Ouvert le 25 septembre 2015, Train World s’est rapidement imposé comme une halte incontournable pour les amoureux du rail. Installé dans la gare de Schaerbeek, bijou architectural de 1887, le musée attire les regards bien au-delà de la capitale. Et pour cause : en dix ans, il a franchi la barre symbolique du million de visiteurs.
Des rails chargés d’histoire
Le choix de Schaerbeek n’est pas un hasard : la commune se trouve sur la ligne historique Malines-Bruxelles, là où le premier train à vapeur siffla en 1835. Aujourd’hui, les visiteurs parcourent 8.000 m² de scénographie imaginée par l’artiste François Schuiten et son équipe. Le dessinateur de bandes dessinées avait confié lors de l’inauguration :”Nous avions envie de faire partager l’amour des cheminots pour leurs machines et leur métier.”
Locomotives stars et expositions
Dans les halls, on croise des stars de l’acier : la “Pays de Waes” (1844), doyenne européenne des locomotives à vapeur, ou encore l’impressionnante Atlantic type 12 (1939). Mais le succès du musée tient aussi à ses expositions temporaires, parfois légères (Tintin, chocolat…) et parfois engagées (climat, biodiversité).
Des hauts, des bas… et un nouveau départ
Avant la pandémie, la fréquentation culminait à 135.827 visiteurs (2019). Après une reprise timide, l’an dernier a vu les chiffres descendre à 77.346 entrées. Un frein passager ? Peut-être, puisque l’intégration au PASSmusées et la nouvelle exposition pourraient relancer la machine.
Le 26 septembre, une exposition inédite s’ouvrira sur le rôle ambigu de la SNCB durant la Seconde Guerre mondiale.
Chez Europ Assistance, la hausse est spectaculaire : 2.738 dossiers médicaux ouverts à l’étranger entre le 27 juin et le 27 août, soit +23% en un an. La chaleur a fait des ravages : problèmes gastro-intestinaux chez les moins de 20 ans, et troubles cardiaques, respiratoires ou neurologiques liés aux coups de chaleur chez les plus de 50 ans.
Touring et Ethias, mêmes galères mais nuances
Chez Touring, la progression est plus modérée avec +3,4% de dossiers médicaux par rapport à l’été 2024. Les symptômes les plus fréquents ? Encore et toujours les infections digestives et les coups de chaleur.
Ethias fait figure d’exception : une légère baisse par rapport à son record de 2024, mais un été tout de même dense avec plus de 1.100 interventions médicales, dont 56% pour des maladies et un tiers pour des accidents.
Quand la chaleur fait caler les voitures
La canicule n’a pas seulement mis les vacanciers à plat. Les voitures aussi ont souffert. Europ Assistance note une hausse de 24% des interventions techniques sur les routes étrangères. Touring n’est pas en reste avec +5% de dossiers mécaniques. Ethias parle même d’un nombre « très important » de pannes. En ce qui concerne Europ Assistance, la compagnie a aussi dû gérer une augmentation de 3% de dépannages en Belgique. Oui, même les voitures ont eu leur coup de chaud à domicile.
Le français est omniprésent. C’est la langue de l’école, de l’administration, des médias, des séries Netflix… Même si le reo tahiti est enseigné, valorisé et parlé dans certaines familles, il est loin d’être la langue du quotidien pour tout le monde. Et encore moins dans les autres archipels où l’on parle le marquisien, le paumotu ou le mangarévien. Bref, la diversité linguistique existe, mais ce n’est pas la version hollywoodienne d’un peuple parlant tous la même langue exotique.
2. « Les gens se déplacent en pirogue, façon Moana »
L’image est belle, hein ? Mais aujourd’hui, on prend surtout le bateau à moteur, le ferry ou l’avion. Entre les îles, la mer est vaste, souvent agitée, et tout déplacement demande du temps et de l’argent. Il n’est pas rare que certaines familles se voient quelques fois par an seulement, car les distances sont immenses. Moana, c’est Disney. En Polynésie, c’est Air Tahiti.
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3. « Soleil, soleil, soleil »
Oui, les couchers de soleil sont magiques. Oui, les plages font rêver. Mais attention à la saison des pluies, aux coups de vents et aux caprices du ciel. Entre novembre et mars, on peut vivre plusieurs jours de pluie tropicale intense, et les cyclones sont une réalité dans certaines zones. Et même hors saison, il y a des jours où la grisaille s’invite. A noter que la Polynésie étant très étendue, les climats sont parfois assez différents d’une île à l’autre !
4. « La vie locale, c’est du chill permanent »
Ce cliché plaît, surtout quand on rêve d’évasion. Et c’est vrai qu’on y ressent une forme de sérénité, une absence de stress européen. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Les habitants jonglent avec des prix exorbitants (même un concombre peut coûter 3 €), des démarches administratives complexes et un système de santé parfois saturé.
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5. « Le tatouage est obligatoire »
Les tatouages polynésiens sont parmi les plus riches en symboles au monde. Chaque motif raconte une histoire. Mais tout le monde ne les arbore pas pour autant ! Certains préfèrent ne pas se faire tatouer, par pudeur ou par choix personnel. La beauté de la culture polynésienne, c’est aussi cette liberté : on n’est pas moins « d’ici » parce qu’on a la peau vierge d’encre.
Si vous perdez votre carte d’identité ou votre passeport, vous ne pouvez pas attendre votre retour en Belgique. Vous devez effectuer les démarches nécessaires sur place, là où vous êtes en voyage !
Prenez une photo
Avant de partir en voyage, prenez avec votre GSM une photo de votre carte d’identité et de votre passeport. Si vous perdez ces documents, il sera plus facile de faire établir un document provisoire. Sachez toutefois que la photo enregistrée sur votre GSM ne suffira pas comme « remplacement » de ces documents, et que même avec une photo, vous devrez suivre les étapes ci-dessous.
Bloquez les documents perdus
Pour éviter qu’une personne mal intentionnée n’utilise votre carte d’identité et/ou votre passeport perdus, vous pouvez les faire bloquer. Pour ce faire, appelez DOCSTOP au 00800 2123 2123 ou au +32 2 488 2123. Ce service est entièrement gratuit et disponible 24h/24 et 7j/7.
Rendez-vous à la police
La première étape consiste ensuite à vous rendre auprès des services de police locaux. Faites-y une déclaration de vol ou de perte. Demandez immédiatement un document officiel (par exemple un procès-verbal ou une attestation) qui prouve que vous avez effectivement signalé le vol ou la perte.
Ambassade ou consulat
Avec la preuve de votre déclaration, vous pouvez ensuite vous présenter à l’ambassade ou au consulat de Belgique. Vous pourrez y obtenir un document d’identité (provisoire). En l’absence d’ambassade ou de consulat belges, vous pouvez vous adresser à une représentation d’un autre pays de l’Union européenne. Prévoyez également quelques photos d’identité, car elles vous seront probablement demandées pour l’établissement du document provisoire.
Direction l’île de Hong Kong pour une plongée au cœur du quartier de Central et de sa vieille ville. On débute par une montée vertigineuse à bord du Peak Tram, mythique funiculaire datant de 1888 menant aux hauteurs du Pic Victoria, pour une vue imprenable sur la baie et le cœur urbain de Hong Kong. Redescente en douceur pour s’attabler dans un restaurant étoilé ou goûter à l’ambiance authentique d’un dai pai dong – ces cantines de rue locales où l’on mange à ciel ouvert, au cœur du tumulte.
Hong Kong Tourism Board
L’après-midi est placé sous le signe de la flânerie : Hollywood Galleries, ses antiquaires et galeries d’art, le temple Man Mo, baigné de volutes d’encens, les ruelles en pente raide de Pottinger Street et Possession Street, les fresques de street art au fil des escaliers de Mid-Levels. On pousse jusqu’à Tai Kwun (centre d’art contemporain installé dans un ancien commissariat) et au PMQ, véritable ruche de créateurs. En fin de journée, traversée mythique de la baie à bord du Star Ferry, au coucher du soleil.
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Jour 2 : Wan Chai et Causeway Bay, entre shopping et patrimoine
Ce matin, cap sur Wan Chai, quartier vivant où les gratte-ciels côtoient les maisons traditionnelles. On s’arrête dans les marchés de quartier ou dans la paisible Blue House, emblème du patrimoine local. Puis direction Causeway Bay, quartier voisin et repère des fashionistas, pour une virée shopping dans les nombreux centres commerciaux sur Lee Gardens ou Hysan Place. Pause verte au Victoria Park avant de revenir dîner dans l’un des restaurants animés de Wan Chai, avant une soirée prolongée dans ses bars éclectiques.
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Jour 3 : Le sud de l’île, entre plage et randonnée
Changement d’ambiance : à seulement 30 minutes de Central, le sud de l’île offre une vraie bouffée d’air pur. On enfile ses baskets pour la célèbre randonnée du Dragon’s Back, crête verdoyante surplombant les baies turquoise. À l’arrivée, après une marche modérée d’environ 2h, détente à Big Wave Bay Beach, entre surfeurs et gargotes de fruits de mer.
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L’après-midi, on explore le marché de Stanley, ses échoppes et ses terrasses en bord de mer. En famille, pourquoi ne pas pousser jusqu’à Ocean Park, parc d’attractions mêlant manèges, aquarium et pandas géants ? En fin de journée, apéritif les pieds dans le sable à Repulse Bay.
Jour 4 : Kowloon côté culture
On traverse la baie pour rejoindre WestK, tout nouveau quartier culturel à l’ouest de Kowloon. Au programme : visite du musée M+, musée international consacré à l’art contemporain d’Asie, et du superbe Hong Kong Palace Museum, qui rend hommage à l’art impérial.
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Pour le déjeuner, on opte pour une vue panoramique — que ce soit au restaurant Hutong, au mythique Peninsula Hotel, ou au Regent Hotel. Ou pour une expérience locale sur la populaire artère de Nathan Road. L’après-midi, direction Tsim Sha Tsui : le Hong Kong Museum of Art, K11 Musea, la Tour de l’Horloge et l’Avenue of Stars. À 20h, on lève les yeux pour la Symphonie des Lumières, show nocturne synchronisé entre musique et gratte-ciel illuminés.
Jour 5 : Kowloon authentique
On commence par un petit-déjeuner typique dans le quartier de Sham Shui Po : pineapple bun, egg tart et thé au lait local sont au menu. Ce quartier populaire est une mine d’or pour les amateurs de street food, de marchés d’électronique vintage ou de tissus colorés.
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L’après-midi est plus contemplatif avec le couvent de Chi Lin et le jardin de Nan Lian, havre zen au milieu de la modernité. Le soir venu, immersion dans le bouillonnement de Mong Kok, flânerie dans Ladies Market, puis direction le marché nocturne de Temple Street pour les souvenirs et un dîner sur le pouce dans les stands aux mille parfums.
Jour 6 : Nature brute dans les Nouveaux Territoires
Aujourd’hui, place au grand air ! Direction Sai Kung, charmante bourgade en bord de mer, porte d’entrée du Hong Kong UNESCO Global Geopark. Randonnée sur le MacLehose Trail, paysages volcaniques du High Island Reservoir, criques paradisiaques autour de Sharp Island ou Double Haven : la nature ici est spectaculaire, inattendue, minérale.
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Les plus motivés peuvent passer la nuit à Sa Kung pour approfondir leur exploration, mais l’aller-retour depuis Central se fait facilement dans la journée !
Jour 7 : Lantau, entre spiritualité et détente
Cap sur Lantau, la plus grande île du territoire. On emprunte le téléphérique Ngong Ping 360 qui offre des vues panoramiques spectaculaires sur la mer et les collines, pour grimper au Grand Bouddha et au monastère de Po Lin. Après cette parenthèse spirituelle, cap sur Tai O, pittoresque village de pêcheurs sur pilotis où le temps semble suspendu. Déjeuner de fruits de mer, balade dans les ruelles, et baignade à Cheung Sha Beach en fin de journée.
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En famille, on peut opter pour une journée à Hong Kong Disneyland, qui célèbre jusqu’en juin 2026 ses 20 ans avec de nombreuses nouveautés.
Jour 8 : Dernières îles, derniers plaisirs
Pour cette dernière journée, on explore deux perles insulaires : Lamma, l’île bohème aux plages tranquilles et aux restos de fruits de mer, et Cheung Chau, repaire de pêcheurs et haut lieu du festival du Bun (petit pain). Randonnées légères, marchés artisanaux, vélo ou farniente… à vous de choisir.
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Retour en fin de journée pour un shopping de dernière minute au Central Market ou au PMQ, avant un dernier verre dans l’un des bars primés de Lan Kwai Fong, le quartier nocturne le plus animé de l’île.
Bon à savoir : pas besoin de visa pour les Belges souhaitant découvrir Hong Kong pour moins de 90 jours. Un passeport valable un mois après la date de retour suffit pour s’envoler vers cette destination aussi dépaysante qu’accessible.
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Devant un parterre de chefs d’entreprise à Guadalajara, Mikel Arriola, commissaire de la Fédération mexicaine de football (FMF), a annoncé des retombées économiques dépassant les 3 milliards de dollars. Et selon la FMF, c’est plus de 235 % de bénéfices en plus comparé à un week-end de Formule 1 sur le sol mexicain.
3 villes, 13 matches, 5,5 millions de visiteurs
Mexico, Monterrey et Guadalajara seront les trois piliers de cet événement, hébergeant à elles seules 13 matches. Et elles devront aussi accueillir une foule bien dense : 5,5 millions de touristes supplémentaires sont attendus, soit une hausse de 44 % des visiteurs pour les mois de juin et juillet 2026. L’investissement est à la hauteur des ambitions : 200 millions de dollars pour remettre à niveau les trois stades mythiques (Azteca, Akron et BBVA).
Un match pour l’emploi
Cerise sur le taco : environ 24.000 emplois devraient voir le jour à l’occasion de cet événement planétaire, entre restauration, hôtellerie, sécurité et logistique…
Comme l’explique Florinda Baleci, porte-parole du SPF : « L’objectif de Travellers Online est de rendre l’assistance consulaire aux voyageurs plus efficace ». Concrètement ? Si vous partez en week-end à Rome ou en trek au Népal, signaler votre présence permet au ministère de vous contacter rapidement en cas de crise, de catastrophe naturelle ou de problème local.
Exemple concret : lors des tensions armées en Israël et en Iran en juin dernier, la plateforme a permis d’estimer combien de compatriotes se trouvaient sur place, et de leur envoyer des consignes ciblées.
Pas de spam, que des infos utiles
Travellers Online fonctionne en tandem avec les avis de voyage du SPF pour rester en contact avec les Belges à l’étranger. Non, vous ne recevrez pas de pub pour des chapeaux de paille ou des adaptateurs de prise électrique : uniquement des alertes utiles et géolocalisées.
La Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l’arrêt de l’exploitation forestière sur 176.000 hectares de la côte est australienne, soit quinze fois la superficie de Paris. Objectif : protéger les koalas, mais aussi plus de 100 espèces menacées.
Ces zones formeront le futur Great Koala National Park, une réserve verte pensée comme un bouclier pour les marsupiaux. Initialement prévu en version “mini” il y a deux ans, le projet prend aujourd’hui une ampleur monumentale.
Les koalas en danger critique
Classés “en danger” depuis 2022, les koalas ont vu leur population chuter à cause des incendies, de la déforestation et des maladies. Selon les scientifiques, l’espèce pourrait disparaître d’ici 2050 en Nouvelle-Galles du Sud si rien n’est fait. Le nouveau parc pourrait accueillir 12.000 koalas, ainsi que leurs colocataires de la canopée, les grands phalangers volants, ces marsupiaux acrobates qui planent d’arbre en arbre la nuit.
Un coup de pouce pour l’écologie… et le tourisme
Outre les marsupiaux, la réserve préservera des bassins hydrographiques essentiels, des sites sacrés autochtones et ouvrira la voie à un tourisme plus vert. “Le projet permettra (…) d’ouvrir d’énormes opportunités économiques pour le tourisme vert régional”, souligne Gary Dunnett, directeur de l’association des parcs nationaux de l’État. Le gouvernement a même doublé le budget alloué, atteignant près de 80 millions d’euros. De quoi transformer la protection de la faune en véritable projet de société.
Le Blue Lagoon, perle turquoise de l’île de Comino, vivait ces dernières années sous la pression d’un surtourisme XXL : jusqu’à 12.000 visiteurs en même temps aux heures de pointe.
Depuis cet été, l’outil « Book. Protect. Enjoy. » régule les entrées via une réservation gratuite en ligne. Le quota : 4.000 visiteurs par créneau (matin, après-midi, soirée). Résultat ? Une fréquentation mieux répartie et un plongeon de 68 % des pics d’affluence.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Record de l’été : 3.830 visiteurs (contre 12 000 en 2024).
Moyenne : 1.979 visiteurs par créneau.
Seuls 34 créneaux sur 189 ont franchi les 3.000 personnes.
La Malta Tourism Authority (MTA) ne s’est pas arrêtée là : zones de baignade élargies, nettoyage renforcé, sauveteurs et patrouilles supplémentaires, signalétique claire… Bref, le lagon se refait une santé, et les visiteurs profitent d’une expérience plus sereine.
Carlo Micallef, CEO de la MTA, l’affirme : « En limitant le nombre de visiteurs aux heures de pointe et en répartissant les flux, le système de réservation nous permet de protéger le Blue Lagoon tout en offrant une meilleure expérience aux visiteurs. »
Le ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien a confirmé la disparition d’un trésor : un bracelet en or orné de perles sphériques en lapis-lazuli. L’objet, daté du règne d’Aménémopé (1070-945 av. J.-C.), aurait purement et simplement disparu du laboratoire de restauration du Musée égyptien du Caire.
Alerte rouge dans les aéroports
Une enquête interne a immédiatement été déclenchée. Pour éviter que le bijou ne prenne un vol direction l’Europe, les autorités ont diffusé une alerte à toutes les unités archéologiques postées dans les aéroports, ports et points d’entrée du pays. Les chercheurs épluchent aussi les registres, car la disparition n’aurait été remarquée qu’il y a trois jours, lors d’un inventaire préalable à l’exposition Trésors des pharaons, attendue à Rome en octobre.
Plus qu’un bijou, un symbole
Pour l’égyptologue Jean Guillaume Olette-Pelletier, interrogé par l’AFP, ce bracelet est « scientifiquement l’un des plus intéressants ». En Égypte antique, l’or incarnait la chair des dieux, et le lapis-lazuli symbolisait les cheveux divins. Autrement dit, porter ce bijou revenait à afficher une carte VIP pour l’éternité !
Un musée sous tension
Avec plus de 170 000 pièces dans ses collections, le Musée égyptien du Caire a déjà l’habitude de garder les secrets des pharaons. Mais entre l’affaire du bracelet et la préparation du transfert des trésors de Toutânkhamon vers le flambant neuf Grand Musée Égyptien, l’automne s’annonce aussi chargé que stressant.