La scène se déroule à Uçhisar, au cœur de la féerique Cappadoce, où la jeune femme s’est brièvement illustrée dans une vidéo de 12 secondes devenue virale.
Un geste perçu comme une “insulte”
Dans un communiqué publié sur X, le gouvernorat de Nevsehir a condamné un “odieux incident”, affirmant que les “valeurs nationales et morales de notre nation bien-aimée” avaient été piétinées.
Une plainte pénale a été déposée et une enquête judiciaire ouverte pour “insulte au drapeau turc”. La touriste encourt jusqu’à trois ans de prison.
La Turquie, pays aux mille paysages et à l’hospitalité reconnue, reste aussi profondément attachée à ses symboles nationaux. Ce qui peut sembler être un geste léger ou artistique ailleurs peut ici être perçu très différemment…
Selon le ministère turc de l’Environnement, la Turquie a connu en juillet le mois le plus chaud depuis 55 ans. Pas moins de 66 stations météorologiques sur 220 ont battu leurs propres records. La température moyenne nationale a bondi de +1,9°C par rapport aux années précédentes.
Le sommet a été atteint à Silopi, tout près des frontières irakienne et syrienne : 50,5°C au thermomètre. Un record absolu pour le pays, qui efface l’ancienne marque de 49,5°C mesurée en août 2023 à Eskisehir.
Feux et évacuations en série
Cette chaleur extrême n’a pas été sans conséquences. Plusieurs incendies majeurs ont frappé le pays, avec de nombreuses victimes à la clé. Autre sujet d’inquiétude : la pénurie d’eau. Dans la station balnéaire de Cesme, près d’Izmir, les robinets sont resté fermés chaque nuit de 23h à 6h à la fin du mois de juillet.
Des paysages lunaires, un lever de soleil féerique, et vous, flottant dans les airs à bord d’une montgolfière colorée. En Cappadoce, cette aventure aérienne est un grand classique… et pour cause : la vue sur les cheminées de fée et les formations rocheuses volcaniques est tout simplement magique !
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2. Se baigner dans les travertins de Pamukkale
Bienvenue à Pamukkale, le “château de coton” ! Ce site classé à l’UNESCO est un véritable tableau vivant : des terrasses calcaires blanches, des piscines naturelles bleu turquoise et une eau chaude riche en minéraux. Une baignade divine avec vue !
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3. Observer la naissance des tortues à Patara
Sur la plage de Patara, assistez à un spectacle naturel fascinant : la naissance des tortues caouannes. Ces petites créatures s’élancent vers la mer, offrant un moment de pure émotion. Et en bonus, Patara est aussi une plage de rêve pour une pause détente.
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4. Emprunter l’Eastern Express, le train mythique d’Ankara à Kars
Un voyage en train à travers la Türkiye profonde, entre forêts verdoyantes, montagnes enneigées et cités historiques. L’Eastern Express est une expérience en soi, surtout si vous aimez l’atmosphère vintage des trajets ferroviaires mythiques.
5. Naviguer lors d’un “Voyage bleu” à Bodrum
Montez à bord d’une gulet traditionnelle et partez à l’aventure sur les eaux cristallines de la mer Égée. De criques secrètes en ruines antiques, le littoral turc se dévoile dans toute sa splendeur. Le luxe à la cool !
6. Perdre la notion du temps dans le Grand Bazar d’Istanbul
Un labyrinthe de ruelles, des étals colorés, des vendeurs passionnés et une atmosphère vibrante. Le Grand Bazar d’Istanbul, vieux de plus de cinq siècles, est un temple du shopping et un voyage dans le temps.
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7. Récolter du thé à Rize
La Türkiye est un géant du thé, et à Rize, dans les plantations de la mer Noire, vous pourrez cueillir vous-même ces précieuses feuilles. Le tout suivi d’une dégustation bien méritée !
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8. Remonter à la préhistoire à Taş Tepeler
Des vestiges vieux de 12.000 ans, des pétroglyphes mystérieux et des structures monumentales. Taş Tepeler est un trésor archéologique qui dévoile les secrets des premiers villages humains. Un voyage aux origines du monde.
9. Explorer en kayak les villages engloutis de Kekova
Imaginez pagayer au-dessus d’une ville antique submergée… À Kekova, les vestiges des temps anciens se dessinent sous l’eau, visibles dans la transparence parfaite de la mer Méditerranée. Un moment hors du temps.
10. Voir le lever du soleil sur le mont Nemrut
Des statues géantes veillent sur le sommet du mont Nemrut depuis plus de 2000 ans. Au lever du soleil, la lumière dorée leur confère une aura mystique. Un spectacle qui donne des frissons !
Selon les chiffres partagés par le tour-opérateur TUI, la Turquie domine avec une hausse de 32 % des réservations. Mais derrière cette valeur sûre, Hurghada tire joliment son épingle du jeu, grimpant sur la troisième marche du podium des destinations favorites avec 25 % de réservations en plus que l’an dernier. Plages de sable blond, plongée dans la mer Rouge et peut-être aussi une petite envie de dépaysement à prix doux…
Les classiques espagnols tiennent bon
Du côté de l’Espagne, pas de jaloux : les îles Canaries continuent de faire rêver, tandis qu’Ibiza et la Costa de Almería séduisent toujours autant.
Pendant ce temps, du côté de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il faudra patienter encore un peu : les congés scolaires ne commenceront que le 26 avril.
Un chiffre impressionnant qui représente une hausse de 12,17 % par rapport à 2019 et de 4,85 % par rapport à l’an dernier. Même les Luxembourgeois s’y sont mis, avec 17.228 visiteurs, en hausse de 57,23 % sur cinq ans.
Une croissance fulgurante
Globalement, 62,2 millions de voyageurs ont visité la Turquie en 2024, une augmentation de 9,8 % par rapport à 2023 et de 20,3 % par rapport à 2019. Ce succès dépasse toutes les attentes et s’accompagne d’un chiffre d’affaires record de 61,1 milliards USD, en hausse de 8,3 %. Les Européens, Moyen-Orientaux et Asiatiques centraux forment le cœur du tourisme turc, mais l’Amérique, l’Inde et la Chine montent en puissance. Les chiffres sont parlants : + 8,1 % d’Américains, + 65,1 % de Chinois et + 20,7 % d’Indiens.
Un séjour qui vaut le détour
Les voyageurs restent en moyenne 10,7 jours en Turquie et dépensent 972 USD par personne. De quoi profiter des merveilles du pays, de la Cappadoce aux plages d’Antalya. Pour info, la Turquie figure désormais parmi les 5 destinations les plus visitées au monde, selon UN Tourism.
Son joyau, le Palandöken Ski Resort, attire les sportifs du monde entier grâce à ses infrastructures modernes et son joli programme d’événements. Bon à savoir : du 1er au 3 mars, place à l’adrénaline avec la Coupe du monde de snowboard. D’autres événements sont également au programme, comme le Championnat de Türkiye d’escalade sur glace (7-10 février), la Tournée mondiale de volley-ball sur neige (13-16 mars), ainsi qu’une course de descente sur neige pour… cyclistes ! Lunaire, mais impressionnant !
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Erzurum : l’après-ski au sommet
Si le ski ne vous branche pas vraiment, orientez-vous vers les sites naturels comme la cascade de Tortum, les cheminées de fées de Narman ou encore les Sept Lacs d’İspir. Passionné d’histoire ? Visez la mosquée Ulu et les mystérieuses Trois Tombes. Et pour clôturer la journée en beauté, savourez le fameux Cağ kebab et le délicat kadayıf dolma.
Observées dès l’Antiquité par l’écrivain Palaephatus, les flammes éternelles de Yanartaş fascinent toujours aujourd’hui. Ces roches enflammées, situées dans le parc national d’Olympos Beydağları, sont alimentées par du gaz méthane qui s’échappe du sol et s’enflamme au contact de l’air. Les cheminées de feu sont entourées de pins et d’une vue spectaculaire sur la Méditerranée, ce qui rajoute une louche au spectacle !
Quand visiter Yanartaş ?
La meilleure période, c’est… maintenant ! Ou plus précisément, de mi-septembre à fin novembre ou de mi-mars à fin mai. C’est que ce spectacle s’apprécie aussi d’autant plus le soir… On vous rassure, le site est facilement accessible : une petite randonnée d’une demi-heure vous y emmènera ! En revanche, évitez d’y aller durant l’été, vu la chaleur, la clarté et le surtourisme…
Heinrich Schliemann n’était ni archéologue de formation, ni un scientifique reconnu. Mais en 1870, poussé par une obsession pour les récits d’Homère, il entreprend de prouver que l’Iliade n’est pas qu’une œuvre littéraire, mais qu’elle repose sur des faits historiques. Convaincu que la cité de Troie existait réellement, Schliemann choisit de creuser dans les collines de Hisarlik, en Turquie. Cette passion, qui frôlait parfois l’obsession, le poussa à braver les doutes et les critiques de ses contemporains.
Un pari qui paye
Contre toute attente, ses fouilles dévoilent les restes d’une ancienne cité. Des murs massifs, des poteries et des artefacts vieux de plusieurs millénaires commencent à émerger sous ses pioches. Schliemann est convaincu d’avoir trouvé la Troie d’Homère, celle où les Grecs auraient combattu pour l’amour de la belle Hélène. Bien que les archéologues modernes nuancent ses conclusions, il est indéniable que sa découverte a bouleversé l’archéologie et transformé notre compréhension du monde antique.
Héritage et controverses
Cependant, Schliemann n’était pas sans défauts. Sa méthode de fouille, rudimentaire, a endommagé des couches importantes du site, détruisant ainsi des informations précieuses. De plus, il s’est approprié des trésors, comme le “Trésor de Priam”, qu’il fit transporter en Europe sans l’accord des autorités ottomanes.
Après avoir visité les vestiges de la cité antique de Kaunos et navigué sur le lac Köyceğiz vers la plage d’Iztuzu et ses tortues de mer, nous poursuivons notre voyage dans la province de Muğla par une halte nautique et nature dans la ville d’Akyaka, cette fois sur les bords de la mer Égée.
Une ville d’artistes
Akyaka était une petite ville de pêcheurs, avant qu’elle ne soit découverte dans les années 1970 par des artistes lassés du stress urbain. La cité est restée à taille humaine, grâce notamment à un encadrement strict des constructions immobilières. On trouve plusieurs maisons de l’architecte (et poète…) Nail Çakırhan, arrivé ici dans les années 1960 et ayant réhabilité le style méditerranéen des années 1830, avec nombreuses boiseries extérieures. Sur la plage souffle un vent rafraîchissant qui fait aussi le bonheur des kitesurfeurs.
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En bateau électrique sur un aquarium
Sur un coin de la marina s’ouvre un bras de la rivière Azmak. Ce petit cours d’eau qui se jette dans la mer est joliment nommé « The Lady Stream », en souvenir du temps où les femmes lavaient le linge dans l’eau claire de la rivière.
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Cette eau est si transparente que l’on y voit les poissons nager. Et pas un déchet au fond : les bateliers touristiques sont chargés de veiller à la propreté de leur espace de travail. Depuis 2022, seuls des bateaux à moteur électrique peuvent voguer sur cet aquarium naturel à ciel ouvert, pour éviter toute pollution atmosphérique ou sonore.
Au fil de cette micro-croisière, l’eau vire du bleu au vert et l’on croise des baigneurs qui se partagent l’espace avec des canards, poissons et tortues d’eau douce. On s’attablera ensuite à la terrasse de l’un des nombreux restaurants offrant une vue sur ce fin bras de rivière.
En kayak vers la mer
Après le repas, direction l’Akçapınar, un autre bras de la rivière Azmak, pour une virée en kayak. Vous n’aurez aucun mal à pagayer dans ces eaux sans courant, qui s’élargissent fortement par endroits, avec au loin la vue sur les montagnes. Au bout de ce bras de la rivière, on tombe sur un autre bout de la mer Egée, à l’extrémité du golfe de Gökova. Vous y trouverez une petite plage de sable et de nombreux restaurants en bord de mer pour finir la journée en beauté.
Notre croisière sur la rivière Dalyan s’est terminée sur la plage d’Iztuzu. Cette fine langue de terre forme une barrière naturelle entre le delta d’eau douce de la rivière Dalyan et la mer méditerranée.
Une plage « éco »
La plage s’étire sur 5 kilomètres de long entre les montagnes et est accessible d’un côté par la route, de l’autre uniquement par bateau. Une plage presque totalement naturelle, sans construction bétonnée ni grand magasin. Et point de bateau ou jet-ski à l’horizon.
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Il y a sur place toutes les facilités pour se changer et se doucher après une baignade dans les eaux chaudes de la méditerranée. Il y a aussi des cafés/snacks, des toilettes et des transats pour lézarder sous le soleil. Lors de notre séjour fin septembre, la température était encore de 30°C en journée et un gros 20°C le soir.
Refuge des tortues de mer Caretta caretta
Si les responsables veillent à la propreté et interdisent les engins motorisés à proximité, c’est parce que la plage sert de lieu de naissance aux tortues de mer caouannes (Caretta caretta). Ces reptiles omnivores font en moyenne un mètre de long pour 135 kilos et vivent entre 45 et 65 ans. Ces tortues atteignent la majorité sexuelle à 25-30 ans, s’accouplent en avril et pondent entre mai et juillet. Les femelles sortent alors de l’eau pour déposer leurs œufs dans le sable, creusant un nid à 50-60 cm de profondeur. Après deux mois d’incubation, le bébé tortue sort de son œuf entre juillet et septembre, et plonge aussitôt dans l’eau. Les tortues migrent ensuite parfois très loin, mais reviennent souvent sur la plage de leur naissance pour y donner la vie à leur tour.
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Quand voir les tortues de mer ?
Durant les périodes de ponte et de naissance, la plage d’Iztuzu est fermée au public de 20h à 8h et il est interdit de planter son parasol dans une zone de nid… Le meilleur moment pour espérer voir les tortues Caretta caretta est de se rendre aux abords de la plage à l’aube entre mai et août.
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Si vous ne croisez pas de tortues en liberté, vous pourrez toujours en voir en bassine à quelques dizaines de mètres de la plage, dans le centre de revalidation Dekamer, qui soigne les tortues blessées (souvent à cause des bateaux de pêche et de leurs filets).