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  • Les jardins suspendus de Babylone : mythe ou réalité ?

    Les jardins suspendus de Babylone : mythe ou réalité ?

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    L’une des sept merveilles du monde antique a-t-elle vraiment existé ?

    Les Jardins suspendus de Babylone fascinent depuis des millénaires. Décrits comme une oasis paradisiaque en plein désert, ils continuent de nourrir le débat entre les chercheurs : mythe ou réalité ? 🌱

    Descriptions anciennes, preuves absentes

    Les écrits historiques attribuent ces jardins à la reine Sémiramis ou au roi Nabuchodonosor II (vers 600 av. J.-C.). Les auteurs grecs, comme Strabon et Philon de Byzance, décrivent des terrasses luxuriantes remplies de plantes exotiques. Ces jardins auraient été construits pour Amytis, l’épouse de Nabuchodonosor II, qui regrettait les paysages verdoyants de sa Médie natale. Cette légende raconte que le roi fit édifier ces merveilles pour apaiser la nostalgie de sa reine. Pourtant, aucune preuve archéologique n’a été trouvée à Babylone pour confirmer leur existence.

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    Une erreur de localisation ?

    Certains chercheurs suggèrent que ces jardins n’étaient pas à Babylone, mais à Ninive, une autre ville de l’Empire assyrien. L’archéologue Stephanie Dalley soutient que le roi assyrien Sennachérib serait le véritable créateur des jardins. Des découvertes à Ninive révèlent un système complexe d’irrigation, compatible avec cette théorie.

    Un chef-d’œuvre d’ingénierie

    Les descriptions parlent d’un système ingénieux d’irrigation permettant de cultiver des plantes sur plusieurs niveaux de terrasses. L’eau aurait été acheminée grâce à une vis d’Archimède ou des roues à eau depuis l’Euphrate. On imagine des palmiers, des arbres fruitiers et des fleurs exotiques se dressant en plein désert, une scène presque magique.

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    Un mythe persistant

    Malgré le manque de preuves concrètes, l’image des Jardins suspendus perdure. Leur légende incarne l’ingéniosité et le pouvoir des civilisations anciennes. Faut-il vraiment des preuves matérielles pour que le mythe vive ?

  • Virgin Galactic : bientôt des vols spatiaux depuis l’Italie ?

    Virgin Galactic : bientôt des vols spatiaux depuis l’Italie ?

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    L’entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé une collaboration avec les autorités italiennes pour évaluer le lancement de vols spatiaux depuis l’Italie. Une étude sera menée avec l’Enac, l’autorité italienne de l’aviation civile, pour déterminer la faisabilité technique de ces vols au départ de la base de Grottaglie dans le sud du pays.

    Selon Mike Moses, responsable des programmes commerciaux chez Virgin Galactic, les premiers décollages européens pourraient avoir lieu d’ici quatre à cinq ans. L’objectif : organiser plusieurs vols par semaine pour des touristes fortunés ou des projets de recherche scientifique.

    Des billets à prix stratosphériques

    Les vols proposés offriront aux passagers quelques minutes en apesanteur, à plus de 85 km d’altitude. Mais ces expériences auront un coût ! Initialement tarifés entre 200.000 et 250.000 dollars, les billets sont désormais fixés à 450.000 dollars, avec une augmentation prévue à 600.000 dollars pour les nouveaux vaisseaux en développement.

    Ce projet place Virgin Galactic en concurrence directe avec Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos. Jusqu’à présent, tous les vols spatiaux commerciaux sont partis des États-Unis.

  • Arménie, entre traditions, culture millénaire et nature sauvage

    Arménie, entre traditions, culture millénaire et nature sauvage

    Tout au bout de l’Europe et déjà aux confins de l’Asie, l’Arménie se situe au cœur du Caucase. Le « pays de Noé » n’a pas de côte mais un grand lac situé en altitude. L’Histoire raconte l’épopée des conquérants qui se sont succédé avec les Perses, les Romains, les Byzantins, les Turcs seldjoukides et Ottomans… Et plus récemment, la Russie soviétique. Sans oublier la tragédie du génocide et de sa diaspora qui dénombre aujourd’hui dix millions d’Arménien dans le monde tandis que l’Arménie elle-même n’en compte que trois. L’histoire mouvementée de ce petit pays a comme dernière aventure celle d’avoir été l’une des quinze républiques de la Russie soviétique. Période dont elle est fière d’avoir… tourné la page. Tandis qu’aujourd’hui, de nombreux opposants fuyant la politique de Poutine s’y trouvent désormais installés.

    Eric Valenne | cms

    Erevan, la douzième capitale

    La ville qui compte un million d’habitants se visite facilement à pied : les édifices ne sont jamais loin. Il y a les places arborées et leurs fontaines à parcourir ainsi que l’opéra avec ses soirées dédiées notamment au grand Khatchatourian, compositeur national et sa célébrissime « Dance du Sabre ». Après cela, la balade le long des terrasses offrira tout ce que cette ville moderne et déjà européenne peut proposer : bars, restaurants, tavernes et spectacles…

    La Cascade et son escalier géant à Erevan

    Toute visite passera par la place de la République et ses édifices pastel couleur pêche dont certains datent de l’époque soviétique. Voici le Musée d’Histoire et la Galerie Nationale, le bâtiment de Gouvernement et la tour de l’Horloge où en été, les jets d’eau font leur show. Autres sites à visiter dans la capitale, la bibliothèque Matenadaran et ses millions de manuscrits. Incontournable, le mausolée  « Tsitsernakaberd » évoque le génocide arménien de 1915 et son million de morts.

    Eric Valenne | cms

    Avec sa pointe de granite de 44 mètres, ses douze stèles, ses arches et son incroyable musée sans oublier sa flamme éternelle, le site est régulièrement fleuri (notamment chaque 24 avril). Quelques marchés dont le plus couru, le « Vernissage », déclinent tout l’artisanat du pays depuis la symbolique du grenadier aux multiples icones en passant par les assiettes et plateaux, peintures et foulards, instruments de musique et bois ciselés…

    Eric Valenne

    A l’horizon, l’Ararat

    Les Arméniens ont créé leur propre identité nationale avec une langue et un alphabet uniques qui les ont affranchis de toute autre influence. Au cœur de la capitale Erevan et depuis la rue Tamanyan, les escaliers mènent vers les hauteurs de la colonne du cinquantième anniversaire de l’Arménie soviétique. Les escalators intérieurs évitent les 572 marches et permettent de profiter du Cafesjian Center For The Arts ou « Cascade », un important centre d’art contemporain aux 1200 œuvres à découvrir. De là-haut s’admire la meilleure vue panoramique sur la ville avec les lumières qui s’allument en contrebas comme autant d’étoiles d’une galaxie trépidante aux boulevards bruyants. A l’horizon, le magnifique mont Ararat, comme veillant sur la capitale et la nation. Mais celui-ci ne se dévoile pas souvent. Situé à soixante kilomètres et aux confins de la Turquie et de l’Iran, il est un des symboles forts de l’Arménie.

    Le mont Ararat et le monastère Khor Virap

    La Genèse a voulu que s’y échoue l’Arche de Noé qui a fait rêver des générations d’historiens et d’aventuriers. Emblématique et envoûtant mont Ararat… Avec ses neiges éternelles qui blanchissent son sommet de 5137 mètres, il se refuse souvent à la vue et se nimbe de nuages. Paradoxalement, cette montagne que l’on dit berceau de l’Arménie est inaccessible aux Arméniens eux-mêmes car située en Turquie. Empêchés par toutes les tracasseries frontalières imposées par Ankara, les Arméniens d’aujourd’hui se contentent de l’admirer de loin. De quoi rappeler que les deux pays se tournent encore le dos sur fond de génocide. Une tragédie jamais cicatrisée ni reconnue par la Turquie.

    Vue sur les campagnes arméniennes et les gorges Vorotan

    Une envie de grands espaces

    Un goût d’aventure s’épice dès que l’on quitte Erevan avec notamment comme cap, les monastères qui font partie de la mémoire nationale et universelle (UNESCO). Si ceux-ci ne devraient pas limiter le pays au seul tourisme religieux et culturel, ils font partie de la mémoire de cette contrée du Proche-Orient. Non loin de la capitale se profile déjà le magnifique autant qu’emblématique monastère de Khor Virap.

    Monastère de Khor Virap

    Avec comme écrin lointain les neiges du mont Ararat à l’horizon, ce lieu témoigne de l’adoption du christianisme par ce pays, l’un des premiers à le faire. C’était en l’an 301 grâce à Grégoire l’Illuminateur, jeté ici dans un puits profond par le roi. Mais le saint y survécut miraculeusement treize ans. Au point de sauver son bourreau de la mort pour le convertir lui et tout le pays… Un monastère fut édifié autour du puits au 7ème siècle.

    La cathédrale Sainte-Etchmiadzine

    L’aventure continue. A 20 km d’Erevan, la cathédrale Sainte-Etchmiadzine abrite le Saint-Siège qui dirige l’Église apostolique arménienne avec son patriarche, le Catholicos de tous les Arméniens. Il s’agit d’un site religieux qui doit se visiter mais… surtout s’écouter lors des concerts chantés par les choristes les dimanche et jours de fête! Ensuite, la route permet de gagner les hauteurs encore couvertes des neiges hivernales tandis que les vallées voient les arbres fleurir. Ici et là, les vignobles s’accrochent aux reliefs et racontent leur origine ancestrale.

    Le monastère de Geghard

    Quelques autres sites monastiques incontournables vous attendent encore comme celui de Geghard situé dans les collines rocheuses de l’arrière-pays. Fondé au XIIIème siècle, il cache une partie troglodyte. Les lieux sont fascinants et ressemblent comme un écho à celui de Tatev, ce nid d’aigle isolé dans les neiges printanières qui se découvre après une descente en téléphérique (le plus long au monde).

    Le monastère de Geghard Eric Valenne

    De quoi rappeler que ce pays est très montagneux, découpé de canyons et haché de rivières sauvages. Il témoigne également à l’instar de la quarantaine de monastères et d’églises du grand intérêt de ce patrimoine. Partout, l’ornementation des sanctuaires et des murs fascine avec les entrelacs et autres khatchkars (croix sculptées) qui ornent les édifices. Fondé au XIIIème siècle, il présente une partie troglodyte. Les lieux sont fascinants. Posté sur un nid d’aigle, voici Tatev. Souvent isolé dans les neiges persistantes, l’endroit ne se découvre qu’après une… descente en téléphérique le plus long au monde « Les Ailes de Tatev » (5752m)…

    Monastère de Tatev
    Entre prières et chants Eric Valenne | cms

    Une boisson millénaire…

    Détruit en 1679 par un séisme, le temple grec de Garni domine une vallée aux étranges murailles volcaniques en tuyaux d’orgue. Ce temple de style ionique a fière allure. Il semble venir droit de l’antiquité, ce qui n’est pas tout à fait vrai dans la mesure où fut reconstruit pour être à nouveau sur pied en 1976. Sur la route vers Erevan, d’autres témoignages s’admirent au cœur d’antiques vignobles aux vins originaux. Question de rappeler l’histoire plurimillénaire de cette boisson dont cette région du Caucase en est le berceau. C’est que par ici, l’accueil et la table sont très importants…

    Gastronomie arménienne Eric Valenne | cms

    Les petits verres de vodka ou de brandy local précèderont, accompagneront ou termineront les plats locaux, mélanges d’Asie et d’Occident. Lesquels sont souvent servis avec les vins du cru. Voici les khorovats (grillades et salades), les dolmas (légumes farcis par toutes sortes de viandes), le Lahmajoun (pizza arménienne)… Sans oublier le lavash, ce pain traditionnel cuit au four, dont on peut souvent admirer la fabrication ancestrale. Mais s’il y a bien une nourriture plus spirituelle qui séduira le visiteur… c’est le plaisir d’écouter résonner l’âme et l’esprit de ce petit pays : la musique envoûtante du doudouk, ce haut-bois ancestral bercé de nostalgie qui transporte au paradis au-delà du mont Ararat.

    Le duduk, flute traditionnelle Eric Valenne | cms

    La musique, âme de l’Arménie

    Le duduk arménien est un instrument de musique à vent traditionnel, considéré comme l’un des symboles culturels les plus emblématiques de l’Arménie. Fabriqué en bois d’abricotier, il est doté d’une anche double qui produit un son doux, profond et mélancolique, souvent comparé à la voix humaine. Ce timbre unique lui permet d’exprimer une large gamme d’émotions, allant de la joie à la nostalgie, et de raconter des histoires imprégnées des traditions et de l’âme arméniennes. Son origine remonte à plusieurs siècles, et il est indissociable des rites, cérémonies et moments marquants de la vie arménienne. En 2005, l’UNESCO a reconnu la musique du duduk comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, soulignant son importance dans la préservation de l’identité arménienne.

    Erevan musée Katchatourian Eric Valenne | cms

    Pour écouter du duduk en Arménie, la capitale Erevan est une excellente destination. Le Centre Cafesjian pour les Arts organise régulièrement des concerts où le duduk est mis en avant. Le Théâtre national d’Opéra et de Ballet propose aussi des performances intégrant cet instrument unique. Les festivals de musique folklorique, comme ceux organisés à Dilijan ou dans la région du Lori, offrent l’opportunité d’écouter du duduk dans un cadre plus traditionnel. Enfin, dans les villages arméniens, des soirées culturelles permettent de découvrir des joueurs locaux dans un contexte authentique et chaleureux, pour une immersion complète dans la richesse sonore de cet instrument légendaire.

    Découvrez ici le son du duduk : https://youtu.be/9ELJkCx3HaQ

     

    Pratique

    Quand visiter ? Au printemps (avril-juin) et en automne. L’été peut être chaud mais sympa pour les festivals et activités en plein air.

    Les lettres de l’alphabet arménien semble un festival de u,n, uu, t, muuu reliés comme des macaronis ou tuyaux

    Un passeport suffit. Pas de visa.

     

    Plus d’infos

    https://destination-armenie.fr/

     

     

     

  • Hivers sans gel : vers la fin des sports d’hiver en Europe ?

    Hivers sans gel : vers la fin des sports d’hiver en Europe ?

    ski
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    Des journées de gel en chute libre

    Une étude de Climate Central révèle que l’Europe est le continent le plus touché par le réchauffement climatique. Entre 2014 et 2023, 44 pays et près de 400 villes ont perdu au moins une semaine de jours de gel par an. Cette hausse des températures hivernales affecte déjà le tourisme, l’agriculture et la santé.

    En France, le Nord et l’Est sont particulièrement concernés. En moyenne, le pays a enregistré 10 jours de gel en moins par an sur la dernière décennie. Cela compromet les sports d’hiver, la disponibilité d’eau potable liée à la fonte des neiges et la production de fruits comme les pommes et les pêches, qui ont besoin de froid prolongé.

    Santé et biodiversité en péril

    Kristina Dahl, scientifique chez Climate Central, souligne que ces changements mettent en danger les écosystèmes et les traditions culturelles. Le froid régule également les populations d’insectes nuisibles comme les moustiques et les tiques. Des hivers plus courts favorisent la prolifération du pollen, aggravant les allergies.

  • Croisière de Noël en Allemagne (4/4) : de la petite Cochem à l’opulente Wiesbaden

    Croisière de Noël en Allemagne (4/4) : de la petite Cochem à l’opulente Wiesbaden

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    Viva Cruise

    Nouvelle journée, nouveau lieu : nous sommes le long de la Moselle dans la petite ville de Cochem. Nous commençons par une visite de l’imposant château de Reichsburg, fondé autour de l’an 1000, détruit en 1689 par les troupes du Français Louis XIV et reconstruit en style néo-gothique à partir de 1868. Puis, direction les ruelles de la vieille ville et son marché de Noël.

    Un sauna sur la Moselle

    De retour au bateau, on dîne dans le petit restaurant arrière (gratuit, mais réservation obligatoire), où l’ambiance est plus cosy et le menu encore plus fin que dans le grand restaurant avant. On s’offre ensuite une séance dans le spa du bateau (gratuit, mais sous réservation), un espace privatisé avec sauna, hammam, jacuzzi et solarium.

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    Viva Cruise

    Le dîner de gala du capitaine

    Le spa nous a remis d’aplomb pour le dîner de gala du capitaine, où nous sont présentés les 40 membres d’équipage de 10 nationalités différentes. L’occasion d’applaudir ces gens dévoués et offrant un service de qualité. Pour le repas, j’ai choisi les fruits de mer Thermidor, le bœuf Angus, le plateau de fromage et la tarte au citron ; le tout accompagné de bons vins, dont un excellent rouge chilien. Pendant que nous dégustons, le bateau fait machine arrière vers Francfort, avec une dernière halte à Mayence au petit matin.

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    Mayence et Wiesbaden

    À part la cathédrale et le musée Gutenberg de l’imprimerie, il n’y a pas grand-chose à voir à Mayence. Mais Viva Cruise propose aussi une visite guidée de Wiesbaden, la riche ville voisine. Tous les bâtiments historiques sont colossaux, à commencer par le Kurhaus, inauguré en 1907. Plusieurs fontaines publiques d’eau chaude naturelle jaillissent aussi un peu partout dans la cité, réputée pour ses cures thermales.

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    Viva Cruise

    De retour à Francfort

    Nous atteignons Francfort à 18h30, juste à temps pour profiter de son marché de Noël, spectaculaire mais très peuplé. On l’écourte pour un apéro au calme dans le bar du bateau, avant le dernier repas et une soirée d’adieu, avec comme tous les jours un pianiste et même du champagne à volonté si vous le désirez…

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    Olivier Maloteaux

    De quoi conclure en beauté cette croisière apaisante, illuminée des scintillantes lumières de Noël. Une expérience à revivre. Peut-être au printemps ou en été la prochaine fois, pour profiter des facilités extérieures du bateau. Viva Cruise propose des croisières dans de nombreuses villes et pays européens et à toutes les périodes de l’année, avec en prime un rapport prix/prestations franchement concurrentiel…

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    Viva Cruise

     

  • 5 choses à savoir sur Singapour

    5 choses à savoir sur Singapour

    SINGAPOR
    mike-enerio

    1. Une ville-État ultramoderne 🌆

    Singapour est l’une des rares villes-États au monde. Bien que petite, elle affiche une architecture futuriste avec des bâtiments iconiques comme le Marina Bay Sands et le jardin de super-arbres, Gardens by the Bay.

    2. Des lois strictes, mais efficaces 🚫

    Ici, la discipline règne ! La vente de chewing-gum est interdite, et jeter un papier par terre peut coûter cher. Ces règles strictes assurent une propreté exemplaire et une sécurité sans pareil.

    SINGAPOR
    annie-spratt

    3. Un melting-pot culturel 🏮

    Singapour est une mosaïque de cultures : malaisienne, chinoise, indienne et occidentale. Cela se reflète dans sa gastronomie, avec des plats comme le Laksa ou le fameux chicken rice.

    SINGAPOR
    bna-ignacio

    4. Un paradis vert 🌳

    Malgré son urbanisation, Singapour est une “ville jardin”. Des espaces comme le Botanic Gardens et les parcs verticaux font partie de ses solutions écologiques innovantes.

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    5. Un hub économique et technologique 💼

    Avec l’un des ports les plus actifs au monde et une économie florissante, Singapour est une plaque tournante pour le commerce et la technologie en Asie.

  • Un voyageur sur sept souffre d’une allergie alimentaire. L’industrie du tourisme doit s’adapter?

    Un voyageur sur sept souffre d’une allergie alimentaire. L’industrie du tourisme doit s’adapter?

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    Des allergies en hausse chez les voyageurs

    Les allergies alimentaires graves touchent aujourd’hui 1 voyageur sur 7, contre 1 sur 8 il y a quelques mois, selon une étude de la Safer Tourism Foundation relayée par Traveldailynews. Avions, hôtels, buffets : pour les personnes allergiques, chaque repas peut devenir une source de stress intense.

    Des conséquences bien réelles

    Une personne sur deux avoue ressentir une anxiété accrue à l’idée de voyager avec une personne allergique. Pour éviter les risques, 64 % des voyageurs adoptent des précautions supplémentaires et un tiers d’entre eux préfère des prestataires avec des politiques de sécurité claires.

    Georgie Palmer, journaliste et mère d’un enfant allergique, raconte dans Geo.fr : « En voyage, vous placez votre confiance entre les mains d’autrui. Ce que vous souhaitez, c’est de la clarté et de la bienveillance. »

    La sensibilisation prend son envol

    Face à ces risques, la Safer Tourism Foundation a lancé la campagne “Put The Nuts Away” pour des politiques claires en matière de gestion des allergies. Objectif : des règles transparentes et appliquées à chaque étape du voyage. Katherine Atkinson, directrice de l’association, rappelle : « S’abstenir de consommer des noix en vol pourrait sauver une vie. »

     

  • 4 visites incontournables à faire à Porto

    4 visites incontournables à faire à Porto

    La Ribeira et le Douro

    Le quartier de la Ribeira, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est le cœur vibrant de Porto. Avec ses maisons colorées bordant le fleuve Douro et ses ruelles pavées animées, il incarne à lui seul l’âme de la ville. Ne manquez pas le pont Dom-Luís I, chef-d’œuvre métallique reliant Porto à Vila Nova de Gaia, et offrant une vue spectaculaire sur la ville et le fleuve. Ce mélange de charme historique et d’animation fait de la Ribeira un lieu incontournable. C’est le point de départ idéal pour une visite de la ville, ou pour faire une croisière sur le Douro en suivant les recommandations de Bonjour Porto !

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    Les caves à vin de Porto

    Impossible de visiter Porto sans découvrir ses célèbres caves à vin ! Elles sont pour la plupart situées à Vila Nova de Gaia, de l’autre côté du pont Dom-Luís I. Ces caves renferment l’histoire et les secrets de fabrication du fameux vin de Porto. Lors de votre visite, vous pourrez explorer les espaces de vieillissement, en apprendre davantage sur les différents types de Porto (ruby, tawny, blanc) et, bien sûr, déguster ces nectars emblématiques. Parmi les caves les plus réputées, Sandeman, Taylor’s ou Graham’s offrent des expériences enrichissantes.

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    La Torre dos Clérigos

    La Torre dos Clérigos, ou en français Tour des clercs, est un autre symbole emblématique de Porto. Ce chef-d’œuvre baroque construit au XVIIIe siècle culmine à 76 mètres et domine le paysage urbain. Après avoir gravi ses 240 marches, vous serez récompensé par une vue panoramique à couper le souffle sur la ville et le Douro. Autrefois, ce monument était un point de repère pour les marins… Il est aujourd’hui devenu un incontournable pour tous les visiteurs !

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    Pourya Gohari

    Le Palácio da Bolsa

    Le Palácio da Bolsa, ou palais de la bourse, est un chef-d’œuvre architectural du XIXe siècle situé en plein cœur de la ville. Ancien siège de la bourse de commerce, ce monument impressionne par son élégance néoclassique et sa richesse décorative. Lors de la visite, ne manquez pas le spectaculaire Salon Arabe, inspiré de l’art mauresque, avec ses détails dorés et ses fresques fascinantes.

     

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  • Argentine : une réforme choc pour les touristes !

    Argentine : une réforme choc pour les touristes !

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    Le porte-parole présidentiel Manuel Adorni a précisé que plusieurs provinces, comme Salta, appliquent déjà ces mesures, réduisant les soins étrangers de 95% et économisant 60 millions de pesos (60.000 dollars).

    L’éducation également touchée

    Les universités pourront désormais facturer des frais aux étudiants étrangers. Avec 123.000 étudiants étrangers recensés en 2022, cette réforme pourrait transformer le système éducatif ! Toutefois, des experts comme le constitutionnaliste Felix Lonigro soulignent que seule une modification de la loi par le Parlement permettrait ce changement. Affaire à suivre, donc…

    Opposition et tradition en jeu

    La province de Buenos Aires, dirigée par l’opposition, maintient sa position sur la gratuité des services de santé pour tous. L’Argentine, historiquement un pays d’immigration et d’accueil, voit donc sa tradition remise en question par ces nouvelles mesures.

  • Croisière de Noël en Allemagne (3/4) : la légende de Lorelei et les illuminations de Coblence

    Croisière de Noël en Allemagne (3/4) : la légende de Lorelei et les illuminations de Coblence

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    Après 2h30 de grimpette le matin dans les vignes de Rüdesheim, repos sur le bateau l’après-midi. On se laisse glisser sur le Rhin moyen, surnommé Rhin romantique et classé patrimoine mondial de l’UNESCO. Sur les rives défilent les falaises abruptes, garnies de vignes en escaliers. Au sommet des vallées, d’anciennes forteresses pointent par dizaines. En été, nous aurions profité du spectacle sur la terrasse du pont supérieur, étendu sur un transat ou barbotant dans la piscine extérieure, un cocktail à la main. Mais aujourd’hui, le thermomètre affiche trois petits degrés et on observe le paysage à travers la baie vitrée du bar, le nez dans un chocolat chaud.

    La légende de la belle Lorelei

    Nous arrivons à hauteur de St. Goarshausen, passage le plus étroit (175 m) et profond (25 m) du Rhin. Entre courants dangereux et récifs rocheux, ce lieu fut le théâtre de nombreux accidents et a donné naissance au 19e siècle à la légende de Lorelei (ou Loreley) : une nymphe blonde qui, du haut de son rocher d’ardoise de 130 m, faisait chavirer les marins par sa beauté et son chant envoûtant. Notre capitaine a heureusement su garder la tête froide…

    Coblence et son marché de Noël

    Nous atteignons Coblence en fin d’après-midi, après avoir dégusté un nouveau délicieux repas (le menu change chaque jour, midi et soir, et offre plusieurs choix de plats, avec option végétarienne). Nous débarquons pour visiter le marché de Noël, situé à seulement quelques centaines de mètres du quai (c’est l’avantage d’amarrer au cœur de la ville). L’air est froid mais les illuminations de la ville et les vapeurs du glühwein nous tiennent au chaud.

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    Une forteresse enchantée

    Le cable-car mène à la forteresse d’Ehrenbreitstein, datant de 1828 et transformée pour les fêtes en palais illuminé féérique. De retour au niveau de la rivière, on s’arrête devant le « Deutsches Eck » (point de rencontre du Rhin et de la Moselle) et sa colossale statue (37 m de haut) de l’Empereur Guillaume Ier (1797-1888), celui qui a unifié l’Allemagne en 1871. Puis, retour pour notre deuxième nuit dans le bateau, où nous attend un petit chocolat sur le lit refait. Le capitaine largue les amarres à minuit pour nous mener durant notre sommeil vers la prochaine étape : Cochem, sur la Moselle.