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  • Lisieux et le Sud Pays d’Auge : escapade au cœur du charme normand

    Lisieux et le Sud Pays d’Auge : escapade au cœur du charme normand

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    JULIEN BOISARD

    C’est au détour d’un virage bordé de haies bocagères qu’apparaissent les premiers colombages. Des maisons anciennes, parfois fleuries, souvent en pans de bois patinés, racontent ici des siècles d’histoire rurale. Bienvenue dans le Sud Pays d’Auge, terre de traditions, où chaque village typique possède une âme bien à lui.

    À Orbec, l’ambiance médiévale s’exprime dans les ruelles pavées et les maisons à encorbellement. Cambremer, point de départ de la Route du Cidre, séduit par sa place centrale, son ancien relais de poste et ses bâtisses à colombages parfaitement conservées. À Saint-Pierre-sur-Dives, c’est la majestueuse halle médiévale et l’ancienne abbaye bénédictine qui retiennent l’attention. Chaque village est une promesse de flânerie, d’histoire et de carte postale grandeur nature.

    De la basilique aux châteaux : un patrimoine habité

    Au cœur de Lisieux, la basilique Sainte-Thérèse s’impose comme un repère. Édifiée dans un style néo-byzantin au XXe siècle, elle est l’une des plus grandes églises de pèlerinage de France. Sa nef impressionnante et ses mosaïques chatoyantes invitent à la contemplation, qu’on soit croyant ou non. Juste à côté, la cathédrale Saint-Pierre, d’un gothique plus ancien, offre un tout autre visage, plus sobre, plus médiéval.

    Le territoire est aussi riche de châteaux et manoirs, véritables joyaux disséminés dans la campagne. Le château de Saint-Germain-de-Livet, avec ses douves et ses façades mêlant colombages et briques vernissées, incarne à lui seul l’élégance normande. À Crèvecœur, c’est une immersion dans le Moyen Âge qui vous attend, entre chapelle fortifiée et basse-cour à colombages. Manoirs de charme, colombiers d’époque, églises rurales : partout, la mémoire du Pays d’Auge dialogue avec la beauté.

    Jardins, musées et balades culturelles

    L’art de vivre augeron se cultive aussi dans ses jardins remarquables. À Mézidon, les jardins du château de Canon conjuguent parterres à la française et charme à l’anglaise, avec treize Chartreuses fleuries, uniques en leur genre. À Cambremer, les jardins du Pays d’Auge déploient un éventail d’ambiances végétales, ponctuées de petites constructions à colombages : un véritable cabinet de curiosités à ciel ouvert.

    lisieux
    JULIEN BOISARD

    Pour les amateurs de culture, le musée d’Art et d’Histoire de Lisieux, logé dans une maison à pans de bois, retrace l’évolution de la ville, de l’époque gallo-romaine à nos jours. À Orbec, le Vieux Manoir abrite des collections étonnantes dans un écrin Renaissance.

    Et pour ne rien manquer, l’Office de tourisme de Lisieux Normandie propose toute l’année des balades commentées à pied, à vélo ou même à cheval, à la rencontre des paysages, des pierres et des histoires du territoire.

    Des colombages aux cloîtres, des châteaux aux jardins, Lisieux et le Sud Pays d’Auge offrent une immersion douce dans une Normandie authentique et préservée. Une destination parfaite pour ceux qui aiment prendre le temps… de remonter le temps.

    Plus d’infos sur tourisme.lisieux-normandie.fr

  • Madagascar, de la colonie à la République (Série de 6 articles. 1/1)

    Madagascar, de la colonie à la République (Série de 6 articles. 1/1)

    De l’époque des royaumes locaux à la colonisation française, jusqu’à la conquête de l’indépendance, le passé politique de Madagascar reste peu connu du grand public. Cet article que je vous propose met en lumière un aperçu de cette trajectoire singulière. Il sera suivi de 5 autres papiers pour ne rien éluder ou oublier à raconter sur cette île magique.

    madagascar

    De la royauté merina à la conquête coloniale

    Le 30 septembre 1895, les couleurs françaises flottent sur la terrasse du Palais de la Reine à Antananarivo. Aboutissement provisoire d’une expédition de conquête qui avait débarqué à Mahajanga, à l’ouest, l’année précédente. La reine Ranavalona III, qui mourra en exil au Maroc, sera la dernière d’une longue lignée née au centre d’un pays longtemps divisé en royautés locales, selon les ethnies réparties sur tout le territoire de l’île – dite la Grande Ile ou l’Ile rouge en référence à la couleur de la latérite.

     

    madagascar
    adobe

    Le Palais de la Reine, symbole d’un pouvoir déchu

    Le palais de la Reine, qui existe toujours sur les hauteurs d’Antananarivo, était au départ un rova (place forte en malgache) parmi d’autres, installé là par le roi Andrianjaka au XVIIe siècle. Andriamponimerina, au siècle suivant, en fit la résidence principale de la dynastie merina à laquelle il appartenait. Il est devenu « Palais de la Reine » en raison de la succession presque ininterrompue de quatre femmes à la tête de l’Etat de 1828 à la colonisation : les trois Ranavalona et Rasoherina (un seul homme, Radama II, a régné pendant deux ans).

    C’est sous leur impulsion que le palais a pris la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, d’abord en bois avec la contribution du Français Jean Laborde, puis en pierre sous la direction du Britannique James Cameron.

    Détruit par un incendie en 1995, le Palais de la Reine a été reconstruit en plusieurs étapes, et pour partie en béton. Ses portes sont à nouveau ouvertes au public. Dans son enceinte, on trouve aussi des tombeaux royaux, un temple et un colisée dont la présence est contestée par les défenseurs des traditions.

     

    De la colonisation à l’indépendance mouvementée

    Gallieni, gouverneur de la colonie française de 1896 à 1905, mène de front et avec la même fermeté la construction d’infrastructures et la répression de toute rébellion. À Madagascar, on se souvient davantage de sa brutalité que de son souci de civiliser le pays…

    Il y aura, sous le régime colonial, diverses tentatives de contester le pouvoir français, les plus marquantes en 1915 et en 1947, la seconde en particulier matée dans le sang. La visite récente d’Emmanuel Macron à Madagascar a débouché, entre autres choses, sur la décision de constituer un comité d’historiens pour faire la lumière sur ces derniers événements dont certains aspects ne font pas l’unanimité.

    madagascar
    Pierre Maury

    Comme on sait, les mouvements indépendantistes sont une vague puissante qui débouche, le 26 juin (devenu jour de la Fête de l’Indépendance) 1960, sur la Première République présidée par Philibert Tsiranana, resté proche de la France, jusqu’à sa chute en 1972 après de violentes manifestations.

    Depuis, les périodes d’élections relativement démocratiques alternent avec des prises de pouvoir plus musclées suite à des émeutes. En 1991, Albert Zafy succède à Didier Ratsiraka après une Convention nationale qui a calmé le jeu. En 2002, Marc Ravalomanana prend le pouvoir après six mois de crise post-électorale. Et il est lui-même évincé en 2009 par l’actuel président, Andry Rajoelina, après pillages et massacres.

    Pas de tout repos, l’histoire politique de Madagascar… Suite au prochain épisode.

     

    Pierre Maury

    Pierre Maury, journaliste au SOIR, réside à Madagascar depuis 1997. Il est toujours membre de l’équipe journalistique en tant que chroniqueur littéraire. En plus de son travail journalistique, il a fondé en 2006 la maison d’édition «Bibliothèque malgache», dédiée à la réédition de textes libres de droits et à la publication d’œuvres contemporaines malgaches.

  • Waterloo, d’un secret à l’autre : des canons de 1815 aux coups de cœur d’aujourd’hui !

    Waterloo, d’un secret à l’autre : des canons de 1815 aux coups de cœur d’aujourd’hui !

    Domaine Bataille de Waterloo
    Domaine Bataille de Waterloo

    Il y a des noms qui claquent comme des tambours de guerre. Waterloo en fait partie. Et pour cause : un certain 18 juin 1815, la destinée de l’Europe s’y est jouée dans un fracas de sabres, de bottes crottées et de boulets hurlants. Mais derrière ce tumulte d’un autre temps, Waterloo et sa région réservent bien plus que le souvenir d’une défaite impériale. Suivez-moi, je vous emmène d’un secret à l’autre, sur les sentiers de la mémoire et de l’émotion… avec un zeste d’élégance, évidemment, vous me connaissez maintenant !

    Le Lion veille toujours

    Impossible de commencer ailleurs que sur la Butte du Lion. Haut lieu d’histoire et haut tout court (226 marches, mollets sensibles s’abstenir), ce mont artificiel planté d’un lion en fonte marque l’endroit présumé où le Prince d’Orange fut blessé. Depuis le sommet, un panorama saisissant sur le champ de bataille s’offre à nous ! On y devine encore les mouvements de troupes, les lignes de feu, les hasards du terrain… Comme si l’Histoire refusait de s’éteindre. Ça prend aux tripes.

    Commemoration Bataille de Waterloo
    20 juin 2010 WBT – Didier Brancart

    Le mémorial interactif au pied de la butte est une merveille de pédagogie moderne : 4D, effets sonores, costumes et objets d’époque. La grande fresque panoramique, peinte en 1912, vous happe littéralement. Et bonne nouvelle pour les passionnés : les 28 et 29 juin 2025, la bataille reprendra vie pour le 210e anniversaire ! La reconstitution promet d’être grandiose, avec 2000 soldats, 100 chevaux et 25 canons ! Frissons garantis – avec ou sans redingote.

    Téléchargez le guide de Waterloo

    Dans l’ombre de Napoléon

    En flânant dans la région, impossible de manquer le Dernier Quartier Général de Napoléon, où l’Empereur passa sa dernière nuit de gloire. Les murs suintent encore le drame, les cartes déployées et les soupirs d’un homme qui savait peut-être déjà que tout allait basculer. À quelques kilomètres, la ferme d’Hougoumont, héroïque bastion britannique, vous transporte au cœur du combat. A l’occasion de l’anniversaire de la bataille, des bivouacs y seront installés pour recréer le quotidien des soldats : tentes, gamelles, et sabres polis. Immersion garantie !

    Balade en amoureux au domaine du Chateau de la Hulpe
    WBT – Maxime du Bus

    Parenthèse enchantée à La Hulpe

    Mais l’Histoire, aussi noble soit-elle, ne doit pas nous empêcher de rêver. Direction le Domaine Solvay, un écrin de verdure autour du Château de La Hulpe (fermé à la visite mais somptueux en photo). Le parc invite à de longues balades romantiques, ponctuées d’étangs et d’arbres centenaires. Avec mes ados, on adore s’y balader et rêvasser au gré des allées… J’ai d’ailleurs cru comprendre que c’est là que mon grand avait organisé son premier rencard avec sa copine ! Ce romantique, c’est moi tout craché !

    Au cœur de la ferme du domaine, la Fondation Folon est un vrai petit bijou ! L’artiste belge y a imaginé un parcours tout en poésie, lumières et installations. Un parapluie qui vole, un homme qui regarde l’horizon… Et soudain, on se prend à rêver d’un monde plus doux. Voilà une halte artistique qui apaise l’âme.

    Nivelles, entre pierres et traditions

    Un peu plus loin, Nivelles déploie ses charmes médiévaux. C’est la ville de mes ancêtres, alors pensez si je connais ! Au centre : l’imposante collégiale Sainte-Gertrude, un joyau roman millénaire. On y croise Djan d’Nivèle, son fameux jacquemart qui martèle les heures avec une assurance désarmante. Mais Nivelles, cela se parcourt aussi au travers de ses ruelles anciennes… Petite, j’aimais aussi me balader et jouer dans le parc de la Dodaine. Superbement aménagé, agrémenté de jolis plans d’eau, il profite en plus d’une vaste plaine de jeux !

    Nivelles - Collegiale Sainte-Gertrude - cloitre
    WBT – Denis Erroyaux

    Entre mémoire et mouvement

    Waterloo et ses environs, c’est un voyage en équilibre entre hommage et découverte, entre sérieux historique et escapades légères. On y vient pour Napoléon, on y reste pour Folon. On s’y émeut, on s’y cultive, on y respire. À seulement quelques kilomètres de Bruxelles, voilà une escapade parfaite pour mêler l’intellect, l’imaginaire… Et un brin de terroir (n’oubliez pas de goûter la bière locale en chemin !).

    Alors, prêts à replonger dans l’Histoire ? Ou à en écrire une nouvelle, version week-end romantique ou aventure familiale ?
    Waterloo vous attend… Et elle a bien plus d’un secret à vous murmurer.

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    Julie a sélectionné pour vous

    La Chambre d’hôtes Entre-Champs à Lasne

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  • Une légende troublante rend cette grotte belge encore plus mystérieuse…

    Une légende troublante rend cette grotte belge encore plus mystérieuse…

    grottes de remouchamps
    grottes de remouchamps

    Partout en Europe, des récits évoquent une race de petits êtres, vivant dans les rochers et les grottes, qui aidaient les humains en secret. En Belgique, sur les bords de l’Amblève, cette croyance a pris racine dans un lieu bien précis : la grotte de Remouchamps.

    Là, dans les profondeurs souterraines, auraient vécu les sottais – aussi appelés nutons –, des nains bienveillants qui, la nuit tombée, venaient accomplir les travaux des paysans. Leur seule demande ? Un peu de nourriture déposée à l’entrée de leur repaire. Mais gare à celui qui tentait de les duper…

    🌄 La grotte de Remouchamps : antre des sottais

    Située en région liégeoise, la grotte de Remouchamps est aujourd’hui un site touristique spectaculaire, mais autrefois, elle était perçue comme un lieu mystérieux et habité. Avec ses galeries profondes et ses cavités secrètes, elle offrait un refuge idéal à ces créatures discrètes.

    grottes de remouchamps
    grottes de remouchamps

    Les habitants de la région racontaient que les sottais y avaient élu domicile, ne quittant leurs grottes que pour aider ou se venger. L’imagination populaire en fit des êtres fantastiques, mais certains pensent qu’il s’agissait en réalité d’une ancienne population contrainte de vivre cachée…

    🕵️‍♂️ Le dernier sottai aurait-il disparu ici ?

    Alors, la grotte de Remouchamps abritait-elle réellement ces mystérieux habitants ? Une chose est sûre : avec son ambiance hors du temps et ses galeries fascinantes, elle continue d’alimenter les légendes… et qui sait, peut-être qu’un sottai s’y cache encore ! 🧙‍♂️✨

  • Séjour historique à Waterloo : immersion unique avec nuitée confortable et musées

    Séjour historique à Waterloo : immersion unique avec nuitée confortable et musées

    Hôtel Van der Valk Waterloo
    Hôtel Van der Valk Waterloo

    Emplacement

    Notre établissement se situe à proximité de Bruxelles, à deux pas de la Butte du lion.

    Prolongez l’expérience au restaurant La Sucrerie, niché sous de majestueuses voûtes d’époque, ce lieu emblématique de la région de Waterloo allie cuisine raffinée dans un cadre unique chargé d’histoire.

    Hôtel Van der Valk Waterloo
    Hôtel Van der Valk Waterloo

    Hébergement

    Nos chambres, récemment rénovées, incarnent un équilibre parfait entre élégance moderne et charme authentique. Notre package comprend une nuitée ainsi qu’un petit-déjeuner buffet à volonté, pour démarrer la journée sur une note gourmande.

    Hôtel Van der Valk Waterloo
    Hôtel Van der Valk Waterloo

    Activités incluses

    Découvrez les sites historiques incontournables de la bataille de Waterloo : l’entrée au Mémorial 1815, le Parcours scénographique, le Panorama de la Bataille, la Butte du Lion, la Ferme de Hougoumont, le Dernier Quartier Général de Napoléon et la visite du Musée Wellington. L’entrée à tous ces musées est gratuite dans le cadre du package.

    découvrez notre package

  • La Ferme aux Crocodiles – Une aventure tropicale au cœur de la Drôme

    La Ferme aux Crocodiles – Une aventure tropicale au cœur de la Drôme

    ferme aux crocodiles
    ferme aux crocodiles

    Une découverte fascinante vous attend…, la Ferme aux Crocodiles ne cesse d’évoluer autour d’un concept immersif de Réserve Tropicale, avec 600 espèces et variétés de plantes exotiques. Aujourd’hui, ce sont près de 1200 animaux, dont 150 oiseaux en vol libre, qui évoluent dans un environnement foisonnant de vie. Et non, il n’y a pas que des crocodiles ! Serpents, tortues, poissons et autres espèces cohabitent dans un décor luxuriant.

    Le parcours de visite s’est enrichi pour offrir une immersion encore plus spectaculaire : pontons vitrés, baies d’observation et ambiances sonores vous transportent au cœur de la jungle. Une expérience sensorielle inoubliable, à vivre en famille.

    ferme aux crocodiles
    ferme aux crocodiles

    Ne manquez pas non plus la toute nouvelle exposition installée dans le couloir photo en fin de parcours, en partenariat avec l’AFdPZ (Association Française des Parcs Zoologiques). Présentée sous forme de bandes dessinées grand format, cette expo ludique et pédagogique met en lumière les missions essentielles des parcs zoologiques : conservation de la biodiversité, recherche scientifique et sensibilisation du public. Une belle façon d’apprendre tout en s’amusant… Et pour prolonger le plaisir, retrouvez les BD à la boutique !

    La visite s’effectue dans une serre à climat tempéré, agréable toute l’année. En été, même lors des fortes chaleurs, la fraîcheur relative de certains espaces rend la balade confortable. Le parcours extérieur complète l’expérience en offrant un autre regard sur la Réserve.

    ferme aux crocodiles
    ferme aux crocodiles

    À ne pas manquer : animations et expériences inédites

    • Petits nourrissages commentés en accès libre toute l’année
    • Visites guidées, “Soigneur d’un jour”, expériences VIP comme l’Apéro Croco ou le Réveil de la Réserve, pendant les vacances scolaires (avril, ponts de mai, été, Toussaint)

    La Réserve Tropicale fait partie des 21 sites labellisés “Site Touristique Emblématique Auvergne-Rhône-Alpes” et a récemment renouvelé son Label Qualité Tourisme, une belle reconnaissance pour toute l’équipe !

    Infos pratiques

    • 🕒 Durée moyenne de la visite : 2h30
    • 🌐 Plus d’infos : www.lafermeauxcrocodiles.com
    • 📅 Ouvert toute l’année (sauf fermeture annuelle de 2 semaines en janvier)
    • 🕘 Horaires des caisses :
      • Mars à juin : 10h – 17h
      • Juillet/août : 9h30 – 17h
      • Septembre/octobre : 10h – 17h
      • Novembre à février : 10h – 16h
      • (Fermeture du parcours de visite 1h après la fermeture des caisses)
  • Knokke-Heist déclare la guerre aux embouteillages !

    Knokke-Heist déclare la guerre aux embouteillages !

    knokke
    adobe

    Une station chic… et un peu bouchée

    Le 1er mai dernier, Knokke-Heist a été prise d’assaut par pas moins de 40.000 voitures. Résultat : des files de véhicules, des klaxons impatients et des visages moins bronzés que crispés. « Nous avons été pris de court », reconnaît la bourgmestre Cathy Coudyser, qui préfère anticiper la suite plutôt que de revivre cette symphonie urbaine désaccordée.

    Objectif : désengorger sans décourager

    Pour les jours de grande affluence, la commune sort l’artillerie douce : parkings en périphérie, centre-ville fermé au trafic entrant, police aux aguets et signalisation renforcée. Les visiteurs seront redirigés dès le rond-point d’entrée (Balkonrotonde) vers les parkings, notamment près de l’hôpital AZ Zeno ou de la gare, où des places temporaires pourraient apparaître.

    Et non, ce n’est pas une blague : Knokke va ressembler un peu à Tomorrowland, dixit la bourgmestre. Mais ici, “les artistes, ce sont le soleil, la plage et la mer. Ici aussi, i faut marcher un peu pour y accéder”.

    Entre 12h30 et 17h00, les accès au centre seront partiellement bouclés. Seuls les résidents, commerçants ou cas jugés légitimes auront droit au précieux sésame. Pour les autres ? Ce sera demi-tour ou… marche à pied. Un filtrage sera assuré par les forces de l’ordre à trois points d’accès.

  • Croisière de printemps aux Pays-Bas (2/4) : retour en l’an 1900, à Enkhuizen

    Croisière de printemps aux Pays-Bas (2/4) : retour en l’an 1900, à Enkhuizen

    viva cruise
    viva cruise

    Après une première nuitée à quai au cœur d’Amsterdam, les moteurs se réveillent aux aurores, à 5h30, faisant légèrement frissonner la carcasse du bateau. Nos yeux s’ouvrent le temps d’un instant, puis se referment et on se laisse à nouveau bercer par les flots. Notre bateau Viva Enjoy laisse derrière lui les touristes et lumières d’Amsterdam, pour prendre le large.

    Une mer d’eau douce

    À l’heure du petit-déjeuner, à une trentaine de kilomètre au nord-est d’Amsterdam, notre embarcation lutte contre d’épaisses vagues. Pas de quoi faire trembler les tasses, mais on se croirait en pleine mer. Et point de terre visible à l’horizon. Nous sommes en fait sur un ancien bras de la mer du Nord, transformé à partir de 1932 en deux lacs artificiels (Markermeer ou lac de Marken, et IJsselmeer ou lac de l’IJssel). Un épais barrage fut en effet érigé à l’époque pour repousser la mer et transformer l’ancien golfe en lacs d’eau douce, l’asséchant même par endroits pour y faire pousser de vertes prairies et des villes nouvelles.

    zuiderzeemuseum
    zuiderzeemuseum

    Un village en l’an 1900

    L’éloignement de la mer et l’arrivée d’eau douce a chassé harengs et anchois, chamboulant la vie des pêcheurs d’autrefois. À Enkhuizen, le musée Zuiderzee (« Mer du sud », surnom de l’ancien bras de mer) retrace la vie d’avant le barrage. Un village entier y a été reconstitué, avec plus de 140 bâtiments historiques. Ces maisons sont pour la plupart authentiques (acheminées en entier ou brique par brique de toute la Hollande !). Elles nous ouvrent leurs portes et sont décorées d’objets d’époque, rendant la visite très réaliste. Les filets de pêche pendent aux façades et des artisans en habits d’époque font revivre les métiers anciens : un cordier tresse le lin, un forgeron bat le fer tout chaud et il y a aussi un fumoir à poisson avec dégustation. Sans oublier l’église, l’école, le bureau de poste et différents commerces, tous échappés du passé.

    zuiderzeemuseum
    zuiderzeemuseum

    Des bateaux centenaires

    Le musée abrite la plus grande collection de bateaux des Pays-Bas, avec de nombreuses embarcations en bois. En 1900, jusqu’à 2.000 bateaux pouvaient se croiser chaque jour sur les eaux poissonneuses de la Zuiderzee. Mais il temps de rejoindre notre navire moderne, pour l’heure du dîner. Parmi les trois restaurants, nous avons choisi le plus fin : le « Bistro », accessible sur réservation mais sans supplément de prix. Entre la soupe de homard et la souris d’agneau (bien d’autres choix sont proposés), notre bateau trace son sillon vers la prochaine étape de notre croisière Viva Cruise « Sea of tulips » : Nimègue, plus vielle ville des Pays-Bas, que l’on vous présente dans le prochain épisode.

    zuiderzeemuseum
    zuiderzeemuseum
  • Eurostar abandonne son train vers le Sud : quelle alternative ?

    Eurostar abandonne son train vers le Sud : quelle alternative ?

    avignon
    pixabay

    Cette annonce, on la lit avec beaucoup d’amertume. Certes, la liaison n’était pas vraiment donnée, mais il s’agissait d’une solution plus écologique que l’avion et plus rapide (et plus confortable !) que la voiture pour rejoindre le sud. Pour rappel, l’Eurostar Sun était un train direct qui, chaque samedi, reliait Amsterdam et Bruxelles aux villes du sud de la France comme Valence, Avignon, Aix-en-Provence et Marseille. Mais en 2025, ce service saisonnier ne sera plus proposé !

    Pourquoi cette suppression ?

    La compagnie justifie cette décision en expliquant qu’elle veut se concentrer sur ses grands axes et sur les liaisons entre centres-villes. “Eurostar continue à se concentrer sur ses gares les plus importantes et sur les liaisons entre les centres-villes tels que Bruxelles, Amsterdam, Paris, Cologne et Londres“, explique la porte-parole Cordula Descheemaeker. En clair : priorité aux lignes à forte demande, et tant pis pour les amateurs de lavande et de mer Méditerranée.

    Des alternatives ?

    Tout n’est pas perdu pour les voyageurs belges et néerlandais rêvant de Provence : ils pourront toujours compter sur les TGV Inoui français pour rejoindre le sud au départ de Bruxelles. Mais cela impliquera des changements et sans doute un peu plus de temps de trajet.

    Bonne nouvelle tout de même pour les amateurs de glisse : l’Eurostar Snow, qui dessert les stations des Alpes françaises en hiver, roulera comme prévu.

  • Parkings aéroports : Zaventem casse les prix pendant que l’Allemagne flambe !

    Parkings aéroports : Zaventem casse les prix pendant que l’Allemagne flambe !

    brussels airport
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    Brussels Airport en mode promo

    D’après une étude du site spécialisé Vliegveldinfo.nl, garer sa voiture une semaine dans un parking officiel d’aéroport coûte désormais 88 euros en moyenne contre 82 euros l’an passé. Mais pendant que les prix montent ailleurs, Brussels Airport sort du lot avec un tarif moyen qui chute de 18,5 euros, passant de 96,5 € à 78 €.

    L’Allemagne en tête… des hausses

    La flambée des prix est surtout due aux aéroports allemands, dont certains semblent vouloir concurrencer les parkings parisiens. Düsseldorf, par exemple, affiche un bond de 39 euros pour atteindre 139 euros la semaine, devenant le plus cher des 16 aéroports analysés.

    Belgique : du plus cher au plus futé

    En Belgique, l’aéroport d’Anvers-Deurne garde son statut de parking le plus cher (132 €), loin devant Charleroi, champion du bon plan avec seulement 59 euros la semaine. Attention toutefois : si vous ajoutez la navette, c’est +8 € par personne – le low-cost a ses limites.

    Et pour un petit week-end ?

    Pour trois jours, le coût moyen du stationnement grimpe à 56 €. Bonne nouvelle, la Belgique s’en sort bien ici aussi : Ostende est imbattable avec 31,5 €, quand Schiphol (Amsterdam) affiche un insolent 98,5 €.