À 40 km au nord de Jakarta, l’île de Pari est un petit paradis de sable blanc et de cocotiers… du moins, elle l’était. Ses habitants affirment que les marées montantes ont déjà avalé une bonne partie de leurs plages.
Tourisme en voie d’extinction
Pour Arif Pujianto, mécanicien et gestionnaire de plage, la crise est claire : “La crise climatique est la plus grande menace pour ma vie”. Sa plage de Star Beach a perdu neuf mètres de sable depuis 2021. Moins de sable, moins de visiteurs, moins de revenus.
Quand le paradis se défend
Quatre habitants ont donc porté plainte contre Holcim, accusant ce géant du ciment (une industrie supposée être responsable de 8% des émissions mondiales de CO2) de contribuer au réchauffement. Ils demandent non seulement une compensation, mais aussi des mesures de protection.
L’éruption du Krakatoa avait commencé quelques mois plus tôt, en mai 1883, avec des signes précurseurs comme des explosions et des projections de cendres. Cependant, c’est le 27 août que la situation atteignit son paroxysme. Une série de quatre explosions cataclysmiques secoua l’île, la plus forte d’entre elles étant entendue jusqu’en Australie et à plus de 4.800 kilomètres de distance, à l’île Rodrigues dans l’océan Indien.
Destruction et conséquences
L’explosion principale du Krakatoa pulvérisa une grande partie de l’île, provoquant la formation de tsunamis gigantesques qui ravagèrent les côtes de Java et Sumatra, faisant plus de 36 000 victimes. Les vagues atteignirent près de 30 mètres de hauteur, emportant des villages entiers et modifiant la géographie des lieux. Le ciel s’obscurcit pendant des jours, et les cendres rejetées dans l’atmosphère causèrent des perturbations climatiques mondiales, avec des températures globales qui chutèrent de 0,2 à 1,3 °C en moyenne durant les années qui suivirent.
Un impact global
L’éruption du Krakatoa eut des répercussions bien au-delà de l’archipel indonésien. Le bruit de l’explosion fut l’un des plus forts jamais enregistrés dans l’histoire, et les effets de l’éruption influencèrent le climat mondial pendant plusieurs années, avec des couchers de soleil spectaculaires observés à travers le globe. Cette catastrophe naturelle fit également prendre conscience au monde de la puissance et du danger que représentent les volcans, stimulant les recherches en volcanologie.
Aujourd’hui, le Krakatoa est un symbole de la force destructrice de la nature. Un nouveau cône volcanique, Anak Krakatoa, “l’enfant du Krakatoa”, est apparu dans la caldeira laissée par l’explosion de 1883, rappelant constamment aux habitants de la région la puissance du volcan qui, en 1883, avait fait trembler la terre entière.
Nous sommes à Salatiga, une petite ville située dans une province du centre de Java, en Indonésie. Là, un architecte qui répond au nom d’Ary Indra a décidé de concevoir un hôtel atypique, dont la façade ne mesure que 2,8 mètres de largeur ! Il faut dire que le terrain retenu pour le projet (un lopin de terre laissé à l’abandon) ne permettait guère d’être plus généreux. Qu’à cela ne tienne, l’hôtel PituRooms a tout de même pu sortir de terre et s’élever sur pas moins de 5 étages.
De quoi proposer sept chambres aux touristes de passage, chacune disposant d’un lit double et d’une salle de bains équipée d’une douche et d’un cabinet de toilette.
Si l’expérience vous tente, sachez que Salatiga se trouve au pied du volcan Merbabu que l’on peut admirer depuis les fenêtres de l’hôtel. La région est pour l’heure préservée du tourisme de masse mais vaut pourtant la peine d’être visitée. Pour résider à l’hôtel PituRooms, comptez une quarantaine d’euros par nuit, petit-déjeuner compris.