cms

Category: Homepage news (fr)

  • Le Puy-en-Velay, en route pour Compostelle

    Le Puy-en-Velay, en route pour Compostelle

    puy en velay
    Philippe Bourget

    6h50 du matin, dans la ville haute du Puy-en-Velay. A l’heure où les touristes dorment encore du sommeil du juste, de curieux marcheurs grimpent, sac à dos volumineux sur les épaules, vers la cathédrale. En cette matinée de printemps, ces trekkeurs urbains d’un genre particulier ont rendez-vous pour la messe et la bénédiction de 7h, assurée ce jour là par Monseigneur Yves Baumgarten, évêque du Puy-en-Velay.

    De quelques jours à plus de deux mois

     

    Tous vont prendre, à l’issue de la cérémonie, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Un périple à pied de quelques jours pour certains et de plus de deux mois pour d’autres,  beaucoup moins nombreux, à vouloir rallier d’un trait la ville espagnole de Galice. Voir une église en France copieusement remplie de fidèles à 7h du matin est un spectacle devenu rare. Sacs à dos posés le long des murs de la nef ou à leurs pieds, en short, leggings et chaussures de randonnée, plus d’une centaine de personnes suit religieusement l’office, avant que le prélat, d’un ton patelin, n’encourage les marcheurs dans leur future équipée, s’enquérant de leur parcours et de leur origine.

     

    Pèlerinage intérieur…

     

    Il y a des Français, logiquement majoritaires, venus de toutes les régions du pays. Mais aussi des Belges, des Polonais, des Suisses, des Suédois, des Américains, des Canadiens et même des Australiens. « Vous avez décidé de prendre un chemin qui va vous révéler, à travers la culture et les rencontres, un autre pèlerinage, plus intérieur, peut-être. Pour cela, il faut du temps, le temps de l’intériorisation pour aller au fond de vous-même. Je vous invite à découvrir tout cela dans un désir de foi », prêche Monseigneur Baumgarten, écouté attentivement par les plus croyants.

     

    Les marches de la cathédrale

    puy en velay
    Philippe Bourget

    Si certains sont là par piété, beaucoup assistent à la messe pour le symbole. Jusqu’à la traditionnelle et majestueuse ouverture des « portes » de la cathédrale. Au Puy-en-Velay, les battants ne s’ouvrent pas comme ailleurs à l’arrière de l’édifice, vers un parvis situé à hauteur de ville. Ici, des grilles s’élèvent lentement à la verticale depuis la travée centrale de la nef, libérant des volées d’escaliers et leurs 139 marches pour précipiter vertigineusement les ouailles depuis la colline religieuse vers la ville basse.

     

    500 000 pèlerins en 2024

     

    Portable allumé pour immortaliser l’instant, et munis d’un crédencial (carnet de route du pèlerin) et d’une coquille Saint-Jacques offerte par l’évêque, les marcheurs s’engagent dans la descente, protégés par l’onction catholique. Les voilà prêts à en découdre sur tout ou partie des quelque 1 500 km du parcours. « Entre le 1er avril et la fin octobre, il y a entre 80 et 300 personnes qui assistent chaque matin à la bénédiction et partent sur le chemin. Je suis ici depuis 2022, tous les ans, il y a de plus en plus de monde », constate Yves Baumgarten. Selon le prélat, de 25 000 pèlerins en 1984, la Via Podiensis a accueilli, sur tous les tronçons de ce chemin, balisé jusqu’à la frontière espagnole, près de 500 000 marcheurs en 2024 !

     

    Marche libératrice

     

    Si l’on rencontre encore sur l’itinéraire, né en 950 de l’initiative de l’évêque Godescalc, de véritables pèlerins animés par la foi, la majorité s’y lance pour des raisons plus païennes. Retour sur soi, désir de pause dans une vie survoltée, marche libératrice après une épreuve familiale ou un burn out, quête de sens, plaisir de l’effort, pari sportif… Les raisons sont aussi nombreuses que les marcheurs !

     

    Même le roi Philippe et la reine Mathilde

     

    Sur les marches de la cathédrale, Fransesco, belge résidant à Liège, a rejoint dans l’aventure Anne, une compatriote du plat pays habitant dans le sud de la France. « Je vais jusqu’à Conques, en une huitaine de jours. Moi, c’est le côté sportif qui m’intéresse », reconnait ce jeune senior, rappelant opportunément que quelques jours plus tôt, le 16 avril, le roi Philippe et la reine Mathilde, avec trois de leurs enfants, ont achevé le périple à Saint-Jacques-de-Compostelle, après l’avoir entamé il y a 8 ans. Anne et son amie, Sylvie, qui marche « pour avoir la paix », iront un peu plus loin que Conques. Mais pas question de dormir dans des gîtes de pèlerins ! « On est plutôt chambres d’hôtes, histoire d’avoir un bon dîner et un vrai petit-déjeuner, un lit douillet et ne pas être obligé de dormir à 15 dans un dortoir. Ca, c’est bon quand on a 20 ans ! », sourit Anne.

     

    Verre de l’amitié la veille au Camino

     

    le camino
    Philippe Bourget

    Après avoir dévalé les rues de la vieille ville, traversé la place du Plot où les étals du marché accueillent leurs premiers clients, les marcheurs, en solo ou en petits groupes, grimpent sur le versant opposé de la cité. Certains, la veille, sont passés par Le Camino. Près de la cathédrale, cet ancien hôtel particulier du 14 et 15ème s., doté d’un joli café-jardin, abrite « L’accueil des Pèlerins ». Ouvert de 17h à 19h pour un verre de l’amitié, « les marcheurs viennent échanger, se renseigner, se rassurer, aussi », témoigne Marie-Christine, une bénévole. Le Camino abrite également un parcours scénographique sur le chemin de Saint-Jacques, histoire de se mettre dans l’ambiance.

     

    Des rues du Puy-en-Velay au chemin

    puy en velay
    Philippe Bourget

    Il est un peu plus de 9h quand les randonneurs quittent l’ultime rue du Puy-en-Velay pour s’engager sur le premier sentier. Un pré, à côté, a été fauché de manière à reproduire une coquille St-Jacques. Cathédrale du Puy dans le dos, le lieu, à 711 m d’altitude, offre un joli point de vue sur Espaly-Saint-Marcel et son piton volcanique, occupé par une basilique et la statue monumentale de Saint-Joseph. Cette transition est l’occasion d’une pause. Les randonneurs se rafraichissent, ôtent une veste devenue superflue ou en profitent, avec leurs portables, pour réserver le gite du soir.

     

    Jeunes, seniors, « solos », familles…

     

    Nathalie, une Française, est partie seule, un mois, « pour me couper de la routine, faire un  vrai break et penser à d’autres choses. Là, j’ai encore tout dans la tête mais dans 3 jours, j’aurai oublié ! », dit-elle. Guillaume, venu de l’ouest de la France, part pour une semaine. Il n’a rien préparé. Cinq vendéennes, retraitées, envisagent de rejoindre Conques. Sauf pour l’une d’elles, c’est la première fois qu’elles s’engagent sur le chemin. Objectif : « vivre de bons moments ensemble, avoir des discussions sur des sujets existentiels et voir si on est capables de faire ça », témoigne Marie-Jeanne. Des jeunes, des seniors, des familles, des « solos »… A des allures différentes, les voilà tous partis sur le GR 65.

     

    Gîte d’étape à Montbonnet… « La 1ère étape »

    montbonnet
    Philippe Bourget

    Selon le rythme de chacun, l’étape du soir ne sera pas la même. Village agricole posé dans un paysage de pâturages et de collines boisées, Montbonnet, à 4h de marche du Puy, signe pour certains le premier arrêt. Là se trouve la splendide chapelle Saint-Roch, au bord du chemin. Bâtie en pierre du Velay, cet édifice roman à clocher-peigne dont l’origine remonte au 11ème s. est presque enfoncé dans la terre grasse du plateau. Dédié à Saint-Roch, devenu le saint patron des pèlerins au 17ème s., elle recueille, sur de petits papiers blancs pliés dans une corbeille, les vœux des marcheurs. Montbonnet abrite plusieurs gites d’étapes et d’autres hébergements mais s’il en est un où l’esprit du chemin de Saint-Jacques souffle avec force, c’est bien le gîte « La 1ère étape ».

     

    Chemin de Saint-Jacques, une République indépendante !

     

    Dans une maison traditionnelle du Velay, en pierre pouzzolane (rouge) et basalte (grise), ainsi que dans un chalet récent bâti au fond d’un jardin avec vue sur les monts d’Ardèche, Anne et Didier, eux-mêmes pèlerins du chemin de Saint-Jacques, accueillent, à 1 100 m d’altitude, jusqu’à une vingtaine de marcheurs chaque jour. « Tout le monde ici est dans la même énergie. Le chemin de Saint-Jacques est une République indépendante de 1 500 km de long sur 1 km de large, où règnent bienveillance et qualité des rapports humains », éclaire joliment Didier. Un changement aussi pour eux deux, venus d’horizons différents et qui se sont rencontrés sur les marches de la cathédrale du Puy, après des parcours de vie dans d’autres univers.

     

    Gîte ou chambre d’hôtes ?

    puy en velay
    Philippe Bourget

    Les randonneurs plus vaillants poussent en général jusqu’à Saint-Privat-d’Allier. A 6-7h de marche du Puy-en-Velay, ce village-étape dominé par un château et une église ne manque pas non plus d’hébergements, avec 475 lits et quelques magasins de bouche pour se ravitailler. « L’Escargot dans sa Coquille », au cœur du village, est l’un d’eux. Catherine Richard et Philippe Delarivière ont repris cette « affaire » en 2023, après avoir tenu une maison d’hôtes dans le Haut-Bugey (Ain). Dans trois maisons mitoyennes, ils proposent un gîte de 16 places, quatre chambres d’hôtes cosy et un restaurant ouvert le soir, avec une cuisine 100% maison. Le couple a aussi aménagé un centre de bien-être – leur valeur ajoutée – avec des lits de flottaison pour raffermir les muscles, et des soins prodigués par Catherine, rebouteuse-masseuse.

    puy en velay
    Philippe Bourget

    Effets de la société moderne sur les âmes

     

    « Ce qui nous anime, c’est d’apporter du plaisir. Ici, nous voyons le monde entier, des Allemands, des Belges, des Anglais, des Canadiens, des asiatiques… Notre plus jeune client était un enfant d’un an, avec ses parents. Le plus âgé, une dame de 86 ans. Elle a même dormi au dortoir ! », se souvient Catherine. Parce que l’étape du jour 2 est rude, avec la descente puis la remontée dans les gorges de l’Allier, le petit-déjeuner est très roboratif. Et les soins de Catherine, bien utiles. A leur poste, ils voient aussi les effets délétères de la société moderne sur les âmes. « Beaucoup de marcheurs viennent pour se reconnecter à eux-mêmes. On reçoit aussi des jeunes de 25-30 ans qui ont fait de longues études et sont paumés face aux défis qu’ils ont à relever », intervient Philippe. Autre tendance chez certains marcheurs : la demande de confort le soir à l’étape, qui leur fait préférer les chambres d’hôtes aux gîtes d’étape.

     

    Rochegude, vigie des gorges de l’Allier

     

    puy en velay
    Philippe Bourget

    Et puisque sur ce chemin, le principe est de ralentir, il n’est pas interdit de faire de longues pauses pour profiter de sites magnifiques. L’un d’eux se trouve à 3 km de Saint-Privat d’Allier : Rochegude. Une tour ronde, vestige d’un château du 13ème s. ; une chapelle rustique à clocher-peigne et chevet rond couvert de lauzes ; une poignée de maisons paysannes ; des rochers ; et la vue, surtout, panoramique, sur les gorges de l’Allier et ses versants boisés, 350 m plus bas. Rochegude, « château de rochers » comme on dit par ici, affirmait jadis l’autorité de seigneurs locaux le long de la rivière, ancienne frontière du Velay face à la Basse Auvergne. Des marcheurs de Saint-Jacques s’y arrêtent pour pique-niquer, séduits par la beauté du lieu. C’est l’une des multiples occasions de poser le sac et de méditer au long d’un itinéraire où les paysages et les rencontres font de vous, parait-il, un « autre homme ».

     

    En savoir plus

    Le Puy-en-Velay Tourisme. lepuyenvelay-tourisme.fr

  • Insolite à Hawaï : une… redevance climatique pour les touristes !

    Insolite à Hawaï : une… redevance climatique pour les touristes !

    Hawaï
    christian-joudrey

    Avec cette nouvelle hausse, le taux total grimpe à 14 %. Un chiffre qui pourrait faire tiquer certains voyageurs, mais que l’île assume pleinement. « Cette mesure est cruciale car elle nous aidera à faire face aux risques d’incendies exacerbés par la crise climatique », a déclaré Josh Green, rappelant les tragiques incendies de Maui en 2023, qui avaient coûté la vie à plus de 100 personnes.

    La taxe, qualifiée de “redevance climatique”, devrait rapporter environ 100 millions de dollars par an. Une somme destinée à renforcer la prévention des catastrophes naturelles sur un territoire aussi idyllique que vulnérable.

  • Lisieux, la Normandie grandeur nature en famille

    Lisieux, la Normandie grandeur nature en famille

    Lisieux
    Julien Boisard

    Dès les premiers kilomètres, les paysages de bocage donnent le ton : ici, place à la nature. Randonnées à pied, balades à vélo ou même virées à dos d’âne, les chemins sont nombreux pour explorer les vallées autour de Lisieux. Et pour les plus intrépides, cap sur une descente en kayak ou en paddle sur la Touques ou la Dives, au fil d’un paysage à la fois bucolique et apaisant.

    La nature se découvre aussi à travers les haras et les jardins : les enfants vont raffoler observer les chevaux au galop dès le petit matin, pendant que les parents s’émerveilleront dans les chartreuses du Château de Canon ou les jardins du Pays d’Auge à Cambremer. Tout y est paisible, verdoyant, joyeux.

    Une palette d’activités pour petits et grands

    À Lisieux, les expériences s’enchaînent sans jamais se ressembler. Les familles férues de culture visitent la basilique Sainte-Thérèse, la cathédrale Saint-Pierre ou encore le Musée d’Art et d’Histoire installé dans une charmante maison à pans de bois. Mais ici, les découvertes sont aussi sensorielles : à la chocolaterie Mérimée, on déguste des douceurs faites maison, pendant que la fromagerie Graindorge révèle les secrets du Pont-l’Évêque et du Livarot à travers un parcours ludique et gratuit.

    lisieux
    JULIEN BOISARD

    Pour une journée en pleine immersion, direction le parc zoologique de Cerza. Les enfants y croisent rhinocéros, ours et loutres en semi-liberté, le tout dans un cadre naturel époustouflant. Certains choisissent même d’y dormir dans un lodge, bercés par les cris des animaux. Une expérience inoubliable !

    Des adresses pensées pour les familles

    Que ce soit pour pique-niquer dans les jardins, goûter aux produits locaux sur les marchés du samedi matin ou s’amuser dans les fermes pédagogiques, Lisieux et ses alentours multiplient les initiatives accessibles et bienveillantes. À Mézidon-Canon, les petits caressent les animaux de la ferme avant de s’élancer sur une tyrolienne. Et si la météo joue les capricieuses, on se replie avec joie au centre aquatique Le Nautile, ou dans une salle de spectacle où les tout-petits sont aussi les bienvenus.

    lisieux
    JULIEN BOISARD

    Une Normandie accueillante et ressourçante

    À seulement 30 minutes de la mer, Lisieux est une base idéale pour un séjour en famille au cœur de la Normandie. Ici, l’art de vivre prend tout son sens : du bon air, des paysages apaisants, des produits savoureux et un accueil chaleureux. Le genre de parenthèse joyeuse qu’on n’oublie pas de sitôt… et qu’on recommande volontiers autour de soi !

     

    Plus d’infos sur tourisme.lisieux-normandie.fr

  • Bruges pillée par un nouveau “souvenir” tendance !

    Bruges pillée par un nouveau “souvenir” tendance !

    bruges
    juliana

    Bruges attire chaque année des flots de visiteurs charmés par ses canaux, ses façades médiévales… et désormais, ses pavés “collectors”. Le journal Krant van West-Vlaanderen a révélé une tendance insolite : les pavés historiques disparaissent littéralement du sol bruggeois ! Selon Franky Demon, échevin en charge du Domaine public, “Certains lieux emblématiques comme le Minnewater, le Vismarkt, la Grand-Place et le Musée Gruuthuse sont dépouillés de 50 à 70 pavés chaque mois“.

    Le phénomène, très marqué en haute saison, pose des soucis bien concrets. Outre la nostalgie du patrimoine envolé, ce sont les trous béants laissés dans les ruelles qui inquiètent. “Nos collaborateurs doivent sans cesse combler les cavités. Cela a un prix : environ 200 euros par mètre carré“, précise M. Demon.

    Face à ces vols insolites, les autorités locales en appellent à la raison (et à la civilité) des visiteurs. “Nous ne demandons rien d’autre que du respect. Se balader à Bruges, c’est fouler des siècles d’histoire. Laissez ces pierres à leur place“, implore l’élu.

  • Croisière de printemps aux Pays-Bas (4/4) : dégustation du vin hollandais, à Groesbeek

    Croisière de printemps aux Pays-Bas (4/4) : dégustation du vin hollandais, à Groesbeek

    nederlands wijnbouwcentrum
    nederlands wijnbouwcentrum

    Du vin au pays du Gouda ? Oui, monsieur ! La viticulture néerlandaise moderne a débuté il y a 50 ans dans la région de Maastricht et s’est développée aux quatre coins du pays depuis une vingtaine d’années, accélérée par le réchauffement climatique. Les heures d’ensoleillement augmentent dans le nord et le raisin y pousse mieux. Durant notre croisière Viva Cruise « Sea of Tulips », nous avons fait halte à Nimègue et pris un bus vers un vignoble local.

    nederlands wijnbouwcentrum
    nederlands wijnbouwcentrum

    Blanc, mousseux ou rouge ?

    Planté sur les sols sablonneux de la province de Gueldre, le vignoble de Groesbeek cultive plusieurs cépages : Cabernet, Pinotin, Helios, etc. Il produit un vin de style allemand. On commence la dégustation par un mousseux (Pinotin) aux arômes fruitées de framboise, groseilles et cerises. Un goût assez particulier, qui peut convenir pour un apéritif ensoleillé. On poursuit avec un Cabernet Blanc : assez acide, il n’a rien de marquant et n’accompagnera correctement qu’un plat de moules. Étonnement, c’est le rouge (à partir de Regent et Cabernet Cortis) le plus réussi, avec un avant-goût de fût de chêne, mais toujours moins de corps qu’un rouge français, italien ou espagnol. À 15 euros en moyenne la bouteille, le rapport qualité/prix du cru hollandais nous semble très moyen ; c’est plutôt une curiosité qu’un bon vin…

    nederlands wijnbouwcentrum
    nederlands wijnbouwcentrum

    Pâtisseries, massage et apéro à bord

    La sélection proposée sur le bateau Viva Cruise (vins français, allemands et italiens) est plus raffinée. Après le déjeuner, opération « High tea », avec des pâtisseries de toutes sortes qui s’étalent sur une table de banquet. Puis, nous nous sommes jetés sur la table de massage. Le programme comprend des séances de 25, 45 ou 60 minutes, facturées 35, 55 ou 75 €. L’option « musclée » vous remettra d’appoint pour l’apéro, que nous avons pris dans un transat sur la terrasse du pont supérieur, le rivage défilant sous nos yeux.

    viva enjoy
    viva enjoy massage

    Pour le repas du soir, nous avons opté pour le troisième restaurant de bord, à la déco et cuisine italiennes. Les pasta alla ruota, cuisinées dans une roue de parmesan, nous chatouillent encore les papilles. Les plats sont assez petits, mais n’hésitez pas à en demander plusieurs, pour mieux goûter à tout. C’est all-in ! Le lendemain, le programme journaliste prenait fin à Anvers (d’où une excursion vers Bruges est aussi possible). Mais le bateau, lui, a poursuivi sa route, faisant halte à Rotterdam et Dordrecht, avant un retour à Amsterdam. Une croisière Viva Cruise qui mêle les grandes et petites villes d’un pays qui n’a pas que ses tulipes à faire valoir…

    viva enjoy
    Olivier Maloteaux | cms
  • AT SEA : Un nouveau festival musical de 3 jours à Coxyde

    AT SEA : Un nouveau festival musical de 3 jours à Coxyde

    queenie
    Misha Photographie

    AT SEA, c’est le tout nouvel événement musical orchestré par nul autre qu’Ozark Henry, le dandy de la pop belge. Du 25 au 27 juillet 2025, Koksijde-Oostduinkerke accueille ce festival inédit, à deux pas de la mer et sous le regard bienveillant de l’église Notre-Dame des Dunes.

    Une affiche haute en couleurs

    Le vendredi, on commence tout en douceur avec une soirée familiale et feel good : le duo Suzan & Freek – l’équivalent néerlandais d’une étreinte musicale – partage la scène avec André Hazes Jr.

    Le samedi, les amateurs de sons plus alternatifs sont à la fête : la talentueuse Heather Nova vous fera planer avant Ozark Henry presents Paramount, un concert orchestral célébrant les 10 ans de son projet culte avec l’Orchestre national de Belgique.

    Et le dimanche, c’est le feu d’artifice final : Queenie, tribute band magistral, ressuscite Queen !

    Des snacks, du son et du sens

    En plus des concerts, un espace catering vous attend pour combler les petits creux, avec des DJs live pour l’ambiance. Et le tout est annoncé comme étant 100 % écoresponsable !

  • Everest : une première victime cette année

    Everest : une première victime cette année

    everest
    martin-jernberg

    L’Everest, théâtre de rêves, d’exploits… et parfois de drames. La première victime de la saison 2025 est Philipp Santiago, un alpiniste philippin de 45 ans, mort d’épuisement au camp IV, perché à 7.950 mètres.

    Alors qu’il se préparait à affronter les ultimes 900 mètres vers le toit du monde, le corps de Santiago n’a tout simplement pas tenu. “Il est mort à l’endroit (même) où il se reposait“, a précisé Bodha Raj Bhandari de l’agence Snowy Horizon Treks and Expedition, citée par l’AFP.

    Une autoroute vers le sommet

    Le 9 mai a marqué le coup d’envoi de la saison d’ascension. Et comme chaque printemps, l’Everest se transforme en file d’attente géante. Le Népal a déjà délivré 456 permis à des grimpeurs du monde entier – auxquels s’ajoutent autant de guides népalais. Résultat : près de 900 personnes tenteront de fouler le sommet dans une étroite fenêtre météo favorable. Rien que depuis la semaine dernière, plus de 50 alpinistes ont atteint le sommet, profitant de la première fenêtre de beau temps. Et ce n’est qu’un début.

    Le prix à payer pour un rêve

    Chaque année, la montagne rappelle qu’elle reste souveraine, malgré les cordes fixes, les tentes à oxygène et les expéditions commerciales. L’an dernier, 800 alpinistes sont arrivés au sommet, au prix de critiques de plus en plus vives sur la surpopulation et la marchandisation de l’Everest.

  • L’été aux Sorbiers : une douce parenthèse en bord de Meuse

    L’été aux Sorbiers : une douce parenthèse en bord de Meuse

    Les Sorbiers
    Les Sorbiers

    Dès l’arrivée, le charme opère. La lumière de fin d’après-midi se reflète sur l’eau, les arbres bruissent doucement, et la terrasse s’étire en bord de fleuve comme une invitation à ralentir. Les tables se remplissent, les verres tintent. Ce soir, c’est apéro-concert. Une voix s’élève, une guitare accompagne les mots. On sirote un cocktail maison et on se laisse porter. Tout est là, simple et juste : la beauté du cadre, la douceur de l’instant, la chaleur humaine.

    Une île, du yoga et la Meuse à fleur de pagaie

    Au matin, l’appel du large se fait sentir. Un kayak m’attend, amarré tout près. Je glisse sur la Meuse, paisible et puissante, en longeant les berges boisées, les falaises, les jolis ponts. Ici, le paysage semble figé dans un été éternel. Au retour, je découvre l’île qui fait face à l’hôtel. Sauvage et mystérieuse, elle se visite avec un guide qui en raconte l’histoire, la faune, les légendes.

    Les Sorbiers
    Les Sorbiers

    Pour celles et ceux qui préfèrent garder les pieds sur terre, Les Sorbiers proposent aussi des sessions de yoga dans le parc, en plein air, à l’ombre des grands arbres. Le corps s’étire, la respiration s’apaise, et l’esprit se pose. Ici, on prend soin de soi autant qu’on savoure l’instant.

    Le goût des saisons, en face de l’île

    Le soir, je découvre le restaurant En face de l’Île, dont la cuisine est signée Mika Lehaire. Le chef sublime les produits du terroir avec une créativité qui fait mouche. Chaque assiette est un tableau : les textures dialoguent, les arômes explosent, les saisons s’invitent dans l’assiette avec poésie. Ce soir-là, le chou pointu rôti, la truite fumée et la mousse d’herbes m’ont littéralement conquis. La carte est fabuleuse, gastronomique, tout en gardant cette simplicité sincère qui fait du bien. On dîne sur la terrasse, bercé par le clapotis de la rivière, les lampions qui s’allument doucement, les éclats de rire autour. C’est un peu magique, un peu hors du temps.

    Les Sorbiers
    Les Sorbiers

    Bon à savoir, si le restaurant est fermé sur le temps de midi, quelques snacks sont proposés au bar.

    Un lieu pour vivre, pas seulement pour dormir

    Les chambres des Sorbiers, sobres et confortables, offrent ce qu’il faut pour prolonger le plaisir : du calme, une belle lumière, et parfois même une vue sur la Meuse. Mais ici, plus encore que le lit douillet, c’est l’expérience globale qui séduit. On vient pour une nuit, et on prolonge souvent pour une deuxième, voire une troisième…

    Les Sorbiers
    Les Sorbiers

    Les Sorbiers, on y vient pour la beauté du cadre, pour les cocktails au bord de l’eau, pour la cuisine inventive du chef Mika Lehaire, pour un concert en plein air ou une balade en kayak… mais on y reste pour cette atmosphère unique, qui oscille entre légèreté d’un été à la campagne et raffinement discret. Les Sorbiers, c’est bien plus qu’un hôtel : c’est un lieu de vie, de partage et de plaisirs simples. Cet été, laissez-vous porter par la Meuse.

     

    Plus d’infos : www.lessorbiers.com

  • Assistez à la reconstitution historique de la bataille de Waterloo 1815 et participez aux animations

    Assistez à la reconstitution historique de la bataille de Waterloo 1815 et participez aux animations

    Domaine de la Bataille de Waterloo
    Domaine de la Bataille de Waterloo

    Un week-end pour revivre l’Histoire

    Les 28 et 29 juin 2025, le Domaine de la Bataille de Waterloo commémore les 210 ans de la célèbre bataille. Le samedi soir et le dimanche matin, deux reconstitutions grandioses seront représentées et racontées par Stéphane Bern, le célèbre animateur et passionné d’histoire.

    Domaine de la Bataille de Waterloo
    Domaine de la Bataille de Waterloo

    Plongez dans le quotidien de 1815

    Visitez les bivouacs historiques : le camp français au Dernier Quartier Général de Napoléon et le camp allié à la Ferme d’Hougoumont. Découvrez le quotidien des soldats, assistez à des animations civiles et militaires, et explorez le village civil animé dans lequel vous pourrez rencontrer 50 artisans passionnés qui redonneront vie aux métiers d’autrefois.

    Domaine de la Bataille de Waterloo
    CGT-Alex Kouprianoff

    Profitez-en pour (re)découvrir les sites incontournables du champ de Bataille de Waterloo et visiter l’exposition Lego sur la légende napoléonienne​ !

    Des navettes gratuites relieront les différents sites pour faciliter vos déplacements.

    Je veux en savoir plus

  • Croisière de printemps aux Pays-Bas (3/4) : Nimègue, la plus ancienne ville hollandaise

    Croisière de printemps aux Pays-Bas (3/4) : Nimègue, la plus ancienne ville hollandaise

    nijmegen
    visit nijmegen

    Suite de notre croisière Viva Cruise sur les eaux hollandaises. Après la bouillante Amsterdam et la paisible Enkhuizen, cap à l’est vers Nimègue, située à la frontière allemande et posée les rives du fleuve Waal, branche du Rhin. Après un copieux petit-déjeuner avec vue sur le rivage, nous jetons l’ancre à portée de pieds du centre-ville de Nimègue. L’avantage des croisières fluviales, c’est que le bateau mouille toujours au cœur des villes visitées : rarement besoin de taxi ou de transport en commun pour partir à leur découverte. Viva Cruise met même gracieusement des vélos à disposition : un moyen intéressant pour découvrir une ville, surtout aux Pays-Bas, pays où le vélo est roi… Nous avons néanmoins opté pour une visite guidée payante de la ville et d’un vignoble voisin.

    nijmegen
    visitnijmegen

    Une ville ancienne à l’atmosphère moderne

    Notre guide assure que Nimègue (Nijmegen) est la plus vielle ville des Pays-Bas, bien que d’autres bourgades revendiquent ce statut (dont Dordrecht, où le bateau s’arrêtera quelques jour plus tard…). On ne se mouillera pas dans ce conflit historique, mais ce qui est sûr, c’est que les traces de Nimègue remontent à l’époque romaine : la bourgade se nommait alors « Noviomagus » (nouveau marché) et resta longtemps un important centre de commerce. Charlemagne y fit même bâtir en l’an 800 un palace, le Valkhof, dont il ne reste aujourd’hui plus que les ruines de la chapelle.

    nijmegen
    jurjen drenth_www.holland.com

    Bombardée durant la Deuxième guerre mondiale, Nimègue s’est reconstruite dans la modernité. Elle grouille aujourd’hui d’étudiants, en médecine tout particulièrement. Dans les rues commerçantes se mélangent le cachet des anciennes maisons et le béton moins reluisant des bâtiments plus récents. Le clocher de l’église Stevenskerk surplombe ce petit monde et abrite un orgue monumental.

    Si vous avez le temps, poussez la porte du musée du vélo, qui retrace sur trois étages l’histoire (du 15e au début du 20e siècle) de ce moyen de transport particulièrement populaire aux Pays-Bas. La visite guidée comprenait aussi la découverte du vignoble voisin de Groesbeek, que l’on vous présente dans le prochain épisode.