Le cœur historique
Le centre de Troyes témoigne de la richesse d’une ville qui abritait au XIIIe siècle les célèbres foires de Champagne, lieux de commerce entre la Méditerranée et les Flandres. On recense encore de nombreuses maisons à pans de bois, reconstruites au XVIe siècle après un grand incendie. Rues Champeaux ou Zola, les façades et les vieilles enseignes illuminent le cœur de Troyes. Ne pas manquer aussi la ruelle des Chats, l’une des plus anciennes de la ville.
La cathédrale
Typiquement gothique, la cathédrale St-Pierre et St-Paul en impose avec ses dimensions XXL. Elle est aussi remarquable pour ses 1 500 m² de vitraux, dont deux rosaces sont le témoin de l’art verrier troyen. La façade présente aussi trois portails resplendissants, surmontés à gauche par une tour inachevée. Jeanne d’Arc fut reçue dans cette église en 1429, en conduisant le roi Charles VII pour son couronnement à Reims.
La Cité du Vitrail
Toujours pratiqué à Troyes, l’art du vitrail s’expose dans un nouvel écrin, l’Hôtel-Dieu. Sur le quai du canal de la Haute-Seine, près du centre historique, la bâtisse du XVIIIe siècle a été réaménagée et offre plusieurs espaces d’exposition, sur 3000 m².
Une cinquantaine de vitraux y sont exposés, notamment dans l’ancienne chapelle. Un lieu-témoin de cette discipline qui a connu deux âges d’or à Troyes, aux XVIe et au XIXe siècle.
Le Musée d’Art Moderne
Autre richesse de Troyes, le MAM (Musée d’Art moderne) est redéployé dans l’ancien palais épiscopal de la ville, près de la cathédrale. Issu du don d’un riche industriel, il comprend 2000 pièces exceptionnelles : Matisse, Courbet, Modigliani, Dufy et Picasso, mais surtout Derain et Marinot, grand maître-verrier troyen. Les chefs-d’œuvre ? Les trois tableaux de Derain, « Big Ben », « Hyde Park » et « Port de Collioure ».
Le MOPO
Le MOPO ? C’est la Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière. Pendant des siècles, Troyes a cultivé l’art du travail manuel (draperie, cuir, vitrail, bonneterie…).
Ce savoir-faire unique est présenté au sein de ce musée, fondé en 1974. 12 000 outils à main des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles sont exposés. Truelles, pinces, marteaux rappellent les gestes de l’artisan. Le MOPO abrite aussi la seconde plus grande bibliothèque technique de France, avec 32 000 ouvrages.
