cms

Tag: pologne

  • En Pologne, on vous paie (presque) pour faire des galipettes à l’hôtel

    En Pologne, on vous paie (presque) pour faire des galipettes à l’hôtel

    poland
    kamil-gliwinski

    Mais Arche ne s’arrête pas là. Le programme « Arche générations » prévoit aussi une prime de 10.000 zlotys (environ 2.345 €) pour les couples qui auront acheté un appartement du groupe et accueilleront un enfant après leur installation. Le règlement précise que l’offre est réservée aux couples hétérosexuels, citoyens polonais et résidant en Pologne. Les employés de l’entreprise sont eux aussi encouragés à contribuer à l’élan nataliste, avec des primes promises pour chaque naissance.

    Derrière cette campagne aux accents insolites se cache une réalité préoccupante : en 2024, la Pologne a compté 157.000 décès de plus que de naissances. La population est passée à 37,4 millions d’habitants, soit un million de moins qu’en 2015, selon le GUS.

  • Ryanair boude Zaventem : cap sur Charleroi, avec 3 nouvelles destinations

    Ryanair boude Zaventem : cap sur Charleroi, avec 3 nouvelles destinations

    volos
    Volos vlad-ciule

    Dès cet hiver, Ryanair élargira son offre au départ de Charleroi (BSCA) avec trois nouvelles destinations : Katowice en Pologne, Salerne en Italie et Volos en Grèce.

    Zaventem perd des plumes

    Pour financer ces nouvelles liaisons, la compagnie coupe la voilure à Zaventem avec une baisse de trafic de 6 %. Michael O’Leary, patron de Ryanair, a tiré à boulets rouges sur les « coûts aéroportuaires trop élevés » de Brussels Airport et sur la nouvelle taxe d’embarquement, désormais fixée à 5 euros pour les vols de plus de 500 km. Résultat, selon lui : « le tourisme en Belgique est encore moins compétitif que dans les autres États de l’Union européenne ».

    Charleroi en plein essor

    Cette année, 11 millions de passagers voyageront avec Ryanair au départ et à destination de la Belgique. Charleroi rafle la mise avec 9,8 millions de voyageurs attendus sur 119 lignes, contre seulement 1,2 million pour Zaventem.

    Un ras-le-bol des grèves françaises ?

    Ryanair profite aussi de l’occasion pour réclamer à la Commission européenne un allègement du système d’échange de quotas d’émission (EU ETS) au profit d’un alignement sur le dispositif international Corsia, jugé moins contraignant. L’entreprise demande également une réforme du contrôle aérien, après avoir annulé plus de 600 vols en juillet, affectant plus de 100.000 passagers, principalement à cause des grèves en France.

  • La Forêt Tordue : un mystère au cœur de la Pologne !

    La Forêt Tordue : un mystère au cœur de la Pologne !

    Krzywy Las
    adobe

    À quelques kilomètres de Gryfino, au nord-ouest de la Pologne, se cache un bois énigmatique de 1,7 hectare : le Krzywy Las, ou Forêt Tordue. Ce lieu classé monument naturel abrite encore une centaine de pins courbés de manière inexplicable. À environ 40 cm du sol, leurs troncs s’incurvent à 90° sur 1 à 3 mètres avant de repartir droit vers le ciel. Plantés dans les années 1930, ces arbres âgés de 70 à 80 ans prennent des allures de points d’interrogation vivants !

    Une forêt façonnée par l’homme ?

    La théorie la plus admise veut que les arbres aient été délibérément modelés pour fabriquer des meubles courbés, des coques de bateaux ou des outils. Certains avancent aussi que les cimes furent coupées pour faire des sapins de Noël, laissant les troncs repousser dans cette forme étrange.

    Guerre, tanks et spéculations

    Une autre hypothèse évoque des chars d’assaut allemands ayant écrasé les jeunes pousses pendant la Seconde Guerre mondiale, provoquant cette croissance déformée. Mais pourquoi uniquement ici ? Et pourquoi si précisément ? Mystère.

    Entre science et surnaturel

    Les plus mystiques parlent de champs magnétiques anormaux, de toxines dans le sol, voire de fantômes hantant les bois. À ce jour, aucune explication officielle ne s’impose, et c’est bien cela qui attire les curieux : ce lieu est un pur mystère vivant, mêlant nature, histoire et imagination.

  • Cracovie, probablement le meilleur de la Pologne

    Cracovie, probablement le meilleur de la Pologne

    Le centre historique et le Rynek

    Du XIème siècle à 1596 et son transfert à Varsovie, Cracovie fut la capitale de la Pologne et le siège du royaume. Epargné par les guerres et le communisme, le centre historique fourmille de monuments hérités de ce rang. Et quels monuments ! Dans ce cœur urbain cerné autrefois de murailles – elles ont été remplacées au XIXème s. par les Planty, couronne de verdure relaxante qui le sépare des faubourgs -, le visiteur explore, ébahi, les bâtiments les plus prestigieux.

    Le château du Wawel et Basilique Cathédrale de Cracovie Gerald Villena

    L’ensemble de la colline du Wawel en est l’épicentre. S’y trouvent côte à côte le château royal et la cathédrale, témoins du partage des pouvoirs et haut lieu de l’identité polonaise. Site de couronnement et de sépulture des rois, la cathédrale égrène tombeaux et monuments des souverains autour de l’autel de Saint-Stanislas, saint-patron de la Pologne. Autour de sa cour centrale encadrée de galeries, le château, lui, a été transformé en musée dédié à la royauté et en lieu d’évènements.

    Le début de la rue Grodzka, artère principale de la vieille ville Philippe Bourget | cms

    Hors l’enclave du Wawel, le cœur historique bât tout aussi fort. Des hordes de touristes arpentent la colonne vertébrale que forment les rues Grodzka et St-Florian, irriguant tout le centre. A condition de ne pas être distrait par la profusion de boutiques, voici ce qu’il ne faut pas manquer : l’église Saints Pierre-et-Paul, modèle d’architecture baroque ; l’église Saint-André, le plus ancien édifice roman ; l’adorable rue Kanonicza et ses bâtiments des XIVe et XVe s., dont l’un abrite le Centre Jean-Paul II, dédié à sa mémoire – icône de la ville, il en fut l’archevêque avant d’être pape ; le Collegium Maius, siège de la prestigieuse université Jagellonne, où étudia Nicolas Copernic… et le futur Jean-Paul II ; les basiliques des Franciscains et des Dominicains, puissants ordres de cette ville religieuse.

    Le château de Wawel vu depuis la Vistule K. Skubala

    La rue Grodzka débouche sur le Rynek. C’est le foyer incandescent de Cracovie. Sur la plus grande place médiévale d’Europe (200 m x 200 m) se tient la prestigieuse Halle aux Draps et ses échoppes de souvenirs, symbole de la ville commerçante de jadis. Devant les terrasses de cafés et de restaurants, l’église Notre-Dame et le beffroi de l’Hôtel de Ville font office de totems. A voir et à entendre dans la première : le retable gothique de Veit Stoss (XVe s.), l’une des plus beaux et grands du monde, avec 200 personnages ; la ritournelle du hejnał, une mélodie jouée chaque heure par un trompettiste posté en haut d’une tour de l’église, interprétée depuis le 16ème s. et expression de l’indépendance de la ville.

    Le Rynek avec la Halle aux Draps et le beffroi de l’hôtel de ville Philippe Bourget | cms

    Le nord du Rynek est à l’unisson. Autour de la rue St-Florian, le musée des Princes Czartoryski (et sa célèbre peinture La Dame à l’Hermine, de Léonard de Vinci), la Jama Michalika (archétype du café-musée du XIXe s.), le théâtre Slowacki, la porte Saint-Florian et la Barbacane constituent le quinté de choc. Au-delà, la balade peut se poursuivre jusqu’au Stary Kleparz, authentique marché populaire de la ville.

    Vieilles maisons dans le quartier de Kazimierz Philippe Bourget | cms

    Kazimierz, héritage de la culture juive

    Rattaché à la ville au tournant du XIXe s., ce quartier diffuse une atmosphère autant historique que bohême. C’est ici que, dès le XIVe s., une première communauté juive s’implante. Elle va se développer et prospérer durant cinq siècles, jusqu’à la seconde guerre mondiale. Au point qu’en 1939 un quart des 250 000 habitants de Cracovie est de culture juive.

    Dans une rue de Kazimierz… Philippe Bourget | cms

    La persécution nazie va tragiquement décimer cette population, transférée dans le quartier voisin devenu ghetto de Podgórze (voir ci-dessous), puis déportée vers les camps de concentration – dont Auschwitz, situé à 60 km. Depuis 20 ans, alors que le souvenir du conflit de 39-45 s’estompe, ce quartier longtemps livré aux squats et à la délinquance retrouve son identité juive autour de lieux de culte et de mémoire et d’une indéniable animation boutiquière et touristique.

    Anciennes façades de magasins juifs de Kazimierz, transformés en restaurant Philippe Bourget | cms

    Il suffit d’arpenter les rues Mieselza, Józefa et Szeroka pour s’en convaincre. Les cafés et les restaurants de cuisine juive y côtoient les synagogues, les musées et centres de culture ashkénaze, deux cimetières juifs et une flopée d’adresses de bouche, de boutiques et de galeries branchées non ethniques où se mélangent touristes et jeunes cracoviens. Autour de la rue Szeroka (en réalité, une place), le restaurant casher Ariel est proche d’Hamsa, où l’on mange des spécialités orientales dans l’esprit « Tel-Aviv ». Les deux font face à la synagogue et au vieux cimetière juif Remu’h (l’un des plus anciens d’Europe), très fréquentés par les communautés juives orthodoxes étrangères, reconnaissables à leurs tenues vestimentaires typiques.

    Ancienne synagogue devenu café (Hevre) Philippe Bourget | cms

    La visite de Kazimierz passe aussi par la place Nowy. Hôte d’une rotonde où l’on vend dans des kiosques les célèbres zapiekanki (baguettes avec du fromage, du ketchup et de la ciboulette), elle est investie chaque dimanche par un marché aux fripes vintage, qui a retrouvé un allant auprès des touristes et des bobos. Depuis la place Wolnica où se dresse la grande bâtisse de l’ancien hôtel de ville du quartier, la rue Mostowa conduit à la passerelle design (piétonne et cycliste) Ojca Bernatka qui, par delà la Vistule, mène au quartier de Podgórze.

    Dans le musée de la Fabrique d’Oskar Schindler Philippe Bourget | cms

    Podgórze et Zabłocie, souvenirs du ghetto et cluster muséal

    Situé rive droite de la Vistule, ce quartier plus excentré conserve la mémoire tragique du génocide contre les Juifs de Cracovie, parqués ici à partir de 1941 puis déportés vers différents camps de concentration et de travail, dont celui de Płaszów, au sud-est de la ville. C’est aujourd’hui un vrai quartier cracovien, résidentiel, qui n’a pas (encore) succombé au tourisme de masse. Sur la Vistule, la passerelle Ojca Bernatka qui le relie depuis 2010 à Kazimierz assure toutefois une connexion facile qui induit de nouvelles habitudes.

    Musée Cricoteka, consacré Tadeusz Kantor Philippe Bourget | cms

    Cette place constitue un lien parfait avec la visite suivante, dans le quartier contigu de Zabłocie : le musée de la Fabrique d’Oskar Schindler. Aménagé dans l’ancienne usine éponyme et rendu célèbre par le film (1993) de Steven Spielberg, « La liste de Schindler », il rappelle le rôle crucial tenu par Oskar Schindler, le directeur allemand de cette usine de batteries de cuisine pour soustraire plus de 1 000 juifs à la déportation. Consacré plus globalement à Cracovie sous l’Occupation, le musée, aux commentaires non traduits en français, est certes très émouvant mais pâtit de l’exiguïté des salles d’exposition et de son atmosphère sépulcrale, sur fond de profusion d’informations.

    La passerelle design Ojca Bernatka et ses sculptures Philippe Bourget | cms

    Dans un autre genre, le MOCAK (2011) propulse le visiteur dans la création artistique polonaise. Constitué d’un nouvel édifice et de bâtiments d’usine réhabilités, le Musée d’Art contemporain de Cracovie met en scène les œuvres d’artistes du pays et organise des expositions temporaires très courues.

    La place Podgórski et l’église néogothique Saint-Joseph Philippe Bourget | cms

    Pour découvrir l’aspect très cracovien du quartier, on n’hésitera pas à se perdre autour de la place Podgórski. Autour de l’église néogothique Saint-Joseph, on découvrira des immeubles résidentiels des XVIIIe et XIXe s., un ou deux « bars à lait » authentiques de la ville (cantines héritées de la période communiste) et l’ambiance de village résidentiel de la colline située derrière l’église (rue Dembowskiego et parc Bednarskiego).

    Une ville ‘arty’ et ‘foody’

    Avec 160 000 étudiants pour 1 million d’habitants, des dizaines de nationalités (Français, Allemands, Italiens, Espagnols, Ukrainiens…) employées dans différents secteurs d’activités – les centres de services, le design… – et des valeurs européennes affichées avec force, rien d’étonnant à ce que cette ville de « professeurs », qui baigne depuis des siècles dans un climat artistique et intellectuel, soit une des cités les plus dynamiques d’Europe.

    Le jardin intimiste du café Eszeweria Philippe Bourget | cms

    Au-delà de ses richesses muséales et du nombre de théâtres (six), Cracovie est une ville d’intense culture urbaine. Ce secteur serait d’ailleurs le second pôle économique de la cité, après le tourisme. Le nombre de festivals organisés chaque année et l’armée de salariés du Bureau de la ville chargé de les organiser, 140 personnes, en témoigne : Festival Misteria Paschalia (Pâques) ; Fête des étudiants de Cracovie (une semaine en mai, le maire leur remet alors les clefs de la ville) ; Festival de la Culture Juive (juin) ; Festival de la Musique de Film (mai-juin, le plus grand du monde) ; Festival de la poésie (juin) ; Festival de musique classique (juillet) ; Festival d’été de jazz (juillet) ; Festival international de théâtre de rue (juillet) ; Unsound Festival (musique électronique, octobre) ; All Soul Jazz Festival (novembre)… Jusqu’au Forum des villes européennes, dont Cracovie sera l’hôte en juin 2025, consécration de son ouverture au Vieux Continent.

    Décoration design dans le récent hôtel de luxe H15 cms | cms

    Ce multiculturalisme se retrouve dans l’assiette. Aux restaurants traditionnels polonais servant dans des cadres chics les recettes immémoriales (soupes, pierogi…) s’ajoute une multitude d’adresses ethniques (arméniennes, lituaniennes, japonaises, coréennes…) et branchées, de lieux vintage, de marchés bios… Et chacun a forcément son idée sur le meilleur endroit du moment ! Dans Kazimierz, certains vous emmèneront dans les bars en vue Hevre (cadre vintage chic dans une ancienne synagogue) ou Eszeweria (vieux meubles en bois et jardin intimiste à l’arrière).

    Lipowa 6, un bar en vue du quartier de Zabłocie Philippe Bourget | cms

    Les fans de cafés-lecture vous inviteront à se poser à Austeria, un café-restaurant de cuisine juive également petite maison d’édition. Elle est devenue célèbre pour ses « livres à écrire », qui alternent pages d’auteur et pages blanches réservées aux commentaires du lecteur. Karakter pour les vins en biodynamie, Bottigliera 1881 (et sa récente déclinaison bistronomique, Buffet) pour goûter la cuisine 2 étoiles Michelin de Przemysław Klima… Kazimierz, quartier hipster gentrifié, est une mine d’or pour les dénicheurs de tendance.

    L’intérieur du bar francophile Les Couleurs Philippe Bourget | cms

    Podgorze n’est pas mal non plus. D’aucuns jurent que Luktung y est le meilleur « asiat » de la ville, tandis que les bobos vont faire leurs courses chaque samedi au marché bio-écolo Pietruszkowy, devant la piscine Korona. Même le centre historique est concerné : Pimienta est considéré comme le meilleur restaurant de viande de la ville et le récent hôtel de luxe H15 fait l’actualité avec son restaurant Artesse, remarqué aussi par Michelin. A Cracovie, la surprise est à chaque coin de rue.

    La façade du restaurant Austeria, à Kazimierz Philippe Bourget | cms

    Infos pratiques

    Y aller

    Vols Bruxelles Charleroi-Cracovie avec Ryanair (ryanair.com) et Bruxelles National-Cracovie avec Brussels Airlines (brusselsairlines.com).

    Visites

    Château royal du Wawel.

    Collegium Maius.

    Musée des Princes Czartoryski.

    Musée Cricoteka. 

    Fabrique d’Oskar Schindler. 

    MOCAK

    Hébergements-Restaurants-Cafés

    – Hôtel Golden Tulip Kazimierz

    Très bien placé dans le quartier (tram à deux pas), cet hôtel de chaine 4*offre un confort international standardisé.

    Hamsa. hamsa.pl/en

    Austeria. austeria.pl/en

    Hevre. facebook.com/hevrekazimierz

    Luktung. luktung.pl

    En savoir plus

    krakow.travel/fr

  • Gagnez un week-end en famille en Pologne !

    Gagnez un week-end en famille en Pologne !

    Poznan

     

    Vite, c’est le moment de découvrir les plus belles villes de Pologne en participant au concours de l’Office Polonais de Tourisme.
    Vous pourrez explorer la Pologne comme jamais en famille ! Mais attention les participations seront clôturées ce samedi 15 juin à minuit.

    Bonne chance !

    Je participe au concours

    Chacune de ces escapades à gagner comprend les vols aller-retour, un hébergement de qualité et des activités familiales valables pour 4 personnes.
    Alors, franchement, n’hésitez plus et découvrez ci-dessous les 3 villes qui sont proposées dans ce concours.

     

    Quelle ville vous attire le plus ?

    Première ville : Łódź

    Réinventée par l’art et la culture, cette ville industrielle vous propose des visites immersives de musées et d’attractions innovantes comme le Centre des Bandes Dessinées et de la Communication Interactive à EC1 et l’Orientarium, l’unique zoo de Pologne l’unique zoo où vivent les animaux venus de l’Asie du Sud-Est. Le centre commerciale et de loisirs Manufaktura situé dans les murs grandioses d’une ancienne usine textile et la rue Piotrkowska, une des plus longues rues commerciales d’Europe, vous enchanteront avec leurs boutiques, leurs restaurants, des animations et des événements culturels.

    Lodz

    Deuxième ville : Poznań

    Ville millénaire, Poznań charme par son vieux centre au maisons colorées et ses traditions culinaires. Vous y dégusterez les célèbres croissants de Saint-Martin et visiterez le Musée du Croissant de Poznan ou un atelier culinaire vous attend. Vous aurez la possibilité d’explorer les thermes géothermales Termy Maltańskie sur l’ile Malta, un écrin de verdure situé à 2,5 km du centre. La Place du Marché et son Hôtel de Ville, un majestueux édifice décrit comme l’un des plus beaux exemples de la Renaissance au Nord des Alpes sont incontournables pour une immersion totale.

    Poznan Piotr Golebniak

    Troisième ville : Wrocław

    Connue comme la Venise polonaise, Wrocław séduit avec ses 1000 ponts sur la rivière Odra et ses 1000 lutins, qui se cachent aux coins des rues. Ils entrainent les enfants (et leurs parents) dans un monde de magie lors des escapades à travers la ville. Idéale à découvrir en catamaran, Wroclaw regorge d’iles pittoresques et de nombreux monuments historiques tels la majestueuse Halle du Centenaire, un symbole emblématique de la ville, placé sur la liste du Patrimoine mondial culturel de l’UNESCO.

    Wroclaw Fotolia

     

    Je participe au concours

     

    Une initiative de

     

     

     

  • Cracovie : de capitale à perle de la Pologne

    Cracovie : de capitale à perle de la Pologne

    krakow
    vw

    Ravissante, accueillante, artistique et délicieuse, Cracovie est devenue l’une des principales destinations touristiques d’Europe de l’Est. De la vieille ville médiévale à l’ancien quartier juif en passant par son impressionnante mine de sel, l’ancienne capitale polonaise à de quoi séduire les amateurs d’art, de culture et de gastronomie. De quoi vous occuper durant tout un week-end, voire plus !

    Une histoire aussi glorieuse que tragique

    La première mention de Cracovie remonte à 965. En l’an 1000, la ville a commencé à se développer activement, devenant un important carrefour commercial au Moyen-Âge puis un centre du pouvoir spirituel et royal et, enfin, la capitale et la résidence principale des rois polonais. Pendant la Renaissance, Cracovie a connu une période de prospérité et de développement artistique. De nombreux monuments emblématiques de la ville ont été construits à cette époque, dont la Halle aux Draps et la Basilique Sainte-Marie. La période baroque a également laissé une empreinte importante sur l’architecture de la ville.

    krakow
    vw

    Au 18e siècle, le pays a été divisé entre la Russie, la Prusse et l’Autriche. Cracovie tombe alors sous la domination autrichienne et devient une partie de la Galicie. Malgré cette domination étrangère, la ville a continué à être un important centre culturel et intellectuel. Après la Première Guerre mondiale, la Pologne retrouve son indépendance et Cracovie redevient polonaise. Après une nouvelle période de prospérité tant économique que culturelle durant l’entre-deux-guerres, Cracovie tombe sous l’occupation nazie. Le quartier juif de Kazimierz est alors dévasté par l’Holocauste, de nombreux habitants étant transférés au camp d’Auschwitz tout proche.

    La guerre une fois passée, Cracovie s’est reconstruite, mettant en valeur son riche patrimoine. À ce titre, son centre historique a été classé au Patrimoine mondial de l’Unesco dès 1978. Sublime et magnifiquement entretenue, la Cracovie d’aujourd’hui attire sans surprise des milliers de touristes chaque année.

    krakow
    vw

    Les incontournables

    Une bonne partie des sites à ne pas manquer à Cracovie se trouvent dans la vieille ville. Et, bonne nouvelle, les distances à pied sont raisonnables. Une vingtaine de lignes de trams quadrillent toutefois la ville et ses quartiers périphériques, de 5 heures à 23 heures.

    L’attraction principale de Cracovie est incontestablement son sublime château du Wawel, perché au sommet d’une colline. Ce vaste complexe architectural, qui est dans un état de conservation remarquable, a été le centre du pouvoir ecclésiastique et monarchique de la Pologne du 11e au 16e siècle. On y trouve une impressionnante collection de portraits de toutes les époques, des meubles Renaissance, des plafonds en bois sculptés parmi les plus beaux d’Europe centrale, des peintures italiennes et hollandaises mais également plusieurs dizaines de tapisseries brugeoises et bruxelloises acquises au fil du temps grâce aux plantureux revenus générés par la mine de sel toute proche. Le complexe comprend également une petite cathédrale de style gothique qui a connu plusieurs couronnements.

    Quelques minutes à pied suffisent pour rejoindre l’impressionnante Rynek Glowny (la place du Marché), où le soleil met superbement en valeur les nombreuses façades colorées du lieu. Centre historique de la ville depuis sa construction en 1257, elle est aujourd’hui la plus grande place médiévale d’Europe. En son centre, on trouve la Halle aux draps, véritable joyau de l’architecture Renaissance, qui abrite une dizaine de petites échoppes qui proposent de l’artisanat local. Dans l’un des coins de la place se dresse en majesté la basilique Notre-Dame. Au sommet de l’une des deux tours, un trompettiste joue toutes les heures un air de clairon en direction des quatre points cardinaux. Une originalité qui fait office d’hommage au claironniste tué en 1241 par les Tartares, après avoir alerté la ville du danger arrivant. Au cœur de l’édifice religieux trône un imposant retable gothique du 15e siècle (le plus grand d’Europe) qui vient d’être restauré. Orné de près de 200 personnages, ce chef-d’œuvre gothique de 13 m de hauteur et de 11 m de largeur représente un cycle essentiellement consacré à la vie de la Vierge Marie.

    La fin de la journée se prête à une balade le long des allées du Planty, un agréable espace vert en forme d’anneau qui encercle le centre historique de Cracovie.

    Le quartier juif de Kazimierz

    krakow
    Getty Image

    Kazimierz est l’un des quartiers qui jouxtent la vieille ville. Il a été, du 14e au 19e siècle une ville indépendante, habitée par les Juifs, avant de se transformer en un véritable quartier de culture hébraique. Pour les habitants et les touristes, Kazimierz est avant tout une zone animée avec ses clubs, ses bars et ses restaurants dont certains proposent des plats traditionnels casher, à l’image de l’excellent restaurant Ariel où l’on peut déjeuner comme dîner. On s’y déplace principalement à pied ce qui permet d’admirer ses nombreux édifices restaurés ainsi que sa vieille synagogue, qui abrite actuellement le musée du Judaïsme, et le cimetière Remuh, accolé à la synagogue du même nom. Au travers de l’une des grilles,  on peut admirer des tombeaux en forme de sarcophages qui témoignent de l’influence de la Renaissance sur ce lieu mystique.

    Festif aujourd’hui, le quartier juif de Cracovie n’en a pas pour autant connu des heures tragiques durant l’occupation nazie. Il a notamment abrité l’un des plus grands ghettos juifs de la Seconde Guerre mondiale, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent rassemblés avant d’être envoyés vers les camps de la mort. Et si beaucoup de vestiges du ghetto se sont fondus dans le paysage urbain, l’ancienne usine d’Oskar Schindler reconvertie en musée met un point d’honneur à préserver la mémoire des victimes de la barbarie nazie. Une expérience aussi enrichissante qu’émouvante, à vivre à tout âge.

    Le sel, cette mine d’or !

    krakow
    vw

    Classée elle aussi au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978, la mine de sel de Wieliczka est située à 12 km de Cracovie. Elle est l’un des plus vieux sites d’exploitation minière du monde, en activité depuis le 13e siècle ! L’exploitation de ce gisement de sel dura pendant plus de 700 ans ce qui a contribué à créer un vaste réseau de galeries souterraines d’une longueur totale d’environ 300 km, émaillé par plus de 2.000 “chambres”, dont certaines s’enfoncent jusqu’à 327 m de profondeur ! L’itinéraire proposé aux visiteurs, d’une longueur de 3,5 km et qui compte plus de 800 marches d’escalier, vous entraîne dans un monde aussi mystérieux que captivant où salles et galeries côtoient d’impressionnantes structures en bois mais aussi des sculptures et des chapelles. Les lacs souterrains et les nombreux vestiges du travail de la mine donnent une excellente idée du fonctionnement de cette mine qui a contribué à remplir les caisses du royaume durant plusieurs siècles. Le clou du spectacle est incontestablement la salle Janowice qui a été décorée de sculptures, de bas-reliefs et d’immenses lustres par les mineurs de Wieliczka. Il est même possible de louer l’endroit pour s’y marier tandis que plusieurs concerts et compétitions sportives y sont organisés chaque année. Avant de quitter la mine, n’oubliez pas de lécher l’un des murs afin d’en goûter le sel cru !

    Une terre de délices

    En explorant les restaurants, les bars et les marchés de Cracovie, on découvre toute la richesse de la cuisine locale qui reflète l’histoire et la diversité culturelle de la ville. Ce n’est pas pour rien que celle-ci a été désignée capitale européenne de la gastronomie en 2019. Que l’on opte pour le street food ou pour une adresse renommée, la cuisine locale consiste en un savoureux mélange d’influences héritées des différentes nations qui se sont succédées sur ce territoire. Russes, Lituaniens, Ukrainiens, Juifs ou encore Tartares, chacun a laissé son empreinte dans les cuisines de Cracovie. Du coup, la scène culinaire locale est loin d’être celle d’un pays qui sort du communisme, bien au contraire, notamment grâce à une nouvelle génération de chefs qui prend un malin plaisir à associer des mets du terroir et des tendances plus contemporaines.

    krakow
    vw

    Parmi les spécialités locales à déguster, il y a les pierogi, des raviolis farcis de pommes de terre et de fromage blanc, de viande, de chou ou encore de champignons, et qui sont considérés comme le plat national en Pologne. Autre merveille : les paczek, des beignets ronds et frits traditionnellement recouverts d’un épais glaçage au sucre, fourrés à la confiture de fraise ou de rose… Une bombe calorique ! Vous devez aussi essayer l’obwarzanek krakowski, un petit pain aux allures de bretzel qui est probablement le représentant le plus caractéristique de la street food à Cracovie. Traditionnellement saupoudré de sel, de sésame ou encore de pavot, il est façonné à la main dans les boulangeries de la ville depuis plus de 600 ans. Et ceci n’est qu’un petit échantillon de tout ce qu’il est possible de savourer sur place !

    Les bonnes tables

    Durant notre séjour, nous avons pu essayer plusieurs restaurants différents. Nous vous recommandons les adresses suivantes les yeux fermés :

    • Klimaty Południa, parfait pour un lunch en terrasse au calme
    • Karczma Pod Wielką Solą, spécialisé dans les grillades et potages, à deux pas de la mine de sel de Wiliczka
    • Pod Nosem, recommandé au Guide Michelin, qui propose un bel échantillon de la cuisine locale rehaussé d’un service impeccable
    • Ariel, l’un des meilleurs restaurants juifs de la ville où l’on peut écouter un concert de musique Klezmer
    • Bottiglieria 1881, restaurant du chef Przemysław Klima et premier établissement de la ville à avoir reçu une étoile au Guide Michelin

    Se rendre sur place

    Depuis le 3 avril dernier, Brussels Airlines se rend quotidiennement à Cracovie. Comptez environ 90 € par vol, le prix variant en fonction de la saison.

    Pierre-Benoît Sepulchre

  • Brussels Airlines vole désormais vers Cracovie

    Brussels Airlines vole désormais vers Cracovie

    Les nouvelles destinations s’enchaînent au départ de Brussels Airport ! En effet, six nouvelles compagnies s’apprêtent à débarquer à l’aéroport de Bruxelles-National pour la saison estivale, proposant du même coup plusieurs nouvelles destinations. C’est le cas de Larnaca, Singapour, Shanghai, Bergen, Bari, Bacău, Gazipaşa et Brive, mais aussi de Cracovie et Nairobi dont les vols seront assurés par Brussels Airlines. Cet été, la compagnie belge desservira 88 destinations, dont 18 en Afrique subsaharienne !

    poland
    dawid labno

    La perle polonaise

    Trente ans après la chute de l’Union soviétique, Cracovie est devenue l’une des destinations phares d’Europe centrale. De la vieille ville médiévale à l’ancien quartier juif en passant par son impressionnante mine de sel, l’ancienne capitale polonaise à de quoi séduire les amateurs d’art, de patrimoine et de culture.

    À ne pas manquer sur place : le château Wawel, un vaste complexe architectural perché sur une colline édifié à différentes époques et qui abrite une impressionnante collection de tapisseries flamandes (l’une des plus importantes au monde !), des meubles Renaissance, ou encore des peintures italiennes et hollandaises. Autres incontournables : la place du Marché (Rynek Glowny), avec sa halle aux draps, qui n’est ni plus ni moins que la plus grande place médiévale d’Europe, mais aussi la majestueuse basilique Notre-Dame et son retable du 15e siècle fraîchement rénové et, enfin, le musée des princes Czartoryski qui compte plusieurs toiles de Rembrandt ainsi que la Dame à l’hermine de Léonard de Vinci.

    tomasz-zielonka

    Il faut aussi se promener dans le quartier juif de la ville où, depuis dix ans, on peut visiter le Mocak, le musée d’art contemporain local, ainsi que le nouveau musée Schindler qui retrace les jours les plus sombres de l’occupation nazie. On ne ratera pas non plus la mine de sel Wieliczka, l’une des plus importantes d’Europe et qui est inscrite depuis 1978 au Patrimoine mondial de l’Unesco.

    poland
    yoav-aziz

    Une riche tradition culinaire

    La vitalité de la ville s’exprime aussi dans le domaine culinaire. La preuve : Cracovie a été désignée Capitale européenne de la gastronomie en 2019 et compte un restaurant auréolé d’une étoile Michelin, le Bottiglieria 1881. Qu’il s’agisse de cette adresse très courue ou d’établissements recommandés par le même guide culinaire, la cuisine locale s’illustre par des plats créatifs et équilibrés, rehaussés d’une influence tantôt nordique, tantôt russe ou encore allemande. Il faut aussi y reconnaître une forte prégnance de la culture juive car avant la Deuxième Guerre mondiale, cette population fut très nombreuse et influente dans le pays. Parmi les highlights à goûter : les pierogi (des raviolis qui se dégustent salés ou sucrés), le bigos (une choucroute garnie), la kotlet schabowy (une escalope de porc pané), les placki ziemniaczane (des galettes de pommes de terre) ou encore la barszcz czerwony, une soupe de betterave rouge.

    meal
    eugen-kucheruk

    Cracovie est une destination parfaite pour un week-end en famille, entre amis ou encore en amoureux. Brussels Airlines s’y rend quotidiennement à partir de 90 € le vol.

    Pierre-Benoît Sepulchre