cms

Tag: tarn

  • Florence dans le Tarn : Gaillac et Lautrec : deux étapes qui ont changé notre voyage !

    Florence dans le Tarn : Gaillac et Lautrec : deux étapes qui ont changé notre voyage !

    C’est d’ailleurs là, au cœur de l’Eglise abbatiale Saint-Michel, que se trouve la Maison des Vins. Et c’est encore là, dans les caves de l’abbaye, que se situe le musée qui raconte l’histoire de la ville, de son port et de ses vignobles. Car qui dit Gaillac, dit vins d’exception !

    Depuis le pont qui enjambe le Tarn, la vue est belle : l’ensemble du bâtiment surplombe la rivière et impressionne avec ses briques roses, ocres et rouges. Nous avons flâné aux alentours de l’abbaye et découvert les plus vieux quartiers de la ville (le quartier Quai Saint-Jacques et le quartier de la Portanelle), avant de revenir à notre essentiel du jour : goûter les savoureux nectars gaillacois.

    La petite déception… qui n’a pas gâché la dégustation

    Hélas, je ne vous raconterai pas de carabistouille : nous n’avons pas pu faire de halte vigneronne au caveau de la Maison des Vins. Nous avions en tête les horaires d’été et avons donc trouvé porte close. Adieu, la plus grande vitrine des vins de Gaillac !

    Tarn
    Florence Brigode | cms

    Mais cela ne nous a pas empêché de goûter des vins du terroir, rassurez-vous ! On a chaque soir veillé à accompagner nos repas de vins de la région. Sur les quelques verres pris, je retiendrai le rouge Renaissance du Domaine Rotier et le blanc Pierres Blanches du Domaine de Brin. Quel délice !

    J’ai appris que l’appellation « Gaillac » couvre 3 terroirs prédominants et offre une palette de vins impressionnante : tant de gammes de vins à découvrir encore…

    Marché, saveurs et traditions

    Nous avons encore fait un tour sur la place du Griffoul : c’était dimanche, jour de marché des producteurs. On en a profité pour acheter une belle manouille d’ail rose. Qui sait ? Je parviendrai peut-être à réaliser une soupe d’ail aussi goûtue que celle mangée à la Vermicellerie, à Albi.

    tarn
    Florence Brigode | cms

    Ensuite ? Nous avons pris la route pour Lautrec, à 30 km de là ! Lautrec qui est, d’ailleurs, la capitale de l’ail rose : chaque année, on y vit les fêtes de l’ail rose et on tresse une manouille géante. Magique !

    Lautrec, un village de carte postale

    J’ai vraiment aimé découvrir Lautrec, labellisé Plus beau village de France. Les ruelles médiévales, la collégiale Saint-Rémy, les halles, le moulin à vent et le calvaire de la Salette, ce belvédère qui offre une vue panoramique incroyable sur le village et la plaine de Castres. Par temps clair, il parait qu’on peut même apercevoir les Pyrénées depuis la table d’orientation. Quel lieu incroyable ! Plein de sérénité et de douceur. J’aurais pu y demeurer longtemps.

    tarn
    Florence Brigode | cms

    Retour par les routes secrètes du Tarn

    On est rentrés par les petites routes, histoire de sillonner dans les collines qui abritent des vignes depuis 2000 ans et de profiter des paysages peints aux couleurs de l’automne. C’est si joli, quand la vigne est rousse !

    Dans le Tarn, les bonheurs sont nombreux. Et les plaisirs à la carte. Quel bonheur ce fut d’y goûter ! Pensez, vous aussi, à vivre l’évasion sur www.tourisme-tarn.com

  • Florence dans le Tarn : « J’ai grimpé jusqu’au nid d’aigle médiéval »

    Florence dans le Tarn : « J’ai grimpé jusqu’au nid d’aigle médiéval »

    tarn
    Florence Brigode | cms

    Dans notre périple tarnais, on ne pouvait pas ne pas passer par le village de Penne (à une heure d’Albi) ! Quand on sillonne sur la route, pour se rendre au village, on a le cœur suspendu. Et on comprend immédiatement le surnom du village : « le nid d’aigle ». Il faut dire : les ruines de la forteresse médiévale, tout là-haut, dominent sur leur éperon rocheux et la silhouette du village et du château se découpe sur le gris du ciel. C’est tout simplement somptueux !

    Dans les ruelles, un décor de carte postale

    Dès l’entrée du village, des ruelles sinueuses et pavées nous font grimper vers les maisons de vieilles pierres et vers l’église Sainte Catherine. J’ai eu un coup de cœur pour cette église, qui dégage beaucoup de douceur. On passe ensuite la porte du pont, qui fait corps avec l’église, et est joliment ornée d’une cloche et d’une horloge. Petits escaliers dérobés, alcôves abritant des pots de fleurs, volets de bois auréolés de feuilles rousses qui grimpent sur les murs, croix ciselée dominant la vallée, rosiers et lierre en liberté : peu importe où on pose le regard, on découvre des tableaux charmants.

    tarn
    Florence Brigode | cms

    Une visite guidée au cœur de l’histoire cathare

    Pour visiter la forteresse, nous avions rendez-vous avec une guide-conseillère : elle nous a raconté l’histoire de ce haut lieu du catharisme et de la croisade albigeoise. Les affrontements, les guerres, puis le démantèlement du château et son abandon pendant plus d’un demi-millénaire. Elle nous a parlé d’amour courtois aussi, de l’histoire d’Adélaïs, cette grande dame de Penne, et du chevalier Raymond, qui portait haut les couleurs de son aimée.

    penne
    Florence Brigode | cms

    Et puis, elle a évoqué les figures de la région qui se sont engagées de plein de façons pour sauver cette citadelle vertigineuse qui domine la vallée de l’Aveyron. C’était passionnant : je n’ai pas vu le temps passer. Vous verrez, un nouvel espace muséographique propose encore une reconstitution 3D du château, et dévoile des tas de trésors médiévaux et de trouvailles archéologiques.

    Vertige, vent et splendeur

    Il y avait du vent le jour de notre visite. De la bruine, aussi. Il me semble que cela a rendu la découverte des lieux plus impressionnante, plus vivante aussi. De là-haut, on plonge littéralement dans la forêt de Grésigne, écrin de verdure pour bijou perché : c’est magnifique. On se sent petit face à tout cela.

    Bruniquel : deuxième coup de cœur

    Vu qu’on était juste à côté, on a décidé de se rendre à Bruniquel, cité du Quercy et Plus Beau Village de France. Ici, c’est le Tarn-et-Garonne, que ça soit dit ! Mais cela ne nous a pas empêchés de nous émerveiller du village médiéval et des deux châteaux qui se font face, héritage d’une querelle familiale du XVe !

    Tarn
    Florence Brigode | cms

    Quand le cinéma s’invite dans l’histoire

    J’ai été subjuguée par la galerie Renaissance du Château Vieux : on domine l’Aveyron à 9O m de hauteur, en bordure de falaises. J’aurais pu rester là toute la journée, à scruter le ciel depuis la balustrade, sous les arcades. Et puis, j’ai eu le cœur en apnée quand j’ai appris que Romy Schneider et Philippe Noiret avaient tourné ici « Le Vieux Fusil ». C’est désormais sur ma liste des films à voir au plus vite !

    Deux découvertes qui ont allumé des choses en moi : si le cœur vous en dit, de vous évader aussi, rendez-vous sur www.tourisme-tarn.com

  • Florence en Toscane Occitane : « à la découverte des villages qui touchent le ciel »

    Florence en Toscane Occitane : « à la découverte des villages qui touchent le ciel »

    cordes__sur__ciel
    Florence Brigode | cms

    Pour commencer, parlons de la découverte de Cordes sur Ciel : une des plus anciennes bastides d’Occitanie, fondée en 1222, et la plus magistrale, sans doute ! Nous avions rendez-vous avec notre guide-conférencière sur la place Jeanne Rame Cals. C’est cette romancière, née à Albi (à 25 km), qui a donné ce nom si poétique au village. Parce que quand la brume envahit la campagne, le sommet de Cordes semble flotter dans le ciel. Il ne fallait pas commencer autrement : j’étais déjà conquise !

    cordes_sur_ciel
    Florence Brigode | cms

    Nous avons grimpé jusqu’au sommet, écoutant les anecdotes de notre guide, découvrant en chemin les ruelles pavées, les portes fortifiées, la Capelette, l’antre des artisans d’art. On s’est laissés raconter la cité aux 100 ogives et on a voyagé au travers de 800 ans d’Histoire. Nous nous sommes régalés des récits mythiques de la cité et des références cathares aussi. La crête rocheuse du Puech de Mordagne (sur laquelle Cordes est enroulée), les maisons du Grand Veneur, de l’Ecuyer et du Grand Fauconnier, les deux inquisiteurs peut-être jetés dans le puits de la Halle… Et j’en passe. Il n’y a rien de plus gai que d’écouter ceux qui savent raconter les pierres et leur passé !

    cordes_sur_ciel
    Florence Brigode | cms

    Le Musée Charles Portal est à voir aussi. Ainsi que l’Eglise Saint-Michel. Et puis, allez vous attabler à la Table du Ciel : ce restaurant, au sommet, porte bien son nom. Pour digérer, retournez sur vos pas, et flânez encore : vous apercevrez chaque fois de nouvelles choses. Il y a tant de petits détails à observer et de coins secrets à découvrir. Se perdre sur les remparts est une bonne idée aussi : la balade est belle.

    Si vous avez le temps, en quittant Cordes sur Ciel, roulez jusqu’au « point de vue du grain de sel ». Après avoir emprunté le chemin éponyme, vous découvrirez la cité perchée, face à vous. Quel panorama ! Moi qui ne cesse jamais de parler, j’en suis restée muette. Une seule évidence : s’asseoir là et admirer le paysage. J’ai trouvé ça merveilleux aussi d’observer de loin ce que je connaissais désormais de près ! Un moment suspendu.

    Puycelsi, le joyau perché sous la pluie

    Non loin de là (30 min de route) nous attendait Puycelsi : un autre joyau perché ! Nous l’avons découvert sous une pluie fine, mais cela n’a nullement été triste. On a déambulé, en amoureux, sous nos parapluies. Sur mes épaules, l’écharpe douce achetée à Cordes sur Ciel… C’était parfait comme ça !

    puycelsi
    Florence Brigode | cms

    A Puycelsi, les ruelles pavées, les maisons à colombages, en pierre et bois, ainsi que les remparts (800 mètres !) sont admirables. Coup de cœur pour le plafond bleu de l’église Saint-Corneille : je suis restée longtemps le nez en l’air, à admirer les feuilles d’acanthe dorées, immobiles dans ce ciel figé.

    puycelsi
    Florence Brigode | cms

    Autrefois nommé « Puycelsi-la-Montagne », le village domine la forêt de Grésigne, qui est la plus grande chênaie du sud de la France ! Autant vous dire qu’en cette saison, la vue de là-haut est enchanteresse. Le rouge, l’ambre et l’ocre subliment tout…

    Castelnau-de-Montmiral, un pas dans le Moyen-Âge

    A une encablure de là, se trouve encore Castelnau-de-Montmiral (qui signifie « le Mont d’où l’on voit »). Sa place centrale, avec ses arcades et son pilori, valent le détour : vous voilà transportés au Moyen-Age ! On s’est attablés sous les arcades, pour un petit café crème.

    castelnau
    Florence Brigode | cms

    Mon seul regret ? N’avoir plus eu le temps de marcher jusqu’au Puech Miral pour rejoindre la Vierge qui domine la forêt de Grésigne. La nuit était tombée : on n’aurait plus rien vu. Cela nous donnera une belle occasion de revenir…

    Un voyage suspendu parmi les plus beaux villages de France

    Visiter ces « villages perchés », repris parmi les plus beaux villages de France, a été merveilleux. J’espère que, vous aussi, vous prendrez plaisir à les découvrir bientôt !
    Rendez-vous sur www.tourisme-tarn.com

  • Florence à Albi, la Rouge : « mon coup de cœur au bord du Tarn »

    Florence à Albi, la Rouge : « mon coup de cœur au bord du Tarn »

    abli
    Florence Brigode | cms

    Après avoir atterri à Toulouse, nous avons loué une voiture : en moins d’une heure, nous avions rejoint notre destination. Découvrir Albi depuis les vitres de l’auto était déjà un émerveillement : les ponts sur le Tarn, le scintillement du soleil sur la rivière, et la silhouette rouge de la cité épiscopale sur le ciel bleu d’automne… Un véritable tableau qu’il nous tardait de découvrir de plus près.

    Séjour de charme sur les rives du Tarn

    Nous avons déposé nos valises à l’Hôtel Mercure Albi Bastides Rives du Tarn**** : l’établissement est installé dans les anciens Moulins Albigeois de la Vermicellerie d’Albi.
    Le bâtiment vaut le détour : j’ai tout aimé de notre chambre spacieuse, le parquet doux, les rideaux tombants et la douche immense.

    Mon endroit préféré ? La terrasse en fer forgé, accessible depuis le bar de l’hôtel, et qui court tout le long du bâtiment. S’y asseoir, un cocktail à la main, face à la cité épiscopale, est un véritable bonheur.

    La table de la Vermicellerie

    Le restaurant de l’hôtel, La Vermicellerie, est une super adresse. Rien que d’y penser, j’en ai encore l’eau à la bouche.
    Coup de cœur pour le demi-magret de canard rôti, purée butternut et marrons, jus à la grenade.

    À la découverte de la cité épiscopale

    Au programme du séjour : des visites, bien sûr !

    abli
    Florence Brigode | cms

    La cathédrale Sainte-Cécile

    Classée à l’Unesco depuis 2010, la cité épiscopale nous a été racontée par une guide-conférencière passionnée. La cathédrale Sainte-Cécile, plus grand édifice religieux de briques au monde et plus grande cathédrale peinte d’Europe, m’a profondément marquée.
    Je retiendrai :

    • Le baldaquin gothique à l’entrée,
    • Le tableau du Jugement Dernier,
    • Les peintures murales aux secrets fascinants,
    • Et le jubé monumental.

    Le Palais de la Berbie et ses jardins

    Le Palais de la Berbie et ses jardins remarquables m’ont séduite aussi.
    Les amateurs de photographie seront comblés : chaque point de vue est une invitation à s’exclamer. Ce palais défensif des évêques d’Albi, fortifié et dominant le Tarn, offre un belvédère exceptionnel.

    abli
    Florence Brigode | cms

    Marcher sur le chemin de ronde, c’est s’offrir un moment hors du temps : d’un côté, les jardins à la française, de l’autre, les berges du Tarn et la ville. Le site abrite le musée Toulouse-Lautrec, une autre façon de découvrir les trésors architecturaux du Palais.

    Flânerie dans les ruelles médiévales

    Notre guide nous a conduits dans le quartier du Castelviel, dans les rues du Vieil Alby et au cloître Saint-Salvy.
    Elle racontait. Nous écoutions.

    abli
    Florence Brigode | cms

    Aujourd’hui, les « solelhou », ces espaces ouverts des maisons, n’ont plus de secrets pour nous. Comme le pastel, cet or bleu du Tarn.
    Saviez-vous qu’il s’agit d’une plante aux fleurs jaunes qui produit une teinture d’un bleu intense ?

    Points de vue et promenades au fil du Tarn

    Derrière la cathédrale, sur la place du Château, vous trouverez de grandes lettres rouges ALBI : l’occasion d’une photo avant d’emprunter la nouvelle passerelle piétonne et cyclable qui traverse le Tarn.

    abli
    Florence Brigode | cms

    Ancrée sur le viaduc ferroviaire, elle fait 180 mètres de long et compte 5 belvédères d’observation offrant des vues exceptionnelles sur la cathédrale et la cité épiscopale.
    Nous sommes restés là un long moment : impossible de se lasser du reflet d’Albi sur le Tarn, d’une poésie rare.

    Albi, ville de charme et de douceur de vivre

    Albi la Rouge est une ville parfaite pour flâner. Nos pas nous ont menés dans de jolis parcs (le Parc de Rodeguche), sur des placettes charmantes (celle de Savène), devant des fontaines reposantes (81 jets d’eau pour celle de la place du Vigan). Et le long des berges, sur l’Échappée Verte, la promenade y est douce et apaisante.

    Le musée Toulouse-Lautrec

    Ne manquez pas le musée Toulouse-Lautrec, installé dans les murs du Palais de la Berbie. J’ignorais tout de la vie de cet artiste né à Albi : j’ai découvert un personnage haut en couleurs, plein d’autodérision.

    Saveurs albigeoises : des tables à ne pas manquer

    Le Mira Rooftop, sur le toit du Grand Théâtre des Cordeliers, offre une vue unique sur la cité. Le design est moderne, la terrasse festive, et les assiettes généreuses et raffinées. À la carte : une cuisine méditerranéenne — mention spéciale pour le tournedos de taureau grillé, crémeux d’aligot, croquant de couenne et jus de viande.

    La Halle du Marché couvert

    Un autre lieu incontournable : la Halle du Marché couvert. On y picore des produits locaux et des préparations du terroir. Nous avons composé notre menu au fil des conseils des marchands. Une expérience authentique et conviviale.

    Une ville à vivre

    Ce que nous nous sommes dits, en quittant Albi ? Que c’est une ville où il fait bon vivre, où nous nous sommes vraiment sentis bien. Autant de tranquillité que d’animation, et tant de beauté qu’on en a eu le souffle coupé.

    abli
    Florence Brigode | cms

    Albi la Rouge nous a mis du baume au cœur, je vous le dis !

    Si vous aussi, vous rêvez de découvrir cette belle destination : rendez-vous sur www.tourisme-tarn.com