En cette période électorale pour le pays, voici 5 choses à savoir…
Entre Russie et Europe
Suivre la vie politique moldave est une affaire compliquée. Le président sortant Igor Dodon souhaite des liens plus resserrés avec Moscou mais son adversaire, l’ancienne Première ministre Maïa Sandu, désire se rapprocher de l’Union européenne, avec laquelle la Moldavie a signé un accord d’association.
Cette dualité reflète l’histoire complexe de la Moldavie: elle a longtemps fait partie de l’Empire ottoman, puis a été occupée par la Russie avant d’être intégrée à la Roumanie et de devenir, en 1940, la République soviétique de Moldavie.
La Moldavie est finalement devenue indépendante après la dislocation de l’URSS, en 1991.
La langue officielle est le roumain bien que le russe reste très parlé. Une minorité turcophone mais de religion orthodoxe, les Gagaouzes, y possède aussi une langue aujourd’hui menacée.
Des centaines de milliers de Moldaves vivent et travaillent en Russie et dans l’Union européenne.
L’un des plus pauvres d’Europe
La Moldavie est souvent décrite comme le pays le plus pauvre d’Europe, même si selon le dernier classement du Fonds monétaire international (FMI), ce triste trophée revient à l’Ukraine.
Selon la Banque mondiale, en 2020, le PIB par habitant était de 3.395 dollars, un peu plus du quart de celui de la Roumanie voisine et 12 fois moins que la France.
Privé de ressources naturelles, le pays dépend beaucoup de sa diaspora pour subsister. Mais cette dernière, si elle permet des transferts d’argent conséquents, a aussi fait chuter drastiquement le taux de population en âge de travailler. Selon l’Organisation internationale du travail, la Moldavie détient le deuxième plus bas taux d’emploi en Europe (40,7%).
Du vin, peu de touristes
Le climat moldave, avec ses 300 jours d’ensoleillement par an, est idéal pour les vignes, faisant de la viticulture un secteur économique important. Quelque 85% de la production est exportée, essentiellement en Pologne, en Roumanie, en République tchèque, en Russie et en Chine, selon le gouvernement moldave. Au gré des tensions diplomatiques, la Russie a régulièrement interdit les importations de vin moldave sur son territoire. La Moldavie tente aujourd’hui d’utiliser le vin pour développer le tourisme, une industrie embryonnaire: seuls 160.000 visiteurs y ont séjourné au moins une nuit en 2018, selon l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT).
Région séparatiste
A peine 200 kilomètres de long, rarement plus de 20 km de large: la Transdniestrie est un confetti et pourtant, cette république séparatiste a sa propre monnaie, son gouvernement et édite ses timbres. Cette région russophone a fait sécession à l’indépendance de la Moldavie, à l’issue d’une brève guerre ayant fait des centaines de morts. Jamais reconnue par la communauté internationale, la Transdniestrie peut toutefois compter sur l’aide de la Russie, qui y stationne en permanence une garnison militaire, gelant ce conflit en défaveur de Chisinau.
La Syldavie d’Hergé
Le fait d’être l’un des pays les plus méconnus d’Europe peut inspirer les artistes. Le dessinateur Hergé avait utilisé la Moldavie comme modèle pour créer la Syldavie, petite monarchie fictive visitée par Tintin. Quelques décennies plus tard, un groupe d’auteurs australiens a publié un guide touristique au ton mordant sur un pays imaginaire appelé “Molvanie”, largement inspiré des clichés occidentaux sur les pays d’Europe de l’est.
Avec son climat de type océanique à la fois frais,
humide et ensoleillé, la Baie de Somme attire de nombreux touristes, promeneurs
et sportifs charmés par la beauté et la quiétude des lieux.
Située sur la façade littorale de la Picardie,
dans le nord de la France, la Baie de Somme s’étend sur quelque 70 km2,
formant un fer à cheval entre la pointe du Hourdel au sud et la pointe de
Saint-Quentin-en-Tourmont au nord. C’est à cet endroit que la Somme, fleuve qui
a donné son nom au département, se jette dans la Manche. La baie se caractérise
par une immense étendue de sable et d’eau, encadrée par des marais, des prés-salés,
des cordons de galets et de superbes massifs dunaires préservés. Un pays où
ciel et mer ont tendance à se confondre.
Une multitude de paysages
Classée « Grand Site de France », la
baie se distingue par une faune et une flore remarquablement préservées ainsi
que par un bord de mer qui n’a pas subi les affres de la bétonisation des
années 60 et 70. Elle offre du coup des paysages exceptionnels où les couleurs
changent tout au long de la journée, passant du gris bleuté matinal à l’ocre de
la mi-journée en passant par le rose lorsque le soleil s’apprête à se coucher. « La Baie de Somme, c’est une multitude
de panoramas, qui vont des grandes plages de sable fin au nord, avec l’un des
plus beaux massifs dunaires d’Europe, aux prés-salés qui marient la terre et
l’eau, en passant par les plages de galets de Cayeux-sur-Mer et les falaises de
craie blanche de l’on retrouve vers la Seine-Maritime. Une mosaïque de paysages
sur une surface relativement ténue, à même de vous faire vivre les quatre
saisons en une seule journée » explique Aurélie Wallet, de l’Agence Somme
Tourisme. Des paysages qui peuvent se découvrir au travers d’une multitude
d’activités accessibles à tous comme le char à voile, le cyclotourisme ou
encore les balades nature accompagnées d’un guide.
L’un des immanquables de la région est
incontestablement la traversée de la baie à pied, à marée basse. L’occasion
parfaite d’entrer en communion avec la nature afin de se familiariser avec la
faune locale, dont les oiseaux migrateurs et les colonies de phoques font
partie, ainsi qu’avec la flore du bord de mer. Pour les amoureux de nature, le
Parc du Marquenterre, situé à Saint-Quentin-en-Tourmont, est l’une des plus
belles réserves ornithologiques de France. Elle abrite des centaines d’espèces
d’oiseaux locaux mais aussi de passage lors de leur migration.
La Baie de Somme, où l’on ne compte plus les
vastes espaces dégagés, est donc une destination idéale pour celles et ceux qui
cherchent à échapper à l’agitation du quotidien ainsi qu’aux multiples
contraintes qui ont fait suite à la crise sanitaire.
À voile et à vapeur
Le programme qui vous sera proposé (et qui
s’étale sur quatre jours et trois nuits) mettra bien entendu cette nature
omniprésente à l’honneur : « Le
séjour débute par une visite de la Maison de la Baie de Somme qui va permettre
au visiteur de mieux comprendre la région, que cela soit du point de vue de son
écosystème, de ses traditions ou encore de son histoire, puis on poursuivra par
une visite de la cité médiévale de Saint-Valery-sur-Somme, une des stations
balnéaires les plus charmantes de la baie. Le deuxième jour, nous nous rendrons
au Parc ornithologique du Marquenterre, pour observer les oiseaux, puis l’après-midi,
nous traverserons la baie à pied, du Crotoy à Saint-Valery-sur-Somme,
accompagné d’un guide. Le retour au Crotoy se fera en train à vapeur, une
balade vraiment charmante et unique en son genre ! Le troisième jour, nous
nous rendrons à l’abbaye de Valloires, une fondation cistercienne du 12e
siècle, qui abrite des jardins extraordinaires dessinés par Gilles Clément,
puis au magnifique château de Regnière-Ecluse. Le dernier jour enfin, nous
irons à Amiens où nous aurons l’occasion de visiter Notre-Dame d’Amiens, une imposante
cathédrale gothique, deux fois plus grande que celle de Paris »
précise Aurélie Wallet.
Magique et plurielle, la Baie de Somme a
inspiré bon nombre de peintres et d’écrivains. Delacroix, Degas, Corot mais
également Jules Verne, Colette ou encore Victor Hugo ont tous succombé aux
charmes de la place. Nul doute que vous aussi serez séduits par cette belle
région du littoral picard !
Nombreux sont les Belges à ramener du vin ou du champagne de leurs vacances en France ! Mais combien de bouteilles pouvez-vous ramener et que risquez-vous avec les douanes ?
Dans les journaux, on lit souvent que les Belges qui vont acheter du champagne en Champagne “sauvent” la saison des producteurs. Le Belge achète donc du vin et du champagne en masse sur place, puis ramène les caisses en Belgique. Mais est-ce autorisé ?
Il y a des limites !
En tant que Belge, vous pouvez ramener un maximum de 110 litres de bière, 90 litres de vin (dont un maximum de 60 litres de vin mousseux), 20 litres de boisson apéritive et 10 litres de spiritueux provenant d’un autre pays européen (comme la France) sans devoir payer de droits d’importation. Ces restrictions s’appliquent par personne (à partir de 17 ans). Par exemple, si vous voyagez seul, vous pouvez ramener 90 litres de vin, 10 litres de calvados et 20 litres de pernod de votre voyage.
Si vous voyagez avec plus d’un “adulte”, chacun d’entre vous peut ramener cette quantité. Cela signifie que si vous voyagez en France avec trois adultes, par exemple, vous pouvez ramener pas moins de 270 litres de vin.
Pour un usage privé uniquement
Il est peu probable que les limites susmentionnées posent des problèmes. Toutefois, il existe une condition supplémentaire. Vous n’êtes autorisé à ramener ces bouteilles que pour un usage privé. Vous ne pouvez pas les utiliser à des fins commerciales.
Si vous ramenez (trop) de vin, les douanes pourraient vous causer des ennuis : ils pourraient argumenter que vous ramenez ces bouteilles à des fins commerciales. Vous risquez alors une amende et (parfois) la confiscation de votre véhicule et/ou de l’alcool.
Pas même pour les amis
N’oubliez pas non plus que la condition d’usage privé signifie également que vous ne pouvez pas ramener de vin ou de champagne pour des amis ou des connaissances. Vu que vous les achetez vous-même, cela peut être considéré comme un usage commercial.
Le Chemin de Fer de la Baie de Somme Nicolas Bryant
La Somme regorge de petits coins sympas pour se retrouver, décompresser et s’aérer le temps d’un week-end. Activités et loisirs au vert, adresses sympas pour se loger en famille, idées de séjours toutes prêtes, bons restos,… voici quelques idées que j’ai pu expérimenter.
Randonnée en vallée de Somme sur le chemin de halage réaménagé en une piste cyclable.
Nous avons démarré le séjour par le chemin de halage qui longe la Somme et qui a été aménagé en une piste cyclable tout confort : près de 160 kilomètres pour relier Ham à l’estuaire de la baie, à Saint-Valery-sur-Somme. Le long du parcours, vous pourrez profiter des aires de pique-nique, des racks à vélo, déjeuner dans l’un de nos Bistrots de Pays ou faire une halte dans l’une des maisons éclusières.
Sachez que les plus beaux points de vue sur la vallée, ses étangs et ses marais ont été aménagés en belvédères (30 au total). Les tables d’interprétation vous aident à lire le paysage que vous avez sous les yeux et vous racontent tout sur l’histoire des lieux, sur les hommes et les femmes qui les ont façonnés, qu’ils soient tourbier ou écrivain…
Pendant mon séjour, j’ai préféré ceux perchés en haut des larris. Ce sont des petites “montagnes” au sol riche en calcaire et exposées plein sud où on se croirait en Méditerranée au milieu des orchidées, des bouquets de thym et en compagnie des lézards. Depuis les hauteurs de ces larris, la vallée se dévoile en cinémascope, une mosaïque d’étangs tout en camaïeu de verts.
Récemment la Somme s’est dotée d’un deuxième site RAMSAR (zones humides d’importance internationale), après la baie de Somme labellisée depuis 1998. La France en compte 48. Ce nouveau site classé s’étend sur 13.100 hectares et comprend la basse vallée de la Somme et son principal affluent, l’Avre, ainsi que les marais et tourbières adjacents, sur un linéaire de près de 200 km soit l’un des plus vastes complexes tourbeux du nord-ouest de l’Europe. Un havre de paix que je vous recommande en toute saison !
L’observation des oiseaux migrateurs dans le parc du Marquenterre
Arrivée en baie de Somme, avec ses 200 hectares de dunes, forêts et marais au cœur de la réserve naturelle de la baie, le parc du Marquenterre est depuis 40 ans un haut lieu de l’ornithologie en Europe et sert de refuge à des milliers d’oiseaux migrateurs.
En toute saison, vous observerez sans les déranger plus de 300 espèces, soit des milliers d’oiseaux (échassiers, limicoles oiseaux d’eau, passereaux et rapaces).
Le long des 3 parcours, dans les 12 postes d’observation, les guides naturalistes vous attendent pour vous expliquer le mode de vie de leurs hôtes et vous aider à décrypter la vie sauvage de ces oiseaux qui ont fait du Marquenterre une escale privilégiée entre Scandinavie et Mauritanie. N’hésitez pas à leur poser toutes vos questions, ils vous répondront avec plaisir et passion ! Une expérience totalement reposante et ressourçante en pleine nature.
L’une des sorties “mythiques” consiste à traverser la baie du Crotoy à Saint-Valery-sur-Somme (ou l’inverse) à marée basse. La sortie dure 3 heures. Elle est assez physique en raison des sables mous et glissants et des petits méandres à enjamber. Mais l’expérience est spectaculaire et je la recommande.
Grâce à l’accompagnement du Festival de l’Oiseau, évènement phare en baie de Somme, un réseau de guides nature passionnés, formés et expérimentés s’est constitué dans la région de la Somme. Ils vous accompagnent ainsi en toute sécurité pour découvrir les richesses naturelles, la faune et la flore de la baie de Somme, en vous protégeant par exemple des risques des marées.
Ces guides sont souvent des enfants du pays qui vous aideront à vivre pleinement la baie de Somme, car ils la fréquentent au jour le jour, la voient évoluer, la connaissent et l’aiment tout simplement.
Autre sortie emblématique : l’observation des phoques. Ils sont plus de 500 à jouer les stars des rivages. Le phoque est un animal sauvage et craintif qu’il ne faut pas approcher à plus de 300 mètres. Faire le choix d’être accompagné par un guide nature vous permet de les observer en toute sécurité et de mieux connaître leur rythme de vie.
Traversée de la Baie de Somme Stéphane Bouilland
Le Chemin de Fer de la Baie de Somme
D’authentiques voitures de la Belle Epoque tractées par de vaillantes locomotives à vapeur circulent entre le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer… Vous profitez du charme des voyages d’antan en parcourant l’ancien réseau des bains de mer, reconnu depuis 1887.
En cheminant le long des ruisseaux bordés de saules, entre molières et prés salés, en passant à travers champs et marais, vous découvrirez les charmes verdoyants de la baie de Somme, sauvage et authentique. Un sifflement… et vous voici propulsé 80 ans en arrière pour un voyage à travers le temps ! Les enfants adorent et les adultes aussi !
Le Chemin de Fer de la Baie de Somme Nicolas Bryant
Les jardins sur l’eau appelés hortillonnages en plein centre d’Amiens
Les 300 hectares de jardins sur l’eau d’Amiens lui ont valu le surnom de petite Venise du Nord. Un écrin de nature en plein centre-ville et aux portes de la Vallée de Somme. Un endroit surprenant, tout à fait magique.
Autrefois, ils n’étaient que maraîchages. On y cultivait poireaux, choux et carottes pour les Amiénois. Aujourd’hui ils ne sont plus qu’une poignée d’hortillons à cultiver la terre noire et fertile des Hortillonnages et à en faire leur métier.
Chaque samedi, ils vendent leurs produits lors du marché sur l’eau dans le quartier Saint-Leu. Ne manquez pas de vous y rendre pour y acheter des légumes frais et de saison.
Les parcelles sont devenues des jardins d’agrément pour les Amiénois en quête de nature et de ressourcement. Vous les découvrirez lors d’une visite guidée à bord de la traditionnelle barque à cornet, à pied sur le chemin du halage, en vélo ou en canoë. Pourquoi pas également en barque électrique : grâce au Festival International de Jardins, vous embarquez à bord d’une barque électrique (sans permis) pour une promenade à la fois culturelle, rafraîchissante et amusante.
En toute autonomie, pendant 2h30, vous découvrez, d’île en île, les créations de plasticiens et paysagistes, des œuvres d’art contemporain, des installations semées sur l’étang de Clermont. Un moment phare de la ville d’Amiens.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens, la plus vaste de France
Ce chef d’œuvre du gothique français célèbre ses 800 ans. Un chantier très court d’à peine 70 ans qui fait de ce joyau du patrimoine gothique, l’un des plus aboutis et des plus harmonieux. Les superlatifs ne manquent pas pour la décrire, en effet. Elle est aussi la plus vaste et la plus haute sous voûte de France.
Les portails sculptés, véritable dentelle de pierre, sont couverts d’un peuple immobile et nous content l’histoire des hommes et des femmes qui ont participé à sa construction.
Chefs d’œuvre dans le chef d’œuvre, la cathédrale est aussi remarquable et remarquée pour la beauté de ses vitraux, le trésor de bois des stalles, les dalles noires et blanches du labyrinthe, etc….
En été et jusque fin septembre, vous allez découvrir Chroma, le spectacle son et lumières gratuit sur la façade de la cathédrale. La couleur est au cœur de ce spectacle immersif et émotionnel, un fil conducteur qui nous raconte l’histoire de ce monument. Un spectacle qui vous en met plein les yeux et plein les oreilles, décoiffant, émouvant, moderne. Les enfants vont adorer et en plus c’est gratuit !
La Somme garde les cicatrices de la Grande Guerre : tranchées, trous de mine, villages anéantis nous rappellent les douloureux événements qui se sont déroulés ici il y a 100 ans.
Le Circuit du Souvenir, itinéraire reliant les deux villes symboles de la Grande Guerre, Albert et Péronne, vous permet de découvrir et comprendre cette page d’histoire internationale.
Les musées (Somme 1916 à Albert, Historial à Péronne, Musée de site à Thiepval, Musée franco-australien et Centre Sir John Monash à Villers-Bretonneux) sont des portes d’entrée incontournables pour mieux comprendre ces événements historiques qui ont transformé l’Europe.
De très nombreuses nations ont combattu sur les terres de la Somme et les gouvernements ont souhaité ériger d’impressionnants et émouvants mémoriaux nationaux en hommage aux soldats qui avaient perdu la vie : Mémorial britannique à Thiepval, Australien à Villers-Bretonneux, Sud-Africain à Longueval, Terre-Neuvien à Beaumont-Hamel,…
Un retour en arrière, une page d’histoire qui vient clôturer mon séjour dans le département de la Somme qui pour rappel n’est qu’à 2H15 de Bruxelles.
C’est au propriétaire de prouver que vous avez effectivement
causé des dégâts. Dans la pratique, il ne peut généralement le faire que s’il
dispose d’un état des lieux de début et de fin. En comparant les deux, il est
possible de déterminer les dommages. Si aucun état des lieux n’a été établi, vous
êtes supposé avoir rendu le bien dans l’état dans lequel vous l’avez reçu.
Établir un accord
En cas de dégâts locatifs, il est possible de déterminer
d’un commun accord l’étendue de ces dommages. Vous pourriez alors convenir d’un
certain montant que le propriétaire peut déduire de la caution que vous avez
donnée. Si vous parvenez à ce genre d’accord, il est préférable de le mettre
sur papier afin d’éviter des discussions ultérieures.
Le juge en décidera…
Si le propriétaire conserve la caution, vous pouvez envoyer
une lettre recommandée présentant votre désaccord. S’il n’y répond pas, vous
pouvez lui proposer une médiation devant le juge de paix. Si cela ne fonctionne pas non plus, vous
pouvez toujours entamer une véritable procédure auprès du juge de paix.
Si la garantie locative
n’est pas suffisante
Si le dommage que vous avez causé est supérieur au montant
de la garantie locative, le propriétaire peut vous demander de compenser. Le montant de la caution n’est donc pas le
montant maximum dont vous pouvez être tenu responsable. Un propriétaire qui
estime que le montant de la caution n’est pas suffisant pour les dommages
causés, peut vous poursuivre en justice pour vous faire condamner à payer le
reste.
Lorsque vous louez un appartement, vous pouvez vous attendre
à ce qu’il soit conforme à l’annonce. Vous pouvez également supposer qu’il soit
propre et en ordre.
Si ce n’est pas le cas, vous pouvez tenir le propriétaire
pour responsable. Par exemple, vous pourriez ne pas payer une partie du loyer et,
dans les cas extrêmes, exiger que le loyer soit annulé, voire à ce que le
propriétaire paye des dommages et intérêts.
Vous avez déjà payé
Lors de la location d’une maison de vacances, l’application
du principe ci-dessus n’est pas si facile. En effet, vous avez probablement payé
le loyer à l’avance et ne restez dans l’appartement que pour une courte
période. Bien que cela soit possible, il est rare qu’un locataire aille au
tribunal pour, par exemple, récupérer une partie de son loyer.
Répondre à temps
Si la maison de vacances est dans un état de délabrement,
assurez-vous de l’indiquer sur l’état des lieux qui doit être fait au début de
la période de location, de manière à ce que le propriétaire ne vous tienne pas
pour responsable si l’appartement est sale en fin de séjour… Adressez votre
plainte au propriétaire ou à l’agent immobilier. Prenez également des photos de
la propriété.
Vous avez un arrangement ?
Essayez de trouver un arrangement (par exemple, une partie
du loyer sera remboursée ou une équipe de nettoyage sera envoyée). Si l’agence
immobilière ou le propriétaire reste sourd à vos demandes et que vous ne
souhaitez pas entamer de procédure, vous pouvez toujours faire part de vos
expériences à Visit Flanders/Wallonie Belgique Tourisme/Visit.brussels.
La pyramide du pharaon Djoser à Saqqara, vieille de 4.700 ans et considérée comme la plus ancienne encore visible en Egypte, a rouvert au public après plusieurs années de rénovation, a constaté une journaliste de l’AFP.
“Nous rouvrons aujourd’hui, après sa restauration, la plus ancienne pyramide encore debout en Egypte“, a déclaré le ministre des Antiquités et du Tourisme Khaled el-Enany. Située à 20 km au sud du Caire, la pyramide domine une vaste nécropole dans la région de Memphis, première capitale égyptienne. Ce monument, haut d’environ 60 mètres, a été construit vers 2.700 avant J.-C. par l’architecte Imhotep, au-dessus d’une cavité profonde de 28 mètres qui abrite une tombe de granit rose. Il s’agit également de la première pyramide à degrés de l’ère pharaonique mais aussi de la première nécropole familiale. Djoser est le premier pharaon à avoir introduit cette pratique.
Ces dernières années, les autorités ont considérablement renforcé leur communication autour des découvertes archéologiques dans l’espoir d’attirer de nouveau les touristes qui ont déserté l’Egypte en raison des troubles liés à la révolte de 2011. Les sites archéologiques constituent pour l’Egypte un argument majeur face à la concurrence d’autres destinations touristiques…
La montagne expose en effet tant les plus grands que les
plus petits à quelques dangers potentiels : le froid, le soleil et, pour
ceux qui visent la haute montagne, le manque d’oxygène. Les enfants étant plus exposés que les adultes, il y a de nombreux
éléments à prendre en considération.
Quels problèmes ?
Lorsque l’altitude augmente, le risque de manque de pression
d’oxygène dans le sang augmente également. On vous rassure, ces problèmes ne se
présentent vraiment qu’à plus de 2.500
mètres d’altitude. Limitez les efforts physiques et ne remplissez pas trop
vos premières journées, le temps que le corps s’acclimate. Ne grimpez surtout
pas trop vite en altitude et ne dépassez pas les 300 mètres par jour. Au-delà
de 3.500 mètres, nous vous
déconseillons fortement de prendre vos enfants de moins de 10-12 ans avec vous.
Le soleil est
également beaucoup plus agressif, car plus l’altitude est élevée, moins la
couche d’atmosphère est importante et donc, moins elle filtre les ultraviolets.
En hiver, la neige reflète également jusqu’à 80 % du rayonnement des
ultra-violets. Ne vous fiez donc pas au froid et appliquez de la crème solaire aussi régulièrement que possible !
N’oubliez pas non plus vos lunettes…
Nombreux sont les automobilistes qui feraient tout pour éviter le tunnel du Mont-Blanc. Long, onéreux et bien souvent embouteillé, il est pourtant l’une des voies les plus directes pour rallier le nord de l’Italie.
Pour bon nombre d’automobilistes, le tunnel du Mont-Blanc représente un obstacle particulièrement pénible. Avec sa galerie unique de près de 12 km de longueur, il est l’un des tunnels routiers les plus longs du monde. Le fait qu’il soit à double sens de circulation, sans réelle séparation physique entre ses deux voies, a l’inconvénient d’angoisser la plupart des conducteurs. Ajoutez à cela une fréquentation source de longues files d’attente et un prix de 46,50 € la traversée, auquel il faut ajouter près de 50 € de péages lorsqu’on vient de Belgique ou du Luxembourg, et vous obtenez un itinéraire à la fois onéreux et contraignant.
Une alternative nommée… Saint-Bernard
Fin 2017, après plusieurs mois de travaux, la Suisse et l’Italie ont rouvert le tunnel du Grand-Saint-Bernard, qui relie Bourg-Saint-Pierre en Valais (Suisse) à Saint-Rhémy-en-Bosses dans le Val d’Aoste (Italie). Ouvert en 1964, il fut le premier tunnel à assurer une liaison routière transalpine durant toute l’année, peu avant le tunnel du Mont-Blanc qui a pour sa part ouvert en 1965.
D’une longueur de 5,8 km, il se traverse en cinq petites minutes et est nettement moins encombré que son concurrent franco-italien. Plus court, il coûte forcément moins cher : 26,90 € la traversée (et 43,10 € l’aller-retour). En outre, privilégier la Suisse à la France vous permet également d’effectuer de sérieuses économies, la vignette suisse (37 €) étant valable toute l’année !
Depuis la Belgique et une fois le Luxembourg passé, il suffit de rouler jusqu’à Nancy (portion dénuée de tout péage) puis de bifurquer vers Saint-Dié-des-Vosges et ensuite Freiburg-im-Breisgau en Allemagne. Il ne vous reste ensuite plus qu’à rallier Bâle et à traverser la Suisse jusqu’à Bourg-Saint-Pierre. De quoi gagner du temps et de l’argent, tout en limitant le stress d’une longue traversée souterraine ! Ce conseil vaut bien entendu aussi pour votre retour d’Italie !
En premier lieu, on pense à la carte
d’identité et au passeport (avec visa éventuel), éléments indispensables si
vous voyagez en Europe ou à l’étranger ! Mais aussi, vos billets de
transport, votre permis de conduire, vos attestations d’assurance et
d’assistance…
2. Vos cartes
bancaires, et un peu d’argent en espèces
Il serait embarrassant de ne pas
savoir régler vos transactions une fois arrivé à destination… N’oubliez pas
d’emporter un peu d’espèces avec vous, et dans la devise du pays dans lequel
vous vous rendez ! Mieux vaut anticiper un éventuel blocage de carte…
3. Vos chargeurs et
adaptateurs électroniques
Que cela soit pour votre téléphone ou
pour votre appareil photo, les chargeurs sont devenus indispensables. Les
oublier pourrait vous coûter de l’argent inutilement.
Pensez également à vous renseignez
sur les prises électriques en vigueur dans votre pays de destination, il se
pourrait fortement qu’il se n’agisse pas du même système qu’en Belgique !
4. Votre trousse de
toilette
Avec les indispensables : brosse
à dent, dentifrices, médicaments…
5. Vos protections
solaires, si vous partez au soleil
Lunettes de soleil et crèmes solaires
sont indispensables si vous comptez vous exposer. Pensez également à emporter
un chapeau ou une casquette !
Dernier conseil : afin de ne rien oublier,
faites une liste ! Ainsi, vous êtes sûr de ne manquer de rien et vous
contrôler le risque d’emporter des choses inutiles.