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  • Cette échelle est l’attraction la plus dingue de Chine !

    Cette échelle est l’attraction la plus dingue de Chine !

    La via ferrata de Tianti est l’une des attractions les plus audacieuses de Chine. 168 mètres de long, reliant deux falaises à 1.500 mètres d’altitude ! Il y a de quoi avoir quelques sueurs froides, d’autant que l’échelle se résume à des barres métalliques et à quelques câbles métalliques auxquels il est toutefois possible de s’accrocher avec une corde.

    La rançon de la gloire !

    Selon Le Parisien, l’attraction serait devenue si populaire que des embouteillages se forment sur l’échelle ! Il faut dire qu’avec 1.200 visiteurs par jour, ça doit fermement traîner… Comptez 76 euros pour la montée.

  • L’Afrique se divise-t-elle en deux ?

    L’Afrique se divise-t-elle en deux ?

    rift africa
    adobe

    Depuis des millions d’années, l’Afrique est le théâtre de forces tectoniques qui la modifient en profondeur. Le phénomène le plus marquant est la formation du Rift est-africain, une immense faille qui s’étend sur plus de 4500 kilomètres, du golfe d’Aden au nord jusqu’au Zimbabwe au sud. Cette faille sépare progressivement la plaque nubienne, à l’ouest, de la plaque somalienne, à l’est.

    Un processus lent mais inexorable

    Les plaques tectoniques nubienne et somalienne s’éloignent l’une de l’autre à une vitesse d’environ 7 millimètres par an. Bien que ce mouvement soit imperceptible à l’échelle humaine, il pourrait, d’ici 5 à 10 millions d’années, entraîner la formation d’un nouvel océan, séparant l’Est de l’Afrique du reste du continent. Selon le professeur Ken Macdonald, de l’Université de Californie à Santa Barbara, “le golfe d’Aden et la mer Rouge déborderont sur la région Afar et dans la vallée du Rift est-africain, formant un nouvel océan, et cette partie de l’Afrique de l’Est deviendra son propre petit continent séparé“.

    Des signes visibles aujourd’hui

    En 2018, une immense fissure est apparue dans le sud-ouest du Kenya, dans la région de Narok, mesurant environ 15 mètres de profondeur et coupant la route commerciale de Mai Mahiu-Narok !

    Conséquences pour l’avenir

    À long terme, la séparation de l’Afrique de l’Est pourrait avoir des implications majeures, tant sur le plan géographique qu’écologique. La formation d’un nouvel océan modifierait les courants marins, le climat régional et les écosystèmes locaux. Cependant, ces changements se produiront sur des échelles de temps si vastes qu’ils dépasseront sans doute, la durée de vie humaine.

  • Malaga limite les locations touristiques !

    Malaga limite les locations touristiques !

    Malaga
    michael-martinelli

    Cette mesure pour le moins drastique vise à réduire les effets du surtourisme dans des zones déjà fortement sollicitées, comme la vieille ville, le quartier de La Merced où est né Pablo Picasso, ainsi que la plage de El Palo.

    Cette régulation n’affecte que les nouvelles offres, mais elle vise à diriger les visiteurs vers des zones moins centrales et moins saturées. Le principe est bien entendu de freiner l’envolée des prix et maintenir les locaux sur place !

    D’autres villes espagnoles comme Barcelone et les îles Baléares ont déjà imposé des restrictions similaires. La limitation des locations de courte durée permet de lutter contre la congestion et la flambée des loyers, deux problèmes évoqués par les mouvements anti-surtourisme.

  • Wallonie : ces trésors historiques bientôt restaurés

    Wallonie : ces trésors historiques bientôt restaurés

    David Samyn

    Le gouvernement a validé le lancement d’un marché public de 8,1 millions d’euros pour restaurer le chœur et les transepts de l’Abbaye d’Aulne. Ce site cistercien situé à Gozée va connaître trois ans de travaux avec des matériaux aussi proches que possible des originaux. Une restauration qui vise chaque pierre à haute valeur historique.

    Subventions accordées

    Une subvention de 460.000 euros ira aussi à l’église Saint-Nicolas d’Enghien pour restaurer les toitures du bas-côté sud et les gouttières. Quant à la Collégiale Saint-Ursmer de Binche, une majoration de 315.000 euros permettra des travaux complémentaires sur le clocher, un joyau gothique protégé depuis 1936.

  • Le “set-jetting” : une tendance en plein essor !

    Le “set-jetting” : une tendance en plein essor !

    scotland
    Jack Anstey

    Cette pratique, autrefois réservée aux cinéphiles avertis, séduit désormais un public plus large. Selon Expedia, 66 % des voyageurs affirment que leurs choix de destinations sont influencés par des lieux aperçus à l’écran.

    Des destinations propulsées par le petit écran

    Certaines séries ont propulsé des lieux au rang de destinations touristiques incontournables. Par exemple, la série “The White Lotus” a suscité un intérêt accru pour la Sicile, avec une augmentation de 300 % des recherches pour cette destination après la diffusion de la saison 2. De même, “Emily in Paris” a ravivé l’attrait pour la capitale française, notamment le quartier du Marais, où l’héroïne réside.

    Un impact économique significatif

    Le set-jetting a des retombées économiques notables pour les régions concernées. Par exemple, la Nouvelle-Zélande a vu son tourisme augmenter de 40 % entre 2000 et 2006, en grande partie grâce au succès de la trilogie “Le Seigneur des Anneaux”. Les autorités locales et les entreprises touristiques capitalisent sur cette tendance en proposant des circuits dédiés aux fans.

    Tout n’est pas rose !

    Cependant, cette popularité soudaine n’est pas sans risque. La plage de Freshwater West au Pays de Galles, lieu de tournage de “Harry Potter”, a par exemple été confrontée à une affluence massive, avec à la clé des plages polluées par des voyageurs peu scrupuleux…

  • 30 ans de trains Eurostar: quels projets pour l’avenir ?

    30 ans de trains Eurostar: quels projets pour l’avenir ?

    st pancras
    frederic-koberl

    Objectif 2030

    Eurostar vise 30 millions de voyageurs par an d’ici 2030. Avec une commande prévue de 50 nouveaux trains, le réseau Eurostar prévoit une grosse expansion. Ces nouveaux trains permettront à la flotte de passer de 51 à 67 trains. Cela dit, il faudra se montrer un peu patient car l’arrivée des premières nouvelles rames est prévue pour 2030.

    Un réseau stratégique

    Bruxelles est au centre du réseau Eurostar, offrant des liaisons rapides vers Londres, Paris et Amsterdam. La SNCB détient 18,5% du groupe, tandis que la SNCF reste l’actionnaire majoritaire avec 55,75%. Eurostar explore de nouvelles destinations à partir de ses hubs, comme Bruxelles et Londres, qui devraient être annoncées prochainement.

  • Un chef-d’œuvre rare du Caravage enfin dévoilé au public !

    Un chef-d’œuvre rare du Caravage enfin dévoilé au public !

     Qui est Caravage ?

    Michelangelo Merisi, dit Le Caravage (1571-1610), révolutionne la peinture baroque par son clair-obscur dramatique et son réalisme saisissant. Provocateur et génial, ce troubadour a bouleversé les codes de son époque !

    Une œuvre inédite dans un cadre historique

    Pour la première fois, un tableau rarissime du Caravage, “Le portrait de Maffeo Barberini”, sort de l’ombre. Conservée dans une collection privée pendant des décennies, cette toile est désormais visible au palais Barberini, siège de la Galerie nationale d’art antique à Rome. Ce lieu emblématique, qui abrite déjà quatre œuvres majeures du maître, accueille ce prêt exceptionnel.

    Une œuvre riche en symboles

    Le tableau, peint entre 1598 et 1601, représente Maffeo Barberini, futur pape Urbain VIII. Paola Nicita, historienne de l’art, décrit ses mains comme “actrices” de la composition : la droite semble sortir du cadre, rappelant “La vocation de saint Mathieu“. Ce clair-obscur sublime le décor minimaliste, signature caravagesque.

    Un événement attendu des experts

    D’une très grande valeur“, ce tableau “n’a jamais été vu dans un musée“, souligne Thomas Clement Salomon, directeur de la Galerie Barberini. Les portraits de Caravage, extrêmement rares, suscitent un vif engouement parmi amateurs et spécialistes.

  • Sri Lanka : 5 faits surprenants à découvrir

    Sri Lanka : 5 faits surprenants à découvrir

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    1. La pêche sur échasses : une tradition unique

    Sur les côtes de Weligama et Koggala, les pêcheurs pratiquent la pêche sur échasses, une méthode ancestrale où ils s’installent sur des perches plantées dans l’eau pour attraper poissons et crustacés.

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    2. Le papier fabriqué à partir de bouses d’éléphant

    Au Sri Lanka, une entreprise innovante produit du papier écologique en utilisant les excréments d’éléphants, riches en fibres végétales. Ce procédé artisanal contribue à la préservation de l’environnement et offre une alternative durable au papier traditionnel.

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    3. Le train panoramique de Kandy à Ella

    Le trajet en train entre Kandy et Ella est considéré comme l’un des plus pittoresques au monde. Traversant des plantations de thé verdoyantes, des montagnes et des cascades, ce voyage de 6h30 offre des paysages à couper le souffle.

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    ella

    4. Le festival Esala Perahera : une célébration grandiose

    Chaque année, la ville de Kandy accueille l’Esala Perahera, un festival bouddhiste spectaculaire où défilent éléphants ornés, danseurs et musiciens. Cette célébration, l’une des plus anciennes d’Asie, attire des milliers de visiteurs du monde entier.

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    yves-alarie

    5. La diversité linguistique et religieuse

    Malgré sa petite taille, le Sri Lanka est un véritable creuset de cultures et de religions. On y parle plusieurs langues, dont le singhalais et le tamoul, et les principales religions pratiquées sont le bouddhisme, l’hindouisme, l’islam et le christianisme.

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  • Ukraine : un rappel lunaire qui demande aux gamers de ne pas s’approcher de Tchernobyl

    Ukraine : un rappel lunaire qui demande aux gamers de ne pas s’approcher de Tchernobyl

    tchernobyl
    pixabay

    Ce jeu-vidéo, édité par un studio ukrainien, se déroule dans un univers post-apocalyptique peuplé de mutants et de monstres humanoïdes autour de la centrale accidentée en 1986. « Il a été constaté qu’un nombre considérable d’aventuriers qui ont tenté de pénétrer illégalement dans la zone interdite à la recherche de sensations fortes étaient des amateurs de jeux vidéo », ont déclaré les gardes-frontières ukrainiens dans un communiqué.

    Un périmètre hautement contaminé

    Pour rappel, la zone d’exclusion est l’une des plus contaminées par la radioactivité au monde et reste strictement interdite au public. D’après les gardes-frontières, près de 120 personnes ont été interpellées en 2021 pour avoir pénétré illégalement sur ce site. Depuis l’invasion russe en 2022, leur nombre a diminué, mais certains curieux continuent à enfreindre la loi. « Il s’agit principalement d’Ukrainiens qui voulaient visiter la zone de Tchernobyl et marcher dans des endroits où il est interdit de se promener », explique une source proche des gardes-frontières.

  • Glasgow, la reconquête sur un passé difficile

    Glasgow, la reconquête sur un passé difficile

    Des Tobacco Lords à Macintosh, signes intérieurs de richesse

    A Glasgow, l’histoire se lit dans la pierre. Fondée au VIe s., la cité s’établit sur une colline au nord-est du centre-ville actuel. Là se trouvent toujours la cathédrale catholique St Mungo’s (XIIe-XIIIe s., remaniée), devenue presbytérienne, et la plus ancienne maison de Glasgow, Provand’s Lordship (1471), souvenir de son passé moyenâgeux. Elles sont bordées par Necropolis, cimetière-jardin victorien (XIXe s.) dominant la ville de ses 3 500 pierres tombales.

    Pollok House, manoir au sud de la rivière Clyde Bourget Philippe

    Glasgow entre réellement dans la lumière en 1707, quand l’Ecosse se lie à la couronne d’Angleterre. Depuis le port, les navires peuvent accéder plus facilement que depuis Londres aux terres anglaises d’Amérique. Des marchands locaux, les Tobacco Lords, vont ainsi faire fortune dans le tabac et bâtir de riches demeures. C’est dans Merchant City – partie du centre-ville – que l’on peut les voir, comme celle à colonnes du 78, Hutcheson Street, ou la Gallery of Modern Art, ex maison du négociant William Cunningham. Ou encore Merchant Square, un ancien marché couvert qui deviendra au 19e s. un haut-lieu de commerce.

    Immeuble de style Ecossais Baronial sur Argyle Street Bourget Philippe

    Dans ce quartier s’affichent aussi les marques bourgeoises d’une autre ère : la révolution industrielle. A la fin du XVIIIe s., l’écossais James Watt décuple le potentiel de la machine à vapeur. Jackpot pour la ville, qui fait tourner ses mines de fer, de charbon et ses industries à plein régime. Avec la construction navale, Glasgow devient aux XIXe s. et XXe s. une cité ouvrière prospère. Les big boss y bâtissent de nouveaux édifices : face au Tron Theater, l’ancienne banque de style « écossais baronial » (décors médiévaux et Renaissance) ; sur St Vincent Street, Anchor Line (ex compagnie maritime, 1906) et Citizen Office.

    Argyle Street Bourget Philippe

    La période révèle aussi le talent de l’architecte Charles Rennie Mackintosh. Inspirateur de l’Art Nouveau à Glasgow, son travail se lit en différents lieux, comme la Lighthouse (un « phare » en ville), la Glasgow School of Arts et The House of an Art Lover, dans le parc Bellahouston. L’âme ouvrière, elle, transparait à Hidden Lane, dans le quartier aujourd’hui bobo de Finnieston. D’anciens ateliers en briques sont devenus des studios d’artistes. Quant aux puces de Barras, dans East Side, elles drainent le week-end une clientèle populaire fan de vintage.

    Porte des City Chambers, l’hôtel de ville Philippe Bourget | cms

    Depuis les années 1990, une renaissance et une vie culturelle intenses

    La prospérité de Glasgow s’effondre dans les années 1970-1980. Avec la fin de l’aventure minière britannique et les crises industrielles, la cité tombe dans la pauvreté. Quartier populaire, la rive sud de la Clyde, fleuve côtier qui traverse la ville, est exsangue. La traversée du tunnel va durer plus de 20 ans. Jusque aux années 1990 quand, sous l’impulsion de la sphère artistique de la ville, un début de renaissance s’engage.

    Passerelle piétonnière sur la rivière Clyde Philippe Bourget | cms

    Mot d’ordre : rénovation urbaine à tout-va et culture musicale. C’est à ce moment là que les groupes locaux Simple Minds, Frantz Ferdinand et Texas se révèlent, dans l’ancienne salle de bal Barrowland, devenue lieu de concert. Le street art envahit les murs. Glasgow offre de nos jours un mélange étonnant de dynamisme culturel. Une ardeur friendly qui tient autant à la solidarité héritée de l’histoire ouvrière qu’à ce présent arty et musical. « On rit plus à Glasgow lors d’un enterrement que durant un mariage à Edimbourg ! », se moquent les locaux.

    Le marché aux puces des Barras, East Side Philippe Bourget | cms

    Même si des friches urbaines sont toujours visibles et qu’une certaine pauvreté se lit dans des rues et sur des visages, l’éveil glasvégien se renforce depuis trente ans. Proche de la chic Ingram Street et de George Square, où se dressent les City Chambers (l’hôtel de ville), la piétonne et large Buchanan Street aligne de nombreux commerces. Merchant Square est devenu un lieu prisé de fooding, dans un secteur urbain qui vibre aux couleurs LGBT. Au-delà du quartier boboïsé de Finnieston (restaurants, bars…), West End est aussi un exemple de mutation. Autour de la vaste université où enseigna Adam Smith, père de l’économie libérale, ce quartier est devenu un repaire de magasins et de cafés branchés. On s’en aperçoit en flânant sur la très animée Byres Road ou dans la ruelle villageoise Ashton Lane, riche en pubs.

    Pub dans une ancienne courette industrieuse Philippe Bourget | cms

    Restent les quais de la Clyde. D’industriels, ils sont devenus « arty ». Depuis la toute récente passerelle piétonne et cycliste jetée sur le fleuve au confluent avec la Kelvin, les rives sont scandées par l’ultra design Riverside Museum (histoire des transports), le Glasgow Science Center, le siège de la BBC Scotland, le SEC Armadillo (auditorium) et Ovo Hydro (salle de concerts). Au milieu des runners qui s’époumonent, tout cela est très tendance mais par trop clinique. Des mouettes piaillent, un pâle soleil transparait… et Glasgow poursuit sa mue trendy.

    Ashton Lane, rue villageoise à pubs de West End Philippe Bourget | cms

    Kelvingrove Art Gallery and Museum et Burrell Collection, l’art au sommet

    Ces deux grands musées sont à visiter absolument. Dans le quartier de West End, près de l’université, l’immense et impressionnant Kelvingrove Art Gallery and Museum, aménagé dans un palais en grès rose du début du XXè s. – cette pierre a servi à bâtir de nombreux édifices à Glasgow -, exige un peu plus qu’une demi-journée si l’on veut tout voir en profondeur. Les espaces d’exposition se déploient dans des patios et des étages à galeries, de part et d’autre d’un grand hall central.

    Le Kelvingrove Art Gallery and Museum, dans West End Philippe Bourget | cms

    Entièrement gratuit, le « Kelvingrove » parle autant de zoologie que de sculpture et de peinture. On ira voir en particulier l’espace consacré aux grands peintres modernes écossais (Leslie Hunter, JD Fergusson, SJ Peploe…) dont certains tableaux exaltent la nature locale (superbe « Balmoral Autumn », par Joseph Denovan Adam, 1896) et les salles dédiées à l’impressionnisme français, où sont présentés des tableaux des grands maîtres Courbet, Monet, Cézanne, Matisse, Renoir…

    Objets d’art dans la Burrell Collection Philippe Bourget | cms

    La Burrell Collection est aussi indispensable. Plus importante collection d’art issue d’un legs privé d’Ecosse, elle provient de Sir William Burrell, industriel glasvégien du tournant du XXè s. ayant fait fortune dans la construction navale. Il a passé sa vie, avec son épouse, à réunir des œuvres. Près de 10.000, dit-on. Sa passion éclectique l’a conduit à posséder des peintures d’impressionnistes, des céramiques, des sculptures, des objets antiques… Tous plus remarquables les uns que les autres.

    Une salle d’exposition dans la Burrell Collection Philippe Bourget | cms

    A sa mort, en 1958, il en fit don à sa ville. Depuis les années 1980, celle-ci les présente dans ce vaste musée design récemment rénové, posé au sud de la rivière Clyde, dans le Pollok Country Park, grand jardin de 150 ha avec ferme, vaches highlands et manoir, un poumon vert parmi d’autres de la ville. Détendu par cet environnement de nature, le public est invité à découvrir des statuettes asiatiques, des céramiques chinoises et iraniennes aux couleurs splendides et une superbe série de tableaux impressionnistes de Degas (peintre préféré de Wlliam Burrell), Manet, Courbet (splendide tableau de la « Charité à Ornans »), Pissaro, Renoir, Corot, Daumier… ainsi que des sculptures de Rodin et de Camille Claudel. Un régal.

    Botanic Gardens et Kelvingrove Park, références d’une cité verte

    Comme dans beaucoup d’autres villes britanniques, la nature est très présente. Autant en profiter après avoir trekké dans les rues de la cité ! Parmi les parcs de Glasgow, le jardin botanique, dans West End, est un must. Proche de la station de métro Hillhead, il offre une respiration charmante avec ses parterres jardinés, ses serres et sa vallée sauvage de la Kelvin. Fondé en 1817 par le botaniste Thomas Hobkirk, il propose ses allées bordées de pelouses bien taillées à des déambulations romantiques (de nombreux écureuils gris gambadent en liberté) et 12 serres abritant plus de 12.000 sortes de plantes et fleurs exotiques et du désert.

    Philippe Bourget | cms

    Dès l’entrée, on tombe nez à nez avec un magnifique palais de verre, le Kibble Palace, qui abrite une luxuriante végétation tropicale. On achèvera la balade par une plongée le long de la rivière Kelvin, vallée verte et secrète longée par un sentier pédestre.

    La rivière Kelvin près de l’université, dans Kelvingrove Park Philippe Bourget | cms

    Non loin de là, toujours dans West End, Kelvingrove Park est un autre poumon de verdure. Situé près de l’université, cet espace traversé par la rivière Kelvin, affluent de la Clyde, offre sur plus de 30 ha ses grands arbres, ses pelouses et ses allées ombragées aux promeneurs et aux joggeurs. Les enfants adorent titiller les écureuils gris, peu farouches, qui hantent ce parc.

    Passerelle dans les Botanic Gardens Philippe Bourget | cms

    Très fréquenté, le Kelvingrove Park est aussi le « campus vert » des étudiants de l’université, qui n’ont qu’à descendre de leurs doctes salles de cours pour venir s’alanguir sur l’herbe, aux beaux jours. Depuis deux ans, fin septembre, le parc accueille Big Feed, sur la Kelvin Way. Un évènement musical et culinaire, avec concerts et offre de street food.

     

    Infos

    • Passeport valide obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni.
    • A partir du 2 avril 2025, une ETA (Electronic Travel Authorisation) est aussi obligatoire pour se rendre au Royaume-Uni depuis la Belgique. Prix : 10 £ (env. 12 €), valable pendant deux ans (sauf si validité du passeport expirée avant). gov.uk/government/organisations/home-office
    • A Glasgow, on pourra utiliser le métro (une ligne circulaire) et les bus pour les sites éloignés. Billet à la journée : métro (env.5€) ou bus (5,50€).
    Hébergements-Restaurants-Cafés

     

    En savoir plus
    Visit Britain : visitbritain.com/fr
    Visit Scotland : visitscotland.com/fr-fr