Les Belges ont signé un record historique avec 23,7 millions de voyages effectués en 2024, selon Statbel. Depuis le début des relevés en 2015, jamais autant de valises n’avaient été bouclées, avec une augmentation par rapport à 2023 de 2,1 %.
Si les départs n’explosent pas, les séjours s’allongent : 181,4 millions de nuitées, soit une hausse de 10,9 %.
La France conserve son statut de destination préférée, avec 5,6 millions de voyages (+4,3 %) et 41,4 millions de nuitées (+6,3 %). Deuxième cette année, l’Espagne gagne du terrain : 2,1 millions de voyages (+5,1 %) et 21,9 millions de nuitées (+18 %). Les Pays-Bas, eux, dégringolent à la troisième place, avec une chute de 11,2 % des voyages. Bon à savoir, la Turquie (9e, +72,8 % de nuitées) et la Suisse (10e, +60,2 % de voyages) séduisent également de plus en plus !
Les enquêtes sont formelles : soleil brille là où l’on attend ! Selon une étude de Holidu, basée sur les données de World Weather Online, l’Europe du Sud — et plus particulièrement l’Espagne — rafle la mise en matière de ciel dégagé. Carthagène, avec ses 283 heures de soleil par mois, arrive largement en tête, suivie d’Alicante (279,6 h) et de Malaga (279,3 h).
Carthagène, la discrète éclatante
Située dans la région de Murcie, Carthagène est un bijou encore méconnu. Avec son théâtre romain du Ier siècle av. J.-C., son château de la Conception surplombant le port et ses rues anciennes pleines de charme, elle offre un cocktail rare : culture, histoire, plage… et peu de touristes. Bref, une destination à tester avant qu’elle ne devienne « la nouvelle Valence ».
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Alicante, carte postale en technicolor
Alicante, en deuxième position, séduit par son climat doux, ses plages dorées et son centre-ville animé. Le château de Santa Bárbara domine la baie et offre une vue imprenable. Ajoutez à cela une vie nocturne vibrante et des spécialités locales, et vous avez la recette d’un séjour réussi, fort en vitamines D.
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Malaga, soleil et chef-d’œuvres
Avec seulement quelques minutes de soleil en moins, Malaga reste une valeur sûre. Ville natale de Picasso, elle est riche en musées, en vestiges mauresques comme l’Alcazaba, et en plages animées. Elle constitue aussi un excellent point de départ vers Grenade, Ronda ou Cordoue.
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Et ailleurs ?
Derrière ce trio espagnol viennent Murcie, Grenade, Catane (Sicile), Séville, Cordoba, Marseille (9e), qui sauve l’honneur français avec 266 h de soleil et enfin, Madrid.
En effet, Vresse-sur-Semois, décroche la 22e place parmi 50 joyaux ! Le classement repose sur plusieurs critères : prix des logements, qualité des paysages, météo, randonnées et gastronomie. Si le climat belge plafonne à un modeste 7,37/10, la commune fait un carton plein sur les sentiers de rando avec un impressionnant 9,77/10. Vresse-sur-Semois se distingue aussi par des hébergements abordables (8,66/10) et des paysages pittoresques (7,58/10).
Que faire à Vresse-sur-Semois ?
Côté activités, les promeneurs seront ravis. La réserve naturelle de Bohan-Membre vous attend avec ses versants boisés, ses ruisseaux cachés, et une forêt dense peuplée de chênes et érables. Envie de fraîcheur ? On opte pour une virée en kayak sur la Semois.
Ne manquez pas la promenade des légendes, un parcours parsemé de panneaux explicatifs pour en apprendre davantage sur les contes et l’architecture locale. Le pont Saint-Lambert, avec ses trois arches irrégulières en pierre, constitue un autre immanquable du coin.
Les amateurs d’art s’arrêteront à la Fondation Chaidron-Guisset et son centre dédié à l’art régional, où l’École de Vresse continue de faire vivre l’âme artistique de la vallée.
Le tout premier office de tourisme de France a vu le jour le 23 juillet 1875 à Gérardmer, dans les Vosges. Son nom ? Le Comité des Promenades, fondé pour accueillir une clientèle chic venue de Paris profiter des rives fraîchement aménagées du lac et des villas cossues. Très vite, le succès est au rendez-vous, dopé par l’arrivée du train direct Paris-Gérardmer dès 1878. En 1907, la ville crée même une station de sports d’hiver.
Une idée qui fait boule de neige
Le modèle vosgien séduit : partout en France, on s’inspire de Gérardmer pour organiser le tourisme local. Syndicats d’initiatives, Touring Club, associations : l’idée se propage et finit par se structurer. L’État s’en mêle, avec la création de l’Office national du tourisme (1910), du Commissariat général au tourisme (1935) ou encore de Maison de la France (1987). Ce maillage unique a contribué à faire de la France la première destination touristique mondiale, rapporte le Figaro.
Offices de tourisme : toujours debout
Aujourd’hui, les offices de tourisme ne sont plus gérés par des notables moustachus en haut-de-forme, mais par des collectivités territoriales. Et depuis 2010, c’est ADN Tourisme qui fédère tout ce petit monde. Bien sûr, la concurrence est rude : entre Google Maps, Insta et les IA, les voyageurs se débrouillent souvent tout seuls. Mais l’accueil humain, le conseil personnalisé et la connaissance fine du terrain gardent toute leur valeur.
Le Sri Lanka est classé parmi les 34 hotspots mondiaux de la biodiversité, rien que ça. On y trouve plusieurs milliers d’espèces végétales et animales, dont 830 sont endémiques, c’est-à-dire introuvables ailleurs. Entre les léopards du parc de Yala, les papillons géants de Sinharaja et les plantes médicinales des monts Knuckles, chaque mètre carré semble avoir reçu une dérogation de Mère Nature elle-même !
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2. Un rocher, une forteresse, un chef-d’œuvre : Sigiriya
Imaginez un immense bloc rocheux surgissant au milieu de la jungle, haut de 200 mètres, comptant des fresques, un escalier taillé dans la pierre, d’anciens jardins et des systèmes hydrauliques du Ve siècle. Bienvenue à Sigiriya, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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3. La cannelle, c’est du sérieux ici
Oubliez la cannelle fade du supermarché. Le Sri Lanka produit la meilleure cannelle au monde, grâce au Cinnamomum verum, soit le cannelier de Ceylan. Exportée depuis des siècles vers l’Europe et le Moyen-Orient, elle reste très convoitée aujourd’hui. Aujourd’hui encore, le pays expédie plus de 23.000 tonnes chaque année, une tradition agricole toujours aussi précieuse. L’odeur de cette épice envoûtante embaume même certains marchés locaux
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4. Un melting-pot spirituel à taille humaine
Sur un territoire d’une taille un peu inférieure à celle de l’Irlande, on trouve une mosaïque spirituelle étonnamment paisible. Le bouddhisme est majoritaire, mais hindous, musulmans et chrétiens y pratiquent librement. À Colombo, vous pouvez faire trois lieux de culte différents en dix minutes à pied. Mention spéciale aux fêtes religieuses : Vesak (bouddhiste), Thai Pongal (hindoue) ou Noël (chrétien) sont autant de fenêtres sur une société plurielle.
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5. Nature extrême : des plages de rêve aux fauves furtifs
Oui, les plages sont incroyables – Bentota, Mirissa, Hikkaduwa… – mais le vrai spectacle se passe souvent à l’intérieur des terres. Des éléphants sauvages errent dans les parcs nationaux, des léopards rares se laissent furtivement photographier à Yala, et même certains oiseaux migrateurs européens viennent y passer l’hiver. Une sorte de safari XXL version tropicale, sans oublier les plantations de thé à Nuwara Eliya, perchées à près de 2.000 mètres d’altitude.
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Des défis urgents
Ce paradis n’est pas sans failles : déforestation croissante, pollution plastique et tourisme de masse menacent les écosystèmes fragiles. Il n’est guère évident pour les autorités de jongler entre développement économique et préservation…
En principe, vous êtes libre en tant que salarié de décider quelles photos ou quels messages vous postez sur Facebook ou sur les autres réseaux sociaux. Votre employeur n’a, en soi, rien à dire à ce sujet. Sachez toutefois que de nombreux employeurs consultent de temps à autre les profils de leurs collaborateurs. S’ils y trouvent des photos ou propos manifestement tenus ou pris sous l’emprise de l’alcool, cela pourrait influencer leur jugement à votre égard (et par exemple freiner une éventuelle promotion).
Il y a des limites
Vous devez dans tous les cas veiller à ce que vos publications ne portent pas atteinte à la réputation de votre employeur. Si vous postez, par exemple, une photo compromettante alors que vous portez un t-shirt avec en grand le nom de l’entreprise, ou si vous publiez des commentaires négatifs sur votre patron (dans lesquels vous dites par exemple, être momentanément soulagé d’être débarrassé de ce chef désagréable), celui-ci n’est pas tenu de le tolérer. Il en va de même si vous partagez du contenu à caractère raciste : votre employeur n’est pas obligé de l’accepter.
Licenciement ?
Si vous dépassez les bornes, votre employeur pourrait aller jusqu’à vous licencier pour motif grave. Si votre profil Facebook est public, ou si votre employeur fait partie de vos « amis » sur les réseaux sociaux, vous ne pouvez pas invoquer une atteinte à votre vie privée pour contester la prise de connaissance de vos publications. En cas de litige, c’est le tribunal qui décidera en dernier ressort s’il s’agit bien d’un motif grave de licenciement. Et même si un licenciement pour faute grave n’est pas retenu, il se peut que votre employeur considère vos publications ou photos comme une raison valable pour vous licencier moyennant un préavis ou une indemnité compensatoire de préavis.
La Pokémon Company a annoncé l’ouverture du tout premier parc à thème Pokémon, baptisé PokePark Kanto, en plein cœur de Tokyo. Prévu pour le printemps 2026, ce temple du Pikachu s’étendra sur 2,6 hectares dans l’enceinte de Yomiuri Land, le plus grand parc d’attractions de la capitale.
Junichi Masuda, directeur créatif chez Pokémon Company, explique : « Nous voulons créer un lieu où les Pokémon sont toujours présents, et où chacun peut s’amuser avec eux. »
Deux zones, mille aventures
Le parc sera divisé en deux univers :
Une forêt Pokémon, sauvage et mystérieuse, idéale pour jouer au dresseur en herbe.
Une zone commerciale et d’attractions, pour vider son portefeuille avec le sourire.
Le Japon mise sur ses monstres de poche
Depuis la sortie du premier jeu Pokémon en 1996 sur Game Boy, la franchise n’a cessé de muter. Jeux, films, série animée, cartes à collectionner et bien sûr Pokémon Go, qui a ramené des millions de fans dans les rues. Un parc à thème semblait être l’évolution logique8
À quelques kilomètres de Lisbonne, Loures propose désormais un parcours piéton et cyclable qui longe la rive droite du Tage sur plus de 6 km. Ce nouvel itinéraire, pensé pour relier la capitale à Vila Franca de Xira, combine, selon les dires de ses auteurs, mobilité douce et valorisation du paysage naturel.
Artur Carvalho & João Guimarães
Le sentier traverse différents quartiers de Loures, reconnectant des zones urbaines autrefois séparées par des infrastructures routières. C’est aussi une belle option pour ceux qui cherchent une balade au calme, à pied ou à vélo, loin de l’agitation du centre-ville !
Artur Carvalho & João Guimarães
Une immersion en pleine nature
Ce qui surprend ici, c’est le contraste : à seulement quelques minutes d’une zone dense, on se retrouve face à des marais salants, des roselières et des vasières. Ces milieux accueillent une biodiversité remarquable et offrent un cadre idéal pour l’observation des oiseaux.
Artur Carvalho & João Guimarães
Le parcours a été conçu pour inciter à prendre son temps. On peut s’arrêter sur un banc, écouter les sons du marais ou observer les mouvements du fleuve. On ne parle pas juste de pistes cyclables bien lisses. On parle d’un chemin sinueux de 6,2 km, qui préfère les détours aux lignes droites, les pauses contemplatives aux sprints du dimanche matin.
Animations, conférences, visites, expos, stages, ateliers, concerts, spectacles, balades… C’est un kaléidoscope d’activités qui vous attend au cœur des ruines majestueuses. Impossible de tout vous énumérer ici… mais voici un petit tour d’horizon de l’agenda haut en couleurs de l’abbaye !
Visites et découvertes nature
Des visites de l’Abbaye ont lieu tous les dimanches à 14h30 (sans réservation), ainsi que des visites guidées du jardin (jusqu’en septembre) et de ses plantes médicinales. Des ateliers d’herboristerie sont d’ailleurs organisés jusque fin septembre. La visite du vignoble de l’abbaye et les balades nature sont une autre manière de découvrir le site.
Abbaye de Villers-La-Ville
Expositions à ne pas manquer
Jusqu’au 17 août, deux expos sont à découvrir dans l’Abbaye : « Notre Jardin Extraordinaire. Safaris insoupçonnés près et loin de chez vous » – 26 photos de nature et de vie sauvage en grand format. L’exposition se base sur une sélection d’images partagées par une communauté de passionnés, celle du ” Jardin Extraordinaire, et « Regard(s) sur l’Abbaye ». À travers l’objectif de 5 photographes, on revit des événements culturels de l’année.
Activités familiales ludiques
Participez en famille au « Jeu du Cloître » (sur réservation): 15 défis d’observation à relever ensemble avant de trouver le trésor des moines, oserez-vous relever le défi ?. Mais encore, un atelier corporel parent-enfant (sur réservation) : une autre façon de partager un moment unique avec votre petite tête blonde.
Abbaye de Villers-La-Ville
Journées bien-être et détente
Prenez soin de vous dans un cadre hors du temps… Des journées bien-être sont proposées aux adultes, autour de la sylvothérapie, de l’art, de la médiation et de la kinésiologie — prochains rendez-vous, les 26 septembre et 15 novembre.
Et ne manquez pas Le Jardin du Yoga, de retour pour sa 8e édition le 7 septembre à l’Abbaye. Une journée pleine d’énergies positives à vivre en harmonie avec la nature et soi-même. (sur réservation)
Abbaye de Villers-La-Ville
Événements culturels et conférences passionnantes
Dans un autre style, la soirée consacrée à la conférence sur la gestion de l’eau dans les établissements religieux brabançons du Moyen Âge se tiendra le 11 septembre aussi : l’occasion de se réunir pour partager « savoir et repas ».
…Et ce n’est qu’un aperçu !, Les incontournables vous attendent : les Médiévales, le spectacle théâtral de l’été, sans oublier les innombrables soirées concerts-spectacles du Cabaret du moine qui ont lieu dans la magnifique salle romane.
Abbaye de Villers-La-Ville
L’Abbaye vous réserve bien des surprises !
👉 Rendez-vous sans tarder sur villers.be/fr/agenda pour réserver tout ce qui vous fait envie…
Perché à 3.000 mètres d’altitude sur les flancs du Wheeler Peak, dans le Nevada, Prometheus (WPN-114 pour les intimes) était un pin Bristlecone du genre Pinus longaeva. Et surtout : l’arbre le plus vieux jamais enregistré. Au moment de sa coupe en 1964, il avait au moins 4.862 ans… et probablement plus de 5.000 ! Son tronc, modeste mais costaud, cachait un âge digne des pyramides !
L’erreur qui coûte cher
Tout commence avec Donald R. Currey, étudiant en géographie passionné de climats anciens. Il cherchait à dater les oscillations du Petit Âge glaciaire via la dendrochronologie. Mais à défaut d’un outil en état (il aurait cassé son carottier…), il opte pour une solution radicale : faire abattre Prometheus.
À l’époque, personne ne sait encore que cet arbre est un record du vivant. Le couper ? Une décision partagée entre l’étudiant et les Forest Rangers. Un malentendu scientifique aux conséquences irréversibles.
Leçon de modestie
Après l’analyse des anneaux, c’est la stupeur : Prometheus détrône Methuselah, un autre bristlecone californien célèbre, comme doyen du vivant. En voulant mieux comprendre le passé climatique, on a effacé une part irremplaçable de ce même passé.
Des morceaux de Prometheus sont encore visibles aux États-Unis, dans des musées ou des centres scientifiques. En 2014, une cérémonie a été organisée pour les 50 ans de sa disparition…