sur la terre ferme, on fait un détour par la boutique qui propose divers objets de déco originaux mais aussi de véritables plantes et arbustes à replanter chez soi.
Pour prolonger cette piqure zen, nous posons nos valises à l’hôtel-restaurant-spa « La Porte des Cévennes ». Cet établissement familial propose un beau salon de détente et d’agréables chambres avec balcon privatif, offrant une vue panoramique sur les paysages cévenols. Prochain épisode: notre rencontre avec le baron des Cévennes, un porc charnu et goûtu.
Avis aux nostalgiques de Rachel, Ross et compagnie : le Central Perk arrive bientôt à New York, mais pas dans Greenwich Village. C’est dans le quartier ultra-touristique de Times Square que Warner Bros Discovery a choisi d’implanter ce café culte “à la fin de l’automne 2025”, ont annoncé ses promoteurs.
Un décor remis au goût du jour
Promesse des organisateurs : un mélange de modernité et de clin d’œil vintage. Le lieu accueillera les visiteurs autour d’un café ou d’un repas, confortablement installés sur des canapés orange qui rappelleront immanquablement les confidences de Monica et Chandler. “Bien que remis au goût du jour pour accueillir les clients d’aujourd’hui, l’esprit unique du Central Perk perdure“, ont-ils précisé dans leur communiqué.
Un phénomène qui dure
Ce café new-yorkais sera le second du genre après l’ouverture d’un premier établissement à Boston. La série culte, diffusée de 1994 à 2004, continue de séduire des millions de fans dans le monde entier grâce à ses 236 épisodes, ses innombrables produits dérivés et ses expositions immersives comme The Friends Experience.
Alors bien sûr, comme dans tout le reste de la Grande-Bretagne, on y roule à gauche… Ce qui signifie que dans les ronds-points, les voitures arrivent par la droite ! Comme nous vous l’expliquions récemment, il s’agit juste d’un coup à prendre : après une première frayeur, vous ne ferez plus l’erreur et l’automatisme vient assez vite ! Voici toutefois quelques spécificités typiquement écossaises.
1. Ne pas comprendre les Single Track Roads
Les Ecossais roulent vite, mais bien et sont respectueux. Hors, plus vous irez vers le Nord, plus vous serez confrontés aux Single Track Roads, soit des routes à une seule voie. De nombreux passages sont prévus pour laisser passer les voitures venant en sens inverse mais pas seulement ! Sur ordre de police, ces « passing places » servent aussi pour la politesse routière : si une voiture vous suit de relativement près, merci de vous y arrêter pour la laisser passer. Dans le cas contraire, le local peut vite devenir frustré !
2. Laisser traîner vos déchets sur le bord
On est en Écosse, on respecte la nature ! Poser une canette sur le bas‑côté, c’est comme cracher sur la tradition… ou presque. Les Écossais ont un grand respect pour leurs paysages sauvages – soyez citoyen, pas pollueur.
Oui, les paysages sont somptueux, mais non, on ne reste pas à 20 km/h pour filmer chaque colline. Ça rend les Écossais un peu nerveux…
4. Ignorer les moutons-rois de la route
En Écosse, les moutons se baladent sur les routes comme s’ils payaient la taxe de circulation. S’impatienter ou klaxonner, c’est un sacrilège. On attend, on sourit, on respire. Ça fait partie du charme !
5. Mal gérer le trafic venant en sens inverse
Serrez votre gauche ! Et lorsque la route est trop étroite que pour se croiser, ce qui est plus que fréquent, arrêtez-vous dès que vous voyez un dégagement sur le bas-côté pour laisser passer le trafic venant en sens inverse. Vous serez certainement remercié par un petit geste de la main !
C’est LA star du parcours : le lagon tropical fait son grand retour après deux ans de travaux. Imaginez un bassin spectaculaire où se croisent coraux fluorescents, poissons exotiques, raies élégantes et requins zébrés un brin timides. On a presque envie d’y plonger (mais non, c’est interdit !) ! Ce lagon n’est pas seulement une merveille à regarder : il est pensé comme une leçon grandeur nature sur l’équilibre fragile de ces écosystèmes.
Mangroves : entre terre et mer
Le voyage commence pourtant ailleurs : au cœur d’une mangrove immersive. Lumière tamisée, bruits d’insectes, racines de palétuviers… On découvre un monde fascinant où vivent des poissons capables de grimper aux arbres (oui, oui !), des caméléons et même les impressionnantes tortues géantes d’Aldabra. Maquette interactive et simulateur de vagues à l’appui, on comprend vite à quel point ces forêts littorales protègent nos côtes et nos vies.
Nausicaa
Un marché tropical grandeur nature
L’expo ne se contente pas de montrer de jolis poissons : elle nous plonge aussi dans un marché tropical, reconstitué pour rappeler le rôle vital de ces écosystèmes dans la vie quotidienne de millions de personnes. Poissons, crustacés, artisanat, miel de mangrove… On réalise que ces environnements nourrissent, protègent et font vivre des communautés entières. L’aspect “réalité économique” donne du relief au discours environnemental.
Nausicaa
Coraux en péril, mais pas sans espoir
Difficile de parler récifs coralliens sans aborder le blanchissement et les effets du réchauffement climatique. L’espace Action Corail met cartes sur table : 84 % des récifs sont déjà touchés ! Mais l’exposition ne s’arrête pas au constat alarmant : elle présente aussi des solutions concrètes. Bouturage de coraux à Nausicaá, projets menés avec des associations comme Coral Guardian ou Reefscapers, et même des initiatives originales mêlant art et science (coucou, Corail Résilience de Jérémy Gobé).
Nausicaa
Des stars marines à rencontrer
Les amoureux de la faune sous-marine seront comblés : requins à pointe noire, poissons-clowns, une raie à pois bleus, des crevettes arlequin (oui, ça existe, et c’est superbe)… Plus de 100 espèces peuplent les bassins. Certaines sont nées sur place grâce au savoir-faire des soigneurs. Un détail qui fait plaisir à voir : Nausicaá ne se contente pas de montrer, il produit, cultive et partage son expertise avec d’autres aquariums.
Nausicaa
Et après la visite ?
Parce qu’une plongée tropicale, ça creuse, Nausicaá a pensé à tout avec son nouveau resto, La Table d’Ephelia. Ambiance exotique, vue sur le lagon, plats inspirés des îles : une belle manière de prolonger l’évasion sans se mouiller les pieds.
Pourquoi y aller ?
Parce que « Échappée Tropicale » réussit le pari d’allier émerveillement et sensibilisation. On ressort à la fois ébloui par la beauté des récifs et conscient de leur extrême fragilité. Une expo à la fois poétique et engagée, parfaite pour les familles, les passionnés d’océan ou tout simplement les curieux qui aiment voyager…