Elle prévoit aussi de réduire de 60 % ses vols vers Hambourg et de 20 % ceux vers Berlin. En cause, un conflit avec le gouvernement allemand concernant une hausse des taxes aériennes, qui rendrait les vols en Allemagne plus chers qu’ailleurs.
Cette décision entraînera une baisse de 12 % du nombre de passagers de Ryanair en Allemagne l’été prochain, soit une diminution de 1,8 million de sièges. La compagnie irlandaise appelle le gouvernement à supprimer les taxes aériennes et à réduire les coûts de contrôle du trafic aérien et de sécurité.
La Lufthansa et EasyJet ont également exprimé leurs inquiétudes quant aux coûts croissants en Allemagne. Cette situation pourrait affecter davantage l’offre de vols dans le pays, augmentant la pression sur les prix… Affaire à suivre !
La brasserie Rodenbach à Roulers, fondée en 1821, a inauguré un parcours de visite entièrement repensé. L’objectif ? Faire revivre l’histoire de cette brasserie de renom tout en offrant au public la possibilité de composer leur propre bière. En effet, la Rodenbach est connue pour être un assemblage complexe d’une bière jeune et d’une autre vieillie deux ans en foudre, ce qui lui confère son caractère unique et sa légère acidité.
La première étape de cette transformation a vu l’inauguration de la Foederhuis au printemps dernier. Cet espace horeca, situé au cœur des barriques de bois de chêne, permet de déguster la gamme Rodenbach. Ces barriques, pouvant contenir de 12 000 à 65 000 litres, constituent d’ailleurs le visage même de la brasserie !
Le parcours de visite permet aux visiteurs de déambuler dans les caves de stockage où sont entreposées près de 300 barriques. Avant cela, une vue imprenable sur la salle de brassage moderne, inaugurée en 2002, est offerte aux curieux. Chaque année, 50.000 hectolitres de Rodenbach sont produits, majoritairement destinés à la Belgique. L’expérience s’achève en permettant aux visiteurs de composer leur propre bière à partir de trois breuvages différents.
Heinrich Schliemann n’était ni archéologue de formation, ni un scientifique reconnu. Mais en 1870, poussé par une obsession pour les récits d’Homère, il entreprend de prouver que l’Iliade n’est pas qu’une œuvre littéraire, mais qu’elle repose sur des faits historiques. Convaincu que la cité de Troie existait réellement, Schliemann choisit de creuser dans les collines de Hisarlik, en Turquie. Cette passion, qui frôlait parfois l’obsession, le poussa à braver les doutes et les critiques de ses contemporains.
Un pari qui paye
Contre toute attente, ses fouilles dévoilent les restes d’une ancienne cité. Des murs massifs, des poteries et des artefacts vieux de plusieurs millénaires commencent à émerger sous ses pioches. Schliemann est convaincu d’avoir trouvé la Troie d’Homère, celle où les Grecs auraient combattu pour l’amour de la belle Hélène. Bien que les archéologues modernes nuancent ses conclusions, il est indéniable que sa découverte a bouleversé l’archéologie et transformé notre compréhension du monde antique.
Héritage et controverses
Cependant, Schliemann n’était pas sans défauts. Sa méthode de fouille, rudimentaire, a endommagé des couches importantes du site, détruisant ainsi des informations précieuses. De plus, il s’est approprié des trésors, comme le “Trésor de Priam”, qu’il fit transporter en Europe sans l’accord des autorités ottomanes.
En été, ce lac se transforme en un paysage surréaliste de taches multicolores, une conséquence de l’évaporation de l’eau et de la concentration des minéraux présents. Les cercles colorés vont du bleu au vert en passant par le jaune, en fonction de la concentration des minéraux tels que le magnésium, le calcium et le sulfate de sodium.
La magie de la science
Le phénomène du Spotted Lake est principalement dû à la forte concentration de minéraux dissous dans l’eau. En été, une grande partie de l’eau s’évapore, laissant derrière elle de petites mares individuelles qui, en fonction de la composition minérale, adoptent différentes nuances de couleurs. Ces taches, disposées comme des motifs géométriques, donnent l’impression d’une mosaïque créée par un artiste géant.
Le Spotted Lake n’est pas seulement un site naturel fascinant, il est aussi un lieu profondément sacré pour les Premières Nations de la région. Connu sous le nom de “Kliluk” pour les peuples autochtones, il est vénéré depuis des siècles pour ses eaux riches en minéraux, auxquelles on attribuait des propriétés curatives. Aujourd’hui, l’accès au lac est limité par respect pour cette signification culturelle, mais des points de vue permettent d’admirer ce chef-d’œuvre de la nature sans nuire à sa préservation.
Un spectacle saisonnier
Le meilleur moment pour voir le Spotted Lake dans toute sa splendeur est l’été, lorsque les niveaux d’eau sont bas et que les taches deviennent plus visibles. Les visiteurs peuvent observer ce phénomène unique depuis la route, tout en respectant les consignes mises en place pour préserver ce site fragile.
Pour bien dormir en avion, il est essentiel de s’adapter au décalage horaire avant même le départ.
Si vous voyagez vers l’ouest, essayez de reculer votre heure de coucher les jours précédents.
En direction de l’est, avancez-la progressivement. Cela permet à votre corps de s’ajuster et limite les effets du jetlag à l’arrivée.
Évitez les somnifères durant le vol
Bien que tentants, les somnifères sont déconseillés en avion. Ils peuvent non seulement causer de la confusion, mais ils augmentent aussi les risques liés à une immobilité prolongée, comme les caillots sanguins. Privilégiez plutôt des méthodes naturelles, comme des exercices de respiration ou des écouteurs anti-bruit pour vous isoler du bruit ambiant.
Limitez les repas lourds et l’alcool
Il est important de faire attention à ce que vous mangez et buvez avant et pendant le vol. L’alcool et les repas trop copieux peuvent perturber votre sommeil. Optez pour des aliments légers et hydratez-vous régulièrement avec de l’eau. Évitez aussi la caféine avant de dormir, sauf si vous en prenez juste avant l’atterrissage pour vous réveiller.
Utilisez des accessoires de confort pour faciliter le sommeil
Investir dans des accessoires de voyage peut faire toute la différence pour un vol plus reposant. Un masque de sommeil, un oreiller cervical, ou encore des bouchons d’oreilles vous aideront à créer un environnement plus propice au sommeil en réduisant la lumière et le bruit. Ces petits gadgets peuvent améliorer la qualité de votre repos, même si ce n’est pas aussi efficace qu’un vrai lit.
Adaptez-vous au rythme local dès l’atterrissage
Pour minimiser le décalage horaire, adoptez le rythme des habitants dès votre arrivée. Même si vous n’avez pas faim ou sommeil à ces moments, ajustez-vous aux heures locales en prenant un repas ou en faisant une sieste si nécessaire. Une courte activité physique à l’arrivée peut également vous aider à vous recaler plus rapidement.
Conclusion
Dormir en avion peut être un défi, mais en suivant ces astuces, vous augmenterez vos chances de vous reposer et d’arriver à destination en pleine forme. En anticipant le décalage horaire, en évitant les somnifères, et en utilisant des accessoires adaptés, vous pourrez maximiser votre confort en vol et limiter les effets du décalage horaire.
En automne, le thermomètre est pris d’un effet yo-yo, avec souvent une tendance à pointer vers le bas. Ça m’a donné envie d’aller me rougir les joues au grand air, emmitouflée dans ma doudoune, pour une balade en forêt. J’ai choisi la vallée du Roannay, à l’orée de la fagne spadoise. Je vous emmène…
A l’assaut du ruisseau secret
Départ de grand matin le samedi, pour arriver sur place avant 10 heures. La randonnée que j’ai choisie porte un nom un peu mystérieux : « Francorchamps : le ruisseau secret ». Vous pouvez la retrouver sur le site visitwallonia.be, avec même une carte GPX à télécharger, ou sur l’appli Cirkwi.
Le point de départ est situé rue Emile Goedert 6, à Stavelot. C’est parti pour 14 kilomètres d’itinéraire balisé, classé « difficulté moyenne ». La randonnée longe la fagne spadoise, dans une forêt alternant conifères et feuillus. On a vu de magnifiques épicéas de près de 50 mètres de haut ! Et ce n’est pas une estimation au doigt mouillé : les arbres sont marqués de leur date et de leur hauteur. Comme la vallée est humide, pensez à porter de bonnes chaussures imperméables. On a aussi croisé de nombreux ruisseaux, dont le Roannay. La balade nous a pris 4h30, pause pique-nique comprise.
Roannay – Francorchamps
Un hôtel de charme
Après la marche, direction Spa, où nous avons posé nos valises à l’hôtel le Roannay, situé à 800 mètres du circuit de Francorchamps, dans un bâtiment moderne. Mon homme n’a pas lâché du regard la rutilante Porsche 911 parquée devant la porte de l’hôtel. Ici, la passion mécanique est partout. Logique pour une région qui accueille chaque année le Grand Prix de Belgique de Formule 1…
Notre hôtel a été rénové récemment, dans un style moderne chic, avec une décoration épurée et de beaux matériaux. J’ai particulièrement aimé la salle de bains, avec son surprenant lavabo rond en inox et ses produits d’accueil Clarins.
Espace Wellness et simulateur de conduite
Après l’effort, le réconfort : j’ai profité de l’espace Wellness de l’hôtel, lui aussi très moderne et design. Il comprend un sauna, un hammam, un jacuzzi et des matelas de massage à hydrojets. J’ai goûté à tout, avant de finir la session posée sur un transat pour une complète relaxation. Pendant ce temps, mon homme, lui, était totalement concentré, volant en mains, près de la réception… Les propriétaires ont en effet installé au rez-de-chaussée de l’hôtel un simulateur de pilotage (payant), avec siège sport, volant, pédales et grand écran sur lequel est reproduit le tracé du circuit de Francorchamps en qualité HD. Mon amoureux a pu tester ses notions de pilotage sans risque de froisser de carrosserie…
Roannay – Francorchamps
Menu brasserie ou étoile Michelin
Pour l’apéro, direction le bar. D’ambiance lounge, il est installé sous la vieille charpente en bois de l’ancienne grange. L’espace fait aussi brasserie. On a choisi le Menu du Marché, qui change régulièrement en fonction de l’inspiration du chef et des produits de saison ! Le jour de notre passage, c’était tartelette de tomates et stracciatella de burrata en entrée ; tartare de bœuf, caviar de hareng, salade de légumes et frites en plat ; et gaspacho de fruits rouges avec glace lait d’amande en dessert. Pour les fins gourmets, il y a aussi dans l’hôtel un restaurant gastronomique, gratifié d’une étoile au Michelin. Les chefs David Martin et Mathieu Vande Velde y officient sous vos yeux, dans une cuisine ouverte sur la salle. On s’est promis de revenir tester…
WBT – David Samyn
Le Musée du Circuit de Francorchamps
Après un samedi bien rempli, on a baissé le rythme le dimanche. Mais mon amoureux tenait néanmoins absolument à visiter l’abbaye de Stavelot, située à 8 kilomètres de l’hôtel. J’ai vite compris pourquoi : plus de moine dans cette abbaye, mais les caves voûtées accueillent le musée du Circuit de Spa-Francorchamps, avec une collection de voitures et de motos de course. J’ai aussi appris qu’à une époque, la Belgique comptait un grand nombre de constructeurs de motos, comme FN, Gillet ou Saroléa. C’est donc sur une note de nostalgie et de culture mécanique que nous avons conclu notre week-end spadois, mené bon train entre forêt et bolides.
La Commission européenne a proposé de permettre aux citoyens de demander un passeport ainsi qu’une carte d’identité numérique. Ces outils doivent faciliter les démarches et les passages aux frontières, ont expliqué Didier Reynders et Ylva Johansson lors d’une conférence de presse.
“Non moins de 600 millions de personnes viennent visiter l’UE chaque année, ce qui représente une charge de travail importante pour les gardes-frontières“, a déclaré la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson.
Faciliter le passage aux frontières
La Commission souhaite permettre aux citoyens européens de demander un passeport numérique, que les États membres seraient obligés de fournir en cas de requête. L’objectif serait de rendre plus facile le passage aux frontières de l’espace Schengen. Les voyageurs pourraient envoyer leur passeport à l’avance, de sorte que les vérifications aient été effectuées au moment de leur passage à la douane, a expliqué Mme Johansson. “Cela permettrait aux garde-frontières de se concentrer sur les cas plus complexes qui nécessitent un examen approfondi“, a invoqué la commissaire.
Pas obligatoire !
“Pour les citoyens, le passeport numérique ne serait pas une obligation, mais une opportunité“, a souligné la Suédoise. Ils auraient alors accès à une version numérique de leur passeport qu’ils pourraient scanner pour les démarches aux frontières. Plus besoin d’ouvrir le passeport papier ! Le passeport numérique pourrait aussi être transmis par les utilisateurs aux compagnies aériennes au moment de l’enregistrement des passagers, par exemple.
Vers une identité numérique européenne sécurisée
Didier Reynders, commissaire à la Justice, a proposé une disposition similaire pour les cartes d’identité. Le mécanisme serait également accessible sur base volontaire et aurait pour but de faciliter la liberté de mouvement au sein de l’espace Schengen. Il permettrait par ailleurs de “libérer le potentiel” de différents services et applications numériques, a souligné le Belge. “Des méthodes de cryptage sont utilisées pour garantir le respect des règles de protection des données et je peux assurer aux utilisateurs que leurs données seront protégées“, a mis en avant Didier Reynders.
L’avenir des documents de voyage
Une application dédiée aux documents de voyage doit voir le jour d’ici 2030 pour y loger les documents dans un “portefeuille d’identité numérique européen“, selon la Commission.
L’idée d’une “identité électronique européenne sécurisée” date d’il y a quelques années déjà. Au moment de son discours sur l’état de l’Union en septembre 2020, Ursula von der Leyen avait annoncé un tel outil : “Une identité fiable, que tout citoyen pourra utiliser partout en Europe pour n’importe quel usage, comme payer ses impôts ou louer un vélo. Une technologie qui nous permettra de contrôler quelles données nous partageons et l’usage qui pourra en être fait.”
Avant de réserver une maison de vacances, il est essentiel de bien lire le contrat de location. En effet, toutes les maisons de vacances n’acceptent pas les animaux de compagnie. Si vous souhaitez emmener votre chien, assurez-vous que cette possibilité est bien mentionnée. Souvent, les propriétaires indiquent si les animaux sont acceptés dans la section « conditions » ou « règlement intérieur » du contrat.
Que faire si le contrat de location ne mentionne pas les animaux ?
Il se peut que le contrat ne précise rien au sujet des animaux. Dans ce cas, il est recommandé de contacter directement le propriétaire ou l’agence de location. La transparence est essentielle pour éviter les mauvaises surprises à votre arrivée. Si le propriétaire accepte votre demande, n’oubliez pas de conserver un email ou un document écrit qui le confirme, afin de protéger vos droits.
Les frais et dépôts de garantie pour les animaux de compagnie
Certaines locations de vacances qui acceptent les animaux imposent un supplément ou une caution spécifique en cas de dommages causés par l’animal. Il est important de bien se renseigner sur ces frais avant de réserver. Ces suppléments sont souvent justifiés par le nettoyage supplémentaire ou les réparations potentielles si votre chien cause des dégâts.
Respecter les règles de la maison et du voisinage
Même si votre chien est accepté, il est crucial de respecter les règles de la maison et du voisinage. Par exemple, certains propriétaires demandent que les animaux ne montent pas sur les meubles ou ne soient pas laissés seuls à l’intérieur pendant de longues périodes. Par ailleurs, il est toujours préférable de tenir votre chien en laisse si vous vous trouvez dans des espaces communs ou à proximité d’autres locataires, surtout s’il s’agit d’une propriété avec d’autres maisons de vacances.
Quelques conseils pour des vacances sereines avec votre chien
Si vous décidez d’emmener votre chien avec vous en vacances, voici quelques conseils pour assurer son bien-être et le vôtre :
Prévoyez suffisamment de nourriture, d’eau et de jouets pour qu’il se sente à l’aise dans son nouvel environnement.
Emportez son panier ou sa couverture préférée pour qu’il retrouve un peu de confort et d’odeurs familières.
Renseignez-vous sur les endroits à proximité où les chiens sont acceptés, comme les plages, les parcs ou les sentiers de randonnée.
Veillez à respecter les horaires de promenade et les besoins de votre chien, même en vacances.
Assurer la propreté de la maison de vacances
Il est important de laisser la maison de vacances propre, surtout si vous avez un chien avec vous. Voici quelques gestes à adopter :
Pensez à nettoyer les poils de votre chien avant de quitter les lieux, en utilisant un aspirateur ou une brosse adaptée.
Si votre chien a eu un accident à l’intérieur, nettoyez immédiatement pour éviter toute odeur ou tache.
Apportez des sacs pour ramasser les déjections lorsque vous vous promenez avec votre chien dans le jardin ou aux alentours.
Les avantages d’emmener son chien en vacances
Emmener votre chien en vacances présente de nombreux avantages, tant pour vous que pour lui :
Votre chien profite d’un changement d’environnement et d’activités stimulantes, comme les promenades en nature.
Vous évitez les frais de pension ou les soucis de garde, tout en passant des moments agréables avec votre compagnon.
Les maisons de vacances sont souvent équipées de jardins ou d’espaces extérieurs qui permettent à votre chien de se dépenser librement.
Conclusion
Emmener votre chien en maison de vacances est tout à fait possible, à condition de bien vous renseigner en amont. Lisez attentivement le contrat de location, respectez les règles en place et préparez-vous à assurer le confort de votre compagnon. De cette manière, vous pourrez profiter de vos vacances en toute sérénité, avec votre fidèle ami à vos côtés !
Bastogne est une destination fascinante aussi bien pour les amateurs d’histoire que pour les férus de traditions locales. Et si la petite ville ardennaise est surtout connue pour le rôle qu’elle a joué lors de la Bataille des Ardennes, ses musées mettent aussi à l’honneur la richesse de la culture ardennaise sous toutes ses formes.
Unique en son genre, ce musée vous propose un voyage au cœur de la culture ardennaise à travers trois espaces d’exposition qui offrent des regards diversifiés et complémentaires sur la vie des Ardennais d’hier et d’aujourd’hui. Vous y découvrirez les coutumes, les jeux traditionnels pratiqués dans la région, ainsi que l’éducation et les traditions locales. Adapté aux familles, le Musée de la Grande Ardenne offre une expérience intergénérationnelle et conviviale.
Ce musée vivant propose une visite en trois temps. Les visiteurs peuvent tout d’abord explorer un parc animalier regroupant 25 espèces d’animaux lainiers. Ensuite, ils découvriront les différentes étapes du travail de la laine, à la fois dans sa version contemporaine et telle qu’elle se pratiquait au début du XXe siècle. Enfin, les visiteurs voyageront à travers le temps et seront guidés dans une maison d’époque reconstituée. Les plus jeunes seront ravis de parcourir le parc tout en côtoyant ses animaux au doux pelage !
Espace dédié à l’art contemporain et à la promotion des arts plastiques et visuels, l’Orangerie organise cinq expositions par an. De quoi découvrir divers artistes venus de tous les horizons, qu’ils soient actifs dans la peinture, la sculpture, la photo, la vidéo ou encore la performance scénique. Un lieu où l’art est mis à l’honneur sous toutes ses formes !
Rue Porte Haute 30 (Parc Elisabeth), 6600 Bastogne
La ville du souvenir
Témoin de la culture et des traditions locales, Bastogne est aussi une destination incontournable pour les passionnés d’histoire, notamment de la Seconde Guerre mondiale et de la célèbre Bataille des Ardennes. Quatre institutions majeures vous permettent de revivre cet épisode marquant du XXe siècle, à commencer par le Bastogne War Museum, qui fait office de centre de mémoire retraçant la chronologie de la Seconde Guerre mondiale à travers le regard de quatre personnages. Plusieurs espaces interactifs et immersifs, dont Génération 45, vous renvoient près de 80 ans en arrière afin de mieux prendre l’ampleur de cette époque trouble.
Anne Segers
Les Bastogne War Rooms pour abritent les caves où les soldats américains se sont réfugiés lors de la Bataille des Ardennes. Avec une scénographie moderne et immersive, vous revivrez les moments clés du début de l’offensive. C’est notamment dans ces caves que le Général Anthony McAuliffe prononça son célèbre « Nuts ! » face à la demande de reddition des allemands.
Anne Segers
Les Bastogne Barracks, une caserne construite en 1936, abritait un camp de formation des Jeunesses hitlériennes avant de devenir un QG américain. Ce lieu, aujourd’hui reconverti en centre d’interprétation de la Seconde Guerre mondiale, est également un pôle de restauration et d’exposition de véhicules militaires.
A. Preser
Enfin, le 101st Airborne Museum plonge les visiteurs lui aussi au cœur de la Bataille des Ardennes grâce à ses nombreux objets d’époque et une scénographie très réaliste. Créé et géré par une équipe de passionnés, ce lieu permet de mieux comprendre l’horreur vécue par les soldats lors de l’offensive des Ardennes en 1944 et 1945.
Anne Segers
Pour en savoir plus sur l’offre muséale du Pays de Bastogne, n’hésitez pas à consulter le site www.paysdebastogne.be
Situé juste entre Stavelot et Vielsam, à une trentaine de kilomètres au sud de Liège, le village de Wanne constitue le point culminant de la commune de Trois-Ponts. Perdu en pleine nature, j’ai pu y admirer un paysage typiquement ardennais, avec des champs et des forêts à perte de vue, le tout sur 360°. Le lieu est connu pour sa piste de ski alpin du Val de Wanne, très courue hiver comme été, mais également pour être l’un des sommets de la Haute Ardenne, qui est gravi par les cyclistes lors de la course Liège-Bastogne-Liège. En me baladant dans le village, je suis tombé sous le charme des lieux, et notamment des maisons en pierre du pays, du château et de la petite école du village. J’y apprends que le château de Wanne est un gîte Kaléo, labellisé Bienvenue Vélo. Celui-ci dispose de 20 chambres et propose une kyrielle d’activités.
Musée HA Façade
Plongée dans l’histoire locale
Logé dans l’ancienne école du village, le Musée de la Haute Ardenne est dédié à la vie rurale et au patrimoine local. On y découvre l’histoire de la région mais également les us et coutumes d’autrefois, tout en admirant l’ancienne salle de classe telle qu’elle était au début du XXe siècle et en parcourant l’exposition Wanne à travers les batailles. Sur place, j’ai rencontré Nathalie et Donatienne, chargées de l’animation du lieu et qui redonnent vie aux objets du passé tout en mettant en avant le riche patrimoine local. De quoi se familiariser avec la région et ses habitants d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi avec son histoire, sa géographie, son agriculture, ses ressources naturelles, ses croyances, ses légendes ou encore sa musique, le tout rehaussé d’un délicieux accent wallon. L’expérience est ponctuée d’animations et d’expos à thème, dont une “dictée à l’ancienne” qui garantissent une immersion totale dans la Haute Ardenne d’autrefois !
Musée Haute Ardenne Intérieur
À table !
En face du musée, j’ai pu goûter aux petits plats concoctés par l’équipe de La Métairie, un hôtel-restaurant qui se distingue par une cuisine raffinée et qui propose des chambres confortables. De quoi passer un week-end sur place si, comme moi, vous tombez sous le charme de Wanne ! Car la région vous propose également une multitude d’autres activités, dont un circuit cyclable jusqu’au mystérieux rocher du Faix du Diable, où l’on raconte la légende de Remacle, le fondateur de l’abbaye de Stavelot toute proche. Au retour, passez par la tour Leroux, montez ses étages et profitez de la vue !