cms

Category: Homepage main posts (fr)

  • Un jour, un endroit : Versailles, 6 mai 1682, quand le Roi-Soleil fait ses cartons

    Un jour, un endroit : Versailles, 6 mai 1682, quand le Roi-Soleil fait ses cartons

    versailles
    mathias-reding

    Louis XIV n’a pas toujours eu la vie de château. Son enfance est marquée par la Fronde, cette série de révoltes parlementaires et aristocratiques qui ont failli renverser le pouvoir royal. Le jeune roi n’a rien oublié des barricades ni des humiliations infligées à sa famille.

    Résultat : dès qu’il en a les moyens, Louis veut mettre la noblesse sous surveillance rapprochée, et loin de Paris si possible. Un endroit qu’il contrôle entièrement. Versailles, modeste pavillon de chasse hérité de son père, est le candidat parfait pour cette expérience de monarchie mise en scène. Il le veut grandiose, pour afficher la puissance de la monarchie.

    versailles
    jean-philippe-delberghe

    6 mai 1682 : Déménagement grand format

    Ce jour-là, Louis XIV officialise ce qui était déjà en préparation depuis des années : le gouvernement du royaume s’installe à Versailles. Ministres, intendants, secrétaires, nobles, courtisans, valets, cuisiniers, coiffeurs, petits marquis et grands flatteries, tout le monde suit.

    Le château devient le centre du pouvoir, un théâtre géant où chacun joue son rôle devant le souverain. Car à Versailles, tout est rituel : le lever du roi, son dîner, sa promenade, jusqu’à sa mise en chemise — spectacle permanent pour cour figée. Ce n’est pas une vie privée, c’est une performance !

    versailles
    armand-khoury

    Et pour maintenir tout ce petit monde occupé, tout est mis en œuvre : bals, chasses, comédies de Molière, jardins de Le Nôtre, et surtout étiquette à rallonge. Chaque geste est codifié. Même bâiller sans autorisation devient suspect.

    Versailles, rêve ou piège ?

    Versailles coûte une fortune, assèche les finances de l’État, et fait suer les contribuables de tout le royaume. Mais pour Louis, c’est un chef-d’œuvre : un outil de pouvoir plus puissant qu’une armée. À travers Versailles, il contrôle l’image qu’il donne, impose son autorité et transforme les nobles en spectateurs de sa propre grandeur.

    versailles
    jean-philippe-delberghe

    C’est le triomphe de l’État-théâtre, où le roi règne aussi par la scénographie. Et tout cela commence — officiellement — ce 6 mai 1682. Un jour où la monarchie entre dans sa plus belle salle de bal… avant de finir, un siècle plus tard, sous le couperet d’une révolution.

  • Naturisme : les jeunes français(es), adeptes du « tout-nu » ?

    Naturisme : les jeunes français(es), adeptes du « tout-nu » ?

    naked beach
    rodolfo-barretto

    La France, terre d’accueil historique du naturisme, reste leader mondial en la matière. Plus de 2 millions de pratiquants réguliers, des touristes venus en masse du Nord de l’Europe, et des sites emblématiques comme Héliopolis ou Montalivet : le pays ne manque ni d’adeptes ni de lieux.

    Mais malgré cette aura internationale, la pratique reste, dans l’Hexagone, minoritaire. Une étude Ipsos pour la Fédération Française de Naturisme révèle que seuls 21 % des Français ont déjà osé tomber le maillot sur la plage, 19 % en pleine nature, et 12 % en centre de vacances. La plupart préfèrent rester discrets : 40 % le pratiquent uniquement chez eux.

    Les jeunes, plus curieux… mais pas si téméraires

    Surprise (ou pas) : les 18-34 ans apparaissent comme les plus ouverts à l’expérience. 37 % des 25-34 ans et 32 % des 18-24 ans ont déjà goûté au naturisme. Un petit vent de liberté qui souffle sur une génération plus à l’aise avec son corps… du moins en apparence. En effet, 90 % de ceux qui n’ont jamais pratiqué n’envisagent pas de le faire, dont une majorité catégoriquement opposée. Entre ceux qui le trouvent “un peu ridicule” (34 %) et ceux qui redoutent les “dérives” (50 %), le naturisme reste souvent incompris.

  • Nager dans la Seine à Paris ? C’est encore possible !

    Nager dans la Seine à Paris ? C’est encore possible !

    paris
    andrew-boersma

    Depuis début juillet, c’est officiel : les Parisiens peuvent enfin se baigner dans la Seine !. Un événement historique, puisqu’il fallait remonter à 1923 pour retrouver les dernières baignades autorisées dans le fleuve.

    3 sites, zéro centime, un million d’euros…

    Trois sites sont ouverts tout le mois d’août : au bras Marie, au bras de Grenelle (près de la Tour Eiffel) et à Bercy. Le tout est gratuit, bien encadré, et plutôt bien équipé : pontons, vestiaires, douches

    Derrière cette baignade estivale se cache une transformation d’ampleur : 1,4 milliard d’euros investis pour rendre l’eau propre. Car oui, nager dans la Seine, c’est aussi une réponse aux canicules de plus en plus fréquentes. Bon à savoir, des drapeaux colorés vous signaleront si l’eau est safe (vert), douteuse (jaune), ou carrément fermée (rouge).

  • Japon : record touristique et rumeurs sismiques au menu

    Japon : record touristique et rumeurs sismiques au menu

    kyoto
    sorasak

    21,5 millions de touristes… et ce n’est que le début

    Le Japon vient de franchir un cap historique avec 21,5 millions de touristes étrangers entre janvier et juin 2025, soit une hausse de 21 % par rapport à l’an dernier. Un record battu à mi-parcours, salué comme un « rythme jamais vu » par l’Office national du tourisme japonais.

    Le mois de juin, souvent discret sur le plan touristique, a explosé avec 3,4 millions de visiteurs, dopés par les vacances scolaires et une appétence internationale retrouvée pour le pays du saké et des sushis.

    Qui visite ? Qui hésite ?

    Ce boom est en grande partie tiré par la Chine, la Corée du Sud, Singapour, l’Inde, les États-Unis et même l’Allemagne. Bref, une carte postale mondiale… sauf pour Hong Kong.

    Là, c’est la douche froide : une chute de 33 % des arrivées en juin. La faute à des rumeurs en ligne annonçant un séisme majeur en juillet 2025. L’origine ? Un manga republié en 2021, dans lequel un rêve de l’auteur prédisait une catastrophe. De quoi semer le doute. Les autorités ont eu beau démentir, l’effet a été réel.

    Tourisme de masse : Kyoto étouffe

    Si l’objectif gouvernemental est ambitieux — 60 millions de touristes par an d’ici 2030 —, il s’accompagne d’une volonté de décentraliser le flux touristique. Kyoto, comme Venise, voit ses habitants froncer les sourcils devant le surtourisme.

     

  • Les World Marathon Majors : les marathons les plus connus aux quatre coins du monde

    Les World Marathon Majors : les marathons les plus connus aux quatre coins du monde

    ny marathon
    Spencer Imbrock

    Une course mondiale, un format unique

    Les World Marathon Majors (WMM) ne sont pas de simples marathons. C’est une ligue à part, une sorte de Grand Chelem de la course à pied, qui regroupe aujourd’hui sept épreuves mythiques à travers le monde : Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago, New York… et désormais Sydney, intégrée officiellement en 2025.

    Le principe ? Une compétition annuelle réservée aux élites (valide et fauteuil), avec un système de points qui récompense les meilleurs classements. Chaque athlète peut marquer des points dans plusieurs courses, mais seuls ses deux meilleurs résultats sont retenus. Le cumul final détermine le classement général, avec une prime de 500.000 dollars à la clé pour le gagnant et la gagnante des 10 derniers WMM.

    Mais l’objectif n’est pas que financier. Pour de nombreux coureurs amateurs, la vraie récompense, c’est la fameuse médaille Six Star (désormais Seven Star, puis potentiellement Nine Star si deux marathons supplémentaires sont validés). Chaque étoile représente un marathon terminé. Pas de chrono, pas de podium, mais une aventure à raconter toute sa vie !

    tokyo marathon
    sakana

    Le circuit : 7 villes, 7 ambiances

    Tokyo, c’est la discipline et la douceur japonaise, des rues impeccables, une foule polie mais passionnée.

    Boston, c’est le doyen, l’épreuve mythique avec sa célèbre côte de Heartbreak Hill et sa météo imprévisible.

    Londres, c’est la convivialité britannique, entre éclats de rire et déguisements improbables. On court sous les encouragements constants, souvent trempé….

    Berlin, c’est la vitesse. Le parcours est plat, les records du monde y tombent régulièrement. Moins d’émotion, mais beaucoup de performance.

    Chicago, c’est le mix parfait entre parcours rapide et ambiance électrique. Chaque quartier a son identité, chaque rue vibre.

    New York, c’est l’apothéose. Cinq boroughs, une foule gigantesque, des orchestres, des larmes à l’arrivée. C’est bruyant, épuisant… et inoubliable.

    Et Sydney ? C’est la nouvelle pépite du circuit. Le seul Major de l’hémisphère sud. Départ sur l’Harbour Bridge, arrivée devant l’Opéra, 317 m de dénivelé au menu. L’ambiance y est déjà unique, entre chaleur humaine, paysages sublimes et ce parfum d’Océanie qui sent bon le voyage.

  • Pouvez-vous emmener votre animal de compagnie en avion ?

    Pouvez-vous emmener votre animal de compagnie en avion ?

    dog plane
    adobe

    Il n’existe pas de règle générale concernant les animaux que vous pouvez emmener à bord d’un avion. Vous devez donc consulter les conditions spécifiques de la compagnie aérienne avec laquelle vous partez. Ces conditions sont souvent disponibles en ligne sur le site web de la compagnie concernée.

    Cabine

    Il est souvent permis d’emmener de petits chiens ou chats en cabine et de les garder « auprès de vous ». Généralement, il est exigé que l’animal et son sac de transport ne pèsent pas plus de 8 kilos au total. De plus, un seul animal est autorisé par passager. L’animal ne peut pas non plus déranger les autres passagers.

    Soute

    Dans certains cas, il est aussi possible d’emmener votre chien ou votre chat en soute. Là encore, les conditions peuvent varier d’une compagnie à l’autre. Il peut par exemple être requis que l’animal ait au moins 12 semaines, qu’il soit transporté dans une caisse de transport bien fermée, agréée pour le transport aérien, dans laquelle il peut se tenir debout et se retourner. Sachez aussi que certaines races de chiens et de chats peuvent être exclues.

    Formalités

    Si vous souhaitez voyager avec votre animal, assurez-vous qu’il dispose d’un passeport européen, qu’il soit pucé et qu’il ait reçu les vaccins nécessaires. Veillez également à ce que votre compagnon réponde aux exigences en vigueur dans le pays de destination.

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Vol retardé : l’indemnisation va-t-elle être (fortement) réduite ?

    Vol retardé : l’indemnisation va-t-elle être (fortement) réduite ?

    airport
    jeshoots.com

    Quelle est la situation actuelle ?

    Si votre vol a un retard significatif, vous pouvez pour le moment réclamer une indemnisation :

    • un retard d’au moins 2 heures pour un vol de maximum 1500 km,
    • un retard d’au moins 3 heures pour un vol de plus de 1500 km à l’intérieur de l’Union européenne ou pour un vol entre 1500 et 3500 km à destination ou en provenance d’un pays non-européen,
    • un retard d’au moins 4 heures pour un vol de plus de 3500 km en dehors de l’UE.

    Attention, cette règle ne s’applique pas aux vols qui partent d’un pays non membre de l’UE et qui sont opérés par une compagnie aérienne non-européenne.

    Quel est le montant de l’indemnisation ?

    L’indemnité s’élève à :

    • 250 euros pour les vols jusqu’à 1500 km inclus,
    • 400 euros pour les vols de plus de 1500 km à l’intérieur de l’UE ou entre 1500 et 3500 km en dehors de l’UE,
    • 600 euros pour tous les autres vols.

    Cette dernière indemnisation peut être réduite de moitié si le retard à l’arrivée est compris entre 3 et 4 heures. En cas de force majeure, aucune indemnité n’est due. Si le dommage subi est supérieur au montant forfaitaire prévu, il est parfois possible de réclamer une indemnité plus élevée.

    Quels changements à l’avenir ?

    Les ministres européens des Transports sont tombés d’accord pour n’accorder une compensation financière qu’en cas de retards plus importants. En outre, les montants des indemnisations forfaitaires seraient réduits de manière significative.

    La durée de retard minimale passerait ainsi :

    • à 4 heures pour les vols courts,
    • et même à 6 heures pour les vols intercontinentaux.

    En parallèle, les montants seraient revus à la baisse. Par exemple, l’indemnisation de 600 euros pourrait être réduite à 500 euros.

    Cependant, cette nouvelle réglementation potentielle doit encore être votée au Parlement européen.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Un week-end à Lisbonne : on sort des sentiers balisés !

    Un week-end à Lisbonne : on sort des sentiers balisés !

    lisbon
    paulo-evangelista

    Premiers frissons urbains avant la fuite buissonnière

    À peine arrivée, je sens que la ville veut me parler. Pas en slogans touristiques, mais à travers ses détails : le linge qui sèche aux fenêtres, les bouquinistes fatigués près du Chiado, les embruns du Tage qui chatouillent les terrasses en fin d’après-midi. Je m’offre une première errance dans l’Alfama au crépuscule — ce moment magique où la lumière semble se replier doucement dans les pavés. Demain, je fuis. Mais ce soir, je savoure.

    lisbon
    louis-droege

    Sintra, là où la nature prend des airs de conte gothique

    Je pars tôt, emmitouflée dans un petit cardigan, direction Sintra, ce drôle de village perché dans la brume. Moins d’une heure de train et me voilà dans un autre monde. Pas question de faire la file pour les grands palais : je file directement vers les sentiers. Ceux qui serpentent à l’ombre des chênes-lièges, grimpent en silence jusqu’à la Peninha, une chapelle oubliée qui surplombe l’océan. Le vent hurle, le paysage se déchire sous les nuages, et je me sens minuscule, vivante. Ici, les ruines et la mousse vous murmurent des secrets. À vous de tendre l’oreille.

    lisbon
    katia-de-juan

    Arrábida, la Méditerranée qui aurait oublié qu’elle était portugaise

    L’après-midi, changement de décor : je loue une voiture pour filer vers le parc naturel de la Serra da Arrábida. À moins d’une heure de route, un autre monde s’ouvre, plus sensuel, plus lumineux. Des falaises couvertes de pins tombent dans une mer immobile. Je découvre la plage de Galapinhos presque vide : sable blanc, eau transparente, silence total, si ce n’est les rires d’un couple de dauphins (véridique). On dirait la Corse, sans les embouteillages. Le temps s’étire, les heures n’ont plus d’importance. Je me laisse flotter.

    lisbon
    Adobe

    Le dimanche, je deviens exploratrice

    Le lendemain, pas question de retourner au bitume trop vite. Je prends la route de Mafra, mais pas pour son palais. Non, je vise la Tapada de Mafra, une réserve naturelle méconnue qui m’évoque un vieux film de Miyazaki : clairières magiques, biches furtives, arbres centenaires. On peut la parcourir à pied, à vélo ou même en petit train (j’ai choisi mes jambes, et elles me le reprochent encore un peu). J’y ai croisé plus d’animaux que d’humains, ce qui, un dimanche matin, me semble être une victoire.

    lisbon
    Adobe

    Derniers battements d’ailes à l’estuaire du Tage

    Pour finir, je file vers un endroit presque irréel : la réserve naturelle de l’estuaire du Tage. C’est un monde horizontal, fait de vase, d’eau, de lumière changeante et de silhouettes ailées. Plus de 120 000 oiseaux y font halte chaque année — et moi aussi, pour quelques heures. Jumelles autour du cou, je m’essaie à reconnaître les espèces (j’échoue royalement), mais je me prends au jeu. Ici, tout semble suspendu, hors du temps. Un héron me regarde, stoïque. Je le salue, très poliment.

    lisbon
    jason-briscoe

    Et si on ne rentrait pas tout de suite ?

    Je devais faire une journée de farniente. Mais sur un coup de tête — et un fond de « café » trop fort — je décide de prolonger les expéditions. Je découvre le Parc de Monsanto, immense forêt urbaine aux confins de Lisbonne, puis les vignobles secrets de Bucelas, où l’on déguste un vin blanc minéral sous des tonnelles fleuries. Enfin, je pousse jusqu’à la Lezíria do Tejo, où les rizières, les marais et les chevaux blancs tracent une symphonie lente, presque onirique.

    Un week-end à Lisbonne, hors piste

    Non, Lisbonne ne se résume pas à ses collines pavées et ses miradors. C’est une ville-porte, qui s’ouvre sur mille ailleurs. En deux jours, j’ai marché sur des crêtes, nagé dans des criques désertes, parlé aux renards (bon, de loin), et découvert un Portugal sauvage, tendre et surprenant. Mon conseil ? Laissez tomber le programme. Perdez-vous un peu. Et surtout, laissez la nature lisboète vous voler votre week-end.

  • Voici comment récupérer vos jours de congé si vous tombez malade pendant vos vacances

    Voici comment récupérer vos jours de congé si vous tombez malade pendant vos vacances

    pale man sick
    ia

    Si vous tombez malade pendant vos vacances (que vous soyez chez vous ou en voyage), vous ne perdez plus automatiquement ces jours de congé. Vous pourrez les reprendre plus tard, avec maintien du salaire. Votre employeur devra également vous payer un salaire garanti pour les jours durant lesquels vous étiez malade.

    Attention toutefois : cette règle ne s’applique qu’aux jours de congé légaux. Si vous êtes en congé extralégal et tombez malade, il se peut que vous ne puissiez pas récupérer ces jours ultérieurement.

    Quand les reprendre ?

    Vous pouvez reprogrammer vos jours de congé à un moment convenu avec votre employeur. Cela signifie que vos vacances ne sont pas automatiquement prolongées du nombre de jours où vous avez été malade ! Si vous souhaitez reprendre vos jours de vacances immédiatement après la période de congé initiale, vous devez en informer à temps votre employeur. Cela n’est d’ailleurs possible qu’avec son accord.

    Si vous êtes toujours malade en fin d’année, vous pouvez reporter les jours non pris pendant une période de 24 mois.

    Vos obligations

    Pour pouvoir reprendre vos jours de congé par la suite, vous devez respecter certaines obligations. Vous devez d’abord avertir immédiatement votre employeur de votre incapacité de travail.

    Si vous n’êtes pas à votre domicile (par exemple, dans un hôtel à l’étranger), vous devez également communiquer votre adresse de séjour. Votre employeur a en effet le droit d’envoyer un médecin de contrôle, même sur votre lieu de vacances. Enfin, vous devez remettre un certificat médical à votre employeur.

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Bali : mes 5 coups de cœur insulaires

    Bali : mes 5 coups de cœur insulaires

    1. Ubud, le battement de cœur culturel

    On commence par Ubud, ce petit joyau au centre de l’île. Loin des plages bondées, Ubud cède de plus en plus à la pression touristique mais malgré tout, il est encore facile d’y trouver des parfums d’authenticité. J’ai pris un cours de cuisine chez Paon Bali : en pilant le galanga et le curcuma dans un mortier en pierre volcanique, j’avais l’impression de faire bien plus que de la cuisine ! Et le soir, au Palais Royal, les danseuses barong aux gestes millimétrés semblaient raconter des épopées vieilles comme le monde.

    ubud
    mitch-hodiono

    2. Sidemen, la vallée oubliée

    Nichée dans une vallée verdoyante, Sidemen est l’antithèse du tumulte balnéaire. J’y ai dormi dans une hutte en bambou, bercée par le chant discret des grenouilles et le bruit de la pluie sur les feuilles de bananier. En me perdant sur les sentiers, j’ai croisé des paysans, me saluant dans un “selamat pagi” complice. Le mont Agung, majestueux en toile de fond, m’a rappelé que la nature ici commande, toujours. Ici, le retour aux sources est impérieux.

    sidemen
    geio-tischler

    3. Les temples de l’âme : Tirta Empul et Lempuyang

    L’émotion pure, je l’ai ressentie à Tirta Empul, aux bassins sacrés pour une purification hindoue. Un rite ancestral, où l’eau semble laver autant le corps que les doutes. Dans un autre style, Lempuyang, le “temple des portes du ciel”, m’a offert un instant suspendu : entre ciel et terre, l’encadrement parfait du volcan dans le portail sculpté était si émouvant que j’en ai oublié la file pour la photo. Presque.

    tirta-empul-temple
    tirta-empul-temple

    4. Nusa Lembongan, l’échappée marine

    Envie de mer turquoise et de sable qui crisse ? Direction Nusa Lembongan, à 30 minutes de bateau. Ici, pas de voitures, juste des scooters et des rires salés. Si vous êtes adeptes du snorkling, il n’est pas très compliqué d’y rencontrer des raies manta, ces créatures gracieuses qui dansent comme en apesanteur. Au coucher du soleil, une noix de coco fraîche à la main, j’avais l’impression de réaliser un rêve d’enfant, tant l’ambiance était paradisiaque.

    nusa lembongan
    lrns

    5. Munduk, entre cascades et caféiers

    Mon dernier coup de cœur, Munduk, perché dans le nord montagneux. Le climat y est plus frais, et les sentiers sentent la mousse et les fougères. Ne manquez pas non plus la cascade de Banyumala, où le bruit de l’eau couvre même les pensées. Et puis, cette pause dans une plantation de café, où j’ai découvert que le Kopi Bali n’est pas juste une boisson, mais un rituel, un moment suspendu.

    munduk
    une-fille-en-vadrouille