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Author: François Piette

  • L’Arabie Saoudite et… Hans Zimmer : une collaboration inédite !

    L’Arabie Saoudite et… Hans Zimmer : une collaboration inédite !

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    ekrem-osmanoglu

    L’Arabie saoudite ne fait pas les choses à moitié : pour redonner un coup de neuf à son hymne national, “Aach Al-Malik” (Vive le roi), le royaume a sollicité l’un des plus grands compositeurs au monde, Hans Zimmer. Lauréat de deux Oscars, le compositeur allemand, connu pour ses bandes originales comme Le Roi Lion ou Dune, a accepté d’étudier les grandes lignes du projet. Selon Turki Al-Sheikh, président de l’Autorité générale pour le divertissement, cette collaboration ne se limitera pas à l’hymne national. Parmi les projets en discussion : une comédie musicale d’inspiration saoudienne intitulée “Arabia”, un “très grand concert” ainsi que la bande originale d’un film épique, “La bataille de Yarmouk”.

    Une mélodie chargée d’histoire

    L’hymne national actuel a vu le jour en 1947 sous la plume du compositeur égyptien Abdel Rahman Al-Khatib, à la demande du roi Abdel Aziz, fondateur du royaume. Si sa mélodie est empreinte de tradition, le réarrangement par Hans Zimmer pourrait marquer un tournant, symbolisant l’ouverture culturelle et les ambitions modernes du pays.

    L’envers du décor

    Ce coup d’éclat s’inscrit dans le cadre d’un programme de réformes ambitieux visant à diversifier l’économie et moderniser l’image de l’Arabie saoudite. Cinémas, concerts, et mégaprojets immobiliers en témoignent. Mais derrière ce dynamisme culturel et cette façade très clinquante, certains dénoncent des zones d’ombre, notamment en matière de droits humains et d’exécutions capitales.

  • Wallonie : 2 jours en 2025 pour se pourlécher les babines !

    Wallonie : 2 jours en 2025 pour se pourlécher les babines !

    La Région wallonne lance un appel à candidatures pour les prochaines Journées européennes du Patrimoine, qui auront lieu les 13 et 14 septembre 2025. Cette année, le thème donne l’eau à la bouche : le patrimoine gourmand !

    Ce rendez-vous annuel mettra en lumière monuments et lieux liés à la gastronomie, mais pas que ! La Wallonie propose aussi d’organiser des animations culinaires dans des sites patrimoniaux. Une belle manière de marier l’histoire aux plaisirs de la table. La Région souhaite ainsi créer des synergies entre tourisme et producteurs locaux.

    Patrimoine gourmand : un thème à croquer

    Sous ce thème alléchant, les pistes sont nombreuses. « Que l’on songe aux moulins, exploitations agricoles, anciennes auberges ou encore aux manufactures de vaisselle raffinée », explique la Région dans un communiqué, les opportunités sont riches et variées. Salles d’apparat, confréries culinaires, ou centres d’interprétation liés à l’histoire gastronomique locale : chaque lieu trouve sa place dans cette édition.

    Comment participer ?

    Les organisateurs intéressés – collectivités, associations ou privés – ont jusqu’au 22 mars 2025 pour déposer leur dossier auprès de l’Agence wallonne du Patrimoine. Les lieux retenus figureront au programme du week-end des 13 et 14 septembre.

  • Télétravailler en Nouvelle-Zélande ? C’est possible depuis peu !

    Télétravailler en Nouvelle-Zélande ? C’est possible depuis peu !

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    La Nouvelle-Zélande frappe fort en s’ouvrant aux travailleurs à distance ! Désormais, les touristes étrangers pourront non seulement admirer ses fjords et ses volcans, mais aussi y poser leur ordinateur portable pour travailler. “Nous voulons que notre pays soit vu comme la destination idéale, où voyager et travailler se combinent à la perfection“, a déclaré Erica Stanford, ministre de l’Immigration.

    Stimuler une économie en convalescence

    Après une entrée en récession en 2024, l’économie néo-zélandaise a besoin d’un sérieux coup de pouce. Avec le tourisme représentant près de 11 milliards de dollars et 200 000 emplois, le gouvernement espère que ces nouveaux “nomades numériques” dynamiseront la consommation locale. Bien sûr, tout n’est pas gratuit : pour ceux qui resteront plus de 90 jours, une taxation pourrait s’appliquer.

  • Immobilier en Espagne : le plan Sánchez et ce qu’il change pour vous

    Immobilier en Espagne : le plan Sánchez et ce qu’il change pour vous

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    Un plan qui vise les étrangers

    Nous vous en parlions récemment, avec son nouveau plan logement, Pedro Sánchez entend freiner la flambée immobilière en Espagne. Parmi les mesures annoncées, une en particulier fait réagir : taxer jusqu’à 100 % la valeur des biens achetés par des étrangers non-européens. Une mesure qui vise les Britanniques, Américains ou encore Chinois, mais qui pourrait aussi profiter aux Belges en réduisant la concurrence pour acheter un bien au soleil.

    En 2023, les étrangers ont représenté 15 % des acquisitions immobilières en Espagne, avec un tiers des achats concentrés aux Baléares, sur la Costa Blanca et la Costa del Sol.

    Une réforme qui divise

    Si elle est votée par le Congrès, cette réforme pourrait limiter les acquisitions tout en créant un effet contraire : un rush sur les achats avant son entrée en vigueur. Résultat ? Une possible hausse des prix, notamment dans les zones touristiques.

    « Cette réforme pourrait avantager les Belges à long terme, mais dans l’immédiat, elle risque d’agiter le marché », commente Jonathan Buchet, CEO de ZAPINVEST.

    Aides et opportunités

    Pour équilibrer, le plan inclut des aides : exonération fiscale pour les propriétaires louant à prix abordables, soutien à la rénovation des biens vacants et garantie publique des loyers.

    Que faire ?

    Si vous rêvez d’un pied-à-terre en Espagne, surveillez de près ces changements. Avec moins de concurrence ou des prix en hausse, il pourrait être judicieux d’accélérer vos projets avant que ce plan ne transforme définitivement le marché.

  • Cet avion supersonique chinois entend ridiculiser le Concorde !

    Cet avion supersonique chinois entend ridiculiser le Concorde !

     

    Un singe volant à Mach-4

    Sichuan Lingkong Tianxing Technology Co a dévoilé son prototype Cuantianhou (ou Soaring Monkey) de la série Yunxing. Ce bijou de technologie promet des vols à Mach-4 (près de 5.000 km/h), soit deux fois plus rapide que le Concorde. Présenté à Chengdu ce lundi, l’appareil est conçu pour opérer dans la stratosphère, entre 20 et 100 km au-dessus du sol. De quoi écraser la concurrence… et les temps de vol.

    Un premier envol en 2026

    Selon l’entreprise, le premier vol d’essai est prévu en 2026. Objectif : tester les matériaux résistants à la chaleur, les systèmes de propulsion et les performances aérodynamiques. Deng Fan, ingénieur en chef, se montre confiant : “Les avions de ligne supersoniques font un retour en force avec des percées majeures… Ils offriront bientôt des vols plus rapides et plus économiques.”

    Si tout se passe bien, la société prévoit d’envoyer un autre modèle, le Dasheng (ou Monkey King), dans les airs d’ici 2030.

    Déjà des records en poche

    Ce n’est pas un coup d’essai. En octobre dernier, l’entreprise avait déjà fait voler un prototype Yunxing à Mach-4. Alors, bientôt un Paris-New York en moins de deux heures ? Le rêve supersonique renaît, et cette fois, il vient de Chine. Signe des temps…

  • Walibi dévoile Dock World : un coaster record !

    Walibi dévoile Dock World : un coaster record !

    Walibi continue sa mue avec un chantier d’envergure : Dock World, un nouvel univers portuaire industriel en plein cœur du parc. Avec 35 millions d’euros sur la table, le parc belge ne fait pas les choses à moitié ! Prévu pour 2025, ce monde accueillera plusieurs attractions revues et corrigées, un restaurant, un café et même un phare de 15 mètres, affectueusement baptisé “Port du Wavre”.

    Mecalodon : le monstre des airs (et de l’eau)

    La star de Dock World ? Mecalodon, un family coaster dantesque qui décroche déjà le titre du plus grand du Benelux. Ses chiffres donnent le vertige :
    🦈 925 mètres de parcours
    3 propulsions pour un maximum de vitesse
    🎢 14 airtimes pour une sensation d’apesanteur garantie

    Avec ses trains en forme de requins mécaniques, ce coaster plongera les visiteurs au ras de l’eau pour un ride aussi impressionnant que thématisé.

    Un lifting industriel pour des attractions cultes

    Walibi profite de ce grand chambardement pour re-thématiser certaines de ses attractions iconiques :

    • Flash Back et Psyké Underground adopteront un look industriel, en accord avec Dock World.
    • Les attractions pour enfants Dragon Boat et Salsa y Fiesta deviendront respectivement Stormy et Tous en boîte.
    • Une halle centrale accueillera les visiteurs pour un peu de shopping bien mérité après les sensations fortes.

    Voilà, voilà. Il n’y a plus qu’à espérer que vous aurez bien digéré vos frites avant de vous faire trimballer dans ces joyeuses attractions !

  • Gouvernement Arizona : une taxe à l’embarquement revue

    Gouvernement Arizona : une taxe à l’embarquement revue

    plane
    sawada-kedavra

    La taxe d’embarquement n’a rien de neuf puisqu’elle fut introduite en avril 2022. Elle visait principalement les vols courts de moins de 500 km, avec un tarif de 10 euros par passager (ciblant notamment les jets privés). Pour les autres vols, elle était fixée à 2 euros en Europe et 4 euros au-delà. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement veut remettre de l’ordre dans ces taxes !

    Désormais, l’Arizona simplifie le système : 5 euros pour tout le monde, quelle que soit la destination. Une décision qui rebat les cartes et redistribue… la charge !

    Gagnants et perdants du nouvel équilibre

    Avec cette réforme, les passagers des jets privés bénéficient d’un rabais de 50%, passant de 10 à 5 euros. À l’inverse, les voyageurs sur vols commerciaux intra-européens (qui payaient 2 euros) et ceux des longs courriers (4 euros) verront leur contribution augmenter.

    Mais la grosse surprise, c’est que cette harmonisation pourrait doubler les recettes. En 2024, la taxe a rapporté 40,4 millions d’euros. Avec le nouveau tarif unique, une simulation prévoit 73,3 millions de recettes. Plus d’argent pour l’État, certes, mais une politique qui interroge sur sa réelle équité ?

  • La France et l’aviation : une taxe qui décolle mal ?

    La France et l’aviation : une taxe qui décolle mal ?

    A380
    g-r-mottez

    Son raisonnement ? D’un côté, la France exporte ses avions innovants aux quatre coins du globe. De l’autre, elle alourdit la fiscalité aérienne, encourageant presque à préférer le train. Une approche qui, selon Walsh, manque de cohérence avec les ambitions technologiques du secteur.

    Les taxes, ennemies de l’environnement ?

    Pour Walsh, augmenter les taxes n’est pas la réponse magique aux défis environnementaux. « Si vous êtes sincères dans votre envie d’affronter les problèmes environnementaux, les taxes ne sont pas la solution », a-t-il martelé.

    Selon la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), la hausse des redevances de navigation aérienne et d’autres prélèvements, comme la taxe de solidarité sur les billets d’avion, représente un surcoût de 1,2 milliard d’euros pour 2024. Une addition salée qui, selon eux, met en danger la compétitivité du secteur français.

    Une alternative : le ciel unique européen

    Et si la solution était ailleurs ? Willie Walsh plaide pour un « ciel unique européen », une réforme vieille de 20 ans mais encore bloquée par des résistances nationales. Cette mesure, simple à mettre en œuvre, permettrait de réduire de 10 % les émissions de CO2, soit bien plus que la suppression des vols courts, qui n’apporterait qu’une réduction de 3,8 %.

    Une équation à résoudre

    La France peut-elle concilier ambition environnementale et soutien à son secteur aérien ? Parce qu’il faut bien l’avouer : à court et moyen termes, le secteur ferroviaire restera plus écologique que l’aérien. Favoriser le premier a donc plus de sens que le second d’un point de vue environnemental… Reste que le second fait la fierté de l’hexagone et emploie un grand nombre d’employés ! Plutôt que de penser opposition, pensons peut-être complémentarité !

  • Danemark : une envie de photographier la Petite Sirène ? Attention !

    Danemark : une envie de photographier la Petite Sirène ? Attention !

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    Si vous visitez Copenhague, la Petite Sirène est probablement sur votre liste. Ce chef-d’œuvre de 1913, inspiré par le célèbre conte d’Andersen, est un emblème du Danemark. Mais saviez-vous qu’en la photographiant, vous pourriez involontairement enfreindre les droits d’auteur ? Oui, même après plus d’un siècle d’existence, cette charmante sirène est protégée… et ses avocats veillent.

    Des droits d’auteur encore actifs

    En général, les œuvres tombent dans le domaine public 70 ans après la mort de leur créateur. Mais ici, il y a un twist : la statue originale de la Petite Sirène a été créée par Edvard Eriksen, décédé en 1959. Résultat ? Ses droits d’auteur resteront valides jusqu’en 2030.

    Ainsi, tout usage commercial d’une photo ou vidéo de la statue, sans autorisation, pourrait entraîner des poursuites. Et ces poursuites ne sont pas une légende urbaine : des entreprises et même des guides touristiques se sont déjà fait rappeler à l’ordre. Même la presse est concernée !

    Comment éviter les ennuis ?

    • Limitez-vous à un usage personnel : immortalisez votre passage pour Instagram, mais évitez les publications monétisées ou professionnelles.
    • Si vous souhaitez vendre des clichés, pensez à demander une autorisation préalable… ou visez un autre angle de Copenhague.

    Et pourtant, la Petite Sirène est probablement l’une des statues les plus photographiées au monde !

  • 5 stupéfiantes statues publiques !

    5 stupéfiantes statues publiques !

    1. Le Christ Rédempteur (Brésil)

    Perché sur le mont Corcovado à Rio, le Christ semble embrasser le monde. Ce symbole de paix mesure 30 mètres, sans compter sa base ! Si vous n’avez pas encore vu ce chef-d’œuvre en vrai, c’est un rendez-vous incontournable.

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    2. La Statue de la Liberté (États-Unis)

    Offerte par la France aux Américains, cette statue de cuivre de 93 mètres (socle compris) est bien plus qu’un monument : elle est le symbole de la liberté. Avouez, même dans vos cours d’histoire, elle vous fascinait.

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    3. Le Grand Bouddha de Leshan (Chine)

    Sculpté directement dans une falaise il y a plus de 1.200 ans, ce bouddha géant (71 mètres) domine le paysage. Les visiteurs disent souvent ressentir une étrange sérénité en le regardant. Magie ? Peut-être.

    Bouddha Leshan
    adobe

    4. Le Manneken Pis (Belgique)

    Petit, mais mondialement connu. Et puis, il fallait bien une statue belge ! Ce gamin bruxellois de bronze est l’incarnation de l’humour belge. Avec ses déguisements réguliers, il prouve que la taille n’a rien à voir avec l’impact. Et il est toujours prêt à faire rire les touristes.

    Manneken Pis
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    5. La Mère-Patrie (Russie)

    Avec son épée levée, cette statue massive de 85 mètres à Volgograd représente le courage soviétique. Une œuvre imposante et un brin intimidante.

    Volgograd
    dmitry-ant

    Critique ? Les statues sont impressionnantes, mais qu’en est-il de l’entretien ? Certaines semblent en quête désespérée d’un coup de chiffon…