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  • En croisière sur l Amazone, vivre le fleuve et ressentir la forêt

    En croisière sur l Amazone, vivre le fleuve et ressentir la forêt

    Le grand départ de Manaus

    Tout commence la plupart du temps à Manaus, capitale de l’État d’Amazonas, où les croisières prennent leur départ. Petits et moyens bateaux attendent leurs voyageurs en quête d’une expérience qui sort de l’ordinaire. Cette métropole au cœur de la jungle, accessible uniquement par avion ou bateau, est déjà une immersion dans l’Amazonie. À bord de votre bateau, chacun trouve sa place et son bonheur : du pont panoramique d’un navire de luxe aux hamacs colorés des bateaux traditionnels, il y en a pour tous les goûts. Le soleil se couche, le fleuve s’élargit, et déjà, l’impression d’entrer dans un monde à part s’empare de vous.

    A bord de La Jangada sur l’Amazone

    La vie au fil de l’eau

    Les journées à bord s’écoulent au rythme lent du fleuve. Les cabines confortables côtoient des espaces conviviaux où les voyageurs partagent leurs impressions. Chaque croisière, qu’elle dure trois jours ou plus d’une semaine, alterne navigation et escales. Depuis le pont, vous observez les villages flottants, les pirogues des pêcheurs, et les enfants qui vous saluent d’un geste de la main, heureux de voir des étrangers dans leur région. Ici, la vie se déploie au rythme du courant, dans une harmonie que l’on contemple avec fascination.

    La vie au bord de l’Amazone

    Une biodiversité unique au monde

    Naviguer sur l’Amazone, c’est entrer dans l’un des réservoirs de vie les plus fascinants de la planète. Le bassin amazonien concentre à lui seul près de 10 % de toutes les espèces connues dans le monde : plus de 40.000 variétés de plantes, 2.200 espèces de poissons, 1.300 d’oiseaux et plusieurs centaines de mammifères. Chaque sortie en pirogue devient une aventure sensorielle. À l’aube, lorsque la brume se lève, vous apercevez parfois les dauphins roses, créatures légendaires du fleuve, qui surgissent à la surface avant de disparaître dans un éclaboussement silencieux.

    Les singes-écureuils dans la forêt amazonienne

    Plus loin, les cris rauques des singes hurleurs résonnent comme un appel venu d’un autre temps, tandis que les paresseux, immobiles dans les branches, se laissent observer avec nonchalance. Les toucans et aras multicolores traversent le ciel par grappes, contrastant avec le vert intense de la canopée. La nuit, place à un autre spectacle : les yeux phosphorescents des caïmans percent l’obscurité, et le chant continu des insectes enveloppe le bateau dans une symphonie hypnotique. Ici, chaque instant révèle la fragilité et la puissance de la nature, rappelant que l’Amazonie est bien plus qu’un paysage : c’est un monde vivant en perpétuelle effervescence, chaque sortie devient une véritable leçon de nature.

    Le dauphin rose espèce endémique de l’Amazone

    Escales et rencontres humaines

    Votre bateau s’arrêtera certainement dans une des communautés cabocla. Les locaux vous accueillent avec des sourires timides, puis partagent leur quotidien : préparation de la farine de manioc, artisanat en fibres naturelles, chants traditionnels. Ces rencontres, toujours respectueuses, offrent un aperçu rare de la vie en Amazonie. Certaines croisières incluent également des randonnées dans la jungle, guidées par des habitants qui dévoilent les usages médicinaux des plantes et quelques secrets bien gardés dont les ingrédients et épices qui rehaussent leur cuisine. À bord comme à terre, la cuisine est une découverte en soi. Le tambaqui grillé, poisson emblématique, se déguste accompagné de manioc et de piments parfumés. Sur les étals des marchés de Manaus ou des villages vous trouvez des fruits tropicaux étonnants : açai, cupuaçu, graviola. Vous goûtez, comparez, et vous serez étonnés par ces saveurs inconnues. Chaque repas devient un voyage sensoriel, prolongeant l’immersion de votre croisière dans cet univers gustatif.

    Pêche traditionnelle à bord d’un canoë sur l’Amazone

    Le souffle de l’Amazonie

    Lorsque le bateau reprend sa route, vous réalisez que cette croisière est bien plus qu’un simple voyage : c’est une immersion dans l’un des derniers grands sanctuaires naturels de la planète. Entre contemplation, découvertes culturelles et émotions sensorielles, l’Amazonie se dévoile comme un monde à la fois fragile et puissant.

    Le Soir Voyage vous y emmène en mars 2026. Sur la Jangada, un petit bateau de 18 cabines seulement entièrement privatisé et qui promet une expérience inestimable. Lorsque vous quitterez ce fleuve mythique, vous repartirez avec un sentiment d’émerveillement, et l’envie profonde de protéger ce trésor universel.

     

    >>> Découvrez notre croisière sur l’Amazone à bord de la Jangada

     

  • Louvain décroche le titre de Capitale européenne de la Culture 2030 : quid de Molenbeek et Namur ?

    Louvain décroche le titre de Capitale européenne de la Culture 2030 : quid de Molenbeek et Namur ?

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    winston-tjia

    Louvain entre dans le club très sélect des villes belges auréolées du titre de Capitale européenne de la Culture. Après Anvers (1993), Bruxelles (2000), Bruges (2002) et Mons (2015), la cité universitaire portera haut les couleurs culturelles du pays en 2030.

    Derrière cette désignation se cache un projet vieux de 1985, imaginé par Mélina Mercoury et Jack Lang, destiné à célébrer la diversité européenne tout en dopant le tourisme culturel. Concerts, expositions, festivals : le programme est chargé !

    Molenbeek et Namur, la déception fair-play

    À Molenbeek, où la candidature avait suscité un réel engouement citoyen, la déception était palpable. Fatima Zibou, co-chargée de mission, a salué le travail accompli par les bénévoles auprès de Belga : « Nous aurions aimé avoir le titre. Mais sans celui-ci, nous nous devons de continuer… Nous avons un plan B. Nous allons continuer à porter un projet avec le soutien des communes bruxelloises dans cette Région qui en a besoin. » Une manière de rappeler que la mobilisation culturelle ne s’arrête pas avec un tampon européen, mais peut s’ancrer durablement dans le quotidien d’un territoire.

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    À Namur, l’humeur était plus mélancolique mais tout aussi constructive. La Ville a salué le « travail colossal » mené depuis mars 2024 par les habitants, les artistes et les associations. Laura Latour, commissaire du projet, a tenu à souligner que cet effort ne serait pas perdu : « Il faut maintenant se demander comment optimiser au maximum les opportunités, il n’est pas obligatoire de recevoir le label de Capitale européenne pour développer des projets. »

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    Une Europe en tournée culturelle

    Avant Louvain en 2030, le flambeau passera par Oulu (Finlande) et Trencín (Slovaquie) dès l’an prochain, puis Liepaja (Lettonie) et Évora (Portugal) en 2027.

     

  • Tongres : des tablettes romaines qui révèlent des secrets de 2.000 ans

    Tongres : des tablettes romaines qui révèlent des secrets de 2.000 ans

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    adobe

    Le Musée gallo-romain de Tongres vient de lever le voile sur une découverte hors norme : plus de 85 tablettes d’écriture romaines en bois, datant du IIIᵉ siècle après J.-C. Ce sont les plus anciennes jamais mises au jour en Belgique ! Gravées au stylet dans de la cire, elles servaient à tout : administration, juridique, courrier et même exercices scolaires.

    Fouilles et révélations

    Tout commence avec 73 tablettes retrouvées en 1930 près du Broekberg, puis 12 autres exhumées en 2013 dans un puits de la Beukenbergweg. “Nulle part ailleurs en Belgique, on n’a trouvé et étudié autant de tablettes d’écriture“, se réjouit An Christiaens, échevine locale du Tourisme. Grâce à des techniques photographiques de pointe, les chercheurs ont décrypté une partie de ces fragments, même si toutes les tablettes ont été brisées en deux.

    Une vie quotidienne très écrite

    Les inscriptions parlent de tout : un prêt avec intérêt (usura), une pension d’ancien soldat, des cérémonies religieuses à Cérès, ou encore la présence de fonctionnaires romains tels que les lictores et les vigiles. Ces mentions inédites prouvent l’implantation très tôt d’une administration locale digne d’une petite capitale régionale.

    Une société multiculturelle

    Les noms gravés sur ces tablettes révèlent un patchwork : Latins, Celtes, Germains… Trois langues parlées, mais une seule pour les papiers officiels : le latin. L’étude complète est désormais publiée dans The Writing Tablets of Roman Tongeren (Belgium) and Associated Wooden Finds chez Brepols.

  • Namur Demain revient : un mois d’idées, d’ateliers et de circuits courts

    Namur Demain revient : un mois d’idées, d’ateliers et de circuits courts

    default La confluence vue sur ciel
    David Rivir

    Une quatrième édition qui s’étire

    Le Festival Namur Demain revient pour sa 4ᵉ édition, du 24 septembre au 24 octobre 2025. Lancé en 2022, l’événement a déjà ses fidèles, attirés par son ambition : sensibiliser aux grands enjeux de la transition écologique et sociétale. Cette année, ce sont pas moins de 75 activités qui rempliront l’agenda.

    Un programme copieux (et durable)

    Conférences, ateliers pratiques, jeux, débats, projections, spectacles… difficile de ne pas y trouver son bonheur. Le moment fort ? Le week-end central (27-28 septembre), où la Place d’Armes, la Bourse et le NID se transformeront en fourmilière durable : marché des circuits courts, village associatif et animations familiales.

    Focus sur l’assiette

    2025 met la table pour un thème gourmand : l’alimentation durable. Le “Focus Nourrir”, coordonné par la Ceinture Alimentaire Namuroise, Canopea et la Maison de l’Alimentation Durable en Province de Namur, explorera comment manger de façon équitable et accessible. Ateliers de cuisine, débats engagés et marchés savoureux rythmeront ce chapitre.

    Un festival collectif

    La force de Namur Demain, c’est son ancrage local. Organisé avec la Ville de Namur, la Ceinture Énergétique Namuroise, Émission Zéro, le NID, Canopea et d’autres, le festival se déploie dans divers lieux de la capitale wallonne. L’entrée ? Ouverte à toutes et tous, comme un banquet citoyen.

    Le programme complet est disponible sur www.namur-demain.be.

  • Notre-Dame de Paris : vos mollets peuvent à nouveau chauffer

    Notre-Dame de Paris : vos mollets peuvent à nouveau chauffer

    Suspendue depuis l’incendie du 15 avril 2019, la visite des tours a été totalement repensée. Marie Lavandier, présidente du Centre des monuments nationaux (CMN), promet désormais “une expérience inspirante”.

    Un parcours réinventé

    L’ascension débute par la tour sud, avec un nouvel escalier monumental en chêne massif. On accède ensuite aux terrasses à 69 mètres de haut, où la vue sur Paris coupe presque autant le souffle que l’effort fourni. Le visiteur croise également les célèbres cloches, dont la gigantesque Emmanuel, plus de 13 tonnes de bronze qui ne résonne qu’aux grandes occasions.

    Le circuit mène ensuite à la Cour des citernes, offrant un aperçu inédit de la nouvelle charpente – surnommée la forêt – reconstruite après les flammes. La descente se fait côté tour nord.

    Infos pratiques

    • Durée de la visite : environ 45 minutes.
    • Capacité : 400.000 visiteurs par an.
    • Tarif : 16 € (l’entrée dans la cathédrale reste gratuite).
  • Un nouvel hôtel Van der Valk va ouvrir en Belgique en 2027

    Un nouvel hôtel Van der Valk va ouvrir en Belgique en 2027

    liège
    albert-dehon

    Un projet XXL au cœur de l’aéroport

    Le groupe Van der Valk vient de décrocher son permis d’urbanisme pour la construction d’un hôtel de 17.000 m² sur le site de l’aéroport de Liège. Au programme : 182 chambres, un restaurant de 250 couverts et 10 salles de réunion.

    Une localisation jugée « évidente »

    Pour Marco Wohrmann, directeur général des établissements Van der Valk en province de Liège, le choix du site s’imposait : “Être présent à l’aéroport de Liège était une évidence. C’est un lieu stratégique, au cœur du développement économique wallon.” Avec cet établissement, l’enseigne ajoutera une cinquième adresse à son portefeuille liégeois.

    Le chantier devrait démarrer « immédiatement » selon l’enseigne, avec une ouverture prévue en avril 2027.

     

  • Julie à Marche-en-Famenne : à la découverte de celle que l’on pensait connaître…

    Julie à Marche-en-Famenne : à la découverte de celle que l’on pensait connaître…

    Marche-en-Famenne
    WBT – Denis Erroyaux

    Les ruelles de Marche, parfois si étroites qu’on les croirait tout droit sorties d’un vieux roman, vous plongent dans une atmosphère hors du temps ! On lève les yeux, et les façades du XVIIe siècle bien entretenues racontent des histoires de familles marchandes, de foires oubliées et de temps où la pierre se faisait noble. Les placettes, le piétonnier vivant et les fontaines qui clapotent donnent un rythme doux à la balade. Le Parc Van Der Straten est notre petit refuge préféré. On y respire, on s’y installe sur un banc, on observe… Et puis, soyons honnêtes, c’est l’endroit parfait pour sortir une gaufre ou une tartelette achetée chez un artisan local !

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    Un musée… et mille époques à découvrir

    S’il y a un musée à ne pas manquer, c’est bien le Famenne & Art Museum. On y voyage à travers les époques, entre bijoux anciens, dentelles fines, mobilier et photos. Mais ce que j’adore, c’est que ce musée n’est pas figé : il accueille aussi de l’art moderne, parfois surprenant !

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    Marche-en-Famenne
    WBT – Denis Erroyaux

    L’art, ça vous titille ? Dès lors, un petit détour s’impose vers le village de Waha : on y trouve une église romane du XIe siècle, toute simple de l’extérieur. Mais à l’intérieur, surprise : des vitraux signés Jean-Michel Folon ! Ces œuvres autant modernes que spirituelles illustrent le martyr de saint Étienne.

    Prendre l’air

    Si la ville est charmante, ses alentours sont un vrai terrain de jeu pour amoureux de nature. Le Fond des Vaulx est un petit vallon calcaire qui cache des grottes et une flore étonnante. Les balades sont accessibles (2 à 4 km), parfaites pour une sortie improvisée avec enfants, amis… ou juste soi-même.

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    Pour ceux qui préfèrent pédaler, le RAVeL Marche–Hotton est une bénédiction : une piste douce et tranquille qui déroule son paysage au fil des kilomètres. Les sportifs plus téméraires peuvent s’aventurer sur les circuits VTT de la région, histoire de mériter une bonne bière locale au retour.

    Et tant qu’on parle d’Hotton… ne manquez pas ses grottes spectaculaires. À 65 mètres sous terre, on se retrouve dans un univers féérique. Claustrophobes s’abstenir, mais pour les autres : frissons garantis ! Et si vous aimez l’eau, direction RIVEO à Hotton. C’est ludique, avec des aquariums, des jardins thématiques et des animations autour de la rivière. Une manière légère d’apprendre en s’amusant.

    Téléchargez le guide de Marche-en-Famenne

    Quartier Latin
    WBT – Vincent Ferooz

    Où poser ses valises

    Passer une nuit à Marche, c’est goûter à une autre ambiance. Le Quartier Latin est un grand classique : installé dans une ancienne église jésuite, avec un spa qui fait oublier la fatigue d’une journée bien remplie. Pour plus d’intimité, Le Manoir ou La Gloriette offrent un cadre chaleureux. Et pour les amateurs de chambres d’hôtes, Cochlea reste une belle découverte, cosy et accueillante.

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  • Vous aimez le train ? Ce musée bruxellois a embarqué plus d’un million de visiteurs

    Vous aimez le train ? Ce musée bruxellois a embarqué plus d’un million de visiteurs

    train world
    train world

    Ouvert le 25 septembre 2015, Train World s’est rapidement imposé comme une halte incontournable pour les amoureux du rail. Installé dans la gare de Schaerbeek, bijou architectural de 1887, le musée attire les regards bien au-delà de la capitale. Et pour cause : en dix ans, il a franchi la barre symbolique du million de visiteurs.

    Des rails chargés d’histoire

    Le choix de Schaerbeek n’est pas un hasard : la commune se trouve sur la ligne historique Malines-Bruxelles, là où le premier train à vapeur siffla en 1835. Aujourd’hui, les visiteurs parcourent 8.000 m² de scénographie imaginée par l’artiste François Schuiten et son équipe. Le dessinateur de bandes dessinées avait confié lors de l’inauguration :”Nous avions envie de faire partager l’amour des cheminots pour leurs machines et leur métier.”

    Locomotives stars et expositions

    Dans les halls, on croise des stars de l’acier : la “Pays de Waes” (1844), doyenne européenne des locomotives à vapeur, ou encore l’impressionnante Atlantic type 12 (1939). Mais le succès du musée tient aussi à ses expositions temporaires, parfois légères (Tintin, chocolat…) et parfois engagées (climat, biodiversité).

    Des hauts, des bas… et un nouveau départ

    Avant la pandémie, la fréquentation culminait à 135.827 visiteurs (2019). Après une reprise timide, l’an dernier a vu les chiffres descendre à 77.346 entrées. Un frein passager ? Peut-être, puisque l’intégration au PASSmusées et la nouvelle exposition pourraient relancer la machine.

    Le 26 septembre, une exposition inédite s’ouvrira sur le rôle ambigu de la SNCB durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

    Les Belges ont souffert de la canicule durant leurs vacances !

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    jon-callow

    Chez Europ Assistance, la hausse est spectaculaire : 2.738 dossiers médicaux ouverts à l’étranger entre le 27 juin et le 27 août, soit +23% en un an. La chaleur a fait des ravages : problèmes gastro-intestinaux chez les moins de 20 ans, et troubles cardiaques, respiratoires ou neurologiques liés aux coups de chaleur chez les plus de 50 ans.

    Touring et Ethias, mêmes galères mais nuances

    Chez Touring, la progression est plus modérée avec +3,4% de dossiers médicaux par rapport à l’été 2024. Les symptômes les plus fréquents ? Encore et toujours les infections digestives et les coups de chaleur.

    Ethias fait figure d’exception : une légère baisse par rapport à son record de 2024, mais un été tout de même dense avec plus de 1.100 interventions médicales, dont 56% pour des maladies et un tiers pour des accidents.

    Quand la chaleur fait caler les voitures

    La canicule n’a pas seulement mis les vacanciers à plat. Les voitures aussi ont souffert. Europ Assistance note une hausse de 24% des interventions techniques sur les routes étrangères. Touring n’est pas en reste avec +5% de dossiers mécaniques. Ethias parle même d’un nombre « très important » de pannes. En ce qui concerne Europ Assistance, la compagnie a aussi dû gérer une augmentation de 3% de dépannages en Belgique. Oui, même les voitures ont eu leur coup de chaud à domicile.

  • Polynésie française : 5 mythes archi faux !

    Polynésie française : 5 mythes archi faux !

    polynésie
    fabien-bellanger

    1. « Tout le monde parle tahitien là-bas »

    Le français est omniprésent. C’est la langue de l’école, de l’administration, des médias, des séries Netflix… Même si le reo tahiti est enseigné, valorisé et parlé dans certaines familles, il est loin d’être la langue du quotidien pour tout le monde. Et encore moins dans les autres archipels où l’on parle le marquisien, le paumotu ou le mangarévien. Bref, la diversité linguistique existe, mais ce n’est pas la version hollywoodienne d’un peuple parlant tous la même langue exotique.

    2. « Les gens se déplacent en pirogue, façon Moana »

    L’image est belle, hein ? Mais aujourd’hui, on prend surtout le bateau à moteur, le ferry ou l’avion. Entre les îles, la mer est vaste, souvent agitée, et tout déplacement demande du temps et de l’argent. Il n’est pas rare que certaines familles se voient quelques fois par an seulement, car les distances sont immenses. Moana, c’est Disney. En Polynésie, c’est Air Tahiti.

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    artak-petrosyan

    3. « Soleil, soleil, soleil »

    Oui, les couchers de soleil sont magiques. Oui, les plages font rêver. Mais attention à la saison des pluies, aux coups de vents et aux caprices du ciel. Entre novembre et mars, on peut vivre plusieurs jours de pluie tropicale intense, et les cyclones sont une réalité dans certaines zones. Et même hors saison, il y a des jours où la grisaille s’invite. A noter que la Polynésie étant très étendue, les climats sont parfois assez différents d’une île à l’autre !

    4. « La vie locale, c’est du chill permanent »

    Ce cliché plaît, surtout quand on rêve d’évasion. Et c’est vrai qu’on y ressent une forme de sérénité, une absence de stress européen. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Les habitants jonglent avec des prix exorbitants (même un concombre peut coûter 3 €), des démarches administratives complexes et un système de santé parfois saturé.

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    fabien-bellanger

    5. « Le tatouage est obligatoire »

    Les tatouages polynésiens sont parmi les plus riches en symboles au monde. Chaque motif raconte une histoire. Mais tout le monde ne les arbore pas pour autant ! Certains préfèrent ne pas se faire tatouer, par pudeur ou par choix personnel. La beauté de la culture polynésienne, c’est aussi cette liberté : on n’est pas moins « d’ici » parce qu’on a la peau vierge d’encre.