Les voyageurs européens devront désormais ajouter une étape administrative à leur checklist avant de visiter le Royaume-Uni. À partir du 2 avril 2025, l’Autorisation de voyage électronique (ETA) sera obligatoire pour tous les ressortissants de l’UE (sauf l’Irlande).
Déjà en vigueur depuis janvier 2025 pour les États-Unis, le Canada et d’autres pays hors Europe, cette mesure s’étend désormais aux Européens qui bénéficiaient jusqu’ici d’une entrée sans visa.
Combien ?
L’ETA coûtera 10 livres sterling et pourra être demandée via le site officiel du gouvernement britannique ou l’application UK ETA. Une fois obtenue, elle restera valide deux ans (ou jusqu’à l’expiration du passeport), et permettra plusieurs séjours d’un maximum de six mois chacun.
Petit conseil : mieux vaut anticiper et faire sa demande au moins 72 heures à l’avance, le délai de traitement pouvant aller jusqu’à trois jours ouvrables.
Un contrôle automatisé à la frontière
L’ETA sera automatiquement vérifiée lors du scan du passeport à la frontière britannique. Une formalité qui devrait fluidifier les contrôles… à condition d’avoir fait sa demande à temps !
Le nombre de pubs en Angleterre et au Pays de Galles continue de diminuer. Selon les données de l’entreprise de conseil Altus Group, 412 établissements ont fermé leurs portes en 2023. Ce phénomène n’est pas nouveau : le pays enregistre une lente érosion du nombre de ces établissements depuis plusieurs décennies.
Cependant, ces dernières années, les pubs subissent une double peine. Après les confinements liés à la pandémie de COVID-19, la crise énergétique et l’inflation galopante ont mis à mal leurs finances. Résultat : depuis 2020, plus de 2.000 pubs ont définitivement fermé, ramenant leur nombre total à moins de 39.000, un seuil historiquement bas !
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Des coûts élevés, une demande en berne
La hausse des prix de l’énergie et des matières premières, combinée à une demande plus faible de la part des consommateurs, crée un contexte particulièrement difficile pour les tenanciers. Ce “cocktail explosif“, comme certains le qualifient, a accéléré les fermetures ces trois dernières années.
Pour les experts, ce phénomène reflète une transformation plus large du mode de vie. Les consommateurs privilégient de plus en plus les boissons à emporter ou les soirées à domicile, réduisant leur passage dans les pubs.
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Un appel au secours des professionnels
Face à cette crise, les professionnels du secteur appellent le gouvernement à intervenir. Ils demandent des mesures de soutien, comme des aides énergétiques ou des allégements fiscaux, pour éviter que davantage de pubs ne disparaissent.
Ces lieux ne sont pas seulement des commerces : ils incarnent un pan de l’identité culturelle britannique, un espace de rencontre et de socialisation ! Aussi « british » que le Roi et les cabines téléphoniques !
Initialement réservé aux citoyens qataris, le système a été élargi à d’autres pays du Golfe début 2024. À partir du 2 avril, il concernera les ressortissants de la majorité des pays européens, sauf l’Irlande.
Une démarche 100 % en ligne
Les voyageurs doivent faire leur demande via l’application UK ETA ou le site officiel. Les enfants et bébés ne font pas exception ! Les citoyens vivant au Royaume-Uni, en revanche, ne sont pas concernés.
Une tendance mondiale
Ce dispositif s’inscrit dans une tendance globale. Les États-Unis et l’Australie utilisent des systèmes similaires depuis plusieurs années. L’Union européenne suivra en 2025 avec l’ETIAS, une autorisation valable trois ans pour 7 euros.
Des Tobacco Lords à Macintosh, signes intérieurs de richesse
A Glasgow, l’histoire se lit dans la pierre. Fondée au VIe s., la cité s’établit sur une colline au nord-est du centre-ville actuel. Là se trouvent toujours la cathédrale catholique St Mungo’s (XIIe-XIIIe s., remaniée), devenue presbytérienne, et la plus ancienne maison de Glasgow, Provand’s Lordship (1471), souvenir de son passé moyenâgeux. Elles sont bordées par Necropolis, cimetière-jardin victorien (XIXe s.) dominant la ville de ses 3 500 pierres tombales.
Pollok House, manoir au sud de la rivière Clyde Bourget Philippe
Glasgow entre réellement dans la lumière en 1707, quand l’Ecosse se lie à la couronne d’Angleterre. Depuis le port, les navires peuvent accéder plus facilement que depuis Londres aux terres anglaises d’Amérique. Des marchands locaux, les Tobacco Lords, vont ainsi faire fortune dans le tabac et bâtir de riches demeures. C’est dans Merchant City – partie du centre-ville – que l’on peut les voir, comme celle à colonnes du 78, Hutcheson Street, ou la Gallery of Modern Art, ex maison du négociant William Cunningham. Ou encore Merchant Square, un ancien marché couvert qui deviendra au 19e s. un haut-lieu de commerce.
Immeuble de style Ecossais Baronial sur Argyle Street Bourget Philippe
Dans ce quartier s’affichent aussi les marques bourgeoises d’une autre ère : la révolution industrielle. A la fin du XVIIIe s., l’écossais James Watt décuple le potentiel de la machine à vapeur. Jackpot pour la ville, qui fait tourner ses mines de fer, de charbon et ses industries à plein régime. Avec la construction navale, Glasgow devient aux XIXe s. et XXe s. une cité ouvrière prospère. Les big boss y bâtissent de nouveaux édifices : face au Tron Theater, l’ancienne banque de style « écossais baronial » (décors médiévaux et Renaissance) ; sur St Vincent Street, Anchor Line (ex compagnie maritime, 1906) et Citizen Office.
Argyle Street Bourget Philippe
La période révèle aussi le talent de l’architecte Charles Rennie Mackintosh. Inspirateur de l’Art Nouveau à Glasgow, son travail se lit en différents lieux, comme la Lighthouse (un « phare » en ville), la Glasgow School of Arts et The House of an Art Lover, dans le parc Bellahouston. L’âme ouvrière, elle, transparait à Hidden Lane, dans le quartier aujourd’hui bobo de Finnieston. D’anciens ateliers en briques sont devenus des studios d’artistes. Quant aux puces de Barras, dans East Side, elles drainent le week-end une clientèle populaire fan de vintage.
Porte des City Chambers, l’hôtel de ville Philippe Bourget | cms
Depuis les années 1990, une renaissance et une vie culturelle intenses
La prospérité de Glasgow s’effondre dans les années 1970-1980. Avec la fin de l’aventure minière britannique et les crises industrielles, la cité tombe dans la pauvreté. Quartier populaire, la rive sud de la Clyde, fleuve côtier qui traverse la ville, est exsangue. La traversée du tunnel va durer plus de 20 ans. Jusque aux années 1990 quand, sous l’impulsion de la sphère artistique de la ville, un début de renaissance s’engage.
Passerelle piétonnière sur la rivière Clyde Philippe Bourget | cms
Mot d’ordre : rénovation urbaine à tout-va et culture musicale. C’est à ce moment là que les groupes locaux Simple Minds, Frantz Ferdinand et Texas se révèlent, dans l’ancienne salle de bal Barrowland, devenue lieu de concert. Le street art envahit les murs. Glasgow offre de nos jours un mélange étonnant de dynamisme culturel. Une ardeur friendly qui tient autant à la solidarité héritée de l’histoire ouvrière qu’à ce présent arty et musical. « On rit plus à Glasgow lors d’un enterrement que durant un mariage à Edimbourg ! », se moquent les locaux.
Le marché aux puces des Barras, East Side Philippe Bourget | cms
Même si des friches urbaines sont toujours visibles et qu’une certaine pauvreté se lit dans des rues et sur des visages, l’éveil glasvégien se renforce depuis trente ans. Proche de la chic Ingram Street et de George Square, où se dressent les City Chambers (l’hôtel de ville), la piétonne et large Buchanan Street aligne de nombreux commerces. Merchant Square est devenu un lieu prisé de fooding, dans un secteur urbain qui vibre aux couleurs LGBT. Au-delà du quartier boboïsé de Finnieston (restaurants, bars…), West End est aussi un exemple de mutation. Autour de la vaste université où enseigna Adam Smith, père de l’économie libérale, ce quartier est devenu un repaire de magasins et de cafés branchés. On s’en aperçoit en flânant sur la très animée Byres Road ou dans la ruelle villageoise Ashton Lane, riche en pubs.
Pub dans une ancienne courette industrieuse Philippe Bourget | cms
Restent les quais de la Clyde. D’industriels, ils sont devenus « arty ». Depuis la toute récente passerelle piétonne et cycliste jetée sur le fleuve au confluent avec la Kelvin, les rives sont scandées par l’ultra design Riverside Museum (histoire des transports), le Glasgow Science Center, le siège de la BBC Scotland, le SEC Armadillo (auditorium) et Ovo Hydro (salle de concerts). Au milieu des runners qui s’époumonent, tout cela est très tendance mais par trop clinique. Des mouettes piaillent, un pâle soleil transparait… et Glasgow poursuit sa mue trendy.
Ashton Lane, rue villageoise à pubs de West End Philippe Bourget | cms
Kelvingrove Art Gallery and Museum et Burrell Collection, l’art au sommet
Ces deux grands musées sont à visiter absolument. Dans le quartier de West End, près de l’université, l’immense et impressionnant Kelvingrove Art Gallery and Museum, aménagé dans un palais en grès rose du début du XXè s. – cette pierre a servi à bâtir de nombreux édifices à Glasgow -, exige un peu plus qu’une demi-journée si l’on veut tout voir en profondeur. Les espaces d’exposition se déploient dans des patios et des étages à galeries, de part et d’autre d’un grand hall central.
Le Kelvingrove Art Gallery and Museum, dans West End Philippe Bourget | cms
Entièrement gratuit, le « Kelvingrove » parle autant de zoologie que de sculpture et de peinture. On ira voir en particulier l’espace consacré aux grands peintres modernes écossais (Leslie Hunter, JD Fergusson, SJ Peploe…) dont certains tableaux exaltent la nature locale (superbe « Balmoral Autumn », par Joseph Denovan Adam, 1896) et les salles dédiées à l’impressionnisme français, où sont présentés des tableaux des grands maîtres Courbet, Monet, Cézanne, Matisse, Renoir…
La Burrell Collection est aussi indispensable. Plus importante collection d’art issue d’un legs privé d’Ecosse, elle provient de Sir William Burrell, industriel glasvégien du tournant du XXè s. ayant fait fortune dans la construction navale. Il a passé sa vie, avec son épouse, à réunir des œuvres. Près de 10.000, dit-on. Sa passion éclectique l’a conduit à posséder des peintures d’impressionnistes, des céramiques, des sculptures, des objets antiques… Tous plus remarquables les uns que les autres.
Une salle d’exposition dans la Burrell Collection Philippe Bourget | cms
A sa mort, en 1958, il en fit don à sa ville. Depuis les années 1980, celle-ci les présente dans ce vaste musée design récemment rénové, posé au sud de la rivière Clyde, dans le Pollok Country Park, grand jardin de 150 ha avec ferme, vaches highlands et manoir, un poumon vert parmi d’autres de la ville. Détendu par cet environnement de nature, le public est invité à découvrir des statuettes asiatiques, des céramiques chinoises et iraniennes aux couleurs splendides et une superbe série de tableaux impressionnistes de Degas (peintre préféré de Wlliam Burrell), Manet, Courbet (splendide tableau de la « Charité à Ornans »), Pissaro, Renoir, Corot, Daumier… ainsi que des sculptures de Rodin et de Camille Claudel. Un régal.
Botanic Gardens et Kelvingrove Park, références d’une cité verte
Comme dans beaucoup d’autres villes britanniques, la nature est très présente. Autant en profiter après avoir trekké dans les rues de la cité ! Parmi les parcs de Glasgow, le jardin botanique, dans West End, est un must. Proche de la station de métro Hillhead, il offre une respiration charmante avec ses parterres jardinés, ses serres et sa vallée sauvage de la Kelvin. Fondé en 1817 par le botaniste Thomas Hobkirk, il propose ses allées bordées de pelouses bien taillées à des déambulations romantiques (de nombreux écureuils gris gambadent en liberté) et 12 serres abritant plus de 12.000 sortes de plantes et fleurs exotiques et du désert.
Dès l’entrée, on tombe nez à nez avec un magnifique palais de verre, le Kibble Palace, qui abrite une luxuriante végétation tropicale. On achèvera la balade par une plongée le long de la rivière Kelvin, vallée verte et secrète longée par un sentier pédestre.
La rivière Kelvin près de l’université, dans Kelvingrove Park Philippe Bourget | cms
Non loin de là, toujours dans West End, Kelvingrove Park est un autre poumon de verdure. Situé près de l’université, cet espace traversé par la rivière Kelvin, affluent de la Clyde, offre sur plus de 30 ha ses grands arbres, ses pelouses et ses allées ombragées aux promeneurs et aux joggeurs. Les enfants adorent titiller les écureuils gris, peu farouches, qui hantent ce parc.
Très fréquenté, le Kelvingrove Park est aussi le « campus vert » des étudiants de l’université, qui n’ont qu’à descendre de leurs doctes salles de cours pour venir s’alanguir sur l’herbe, aux beaux jours. Depuis deux ans, fin septembre, le parc accueille Big Feed, sur la Kelvin Way. Un évènement musical et culinaire, avec concerts et offre de street food.
Infos
• Passeport valide obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni.
• A partir du 2 avril 2025, une ETA (Electronic Travel Authorisation) est aussi obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni depuis la Belgique. Prix : 10 £ (env. 12 €), valable pendant deux ans (sauf si validité du passeport expirée avant). gov.uk/government/organisations/home-office
• A Glasgow, on pourra utiliser le métro (une ligne circulaire) et les bus pour les sites éloignés. Billet à la journée : métro (env.5€) ou bus (5,50€).
Hébergements-Restaurants-Cafés
Ce jour-là, deux royaumes longtemps séparés, parfois ennemis, commencèrent une nouvelle ère sous une seule couronne, établissant les bases de ce qui allait devenir le Royaume-Uni. Cette union dynastique allait transformer la géopolitique des îles Britanniques et ouvrir la voie à une nouvelle époque de collaboration, mais aussi de… tensions !
Jacques VI et Ier : Un roi pour deux royaumes
À la mort de la reine Élisabeth Ire d’Angleterre, qui n’avait pas d’héritier direct, c’est Jacques VI d’Écosse, son cousin, qui monta sur le trône d’Angleterre. Cette union personnelle des deux couronnes signifiait qu’un seul monarque gouvernait désormais deux royaumes distincts, chacun conservant ses propres lois, son Parlement, et ses institutions. Le règne de Jacques VI/I marquait une tentative de rapprochement entre les deux nations, même si la pleine unification politique ne fut réalisée que plus tard, avec l’Acte d’Union de 1707.
Bjorn Snelders
Une nouvelle ère de collaboration et de tension
Bien que les couronnes aient été unies, l’union des peuples ne fut pas immédiate. L’idée d’une seule nation unifiée n’était pas partagée par tous, et les résistances, tant en Angleterre qu’en Écosse, étaient nombreuses. Jacques Ier rêvait d’une “Grande-Bretagne” unifiée, mais il se heurta aux réalités des différences culturelles et politiques profondément ancrées. Le roi dut naviguer entre ces deux identités, essayant d’apaiser les tensions tout en posant les bases d’une future unification.
Héritage et impact
L’union des couronnes en 1603 ouvrit la voie à des changements profonds dans la vie politique et sociale des îles Britanniques. Cette période vit l’émergence d’une identité commune, bien que partielle, et l’intensification des échanges entre les deux nations. Les efforts de Jacques Ier pour créer une réelle unité étaient parfois freinés par les rivalités historiques et les conflits religieux, mais son règne permit de jeter les fondations de ce qui deviendra, plus tard, une union politique formelle.
Pour connaître tous les autres, vous pouvez faire confiance aux sites de Bonjour Evasion.
Le Vatican
Bien plus qu’un simple quartier, le Vatican est un véritable petit état niché en plein cœur de Rome. Dans ce minuscule pays de seulement 44 hectares, il y a énormément de choses à visiter, à commencer par la place Saint-Pierre et son inénarrable basilique…
Slim Mars
Le Vatican dispose également de musées de très grande qualité, avec des collections d’une richesse rare. C’est d’ailleurs dans l’un des musées du Vatican que vous pourrez admirer la chapelle Sixtine.
Le quartier de Westminster
Dans le quartier de Westminster, vous pourrez visiter deux des points les plus iconiques de la capitale d’Angleterre, à savoir le Palais de Westminster et l’abbaye de Westminster. Big Ben, cette fameuse tour au sommet de laquelle trône une énorme horloge, est accolée au Palais de Westminster. Quant à l’abbaye de Westminster, il s‘agit de l’édifice religieux le plus important du pays.
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Le grand canal de Venise
Déambuler au hasard dans les petites rues de Venise est déjà une expérience incroyable par elle-même… Mais pour se plonger dans l’ambiance de cette ville pas comme les autres, la première chose à faire est sans doute de se poser sur le pont du Rialto pour admirer le grand canal, avec ses villas et ses gondoles.
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Le Musée du Prado
Hormis le Louvre, s’il fallait garder un musée d’art à visiter à tout prix en Europe, ce serait sans doute le musée du Prado de Madrid. Créé en 1819 dans une architecture néoclassique, le Prado accueille une collection constituée principalement de peintures européennes datant du 14e siècle au début du 19e siècle. Les plus beaux tableaux de Vélasquez, de Goya, de Ribera… Mais aussi de Rembrandt, et de Jérôme Bosch vous attendent.
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Le Duomo de Milan
Le Duomo est une magnifique cathédrale gothique construite au 14e siècle à Milan, en Italie. Son architecture grandiose ne pourra pas vous laisser insensible. Sa façade en marbre blanc, ses immenses flèches, ses vitraux et ses sculptures valent largement le détour, d’autant qu’il y a énormément d’autres choses à voir juste à côté dans la capitale en Lombardie !
Cette alliance ouvre la porte à des voyages multi-villes à travers l’Europe, reliant des hubs majeurs comme Paris-CDG, Amsterdam Schiphol et Londres Heathrow. Grâce au réseau Eurostar, des correspondances fluides seront possibles vers des destinations en Belgique, France, Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni. SkyTeam, qui regroupe des compagnies comme Air France, KLM et Delta Air Lines, permettra aux passagers d’associer long-courriers et trajets ferroviaires…. tout en accumulant des points de fidélité. Et manifestement, c’est une tendance croissante dans le monde du tourisme et du voyage d’affaires !
Vous les connaissez forcément, car ils sont les symboles mêmes de la ville de Londres. Le palais de Westminster est ce magnifique édifice dans lequel résident la Chambre des communes et la Chambre des lords, autrement dit le parlement britannique… Big Ben est cette énorme horloge rattachée au parlement qui fait la fierté de la ville depuis le milieu du 19e siècle.
Notez que si vous avez le temps, l’abbaye de Westminster, qui est l’un des édifices religieux les plus célèbres de Londres, est juste à côté !
Marcin Nowak
Buckingham Palace
Buckingham Palace est, aujourd’hui encore, le principal lieu de résidence de la monarchie britannique. Attention cependant, les visites ne sont pas toujours possibles. Pour avoir le privilège de visiter Buckingham Palace, il faut vous y rendre aux mois d’août ou de septembre… Mais quoiqu’il arrive, il faut à tout prix passer devant Buckingham Palace, ne serait-ce que pour assister à la relève de la garde ! Suivez les conseils de l’équipe de Bonjour Londres pour en savoir plus.
Debbie Fan
Le British Museum
S’il y a un musée à voir à Londres, c’est bien le British Museum. Avec plus de 5 millions de visiteurs par an, il s’agit du troisième musée le plus visité au monde ! Architecturalement, l’endroit est splendide, et bien entendu la collection vaut le détour. Momies égyptiennes, statues antiques… C’est également là que se trouve la fameuse pierre de Rosette. En plus, la visite est gratuite !
Viktor Forgacs
Piccadilly Circus
Piccadilly Circus est cette place londonienne bien connue, avec ses énormes panneaux publicitaires animés… Ici, on se sent un peu comme à New York ! L’endroit est central, et toujours très animé. C’est un point de départ parfait pour aller faire les boutiques ou aller au restaurant.
Mark Saxby
Tower Bridge
Autre grand symbole de la ville, Tower Bridge est un pont tout simplement mythique. Construit dans un style néogothique victorien, il s’agit d’un véritable pont à bascule qui fonctionnait autrefois à la vapeur ! Il est possible aujourd’hui de visiter ce pont, et surtout de traverser une passerelle en verre à plus de 40m de hauteur pour profiter d’une vue imprenable sur le reste de la ville.
Le gouvernement britannique va déployer l’Electronic Travel Authorization (ETA)dès le 2 avril 2025 pour 83 nationalités, dont celles de l’Union Européenne et donc les… Belges. Ainsi, les voyageurs devront non seulement présenter un passeport, mais aussi obtenir cette nouvelle autorisation avant leur arrivée. Disponible via l’application UK ETA ou sur le site officiel du gouvernement, l’ETA coûtera 10 livres sterling (environ 12 euros). Les demandes seront ouvertes dès le 5 mars 2025.
Une formalité pour tous, y compris les enfants
L’ETA concernera tous les voyageurs, y compris les mineurs et ceux en transit, qui n’ont pas besoin de visa pour entrer au Royaume-Uni. Valable deux ans ou jusqu’à expiration du passeport, cette autorisation permettra de multiples séjours d’une durée maximale de six mois.
Organisé le deuxième week-end de septembre dans le Sud de l’Angleterre, le Goodwood Revival est un festival unique en son genre, célébrant l’âge d’or du circuit automobile attenant au domaine, soit de 1948 à 1966. Le Duc de Richmond, propriétaire des lieux, propose donc un festival nostalgique où chaque détail, chaque recoin est pensé pour vous faire voyager dans le passé. L’idée, c’est d’immerger les spectateurs dans un univers parallèle, où d’anciennes voitures de course se livrent à de mémorables empoignades sur un tracé n’ayant plus bougé depuis 6 décennies, où des Spitfire virevoltant dans le ciel rendent hommage aux héros libérateurs, où des groupes de musique rejouent les tubes les plus célèbres des « swinging sixties » et enfin, où chaque spectateur est acteur du festival, en s’habillant avec des tenues d’époque… Une requête qui est suivie à la lettre par le public, ce qui rend l’immersion d’autant plus saisissante !
Tristan Slegers
Une petite trotte !
Peu connu de ce côté-ci de la Manche, hormis de quelques passionnés de voitures anciennes, le Goodwood Revival n’est pas si compliqué à rejoindre depuis la Belgique, même si le trajet demande un brin d’organisation. En ce qui nous concerne, cela nous fait tout de même une petite trotte : environ 5 heures de route, auxquelles il faut rajouter les 30 minutes de traversée via le Shuttle, ou les 90 minutes de Ferry. Nous avons opté pour la première option, les contraintes scolaires des enfants imposant un horaire plutôt stricte. Quant à ceux qui craignent de rouler à contre-sens une fois la Manche franchie, pas d’inquiétude : d’un aveu plus ou moins général, après le baptême de feu du premier rond-point, vous n’êtes plus prêt de vous tromper !
François Piette
Le souci du détail
Ici, oubliez les néons criards, les foodtrucks vous jetant des sushis industriels à la tronche et autres musiques de supermarché crachées au travers d’haut-parleurs nasillards : une fois l’entrée franchie, plus rien ne vous rappelle l’époque actuelle. Des poubelles aux caravanes, en passant par les groupes musicaux et les ballots de paille servant de fauteuils, le soin apporté à chaque détail rappelle que le « Briton sait y faire ». Et puis il y a l’ambiance : à vous faire danser sous la pluie sur « Get Back » des Beatles chanté par des artistes plus vrais que nature, sans oublier les innombrables sketchs joués un peu partout sur les nombreux hectares du site et autres séances de cinéma en plein air, auxquelles il est possible d’assister depuis la moelleuse banquette d’une berline américaine des fifties !
Tristan Slegers
Les émotions sont aussi variées que les activités : vous serez tantôt émus, face aux hommages rendus aux héros du débarquement, tantôt envoûtés, face aux divers groupes musicaux distillant des sonorités délicieusement surannées et tantôt amusés, avec des concours d’habillement dont les défilés valent leur pesant de disques 78 tours ! Et puis, bien sûr, il y a les courses de voitures anciennes. « C’est juste hallucinant », s’émerveille Tristan, qui reste bouche bée devant les rarissimes et inestimables Ferrari, Aston Martin et Jaguar d’époque bataillant ferme sur une piste détrempée ! Trois jours de magie, qui permettent d’échapper à un monde toujours plus fou…
Tristan Slegers
On a aimé :
Le soin apporté aux détails, le côté hors du temps
L’ambiance musicale
Les courses hallucinantes
Le dress code respecté par (presque) tous, y compris le personnel nettoyant !
L’organisation impeccable, les foodtrucks nombreux et de qualité
Tristan Slegers
On regrette
Un prix d’entrée vite costaud
Un événement globalement peu adapté à la pluie (sortez vos bottes !)
Des personnalités présentes mais peu mises en valeur et trop peu accessibles
Les embouteillages menant au site
Des suppléments (accès aux tribunes, aux paddocks…) hors de prix
Tristan Slegers
Notre monture
Pour rejoindre le Goodwood Revival, nous avons jeté notre dévolu sur un Renault Trafic Grand SpaceClass Escapade… Un nom long comme l’engin lui-même, frôlant les 5,5 mètres et qui désigne ce que Renault fait de mieux en matière de transport VIP ! Pour notre part, nous l’avons surtout considéré comme un véhicule familial, tant ses aspects pratiques, sa modularité et surtout, son espace intérieur digne d’un palais du Moyen-Orient ont fait mouche !
François Piette
Si le nom pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’une camionnette rapidement aménagée en transporteur de troupes, sachez que vous êtes assez éloigné de la vérité, avec un comportement routier rappelant plutôt les SUV. Le moteur 2.0 DCI, notamment disponible en version 170 chevaux et boîte automatique, se révèle aussi silencieux que souple et… sobre, avec une moyenne relevée à 7,4 l/100 km, ce qui est peu vu le format de l’engin ! Disponible en deux longueurs, ce Renault vise les grandes familles (avec 8 vraies places) ou des services de Shuttle, avec un intérieur modulable à souhait, où il est même possible de tourner les sièges de la deuxième rangée pour transformer l’habitacle en salon, avec une petite table au milieu !
François Piette
Quelques défauts ? Un encombrement forcément peu adapté aux ruelles des petites villes, quelques petits bruits de mobilier et une ventilation somme toute sommaire pour les places arrière. Rien de rédhibitoire, d’autant que le prix (à partir de 40.300 € et un maximum dépassent de peu les 63.000 € pour une version « full option ») le rend nettement plus accessible que les SUV 7 places, certes peut-être mieux finis, mais infiniment plus étriqués !