L’aéroport a franchi la barre des 23,6 millions de passagers en 2024, soit une augmentation de 6,4 % par rapport à 2023. Un chiffre colossal, dites-vous ? Oui, mais le trafic reste inférieur au record de 2019, où l’aéroport avait accueilli 26,4 millions de voyageurs avant la pandémie.
Nouvelles destinations et compagnies
En 2024, ce ne sont pas moins de 10 nouvelles destinations qui furent inaugurées, principalement intercontinentales. On compte également l’ajout de 5 compagnies aériennes.
Les destinations les plus prisées restent l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne, suivies par la Turquie, première destination hors Union européenne.
Les agents de voyages sont souvent confrontés à des questions ou demandes des plus étonnantes. Voici une sélection d’anecdotes qui vous feront sourire :
🐕 Où sont les animaux ?
Un client avait ajouté l’option “animal de compagnie à 9 €/nuit” pour son séjour. À son arrivée, il a été très déçu : il s’attendait à ce qu’un chien l’attende dans sa chambre !
🎧 DJ, où es-tu ?
Une cliente, convaincue que l’hôtel de Sharm El Sheikh bloquait les appels de son DJ préféré, a demandé à l’agence d’intervenir pour “sauver” leur relation.
🍴 La peur des baguettes
“Dois-je emmener une fourchette pour la Thaïlande ? Je ne sais pas manger avec des baguettes et j’ai peur qu’il n’y ait que ça dans tout le pays.”
✈️ L’affaire Airbus
Un client furieux croyait avoir réservé un voyage en bus, car son billet mentionnait “Airbus”.
Des confusions qui font sourire
Entre la cliente recherchant des “plages érotiques” au lieu de plages exotiques et celle revenant avec un sacré coup de soleil mais installée côté hublot et qui voulait changer de siège pour éviter le soleil, les agents ne manquent pas d’histoires mémorables.
D’autres clients, un peu trop audacieux, envisagent des road trips jusqu’à Dubaï ou se perdent à Paris à la recherche d’un hôtel nommé “Voucher”.
Dans une note confidentielle révélée par Le Parisien, la présidente du musée du Louvre, Laurence Des Cars, alerte sur une situation critique : “une multiplication d’avaries” menace le plus célèbre musée du monde. Selon le document daté du 13 janvier, les bâtiments du Louvre sont “trop sollicités” et atteignent un “niveau d’obsolescence inquiétant“. Fuites, variations de température, et espaces dégradés mettent en péril la conservation des œuvres.
Des visiteurs sous pression
Mais ce n’est pas tout : l’expérience des visiteurs est également pointée du doigt. Selon la présidente, les conditions actuelles relèvent de “l’épreuve physique“. Manque de sanitaires, espaces de pause inexistants et signalétique à revoir : le Louvre semble dépassé par ses neuf millions de visiteurs annuels, un chiffre bien au-delà des quatre à cinq millions pour lesquels la Pyramide de verre avait été conçue en 1988.
alexander-kagan
Des pyramides pointées du doigt !
Le document critique aussi cette fameuse pyramide, devenue un symbole du Louvre, mais “inhospitalière” lors des fortes chaleurs et offrant un traitement phonique “médiocre”.
La Joconde dans la tourmente
Même la Joconde, star incontestée du musée, n’échappe pas à cette remise en question. Actuellement exposée dans la salle des États, Laurence Des Cars propose d’examiner une meilleure solution pour sa présentation. Une salle dédiée à l’œuvre pourrait voir le jour, afin d’offrir une expérience plus fluide et agréable pour les admirateurs de Léonard de Vinci.
rumman-amin
Le statu quo n’est plus une option
Avec ces constats alarmants, Laurence Des Cars appelle à des travaux d’envergure et propose une seconde entrée au musée pour désengorger la Pyramide. Le message est clair : le Louvre ne peut plus continuer dans cet état.
Grâce à cette fréquentation record, l’Espagne a généré 126 milliards d’euros de recettes, contre 108 milliards en 2023. Cette dynamique place le pays comme une destination incontournable, juste derrière la France, qui a accueilli 98 millions de visiteurs en 2023.
Une manne économique précieuse
Le tourisme est un moteur essentiel pour l’économie espagnole. Avec une croissance estimée à 3,1 % en 2024 par la Banque d’Espagne, l’Espagne surpasse largement la moyenne européenne. Ce succès est notamment soutenu par les dépenses des touristes, qui pourraient atteindre les 200 milliards d’euros si l’on inclut celles des vacanciers nationaux, selon Mesa del Turismo.
Des tensions locales en hausse
Ce succès touristique n’est pas sans conséquences : la prolifération des appartements touristiques engendre une flambée des loyers et réduit l’offre de logements pour les habitants. Le gouvernement espagnol doit donc, à l’instar de nombreux autres gouvernements qui veulent promouvoir le tourisme sans pour autant suffoquer sous le tourisme de masse, jouer à trouver un équilibre particulièrement périlleux. La solution ? Mieux répartir le tourisme dans le temps, mais aussi dans l’espace, en favorisant la promotion de l’intérieur des terres.
L’aéroport de Charleroi (BSCA) pourrait enfin être connecté au réseau ferroviaire. L’idée figure dans la note de Bart De Wever, révélée par La Libre, et confirmée par des sources fiables. Actuellement, les passagers doivent se contenter de bus ! Une solution loin d’être idéale, surtout pour un aéroport en pleine croissance.
Une gare pour Charleroi : le serpent de mer de la mobilité
Mais le projet de gare pour BSCA n’a rien de neuf. Depuis des années, cette proposition réapparaît régulièrement dans le débat public, sans jamais aboutir. La dernière étude sur le sujet, réalisée en 2022 par le bureau Stratec pour le gouvernement wallon, avait conclu que la construction d’une gare n’était « pas justifiée ». Alors, qu’est-ce qui pourrait changer cette fois ?
Le rail, une stratégie gagnante pour les aéroports ?
La note du formateur ne s’arrête pas à Charleroi. Elle propose également de renforcer les connexions TGV avec l’aéroport de Bruxelles-National, une mesure applaudie par Brussels Airlines. La compagnie y voit une opportunité de « renforcer sa position pour l’Afrique » tout en améliorant son empreinte écologique. Reste à savoir si ce projet saura décoller, ou s’il restera cloué au sol comme tant d’autres avant lui.
Le Japon a attiré un nombre record de 36,8 millions de visiteurs étrangers en 2024, un chiffre largement au-dessus des 32 millions enregistrés en 2019. Cet engouement s’explique notamment par l’affaiblissement du yen, qui rend le Japon plus accessible pour de nombreux voyageurs.
jezael-melgoza
Naomi Mano, présidente de la firme d’hôtellerie Luxurique, explique : « C’est comme si la destination Japon était en solde de 30%, cela devient très bon marché pour beaucoup de gens. » Cet effet d’aubaine s’ajoute à une stratégie gouvernementale qui mise sur le “Cool Japan”, mettant en avant la culture pop, les paysages emblématiques et les traditions culinaires du pays.
sora-sagano
Un tourisme post-Covid en pleine reprise
Après une pause imposée par la pandémie, le Japon renoue avec une dynamique de croissance impressionnante : le nombre de touristes étrangers a été multiplié par 5 entre 2012 et 2020, avant un rebond fulgurant dès la levée des restrictions.
masaaki-komori
Ce succès n’est pas uniquement fortuit. Les autorités japonaises s’efforcent de stimuler l’économie grâce à des campagnes visant à promouvoir des attractions telles que le mont Fuji, les sanctuaires de Kyoto et même les jeux vidéo et mangas. L’objectif ? Doubler le nombre de visiteurs étrangers pour atteindre 60 millions par an d’ici 2030.
takahiro-taguchi
Les défis d’un succès
Mais cet afflux massif pose problème. Des villes comme Kyoto, déjà saturées avant la pandémie, risquent de voir leurs infrastructures mises à rude épreuve. Les défis de la surcharge touristique et de la préservation du patrimoine culturel deviennent cruciaux. Avoir le beurre et l’argent du beurre ? L’équilibre sera difficile à maintenir, assurément…
Depuis la réélection de Donald Trump, les Européens semblent bouder les États-Unis pour se ruer… vers le Canada. C’est ce qu’observe le voyagiste allemand America Unlimited, qui signale une baisse de 5 % des réservations pour les USA et une hausse de 70 % pour le pays à la feuille d’érable. Selon le voyagiste, cette tendance rappelle 2017, lorsque la première élection de Trump avait temporairement refroidi les envies de voyage vers l’Amérique.
timothee-geenens
Pourquoi cet engouement canadien ?
Si l’effet Trump joue un rôle, les attractions canadiennes elles-mêmes séduisent. En tête : la Colombie-Britannique, avec ses croisières dans l’Inside Passage, l’observation des baleines et des ours, ou encore des séjours de rêve dans des ranchs isolés.
sergey-pesterev
Les fameux voyages “bucket list” connaissent aussi un essor, comme les expéditions pour admirer les ours polaires dans le Manitoba ou les traversées en train panoramique à travers le pays. Sans oublier les classiques : le Québec et l’Ontario continuent d’attirer les seniors, grâce à leur proximité et leur accueil chaleureux.
Pendant ce temps, les États-Unis pourraient bien connaître une période de flottement. Mais selon Kohlenberg, rien d’irréversible : “Comme en 2017, cela pourrait se stabiliser à terme.”
Les Belges optent de plus en plus pour des courts séjours proches de chez eux. Une escapade à la mer, une promenade dans les canaux de Leyde ou une visite au célèbre aquarium Nausicaá à Boulogne-sur-Mer sont autant de choix parfaits pour une pause express !
J Alexandre
2. Vacances actives : mettre la main à la pâte
Se dépasser pendant ses vacances devient une tendance phare. Entre hissage de voiles sur les navires de Star Clippers, navigation autonome ou participation aux vendanges dans le Vaucluse, les possibilités d’activités immersives ne manquent pas.
Glenaki
3. Le retour des voyages nostalgiques
Redécouvrez les destinations de votre enfance comme la mer, une fois de plus, le Domaine des Grottes de Han, ou, si vous allez plus loin, les montagnes du Sud-Tyrol connaissent un tourisme “nostalgique”, rapportent les exploitants.
Glenaki
4. L’Asie en tête d’affiche
Des destinations classiques comme Bali ou le Vietnam, aux trésors méconnus tels que l’Ouzbékistan, l’Asie séduit toujours. La bonne nouvelle à ce sujet, c’est que l’offre en matière de vols directs explose !
humphrey-muleba
5. Les hôtels pionniers, une destination en soi
Aujourd’hui, certains hôtels offrent des expériences tellement décalées qu’ils sont en soi des destinations. On pense aux cabanes dans les arbres, aux logements insolites voire aux bateaux transformés en hôtels de luxe !
Des outils comme Google Gemini ou Chat GPT peuvent transformer la planification de vacances : quelques clics et hop, votre itinéraire est tout tracé ! Attention toutefois, ces outils ne sont pas infaillibles, loin de là, et leur utilisation est assez énergivore… Notre conseil ultime ? Suivre notre contenu, tout simplement !
Au 73ᵉ jour de cette incroyable aventure en solitaire, Denis Van Weynbergh a franchi le Cap Horn, le dernier des trois grands caps du Vendée Globe. Ce passage emblématique, souvent redouté pour ses conditions extrêmes, symbolise à la fois un défi physique et psychologique pour les marins engagés. Denis, à bord de son IMOCA D’Ieteren Group, a donc dit adieu aux tumultes de l’océan Pacifique pour entamer sa remontée de l’Atlantique.
Un Pacifique… pas si paisible
Le 31 décembre, Denis entre dans le Pacifique avec enthousiasme. Mais la météo, capricieuse, force le skipper belge à ajuster son routage. “Mon vent est Sud-Est alors qu’il devrait être Sud-Ouest. J’ai dû corriger mon routage en allant vers l’Est pour ensuite récupérer le Sud”, raconte-t-il. Comme si cela ne suffisait pas, il perd la tête de sa girouette de spare le 11 janvier. Obligé d’improviser, Denis fabrique un indicateur de vent de fortune.
Plus proche des étoiles que de la terre
Le 14 janvier, Denis franchit le Point Nemo, la zone la plus éloignée de toute terre habitée. Ironie du sort, il était alors plus proche de la Station Spatiale Internationale que du moindre village. Un moment surréaliste qui illustre à merveille l’isolement du Vendée Globe !
Une libération au Cap Horn
Après une série d’empannages éprouvants, Denis passe finalement le Cap Horn le 23 janvier à 6h35. “Je l’ai vu sur la cartographie car il faisait noir“, confie-t-il. Ce passage marque son retour vers l’Atlantique et les derniers milles vers les Sables d’Olonne.
Face au surtourisme, Kyoto, célèbre pour ses temples bouddhistes et ses ruelles traditionnelles, prévoit une augmentation drastique de la taxe de séjour ! Cette décision, encore en attente de validation par l’assemblée municipale, vise un tourisme plus durable.
Les nouveaux tarifs
La taxe de séjour sera graduellement augmentée selon le prix de l’hébergement :
6,20 € par nuit pour des chambres entre 124 et 310 €.
24 € par nuit pour des chambres entre 310 et 620 €.
60 € par nuit pour des hébergements dépassant 620 €.
Cette hausse de prix est une réponse directe aux frictions croissantes entre locaux et touristes, notamment dans le quartier historique de Gion, où les habitants se plaignent de comportements irrespectueux et de harcèlement envers les geiko (geishas) et maiko (apprenties).
Un problème global
Kyoto n’est pas la seule à prendre des mesures contre l’afflux touristique. Le mont Fuji a également instauré des restrictions pour protéger ses sentiers, tandis que des destinations comme Venise ou Maya Bay en Thaïlande imposent leurs propres régulations.
Le Japon, avec un objectif de 60 millions de visiteurs d’ici 2030, doit donc jongler entre le développement du tourisme et la préservation de ses infrastructures et traditions locales ! Un équilibre pas facile à atteindre…