La Corée du Nord s’apprête à rouvrir ses frontières aux touristes étrangers en décembre 2024, mettant fin à près de cinq ans d’isolement dû à la pandémie de Covid-19.
Samjiyon, une ville située près de la frontière nord-coréenne avec la Chine, sera l’une des premières destinations ouvertes aux touristes. Cette région est particulièrement prisée pour le mont Paektu, un site sacré où, selon les récits officiels nord-coréens, est né l’ancien dirigeant Kim Jong Il. Son fils et successeur, Kim Jong Un, a considérablement développé cette région, y construisant des appartements modernes, des hôtels et même une station de ski.
Les premiers signes de réouverture
La fermeture des frontières nord-coréennes début 2020 avait également empêché ses propres citoyens de rentrer au pays. Cependant, des signes de réouverture ont commencé à apparaître au second semestre 2023, notamment avec le retour des Nord-Coréens bloqués à l’étranger. Un groupe de touristes russes a même visité la Corée du Nord en février 2024, témoignant de la reprise progressive des activités touristiques dans le pays.
Si on la désigne comme l’Île de Beauté, pourquoi ne pas aller vous en rendre compte ? Baignée d’azur et de soleil, la Corse est composée d’une infinité de paysages magnifiques et personne n’en revient sans paillettes dans les yeux. Dès le printemps, quand les températures se font plus douces, la garrigue et le maquis se parent de mille et une senteurs tandis que le bleu du ciel vous inonde d’une énergie qui vous fait du bien.
Le long des mille kilomètres de côtes, toutes les activités nautiques sont également possibles entre 2 coups de pédale. Alors cette “Grande Traversée à vélo”, ou plus simplement GT20, vous permet de traverser l’île d’un bout à l’autre grâce à ce parcours de pas moins de 600 km, jalonné d’eaux turquoise et parfois de sommets enneigés. N’ayons pas peur de le dire, c’est un des plus beaux itinéraires cyclables du Vieux Continent !
ATC Sylvain Alessandri
À chacun son rythme
Si l’on considère le GT20 comme l’itinéraire cyclable le plus élevé d’Europe, avec un important dénivelé de 9.500 m, les autorités locales ont tout mis en place pour que ce parcours puisse être pratiqué par tout un chacun. Bien sûr, sur un vélo classique, ce tracé est plutôt réservé aux cyclistes disposant d’une bonne condition physique. Il faut en effet être à même de pouvoir passer les dizaines de cols. En revanche, lorsqu’on enfourche un vélo électrique, le parcours devient accessible à tous, à condition d’avoir une certaine puissance. Et pour ne pas tomber en rade, rassurez-vous, de nombreux points de recharge sont prévus sur le parcours, de même que des hébergements, ce qui le rend bel et bien accessible à tous.
ATC Sylvain Alessandri
À vous la cuisine du terroir
Basées presque exclusivement sur des produits locaux, les spécialités culinaires corses sont nombreuses et à chaque fois riches en saveurs. Un savant cocktail qui combine des influences méditerranéennes et françaises avec une touche locale. Vous aurez ainsi droit à des spécialités uniques comme la charcuterie corse (lonzu, coppa, figatellu), le fromage de brebis (brocciu), les plats de poissons et fruits de mer frais, ainsi que des plats traditionnels comme la soupe corse (la soupe au pistou), l’aziminu (soupe de poisson) et le célèbre civet de sanglier. Et qu’on se le dise, entre deux étapes du GT20, vous apprécierez encore plus ces spécialités corses !
Sylvain Alessandri
L’île produit effectivement une grande variété de produits du terroir, allant des vins du pays, à l’huile d’olive, en passant par le miel, les confitures artisanales et les herbes aromatiques cultivées dans les montagnes. Le tout se découvre et se déguste au gré des marchés de village ou au sein de fermes-auberges qui mettent divinement bien ces produits de bouche en valeur. Autant de lieux à sélectionner comme étapes savoureuses tout au long de votre parcours à vélo.
Rendez-vous en mai 2025 !
S’il y a bien un événement à ne pas manquer lorsqu’on est un mordu de cyclotourisme, c’est bien La Corsica Cyclo GT20. La quatrième édition de cette épreuve cyclosportive à étapes aura lieu du 14 au 18 mai 2025, celle-ci visant à acquérir progressivement une renommée internationale. Avec 250 participants, 50 membres d’organisation, 20 motards et plus de 200 suiveurs, la cuvée 2024 a, une fois encore, allié le mode rando avec des segments chronométrés. Deux spéciales ont également retenu l’attention des spectateurs : la montée du mythique Col de Vergio sur 35,8 km et le parcours entre le Pont de Noceta et Ghisoni sur près de 40 km. Une épreuve cyclosportive unique en son genre qui, chaque année, rencontre toujours plus de succès auprès des adeptes du genre !
Vous trouverez plus d’informations sur cet événement en visitant le site de Visit Corsica.
La Thule Outset se distingue par sa facilité d’installation. Plus besoin de monter une tente complexe après une longue journée de route : il suffit de fixer la tente sur la boule d’attelage, de déployer la structure et le tour est joué ! En quelques minutes, un abri confortable pour deux, voire trois personnes est prêt à vous accueillir.
Conception et matériaux
Fabriquée avec des matériaux robustes, la tente assure une bonne résistance aux intempéries. En outre, elle est équipée de fenêtres et de panneaux de ventilation, offrant ainsi une aération adéquate. Le gros atout de cette tente, c’est évidemment sa fixation sur la boule d’attelage, facilitant ainsi le transport, dégageant le toit pour les parkings en sous-sol et surtout, limitant la surconsommation ! En effet, sa position derrière la voiture est bien meilleure d’un point de vue aérodynamique.
thule
Reste que la Thule Outset n’est pas non plus la solution la plus économique : comptez près de 4.000 euros ! En outre, il vous faudra également un véhicule capable de supporter 70 kg sur la flèche, ce qui élimine quelques petites citadines…
Les îles Diomède, situées dans le détroit de Béring, sont un phénomène géographique unique. Grande Diomède appartient à la Russie, tandis que Petite Diomède est sous souveraineté américaine, avec seulement 3 kilomètres les séparant mais… 21 heures de décalage horaire ! Bref, il est possible d’observer demain depuis hier ! De par la ligne de changement de date internationale, Grande Diomède est souvent appelée l’île de demain et Petite Diomède, l’île d’hier.
Durant l’hiver, un pont de glace se forme entre les deux îles, permettant théoriquement une traversée pédestre. Toutefois, cette traversée est extrêmement dangereuse en raison des conditions climatiques sévères et des glaces instables. En 2006, Karl Bushby et Dimitri Kieffer ont réalisé cet exploit, traversant le détroit en 14 jours malgré les dangers. N’essayez pas pareille expédition aujourd’hui, cela va sans dire, d’autant que la Grande Diomède abrite une base militaire ! Pour ceux qui préfèrent la nage, sachez qu’en 1987, une nageuse américaine du nom de Lynne Cox a rejoint les deux îles en 2 heures… hors décalage horaire !
Les îles Diomède, découvertes par des explorateurs russes au 17ème siècle, ont une riche histoire humaine. S’il est interdit de visiter la Grande Diomède, la petite Diomède abrite encore quelques Inuits qui maintiennent des traditions ancestrales de chasse et de commerce. Enfin, sachez qu’il a un moment été question de construire un tunnel ferroviaire sous le détroit de Béring pour relier les deux continents.
Le festival de Woodstock eut lieu sur une ferme de 600 hectares à Bethel, dans l’État de New York, loin de la ville de Woodstock comme initialement prévu. Plus de 400.000 personnes se rassemblèrent pour trois jours de musique, de paix et d’amour. Malgré les conditions météorologiques difficiles et les infrastructures limitées, l’esprit de fraternité et de communauté domina l’événement.
Les organisateurs du festival, Michael Lang, Artie Kornfeld, Joel Rosenman et John P. Roberts, avaient envisagé un événement de grande ampleur mais furent rapidement dépassés par l’énorme affluence !
Woodstock accueillit certains des plus grands noms de la musique de l’époque, créant des performances inoubliables. Jimi Hendrix, Janis Joplin, The Who, Jefferson Airplane, et bien d’autres montèrent sur scène, offrant des moments musicaux devenus mythiques. La performance finale de Hendrix, avec sa version emblématique de l’hymne national américain, symbolisa l’esprit rebelle et pacifiste du festival.
Un impact durable
Le festival de Woodstock n’a pas eu de suite en raison des défis logistiques et financiers rencontrés par les organisateurs, ainsi que des inquiétudes concernant la sécurité et le contrôle des foules massives, rendant difficile la répétition de l’événement.
Woodstock ne fut pas seulement un festival de musique, mais un événement culturel majeur qui influença profondément les générations futures. Il représenta l’apogée du mouvement hippie et la contre-culture des années 1960, prônant la paix, l’amour et la musique comme moyens de changer le monde. L’événement mit également en lumière des questions sociales importantes, telles que les droits civiques et la guerre du Vietnam.
Aujourd’hui, Woodstock est un symbole de liberté et de créativité. Son héritage perdure dans la musique et la culture populaire, inspirant des festivals à travers le monde et rappelant le pouvoir de la musique et de la communauté.
Un lieu de mémoire
Bethel est aujourd’hui un site de mémoire, avec le Bethel Woods Center for the Arts situé sur les lieux du festival original. Ce centre célèbre l’histoire de Woodstock et offre une expérience immersive aux visiteurs, les plongeant dans l’atmosphère de 1969.
Les totems de Stanley Park représentent une collection impressionnante d’art indigène, chaque totem étant une création unique des « Premières Nations ». Les figures sculptées sur ces totems racontent des histoires de famille, de clan, de légendes ou d’événements importants.
Des symboles sacrés
Les totems sont souvent sculptés dans des cèdres rouges de l’Ouest, un bois apprécié pour sa durabilité et sa beauté. Les figures animales et humaines représentées sur les totems symbolisent des ancêtres, des esprits protecteurs et des êtres mythiques. Chaque symbole a une signification précise, par exemple, l’aigle représente la paix et l’amitié, tandis que l’ours symbolise la force et le courage.
Danika Perkinson
Un lieu de réflexion et de respect
Stanley Park est un lieu idéal pour admirer ces totems dans leur cadre naturel. Les visiteurs sont invités à contempler les histoires et les significations derrière chaque sculpture. En 1920, le premier totem a été installé dans le parc et depuis lors, la collection s’est agrandie pour inclure des œuvres de diverses nations autochtones, telles que les Haida, les Gitxsan, les Squamish, et les Kwakwaka’wakw.
Préservation
La ville de Vancouver et les communautés autochtones collaborent étroitement pour préserver ces trésors culturels. Des efforts continus sont faits pour restaurer les totems endommagés et pour éduquer le public sur leur importance. Les visiteurs sont encouragés à respecter ces œuvres en évitant de les toucher et en apprenant sur leur signification.
Niché au cœur de la vallée de Jiuzhaigou, dans la province du Sichuan, en Chine, le Lac des 5 Fleurs est un véritable spectacle naturel. Avec ses teintes allant du turquoise au vert émeraude, ce lac est un des plus beaux au monde. La magie de ses couleurs s’explique par une combinaison unique de végétation submergée, de dépôts de carbonate de calcium et de la pureté de l’eau.
Une merveille géologique
Le Lac des 5 Fleurs, ou Wuhuahai, est entouré de montagnes enneigées et de forêts luxuriantes. Son eau limpide permet de voir les troncs d’arbres immergés au fond. En automne, les feuilles des arbres environnants ajoutent des touches de rouge et d’or, rendant le panorama encore plus spectaculaire !
Un site protégé
Situé dans la réserve naturelle de Jiuzhaigou, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce site présente une faune et une flore particulièrement riche et variée, abritant notamment des pandas géants et des singes dorés.
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29 janvier 2026
Pérou : Sous le vol du condor – Des Andes à l’Océan, Harmonies d’une
nation métissée
Par Joëlle Strauss, violoniste, chanteuse et conférencière, elle obtient ses diplômes des Conservatoires royaux de Mons et de Bruxelles. Après une formation classique de haut niveau, son intérêt pour le violon la pousse à se perfectionner dans d’autres styles, tzigane, klezmer, jazz, oriental, latino–américain auprès des plus grands maîtres.
Majesté des cieux andins, le condor règne en maître sur les hauteurs vertigineuses de la plus longue chaîne de montagnes du monde.
Symbole de liberté et de puissance, il incarne l’équilibre entre la terre et le ciel, reliant les hommes aux divinités. Dans la pensée inca, le condor était l’intercesseur entre les mondes : le Hanan Pacha, royaume des dieux et des esprits bienveillants, le Kay Pacha, monde terrestre des vivants, et l’Ukhu Pacha, univers souterrain, associé aux ancêtres, à la sagesse. Sa silhouette planant au-dessus des sommets et des vallées incarne encore aujourd’hui le souffle spirituel des Andes.
La musique, tout comme le condor, jouait un rôle essentiel dans la civilisation inca. Considérée comme un langage sacré, elle reliait les
mondes et permettait d’entrer en contact avec les divinités. Chaque instrument, quena, charango, siku… possédait une âme, et ses sonorités servaient d’offrande : prières pour la pluie, remerciements pour les récoltes, célébrations des cycles de la vie et des paysages majestueux des Andes.
Mais le Pérou est aussi une terre de rencontres. À Arequipa, ville nichée entre volcans et vallées, les traditions andines se sont mêlées aux
formes musicales européennes. Les mélodies mélancoliques des yaravíes dialoguent avec la mazurka et la valse importées par les colons, créant un répertoire unique où se reflète l’histoire métissée de la ville et du pays.
Sur la côte pacifique, un autre héritage s’est enraciné : celui des populations africaines arrivées par la traite esclavagiste. Leurs rythmes
et leur énergie ont donné naissance à une musique singulière, métissant influences africaines, espagnoles et indigènes. Le festejo et le landó, genres emblématiques de la musique afro-péruvienne, témoignent de cette force créative qui continue de résonner dans des quartiers populaires comme Chorrillos, patrie de la grande chanteuse Susana Baca.
Enfin, de cette mosaïque d’influences est née l’une des musiques les plus emblématiques du Pérou : la valse créole, ou vals criollo. Inspirée de la valse européenne, elle s’est transformée au contact des réalités locales pour devenir la voix de Lima et, peu à peu, un symbole de l’identité nationale. Ses paroles racontent les histoires des quartiers, des amours et des luttes quotidiennes, tout en célébrant la diversité culturelle
du pays.
Ainsi, du vol du condor aux rives de l’océan, des instruments sacrés andins aux rythmes afro-péruviens, du yaraví mélancolique à la valse, la musique péruvienne nous raconte l’histoire d’un peuple et d’un métissage unique, où chaque note est à la fois mémoire et célébration
Informations pratiques Date : 29 janvier 2026 Heure : 17h45 accueil – Début de la conférence à 18h00 – fin à 19h00 Lieu : Rue Royale, 100 – 1000 Bruxelles, à la rédaction du journal LE SOIR Parking (payant) : Rue de Ligne – 1000 Bruxelles Inscription : Inscription obligatoire via notre billetterie en ligne. Places limitées (50p)
Le précédent record de 16,63 millions de touristes établi en 2019 est donc pulvérisé ! Sur cette période de janvier à juin, les Sud-Coréens étaient les plus nombreux avec 4,4 millions de visiteurs. La Chine arrive en deuxième position avec environ trois millions de touristes, soit cinq fois plus qu’au cours de la même période l’année dernière. Les Taïwanais occupent la troisième place et les États-Unis la quatrième.
Objectif ambitieux pour 2030
En 2023, 25 millions de visiteurs se sont rendus au Japon après la levée des restrictions liées à la pandémie. Le Japon s’est fixé pour objectif d’attirer 60 millions de touristes par an d’ici 2030, soit presque le double du record de 2019 (31,88 millions). Ichiro Takahashi, directeur de l’Organisation nationale du tourisme du Japon, est optimiste : “Nous pouvons atteindre cet objectif avec de bons efforts. Le Japon a des ressources touristiques infinies.”
Su San Lee
Le revers de la médaille
Cependant, le retour massif des touristes inquiète les riverains de sites touristiques comme Kyoto et le Mont Fuji. En mai, une ville près du Mont Fuji a érigé une barrière pour empêcher l’accès à un point d’observation très fréquenté, dissuadant ainsi les touristes de prendre des photos. À Kyoto, riche en traditions, certains touristes harcèlent les geishas, ce qui a conduit les habitants à interdire l’accès à certaines ruelles.
Bref, si vous comptez vous rendrez au Japon, essayez de vous fondre dans le paysage en adoptant les critères très élevés de politesse et de respect des locaux !
Ce changement, bien que drastique, avait pour but d’harmoniser la circulation suédoise avec celle de la majorité des pays européens voisins, facilitant ainsi les échanges et réduisant les accidents de la route.
La décision et la préparation
Avant le Dagen H, la Suède, comme le Royaume-Uni, circulait à gauche. Cependant, avec l’augmentation du nombre de véhicules et la complexité croissante des échanges transfrontaliers, la conduite à gauche devenait un obstacle. Le gouvernement suédois, après des années de débat et une campagne de sensibilisation intensive, a finalement décidé de faire le grand saut.
In 1967, Sweden officially switched from driving on the left side of the road to the right.
This major logistical operation, known as “Dagen H” or “H Day,” involved reconfiguring the entire country’s road system and vehicles. On the morning of September 3, all traffic came to a… pic.twitter.com/w7TIPq7gDW
La préparation pour le Dagen H a été méticuleuse. Des panneaux de signalisation ont été modifiés ou remplacés, les marquages routiers repeints, et des milliers de feux de circulation réorientés. Une campagne de communicationmassive a été lancée pour informer et éduquer la population sur le nouveau sens de circulation. Les écoles ont intégré des cours spéciaux sur la nouvelle conduite, et des exercices pratiques ont été organisés.
Le jour du changement
Le 3 septembre 1967, à 4h50 du matin, toute circulation a été arrêtée pendant dix minutes pour permettre aux conducteurs de se repositionner de l’autre côté de la route. À 5h00 précises, la circulation a repris, mais cette fois-ci à droite. Le changement s’est déroulé avec une étonnante fluidité, grâce à une planification rigoureuse et à la coopération de la population.
Les conséquences…
Les premiers jours après le Dagen H ont été marqués par une baisse significative des accidents de la route, en grande partie due à la prudence accrue des conducteurs. À long terme, ce changement a permis une meilleure intégration avec les pays voisins, simplifiant les voyages et les échanges commerciaux. La Suède a réussi un exploit que peu de pays auraient osé entreprendre, démontrant ainsi une remarquable capacité d’adaptation et d’organisation.