La Belgique se hisse dans le top 5 des pays au meilleur contrôle de l’espace aérien, selon un classement publié par Ryanair. C’est donc aux côtés de l’Irlande, la Slovaquie, le Danemark et les Pays-Bas que notre petit royaume fait des étincelles en matière de ponctualité aérienne.
Entre janvier et juillet, seulement 408 vols Ryanair ont été retardés depuis Zaventem et Charleroi, impactant 73.440 passagers. Un chiffre plutôt modeste au vu des statistiques d’autres pays.
France, Espagne, Allemagne : turbulences au programme
À l’autre bout du tarmac, la France décroche la palme des retards : 38.477 vols touchés, avec 6,9 millions de passagers affectés. L’Espagne et l’Allemagne suivent avec des chiffres tout aussi vertigineux. Ryanair ne mâche pas ses mots : ces pays souffrent d’une “gestion inefficace” et d’un manque criant de personnel.
Charleroi, champion… des retards en juillet
Côté aéroports, Charleroi décroche une médaille un peu moins reluisante : 33,76 % des vols y ont été retardés en juillet, selon Flightright. Brussels Airport n’est pas loin avec 30,64 %, tandis que Liège se montre d’une sérénité exemplaire : seulement 6,68 % de retards.
En matière d’annulations, pas de jaloux : Brussels Airport et Charleroi se talonnent, avec respectivement 0,82 % et 0,81 % de vols annulés.
Depuis le 11 août, la commune a instauré un moratoire sur la création de nouveaux hébergements touristiques en zone d’habitat. Objectif ? Réfléchir à l’équilibre entre tourisme et vie locale. “Il ne s’agira pas d’interdire la création de gîtes, mais on ne veut pas que 50 % d’un village soit composé de ce type d’habitats”, précise le bourgmestre Simon Bultot.
A contrario, les zones de loisirs restent accessibles pour les projets touristiques. La commune tient à distinguer clairement les zones résidentielles des zones prévues pour le tourisme.
En parallèle, la commune lancera un recensement des gîtes, y compris ceux “oubliés” des déclarations officielles. Un nouveau règlement est attendu pour novembre 2026, afin de garantir un tourisme durable, “pas au détriment des habitants”.
L’alerte vient de l’Agence italienne pour le numérique (Agid), qui parle de près de 100.000 documents volés entre juin et août 2025. Le coupable, un certain “mydocs”, affirme avoir obtenu ces données via des accès non autorisés à des systèmes informatiques d’au moins dix hôtels. Et l’histoire pourrait ne pas s’arrêter là… “Il n’est pas exclu que d’autres cas puissent émerger dans les jours à venir”, précise l’Agid. Ambiance.
Des vacances qui laissent des traces (numériques)
Ces documents, utilisés pour les procédures de check-in, peuvent désormais servir à créer de faux papiers, ouvrir des comptes bancaires ou encore usurper une identité numérique. Et le phénomène n’est pas isolé. Les cyberattaques ciblant les hôtels se multiplient : Marriott, Caesars, Booking.com… tous ont déjà été victimes de fuites massives de données.
Bruges fait face à une menace inattendue : les cyanobactéries. Ces micro-organismes prolifèrent dans certaines zones de la ville, transformant l’eau en cocktail toxique pour les cygnes !
La ville a donc pris les devants : pendant deux semaines, les cygnes ont été confinés au sec, au Béguinage. Désormais, c’est une digue flottante qui les garde à l’abri, délimitant une “zone de natation” chic et sécurisée autour de la Wijngaardplein.
Une barrière entre cygnes et danger
Installée par les pompiers, la digue empêche environ 70 cygnes d’atteindre les zones à risque de Groenerei et Coupure, où les “algues bleues” font de la résistance. Ces bactéries, qui se développent avec le soleil et la chaleur, peuvent être toxiques en cas de contact ou d’ingestion, pour les humains comme pour les animaux.
Et comme si cela ne suffisait pas, la ville rappelle gentiment aux touristes que les miettes de pain, bien intentionnées, ne font qu’aggraver la situation. L’alimentation inadaptée contribue au déséquilibre de l’écosystème.
Dans une perspective plus large, Bruges s’attaque aussi au fond du problème avec Blue4green, un projet pour améliorer la qualité de l’eau.
Situé en plein outback australien, Uluru est un inselberg en grès rouge de 348 m de haut qui domine la plaine. Ce géant de pierre se trouve dans le parc national d’Uluṟu-Kata Tjuṯa, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, à 335 km d’Alice Springs. Mais ce n’est pas qu’une curiosité géologique : Uluru est un site sacré pour les Pitjantjatjaras, les peuples aborigènes Aṉangu.
Des couleurs magiques, des origines mythiques
Uluru change d’apparence selon la lumière du jour : flamboyant au coucher du soleil, il devient argenté sous la pluie. Ce phénomène est dû à la richesse en feldspaths et en oxydes de fer dans sa roche. Selon les légendes, ce rocher a été façonné par les êtres du Temps du rêve, dont les traces et les combats ont laissé des fissures, des peintures et des points d’eau sacrés.
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Une ascension interdite depuis 2019
Longtemps escaladé, Uluru ne se grimpe plus depuis le 26 octobre 2019, par respect pour les croyances des Aṉangu. L’ascension était dangereuse, sacrée et souvent fatale (35 morts recensés).
En Alentejo, pas besoin de filtre pour capturer les plages désertes, les villages blancs ou les collines d’oliviers : la lumière fait tout le travail. Avec l’une des densités de population les plus faibles d’Europe, l’Alentejo offre ce luxe rare : de l’espace.
Pas de méga-resorts ni de files pour les selfies, mais des expériences sur mesure : dormir dans un ancien couvent, bruncher chez le vigneron du coin, ou encore pagayer au calme sur le lac Alqueva.
Chaque euro dépensé a un impact direct : il soutient l’artisanat local, protège le patrimoine et encourage les producteurs à rester eux-mêmes. Un tourisme durable, à visage humain, sans greenwashing.
“Nous accueillons les visiteurs comme s’ils faisaient partie de la famille : avec du temps, de la fierté et un bon verre de vin”, rapporte António Lacerda, Visit Alentejo.
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Idées de séjours slow mais stylés
Gourmandise et raffinement à Herdade da Malhadinha Nova avec dégustations, ateliers et design hôtelier.
Nature et contemplation au bord du lac d’Alqueva : kayak, chevaux, et ciel étoilé classé Dark Sky.
Culture et vieilles pierres : d’Évora (future capitale européenne de la culture) à Elvas, une balade dans le temps.
Côte Atlantique et esprit surf : la Rota Vicentina entre falaises, poissons grillés et criques désertes.
Après un premier essai avorté en 2023, la compagnie ferroviaire tchèque Leo Express revient à la charge avec un projet de train de nuit entre Ostende et Bratislava, via l’Allemagne et la République tchèque. Mise en circulation visée ? Le 13 décembre 2026.
Une odyssée ferroviaire de 19 heures (et 50 arrêts)
Selon les documents remis à l’Agence de régulation des transports en Belgique, le trajet ressemblera à un tour de l’Europe centrale : plus de 50 arrêts, 4 pays traversés, et une durée de 19 heures.
Le train partira chaque soir à 19h10 d’Ostende, traversera la Flandre (Bruges, Gand, Bruxelles, Louvain, Liège), l’Allemagne (Aix-la-Chapelle, Cologne, Düsseldorf, Dortmund, Hanovre, Leipzig, Dresde…), puis Prague, avant une arrivée prévue à 14h18 à Bratislava. Dans l’autre sens, le départ se fera à 14h44, pour une arrivée à Ostende à 09h52.
Concurrence sur les rails nocturnes
Le tronçon entre Dresde et Prague est déjà emprunté par les trains de nuit European Sleeper, qui relient Bruxelles à Prague via Anvers et Berlin. Mais Leo Express entend bien tirer son épingle du rail avec un trajet plus long…
À quelques kilomètres de Gryfino, au nord-ouest de la Pologne, se cache un bois énigmatique de 1,7 hectare : le Krzywy Las, ou Forêt Tordue. Ce lieu classé monument naturel abrite encore une centaine de pins courbés de manière inexplicable. À environ 40 cm du sol, leurs troncs s’incurvent à 90° sur 1 à 3 mètres avant de repartir droit vers le ciel. Plantés dans les années 1930, ces arbres âgés de 70 à 80 ans prennent des allures de points d’interrogation vivants !
Une forêt façonnée par l’homme ?
La théorie la plus admise veut que les arbres aient été délibérément modelés pour fabriquer des meubles courbés, des coques de bateaux ou des outils. Certains avancent aussi que les cimes furent coupées pour faire des sapins de Noël, laissant les troncs repousser dans cette forme étrange.
Guerre, tanks et spéculations
Une autre hypothèse évoque des chars d’assaut allemands ayant écrasé les jeunes pousses pendant la Seconde Guerre mondiale, provoquant cette croissance déformée. Mais pourquoi uniquement ici ? Et pourquoi si précisément ? Mystère.
Entre science et surnaturel
Les plus mystiques parlent de champs magnétiques anormaux, de toxines dans le sol, voire de fantômes hantant les bois. À ce jour, aucune explication officielle ne s’impose, et c’est bien cela qui attire les curieux : ce lieu est un pur mystère vivant, mêlant nature, histoire et imagination.
La Zone du Silence (Zona del Silencio) se situe au cœur du Bolsón de Mapimí, à la frontière des États mexicains de Chihuahua, Durango et Coahuila, dans une région aujourd’hui protégée par la réserve de biosphère de Mapimí. Longtemps ignorée, cette zone aride a soudain fait parler d’elle après un événement bien réel : le 2 juillet 1970, un missile américain Athena, porteur de matériaux radioactifs, s’écrase accidentellement dans les dunes mexicaines.
Une histoire née d’un crash
Le missile, lancé depuis l’Utah vers le Nouveau-Mexique, dévie de sa trajectoire et s’abîme en pleine zone désertique. Il faudra trois semaines pour le localiser. Pour l’extraire, une route, une piste d’atterrissage et même une extension ferroviaire sont construites en urgence. C’est à partir de là que les rumeurs commencent à circuler : le sol serait spécial, les communications brouillées, la faune étrange… Une légende était née.
Phénomènes présumés… et douteux
Parmi les affirmations les plus courantes : animaux mutants, cactus pourpres, tortues aux motifs géométriques, et même sang humain aux propriétés rares. Pourtant, aucune étude sérieuse ne confirme ces récits. Les soi-disant anomalies électromagnétiques ne semblent affecter que les visiteurs. Les habitants, eux, parlent de coupures de signal… dues au manque de couverture réseau.
Entre mystère et marketing
Depuis l’incident, la Zone du Silence est devenue une destination touristique atypique. Certains locaux, surnommant les curieux “Zoneros”, proposent des tours guidés, alimentant à la fois la mythologie locale et leur économie. Que l’on y croie ou non, cette étendue désertique est devenue un parfait mélange de réalité géologique et de folklore moderne, un lieu où l’on vient chercher des réponses… ou juste une bonne histoire à raconter.
Les offices de tourisme vont-ils disparaître, emportés dans la tempête numérique menée par l’intelligence artificielle ? La question semble provocante, voire un peu dramatique. Et pourtant, elle mérite d’être posée. Car entre les recommandations instantanées de ChatGPT, les visuels époustouflants de Midjourney, les guides de voyage automatisés ou encore les itinéraires personnalisés proposés en deux clics, la promesse de vacances “sans prise de tête” n’a jamais été aussi forte.
L’IA : la nouvelle boussole touristique
Aujourd’hui, près de 40 % des voyageurs utiliseraient déjà une forme d’IA dans la préparation de leurs séjours, selon une étude de Kantar. De la suggestion de restaurants locaux aux conseils de visites insolites, ces technologies séduisent par leur rapidité, leur accessibilité et leur capacité à générer du contenu sur mesure. En France, certaines destinations comme Chamonix ont d’ailleurs sauté le pas, utilisant des IA génératives pour accélérer leur communication touristique. Un visuel accrocheur ? Un post Facebook à programmer ? En moins de 30 secondes, c’est dans la boîte.
Les algorithmes vont même plus loin : des systèmes prédictifs aident désormais à anticiper la fréquentation touristique pour désengorger les sites saturés. En Écosse, VisitScotland utilise l’IA pour orienter les visiteurs vers des alternatives moins fréquentées. Résultat : des flux mieux répartis, une expérience plus sereine et un tourisme un peu plus durable.
Les limites d’un guide sans visage
Mais tout cela, aussi bluffant soit-il, ne raconte pas tout. Il manque à l’IA quelque chose de fondamental : l’émotion, le ressenti, le vécu local. Vous avez déjà essayé de demander à un chatbot où trouver “le petit resto du coin où tout le village va le dimanche” ? Bonne chance. L’IA reste limitée par ses sources, souvent trop globales, pas assez enracinées dans la réalité d’un territoire.
Solenn Guillanton, dans un article pour RMC, le résume bien : « L’IA est là pour vous aider, vous faciliter l’expérience. » Pas pour remplacer le lien humain. Elle ne vous dira pas pourquoi un sentier est magique au coucher du soleil, ni ne vous offrira un sourire lorsqu’il pleut des cordes sur votre randonnée.
Les offices de tourisme : entre reconversion et renouveau
Alors, quelle est la valeur ajoutée des offices de tourisme aujourd’hui ? Elle réside justement dans ce que l’IA ne sait pas faire (encore) : créer du lien. Le personnel local est souvent le premier ambassadeur d’une région. Il connaît ses histoires, ses anecdotes, ses habitudes. Il parle de la météo “comme là-bas”, et propose des détours imprévus qui finissent parfois par être les meilleurs souvenirs.
Face à l’automatisation, les offices doivent toutefois évoluer. Exit les dépliants poussiéreux et les cartes à l’échelle douteuse. Place aux apps géolocalisées, aux experiences interactives, aux ateliers sur place, à l’organisation d’événements qui fédèrent habitants et touristes.
Le bon mélange : une intelligence partagée
La vraie solution ne réside pas dans une opposition binaire, mais dans une cohabitation intelligente. L’IA peut prendre en charge les tâches chronophages : création de contenu, réponses aux FAQ, collecte de données. Pendant ce temps, les humains peuvent se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : accueillir, écouter, orienter.