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  • Machu Picchu : place à la rigueur !

    Machu Picchu : place à la rigueur !

    machu picchu
    jeremiah-berman

    Il y a des lieux qu’on pense intemporels. Le Machu Picchu, perché à plus de 2 400 mètres d’altitude, en fait partie. Pourtant, derrière les pierres centenaires, le site est victime de son succès. Pour préserver ce trésor archéologique inca, les autorités péruviennes ont mis les bouchées doubles : 2025 marque l’entrée en vigueur de nouvelles règles d’accès, taillées pour réguler la foule… sans gâcher la magie.

    Circuits imposés, visites chronométrées

    On oublie la flânerie au gré des ruines. Désormais, les visiteurs devront choisir entre trois itinéraires balisés, dont le circuit 2, plus complet (et plus couru) qui offre une immersion totale dans le site. Le circuit 3, plus court, mise davantage sur les vues panoramiques.

    Votre billet ? Il précise l’heure exacte d’entrée – à respecter impérativement, sous peine de rester à la porte. Une fois dedans, le temps de visite est limité à 2h30, pas une minute de plus. De quoi faire le plein de souvenirs… sans traîner.

    Adieu drones, casse-croûte et improvisation

    Le site devient aussi plus strict côté matériel : pas de drone, pas de trépied, pas de pique-nique ni de sac trop volumineux. Et pas de bâton pointu non plus, merci pour les pierres.

    Autre nouveauté : la présence d’un guide officiel est désormais obligatoire (déjà inclus si vous réservez un circuit organisé). Pour les plus aventuriers, les randonnées vers Huayna Picchu, Huchuy Picchu ou la Montagne Machu Picchu restent accessibles… sur réservation préalable, bien sûr.

    Anticipez, ou renoncez

    Avec seulement 4.500 visiteurs autorisés par jour, mieux vaut réserver bien à l’avance. Et surtout, ne passez que par la plateforme officielle ou une agence agréée !

  • Les 7 Nouvelles Merveilles du Monde !

    Les 7 Nouvelles Merveilles du Monde !

    Le Colisée, Italie

    colosseum
    rome

    Situé à Rome, ce gigantesque amphithéâtre antique a été le théâtre de combats de gladiateurs et d’autres spectacles publics. Le Colisée est un symbole de la puissance et de l’ingéniosité romaine.

    La Grande Muraille de Chine, Chine

    great wall
    Max Van Den Oetelaar

    S’étendant sur des milliers de kilomètres, la Grande Muraille de Chine est un chef-d’œuvre de l’ingéniosité défensive, construite pour protéger l’Empire chinois des invasions.

    Petra, Jordanie

    Petra
    Hongbin

    La ville antique de Petra, taillée dans la roche, est célèbre pour ses façades monumentales et ses temples, témoignant du savoir-faire des Nabatéens.

    Chichén Itzá, Mexique

    Chichén Itzá
    Max Bohme

    Chichén Itzá, site archéologique maya, est renommé pour sa pyramide de Kukulcán et son jeu de balle. Ce lieu est un exemple impressionnant de l’astronomie et de l’architecture maya.

    Machu Picchu, Pérou

    machu picchu
    Louis Hansel

    Perchée dans les Andes, Machu Picchu est une cité inca mystique, connue pour ses structures en pierre parfaitement ajustées et ses terrasses agricoles.

    Le Christ Rédempteur, Brésil

    rio de janeiro
    pixabay

    Surplombant Rio de Janeiro, la statue du Christ Rédempteur est un symbole emblématique de paix et d’accueil, mesurant 30 mètres de haut.

    Le Taj Mahal, Inde

    taj Mahal
    pixabay

    Le Taj Mahal à Agra est un mausolée en marbre blanc construit par l’empereur Shah Jahan en mémoire de son épouse. Il est célèbre pour sa beauté et son histoire d’amour.

  • Un jour, un endroit : Machu Picchu, 24 juillet 1911, la redécouverte d’une merveille oubliée

    Un jour, un endroit : Machu Picchu, 24 juillet 1911, la redécouverte d’une merveille oubliée

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    Hiram Bingham, professeur d’histoire sud-américaine à l’Université Yale, était en quête de la légendaire Vilcabamba, la dernière capitale inca où les leaders indigènes résistèrent aux conquistadors espagnols. Guidé par des indices historiques et des récits locaux, Bingham et son équipe se sont aventurés dans les vallées denses et les montagnes escarpées du Pérou.

    La découverte de Machu Picchu

    Le matin du 24 juillet, après une ascension difficile à travers des sentiers montagneux et des forêts denses, Bingham fut conduit à Machu Picchu par un jeune garçon local nommé Pablito Alvarez. Ce qui se révéla devant lui était stupéfiant : des ruines bien conservées d’une cité perdue, s’étendant sur une crête montagneuse à 2 430 mètres d’altitude. Malgré des siècles d’abandon, les murs de pierre finement assemblés et les terrasses agricoles témoignaient de l’ingénierie et de l’art inca.

    L’impact de la découverte

    Cette révélation a immédiatement captivé l’imagination du public et des scientifiques du monde entier. Bingham retourna à Machu Picchu avec le soutien de Yale et de la National Geographic Society pour entreprendre des fouilles plus approfondies. Les objets et les structures découverts, tels que le Temple du Soleil et l’Intihuatana, ont offert des perspectives précieuses sur les aspects religieux, astronomiques et quotidiens de la vie inca.

    machu picchu
    Gerry Shea

    Héritage et préservation

    Depuis sa découverte, Machu Picchu est devenu un symbole puissant du patrimoine culturel péruvien et une attraction majeure pour les visiteurs du monde entier. L’UNESCO a classé le site comme patrimoine mondial en 1983, reconnaissant sa valeur universelle exceptionnelle et mettant l’accent sur la nécessité de sa préservation face aux défis du tourisme et de l’érosion naturelle.

  • Montagne Arc-en-Ciel : le secret coloré péruvien

    Montagne Arc-en-Ciel : le secret coloré péruvien

    pérou vinicunca
    adobe

    Située à plus de 5200 mètres d’altitude dans la région de Cuzco, Vinicunca, également connue sous le nom de Montagne Arc-en-Ciel, est un véritable joyau des Andes. Ses couleurs vives résultent de la superposition de différents minéraux : l’oxyde de fer rouge, le sulfate de cuivre vert et le soufre jaune créent un tableau naturel époustouflant.

    Formation des couleurs

    Les couleurs de Vinicunca sont le résultat de millions d’années de sédimentation et de minéralisation. Les différentes couches de sédiments, déposées au fil du temps, ont été ensuite soulevées par les mouvements tectoniques. L’oxydation des minéraux en surface, influencée par le climat humide de la région, a donné naissance à ces teintes spectaculaires. Les teintes rouges proviennent de l’oxyde de fer, le vert de la chlorite, ainsi que le jaune du soufre.

    Histoire et découverte

    La montagne était autrefois recouverte de neige. Avec le réchauffement climatique, les couleurs vives ont commencé à apparaître, révélant un phénomène géologique vieux de millions d’années. Ce site, sacré pour les populations locales, porte également le nom quechua de Winikunka, où “Wini” fait référence à une roche noire courante dans la région, et “Kunka” signifie “col”.

    Un attrait touristique croissant

    Jusqu’en 2016, Vinicunca était accessible seulement après une randonnée de six jours. Aujourd’hui, des excursions d’une journée depuis Cuzco sont organisées, permettant aux visiteurs d’atteindre la montagne à pied ou à cheval. Malgré son accès plus facile, il est crucial de respecter cet environnement fragile pour préserver sa beauté.

  • Machu Picchu : 5 faits insolites

    Machu Picchu : 5 faits insolites

    Machu Picchu
    Eddie Kista

    Une citadelle entre ciel et terre

    Perché à près de 2.430 mètres d’altitude, le Machu Picchu est un chef-d’œuvre d’intégration à l’environnement. Sa construction, harmonieuse avec la nature, démontre un respect et une compréhension profonds des forces terrestres.

    Machu Picchu
    Gabriel Rojas

    Un savoir-faire hallucinant

    L’architecture du Machu Picchu révèle l’usage de techniques avancées. Sur quelques murs, on peut remarquer une construction par pierres ajustées sans mortier, si précises qu’une lame de couteau ne pourrait s’insérer entre elles ! Un témoignage d’un savoir-faire exceptionnel.

    Machu Picchu
    Pedro Lastra

    Un calendrier astronomique

    Le Temple du Soleil et l’Intihuatana (le cadran astronomique) servaient à des rites solaires et à la mesure du temps. Ces structures illustrent la connaissance avancée des Incas en astronomie.

    Une cité écologique avant l’heure !

    Les terrasses agricoles du Machu Picchu ne sont pas seulement impressionnantes, elles sont un témoignage de la gestion de l’eau et de l’agriculture durable pratiquée par les Incas. Un système d’irrigation sophistiqué permettait de cultiver malgré le terrain montagneux.

    Le mystère de sa fonction

    Le véritable usage du Machu Picchu reste un mystère. Était-ce un sanctuaire religieux, un palais royal ou un avant-poste stratégique ? La diversité de ses structures suggère qu’il pouvait servir à plusieurs fins, témoignant de la complexité de la société inca. Ce qui semble communément accepté, c’est qu’il s’agissait de la résidence de l’empereur inca Pachacútec.

    Machu Picchu
    Gabriel Rojas

     

  • A la découverte du Pérou, un pays ‘mer et montagne’

    A la découverte du Pérou, un pays ‘mer et montagne’

    Lima, quartier Miraflores et son fameux crachin mehdi33300 – stock.adobe.com

    Lima, capitale brumeuse baignée dans la garúa

    11 millions d’habitants. Telle est la population de cette mégapole sud-américaine, étendue sur des dizaines kilomètres et dont on peine à identifier le centre. Posée au bord du Pacifique, on pourrait la croire « californienne ». Il n’en est rien. L’océan est de nature hostile, déversant son humeur mauvaise sur des plages gris-cendre. Le ciel, souvent envahi de brume marine, nimbe la ville sous un fin crachin, que l’on nomme ici garúa. L’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa a parfaitement décrit cette atmosphère austère, tendance oppressante, dans ses nombreux romans.

    Lima quartier de Barranco Philippe Bourget | cms

    Faut-il pour autant éviter Lima ? Eh bien non ! Car cette ambiance sombre et mélancolique finit par imposer son charme, et comme toute grande cité qui se respecte, la capitale cache  aussi des lieux intéressants. Ainsi de Barranco. Ce minuscule secteur de ville dévale vers l’océan en cochant toutes les cases du quartier branché. Maisons colorées aux terrasses transformées en cafés et restaurants, murales (street-art), boutiques trendy, galeries d’art… Il flotte dans ce quartier maillé de placettes et de ruelles une atmosphère bohême-chic stimulante. Miraflorés est aussi à voir. Zone touristique et d’affaires par excellence, ce quartier vibre autour du malecón (front de mer) de la Réserva, piéton, animé tard le soir. On y trouve deux centres commerciaux très tendance (Inka Market, Larcomar), un parc verdoyant (Kennedy) et quelques belles quintas (résidences) des années 1930.

    Lima quartier de Barranco Philippe Bourget | cms

    Le centre historique est un passage obligé. Autour de la plaza de Armas et du couvent Santo Domingo se mélangent vestiges coloniaux et audaces urbanistiques. La cathédrale, le palais du Gouvernement, l’Archevêché et le monastère San Francisco sont les bâtiments les plus emblématiques. Côté patrimoine artistique, coup de cœur pour le musée Larco. Dans une ancienne hacienda de charme, il abrite 50 000 poteries des époques moche et chimú, deux civilisations pré-Inca du nord du Pérou. Le clou de la collection est constitué par une salle abritant des huacos (figurines) érotiques… 

    Lima, la cathédrale Saint-Jean

    La côte Pacifique nord, mémoire pré-Inca du pays

    Qui connait les sites de Chan Chan, d’El Brujo, de Sipan, de Tucumé ? Sauf à être un spécialiste des peuples précolombiens, peu de monde ! Ils sont pourtant le socle de l’Histoire du Pérou, dont les Incas se sont largement inspirés.

    Le site de Chimu de Chan Chan dans le nord du Pérou Philippe Bourget

    Pour partir sur leurs traces, remontant à 2 000 ans avant J.-C., il faut filer le long de la côte nord, entre Trujillo et l’Equateur. Dans ce Pérou pauvre, les régions de La Libertad et de Lambayeque concentrent une poignée de sites majeurs, dans un paysage agricole plat et monotone. Du début de notre ère jusqu’à l’avènement des Incas, au XIIIe s., trois civilisations s’y sont succédées ou entremêlées : les Moche, les Lambayeque et les Chimú.

    Vue depuis le site Moche de Huaca Rajada Philippe Bourget | cms

    Près de Trujillo se trouvent les Temples du Soleil et de la Lune. Fief des Moche, peuple dominant lors des six premiers siècles, le Temple de la Lune, en briques d’adobe, abrite des décors colorés, symboles de cette civilisation : soldats en armes ; prêtres ; pêcheurs ; dragons ; serpents… L’intérieur de la pyramide, de 24 m de haut, dévoile des tombes et des autels. Au nord de Trujillo, le site d’El Brujo est aussi Moche. Sur Caõ Viejo, l’un des trois temples, apparaissent aussi des motifs humains. Installées dans des vallées tournées vers l’océan, les pré Incas vivaient de pêche et d’agriculture. Dans le port de Huanchaco, on utilise toujours les mêmes bateaux en osier que jadis, les caballitos de totora.

    Collier trouvé sur le site de Huaca Rajada – Musée de Sipan Philippe Bourget

    Près de Chiclayo, un site a déchainé les passions : Huaca Rajada. En 1987, on y découvrit la tombe et le cercueil du Seigneur de Sipán, un dignitaire Moche. La sépulture contenant des bijoux et des ornements d’une richesse inouïe a permis d’analyser leurs us et coutumes. La collection est à découvrir au musée des Tombes Royales de Sipán. Le « précolombien », ce sont aussi les Chimú. Cette civilisation serait la dernière au monde à avoir construit des pyramides. On peut voir tertres beiges ravinés par l’érosion à Tucumé. Un dernier site est à visiter : Chan Chan, ancienne capitale des Chimú. Emotion devant ces murailles du désert protégeant une vaste esplanade intérieure. Autant d’habileté dont s’inspirèrent les Incas pour faire briller leur civilisation, la dernière avant l’arrivée des conquistadors. 

    La tombe du seigneur de Sipan

    Cuzco, ancienne capitale Inca et coloniale

    A 3 400 m d’altitude, l’arrivée à Cuzco est un choc. Les maisons de briques assiègent les versants de la sierra péruvienne, comme s’ils voulaient conquérir les cimes. Le souffle coupé après l’atterrissage est dû aussi au formidable décor de cette ville « rouge » étalée dans la montagne, sous un ciel bleu azur. Ex-capitale de l’Empire Inca, symbole de l’Amérique coloniale, on n’y retrouve guère de traces incas.

    Vue sur Cuzco

    Couvents et églises ont remplacé les temples… sauf qu’à bien y regarder, des vestiges sont encore là. Les Espagnols ont en effet construit plusieurs édifices sur le socle de murs incas. Ainsi du Palais de l’Archevêché : il s’appuie sur les gros blocs jointés du Palais royal du 8ème empereur Inca. D’autres bâtisses ont été élevées de la sorte. La forteresse de Sacsayhuamán, elle, domine toujours la cité de ses ruines gigantesques.

    L’immense Plaza de Armas n’a plus que la statue de Pachacutec pour rappeler son histoire inca. Autour de cette agora bondée de touristes se dressent deux joyaux de l’architecture espagnole : l’église de la Compañia et la cathédrale. La première, œuvre des Jésuites, voulait concurrencer la seconde. Sa façade Baroque donne le change mais la beauté de la cathédrale est sans égal. Dans un mélange inouï de styles baroque, mauresque et plateresque, plus de 650 œuvres d’art y sont abritées, auxquelles s’ajoutent des décors à la feuille d’or, un autel couvert « d’argent éternel », un Christ et sa couronne en or massif et, joyau des joyaux, un baldaquin pesant 102 kg d’argent.

    Eglise de la Compania Philippe Bourget | cms

    On plongera aussi avec plaisir dans l’animation de Cuzco, ville populaire et arty. Autour du marché couvert San Pedro surgissent des scènes typiques du Pérou, avec ses vendeuses assises au milieu des légumes, chapeaux de feutre sur la tête. Le quartier San Blas mérite une visite. Le long de ruelles en pente et d’escaliers de pierres, les maisons blanches restaurées abritent des boutiques-hôtels et des cafés. Difficile cependant d’échapper à l’emprise religieuse à Cuzco ! Dans cette cité très mariano (culte de la Vierge Marie), on célèbre tous les saints de la terre. Il est bien rare d’échapper à une fête catholique, célébrée dans une animation joyeuse avec pétards, danseuses et musiciens.

    Un marché à Cuzco cms

    Le Machu Picchu par le chemin de la montagne…

    Entre Cuzco et le Machu Picchu, il y a les villages du plateau andin, les montagnes grandioses, la population aux costumes colorés… C’est le charme de la Vallée Sacrée, située entre 2 000 et 3 500 m d’altitude. Et puis vient le célèbre site Inca, merveille d’architecture précolombienne, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

    L’arrivée au Machu Picchu Philippe Bourget

    La majorité des visiteurs se rend au Machu Picchu en bus, depuis la ville d’Aguas Calientes, par une route en lacets. Pour contourner cette option « moutonnière », ceux qui en ont la ressource ont intérêt d’y arriver à pied. En 4 jours, c’est un trek relativement engagé. En une journée, c’est une randonnée accessible aux marcheurs en forme. L’un et l’autre offrent la récompense d’arriver en surplomb sur le site, au terme d’un effort décuplant le plaisir de la découverte.

    Pont sur le rio Urubamba Philippe Bourget

    Un trajet insolite en train depuis le village d’Ollantaytambo, dans un wagon panoramique et confortable de la compagnie Perurail, jette les voyageurs sur un quai quasi désert, au fond de la vallée verdoyante et humide de l’Urubamba. C’est ici, au lieu-dit Chachabamba, que démarre la dernière étape du Chemin de l’Inca, plus de 6 h de marche à progresser sur un sentier ardu tracé à flancs de versants. Le temps de traverser le río sur une passerelle suspendue et l’ascension débute, ouvrant rapidement des panoramas grandioses sur la vallée. L’itinérance peut être éprouvante, non pas tant par l’altitude et le dénivelé que par le parcours, jalonné d’un nombre incalculable de marches incas, inégales et mal taillées.

    A travers le di de Winaywayna Philippe Bourget

    Après maintes transpirations, pauses et arrêt pique-nique, un passage au pied d’une cascade mène au site archéologique de Wiñaywayna, première mise en bouche Inca. Il précède l’arrivée aux Portes du Soleil, ultime col du parcours. Temps fort ! Car au devant, en contrebas, les ruines du Machu Picchu dévoilent cette vaste cité posée sur un replat au pied d’un amphithéâtre de montagnes émeraude. Instant de recueillement obligé devant la prouesse architecturale de cette cité-sanctuaire, réalisée au 15ème s. par la civilisation Inca. Une descente facile conduit ensuite au site, que l’on visitera avec un mélange de d’admiration et de nostalgie. Le règne inca y fut brutalement interrompu par l’arrivée des Espagnols. Epidémies et sauve-qui-peut mirent un terme définitif à cette civilisation.

    Train retour depuis le Machu Picchu Philippe Bourget | cms