cms

Tag: Français

  • Japon : 5 pépites méconnues pour sortir des sentiers battus

    Japon : 5 pépites méconnues pour sortir des sentiers battus

    1. Les dunes de Tottori : mini-Sahara au pays du sushi

    Si on vous dit “désert au Japon”, vous pensez à une blague ? Et pourtant, les dunes de Tottori sont bien réelles. Ce paysage surréaliste, digne du Maghreb, s’étire sur 14 km le long de la mer du Japon, avec des vagues de sable allant jusqu’à 90 mètres de hauteur. Vous pouvez y faire de la randonnée, du parapente ou du “sandboard” comme sur les pistes de ski… mais en version granuleuse.

    tottori
    shino-nakamura

    Peu fréquenté, ce coin est aussi l’occasion de découvrir le Musée du Sable, un lieu étonnant qui accueille chaque année des sculptures monumentales. Tottori, c’est l’art, la nature et une bonne dose de vent.

    2. Le château de Takeda : ruines mystiques dans la brume

    Surnommé le “Machu Picchu japonais”, Takeda semble flotter dans les nuages quand la brume s’installe. Cet ancien fort du XVe siècle est perché à 353 mètres d’altitude. Le panorama y est juste hallucinant, surtout au lever du soleil.

    takeda
    sami-chau

    Moins touristique que Himeji, le site se mérite : il faut grimper pendant 40 minutes à pied pour l’atteindre ! Un bus peut vous en approcher, mais il vous restera 20 minutes de marche… Mais l’ambiance vaut chaque goutte de sueur : on se croirait dans un film de Miyazaki, entre brume, mousse et vieilles pierres. Un must pour les amateurs d’histoire ou de photos mystérieuses.

    3. Aogashima : l’île qui n’existe (presque) pas

    Perdue dans l’océan Pacifique, Aogashima est un miracle de la nature : une île volcanique dans une caldeira… au cœur d’un autre volcan. Et pourtant, une poignée d’habitants (environ 160) y vit en toute tranquillité. Accessible uniquement par hélicoptère ou bateau (quand la météo le permet), l’endroit est aussi isolé que fascinant.

    Aogashima
    adobe

    Les visiteurs y viennent pour la nature brute, les bains chauds géothermiques et les vues époustouflantes. C’est l’endroit rêvé pour faire une pause du monde. Vous n’aurez peut-être pas de réseau… mais vous aurez la paix.

    4. Nagoro : le village où les poupées ont remplacé les humains

    Un peu flippant, un peu triste, mais surtout unique : Nagoro est un village dans la vallée d’Iya où les habitants ont été remplacés… par des poupées. L’artiste locale Tsukimi Ayano a commencé à créer des figurines grandeur nature après le départ (ou décès) de ses voisins. Aujourd’hui, elles sont plus de 350.

     

    Assis sur un banc, travaillant dans les champs ou attendant le bus (qui ne passe plus), ces simulacres humains donnent au village une ambiance de théâtre figé. Une œuvre d’art vivante, à la fois mélancolique et poétique.

    5. Kunisaki & Yakushima : la spiritualité à pied

    Si vous aimez les randonnées avec une touche mystique, cap sur deux coins oubliés :

    • Kunisaki, sur l’île de Kyūshū, offre des sentiers boisés ponctués de temples, statues bouddhiques et forêts enchantées. Plusieurs itinéraires de randonnée proposent une vraie immersion dans le Japon ancestral.
    • Yakushima, quant à elle, est une île au sud de Kyūshū recouverte de forêts primaires. Ses cèdres géants (certains sont millénaires !) ont inspiré Princesse Mononoké. Ici, la mousse règne, les lucioles dansent et le silence est roi.
    Yakushima
    marek-piwnicki

    Une autre facette du Japon, bien réelle

    Ce qu’il y a de magique avec ces endroits, c’est qu’ils n’essaient pas de plaire aux foules. Pas de néons criards, pas de mascottes ridicules, pas de “kawaii” exagéré. Juste du silence, du vent, des mystères et une autre manière de sentir le Japon — peut-être plus vrai, plus brut. Et franchement, ça mérite le détour…

  • Un jour, un endroit : Prague, 23 mai 1618 – Quand la guerre passe par la fenêtre

    Un jour, un endroit : Prague, 23 mai 1618 – Quand la guerre passe par la fenêtre

    prague
    william-zhang

    Depuis le XVe siècle, la Bohême est un chaudron religieux. Entre les hussites (protestants locaux) et les catholiques soutenus par les Habsbourg, la tension est palpable. Pour calmer le jeu, l’empereur Rodolphe II avait accordé aux protestants une “Lettre de Majesté” en 1609, leur garantissant la liberté de culte. Mais bon, comme souvent, les promesses impériales n’engagent que ceux qui y croient.

    À la mort de Rodolphe, son cousin Ferdinand de Styrie monte sur le trône de Bohême. Un homme pieux, mais peu flexible : il veut restaurer le catholicisme à grande échelle et rogner les pouvoirs des nobles. Autant dire que ça ne passe pas chez les protestants, surtout quand on commence à fermer leurs églises et interdire leurs parlements.

    prague
    denis-poltoradnev

    Château de Prague, acte I : colère froide, vol plané

    Ce 23 mai 1618, une délégation de nobles protestants, menée entre autres par Matthias von Thurn et Albrecht Smiřický, se rend au château pour confronter les gouverneurs catholiques, Wilhelm Slavata et Jaroslav Martinic, accusés de piétiner la fameuse Lettre de Majesté.

    La discussion s’échauffe. Très vite, les nobles décident de régler le litige… à la gravité terrestre. Slavata, Martinic et leur secrétaire Filip Fabricius sont saisis, traînés jusqu’à la fenêtre haute de la chancellerie et lancés dans le vide. Entre 17 et 30 mètres plus bas, miracle : ils survivent.

    Les catholiques y voient une intervention divine (avec option anges gardiens), les protestants, plus pragmatiques, évoquent un tas de fumier providentiel. Fabricius, pour sa part, sera anobli sous le nom de von Hohenfall – littéralement “de Haute Chute”. On ne peut pas dire que les Habsbourg manquaient d’humour.

    prague
    ryan-lum

    Et la guerre de Trente Ans, dans tout ça ?

    La défenestration, à défaut de tuer, brise définitivement les relations entre les protestants et les Habsbourg. Dès le lendemain, les nobles rebelles forment un directoire, limogent les représentants impériaux et organisent la résistance.

    Le conflit prend vite une ampleur continentale. Ce n’est plus seulement une querelle de clocher, mais une guerre de religions, d’alliances, d’ambitions territoriales. France, Espagne, Suède, Danemark, États allemands… tout le monde s’invite à la guerre, qui durera jusqu’en 1648.

    La Bohême, elle, sera la première à en faire les frais. Défaite dès 1620 à la bataille de la Montagne-Blanche, elle subit une répression féroce : exécutions, confiscations, germanisation, et le catholicisme imposé comme seule foi officielle.

  • Machu Picchu : place à la rigueur !

    Machu Picchu : place à la rigueur !

    machu picchu
    jeremiah-berman

    Il y a des lieux qu’on pense intemporels. Le Machu Picchu, perché à plus de 2 400 mètres d’altitude, en fait partie. Pourtant, derrière les pierres centenaires, le site est victime de son succès. Pour préserver ce trésor archéologique inca, les autorités péruviennes ont mis les bouchées doubles : 2025 marque l’entrée en vigueur de nouvelles règles d’accès, taillées pour réguler la foule… sans gâcher la magie.

    Circuits imposés, visites chronométrées

    On oublie la flânerie au gré des ruines. Désormais, les visiteurs devront choisir entre trois itinéraires balisés, dont le circuit 2, plus complet (et plus couru) qui offre une immersion totale dans le site. Le circuit 3, plus court, mise davantage sur les vues panoramiques.

    Votre billet ? Il précise l’heure exacte d’entrée – à respecter impérativement, sous peine de rester à la porte. Une fois dedans, le temps de visite est limité à 2h30, pas une minute de plus. De quoi faire le plein de souvenirs… sans traîner.

    Adieu drones, casse-croûte et improvisation

    Le site devient aussi plus strict côté matériel : pas de drone, pas de trépied, pas de pique-nique ni de sac trop volumineux. Et pas de bâton pointu non plus, merci pour les pierres.

    Autre nouveauté : la présence d’un guide officiel est désormais obligatoire (déjà inclus si vous réservez un circuit organisé). Pour les plus aventuriers, les randonnées vers Huayna Picchu, Huchuy Picchu ou la Montagne Machu Picchu restent accessibles… sur réservation préalable, bien sûr.

    Anticipez, ou renoncez

    Avec seulement 4.500 visiteurs autorisés par jour, mieux vaut réserver bien à l’avance. Et surtout, ne passez que par la plateforme officielle ou une agence agréée !

  • Walcourt : la Slow Life… guidée par un âne

    Walcourt : la Slow Life… guidée par un âne

    ânes & Co
    MTPDL.Reed.H.Lenaerts

    L’âne, cet animal bien plus subtil qu’on ne le pense

    Tout a commencé par une initiation au monde… de l’âne. Je l’avoue, j’avais en tête l’image d’un animal un peu bougon, lent et têtu. Quelle erreur ! C’est Lisa Bury, la pétillante propriétaire du gîte, qui a rapidement remis les pendules à l’heure : « Un âne qui s’arrête, ce n’est pas un caprice. C’est un radar à danger. »

    ânes & Co
    MTPDL.Reed.H.Lenaerts

    Et elle a raison : en une demi-journée, j’ai vu Pilepoil éviter prudemment une racine traîtresse, ralentir dans une descente glissante et… adapter sa démarche à celle de ma nièce de 5 ans, Mila, qui avançait tout doucement en lui tenant la longe comme une grande. L’âne, c’est le compagnon attentionné par excellence. Doux, intelligent, intuitif. Une véritable révélation pour toute la famille.

    ânes & Co
    MTPDL.Reed.H.Lenaerts

    Un gîte qui respire la nature et la bienveillance

    Le Fenil aux ânes, c’est un petit cocon de pierre et de bois, avec un jardin bucolique, une piscine bienvenue (et fréquentée avec frénésie par mes deux grenouilles en herbe), et une vue apaisante sur la campagne. On y dort bien, on y mange local, et surtout, on y vit au rythme des ânes : nourrissage, brossage, câlins. Mes nièces étaient aux anges.

    ânes & Co
    MTPDL.Reed.H.Lenaerts

    Le matin, c’est balade. On choisit son itinéraire (entre 3 et 12 km), son âne, et c’est parti pour une randonnée accompagnée par un ânier passionné qui nous raconte tout : la communication entre les ânes, leur rôle en médiation animale, leurs préférences culinaires…

    Découvrir l’hébergement

    Apprendre à ralentir, ensemble

    Ce qui m’a le plus marquée ? La lenteur volontaire de ces journées. On s’adapte au rythme de l’âne. On observe, on respire. Ici, la Slow Life n’est pas un concept marketing, c’est un mode de vie. Lisa nous a même encouragé à venir en train jusqu’à Walcourt, puis à rejoindre le gîte à vélo. C’est ce qu’on fera la prochaine fois, c’est certain. On est tout près du GR 125 et du réseau points-nœuds, un vrai bonheur pour les amateurs de balades douces.

    Une philosophie de vie respectueuse et inspirante

    Le Fenil aux ânes, c’est aussi une bulle éco-responsable. Recyclage, compost, potager participatif (où l’on peut composer son panier de légumes pour le repas), partenariats avec les producteurs locaux… tout est pensé avec sens. Les circuits de randonnée en étoile ou en boucle permettent de découvrir la région sans jamais déranger la nature.

    fenil aux anes
    MTPDL.Reed.J.Silvere

    Et quelle région ! Entre la majestueuse Basilique Saint-Materne, les vastes Lacs de l’Eau d’Heure et la charmante Principauté de Chimay, on a largement de quoi occuper nos après-midis.

    Un week-end qui fait du bien, vraiment

    Ce séjour à Walcourt restera gravé. Non seulement pour les rires de mes nièces, les moments complices avec notre âne préféré, les paysages magnifiques, mais aussi pour cette sensation rare : celle d’avoir pris le temps. D’avoir partagé. Écouté. Respiré.

    Alors si vous cherchez une activité insolite, enrichissante, et profondément humaine, je vous le dis avec le cœur : laissez-vous guider. Par un âne. Et par Lisa. Vous en reviendrez transformés… ou au minimum, un peu plus légers.

    Découvrir le Fenil aux ânes

  • ANA met le turbo entre Bruxelles et Tokyo !

    ANA met le turbo entre Bruxelles et Tokyo !

    tokyo
    jezael-melgoza

    Bonne nouvelle pour les amateurs d’exotisme à la nippone : ANA ajoute des vols entre Bruxelles et Tokyo Narita pendant les fêtes. En plus des deux rotations hebdomadaires actuelles, des vols spéciaux décolleront le 15 et le 22 décembre 2025, avec une rallonge le 5 janvier 2026.

    3 fois par semaine dès mars

    En outre, à partir du 2 mars 2026, la fréquence passera à trois vols par semaine (lundi, mercredi et samedi). Toujours opérés en Boeing 787 Dreamliner, histoire de rendre les 11 heures de vol un peu plus douces – que l’on soit en Business, Premium Economy ou Economy.

    Rappelons que la compagnie est habituée aux distinctions : 5 étoiles SKYTRAX chaque année depuis 2013, et pas moins de quatre fois élue Airline of the Year par ATW. Les réservations sont déjà possibles sur le site officiel (ana.co.jp) ou auprès des agences de voyages.

  • Ryanair boude Zaventem : cap sur Charleroi, avec 3 nouvelles destinations

    Ryanair boude Zaventem : cap sur Charleroi, avec 3 nouvelles destinations

    volos
    Volos vlad-ciule

    Dès cet hiver, Ryanair élargira son offre au départ de Charleroi (BSCA) avec trois nouvelles destinations : Katowice en Pologne, Salerne en Italie et Volos en Grèce.

    Zaventem perd des plumes

    Pour financer ces nouvelles liaisons, la compagnie coupe la voilure à Zaventem avec une baisse de trafic de 6 %. Michael O’Leary, patron de Ryanair, a tiré à boulets rouges sur les « coûts aéroportuaires trop élevés » de Brussels Airport et sur la nouvelle taxe d’embarquement, désormais fixée à 5 euros pour les vols de plus de 500 km. Résultat, selon lui : « le tourisme en Belgique est encore moins compétitif que dans les autres États de l’Union européenne ».

    Charleroi en plein essor

    Cette année, 11 millions de passagers voyageront avec Ryanair au départ et à destination de la Belgique. Charleroi rafle la mise avec 9,8 millions de voyageurs attendus sur 119 lignes, contre seulement 1,2 million pour Zaventem.

    Un ras-le-bol des grèves françaises ?

    Ryanair profite aussi de l’occasion pour réclamer à la Commission européenne un allègement du système d’échange de quotas d’émission (EU ETS) au profit d’un alignement sur le dispositif international Corsia, jugé moins contraignant. L’entreprise demande également une réforme du contrôle aérien, après avoir annulé plus de 600 vols en juillet, affectant plus de 100.000 passagers, principalement à cause des grèves en France.

  • Julie en vadrouille à Liège : redécouvrir la Cité (toujours très) Ardente

    Julie en vadrouille à Liège : redécouvrir la Cité (toujours très) Ardente

    Musee de La Boverie
    Ville de Liege – Marc Verpoorten

    La Boverie : de l’art au bord de l’eau

    Première étape, La Boverie, mon musée coup de cœur, niché dans un écrin de verdure entre les bras de la Meuse. Le bâtiment, majestueux, accueille aussi bien des collections permanentes que des expositions temporaires de haut vol : des 250 ans de l’Académie des Beaux-Arts de Liège aux 15 ans de la disparition de Corneille en passant par les photographies de Robert Doisneau, il y a de quoi s’en mettre plein les mirettes !

    Téléchargez le guide de Liège

    Le Grand Curtius : 7.000 ans d’Histoire

    40 minutes de balade le long de la Meuse, ça vous dit ? Si oui, partant de La Boverie, on vous donne un autre rendez-vous culturel, à savoir le Grand Curtius qui vous attend avec ses mille trésors ! Installé dans un ensemble de bâtiments classés, il déploie ses collections sur plus de 5.000 m², retraçant l’histoire liégeoise sur 7.000 ans, rien que ça ! Armes, verreries, objets religieux, peintures… On y croise des chapitres entiers de notre passé. C’est un musée qui se visite avec le cœur autant qu’avec la tête.

    Visite du Musee du Grand Curtius en famille
    WBT – Olivier Bourgi

    Et pour les curieux aux âmes marines, sur le chemin, faites une halte à l’Aquarium-Muséum, où s’entrelacent créatures aquatiques fascinantes et spécimens naturalisés. Une pause ludique et instructive, parfaite si vous êtes en famille.

    Téléchargez le guide de Liège

    Montagne de Bueren : le cardio de la culture

    Vous avez abusé du boulets-frites ? J’ai la solution pour vous faire perdre illico presto toutes les calories ! Cap sur la Montagne de Bueren et ses 374 marches ! Une fois au sommet, la vue panoramique sur Liège est tout simplement splendide. Et puis, c’est là que commence l’ascension vers les Coteaux de la Citadelle, un havre de paix verdoyant qui donne à la ville des airs de campagne. Les sentiers y serpentent entre remparts et vergers, l’excuse parfaite pour souffler…

    Couple gravissant la montagne de Bueren
    WBT – Maxime Collin

    Blegny-Mine : sous la terre, l’Histoire

    Changement d’ambiance avec la visite de la Blegny-Mine, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Enfilez casque et veste pour descendre dans les galeries souterraines. Accompagnée d’un ancien mineur, on y écoute les récits poignants de ce dur labeur, tout en découvrant des machines à faire frissonner Jules Verne lui-même. Une expérience immersive qui donne du relief — et du respect — à notre passé industriel.

    Téléchargez le guide de Liège

     

    Musee de Blegny-Mine
    WBT – Henning Angerer

    Le Pays de Herve : gourmandises et paysages bucoliques

    La transition parfaite après une visite aussi poignante, ce sont les collines douces du Pays de Herve, véritable tableau vivant où le vert domine et les saveurs explosent. Pour ma part, je les ai découvertes depuis un vélo (électrique, je vous rassure) en suivant la ligne 38, ancienne voie ferrée devenue voie verte, traversant vergers et fermes authentiques.

    Pays de Herve - verger
    David Defourny MT Pays de Herve – David Defourny

    Un arrêt s’est imposé à la Fromagerie du Vieux Moulin pour une dégustation de l’iconique Herve — ce fromage au caractère affirmé, comme les Liégeois ! Si vous êtes motivé, faites un passage par la Siroperie d’Aubel, où le sirop artisanal est un pur délice. Et enfin, clôturez par un moment de grâce à l’Abbaye du Val-Dieu, avec une bière locale pour conclure l’étape. Divine, dans tous les sens du terme.

    Téléchargez le guide de Liège

    Cristallerie Val Saint-Lambert : quand le cristal fascine

    À Seraing, à quelques encablures de Liège, la Cristallerie Val Saint-Lambert dévoile tout le prestige de l’art du verre taillé. En parcourant le musée et les ateliers, on reste émerveillé par la précision du travail artisanal. Chaque pièce brille d’un éclat singulier, reflet d’un savoir-faire centenaire. Un détour élégant et inspirant, parfait pour les amateurs d’art et de raffinement.

    The Owl Distillery : whisky belge, fierté locale

    Pour finir en beauté, direction The Owl Distillery, perdue dans les champs dorés du plateau hesbignon. Ici, on distille un whisky 100 % belge, produit avec de l’orge fairtrade cultivée à deux pas. J’ai eu le privilège de goûter à ce nectar doré lors d’une visite guidée passionnante, ponctuée de notes boisées, d’anecdotes savoureuses et de quelques fous rires ! Merci à notre guide, un vrai personnage !

    Whisky

    Où poser ses valises ?

    L’hôtel Neuvice

    Au cœur de Liège, l’Hôtel Neuvice marie charme historique et confort moderne dans un cadre unique autour d’une jolie cour intérieure. Entre caves du XVe siècle, bibliothèque cosy et petit-déjeuner servi dans l’ancien atelier d’imprimeur, l’hôtel a du caractère à revendre !

    N5 BednBreakfast

    Les chambres d’hôtes N°5 vous accueillent dans le cœur historique de Liège dans une maison classée au Patrimoine wallon ! Chambres élégantes, cour intérieure pleine de quiétude, petits-déjeuners maison, sauna relaxant et salon cosy seront au programme de votre séjour !

    L’hôtel Van der Valk Sélys

    L’hôtel Van der Valk Sélys, ancien palais des Comtes de Méan, conjugue luxe moderne et charme historique au cœur de Liège, entre suites prestigieuses et vue imprenable sur les toits de la ville. Avec son restaurant bistronomique, son centre wellness et ses espaces insolites comme la cave voûtée ou le rooftop, chaque instant devient une expérience en soi.

    Les Houblonnières

    Séverine et Gaëtan vous accueillent avec chaleur aux Houblonnières, leur chambre d’hôtes lumineuse et reposante nichée dans le quartier vert de Vennes/Fétinne à Liège. Située au rez-de-chaussée de leur maison des années 30, elle offre tout le confort nécessaire – terrasse privative, jardin, kitchenette et salle de bains – pour un séjour paisible. Chaque matin, un petit-déjeuner gourmand aux saveurs locales et maison vous attend pour bien commencer la journée.

    Je réserve ce logement

    Programmez vos prochains citytrips sur VISITWallonia.be

  • Lacs de l’Eau d’Heure : une nouvelle piste cyclable !

    Lacs de l’Eau d’Heure : une nouvelle piste cyclable !

    Lacs de l'eau d'Heure trottinettes electriques
    Naturaparc

    Un tronçon qui tombe à pic

    Le Service public de Wallonie (SPW) a inauguré une nouvelle piste cyclable à Boussu-lez-Walcourt (Froidchapelle). Objectif : raccorder les tronçons existants du Ravel 111/1, 109/2 et des Lacs de l’Eau d’Heure. Ce nouveau tronçon de 1,8 km n’est pas qu’un ruban de bitume flambant neuf : il rend directement accessibles le Lac de Feronval, les sites touristiques voisins, les infrastructures sportives et même le centre du village.

    Le Ravel souffle bientôt ses 30 bougies

    Petit rappel festif : le Ravel fêtera ses 30 ans en 2025. Aujourd’hui, il aligne fièrement 1.524 km de pistes, mais il reste entre 200 et 250 km encore à aménager. De quoi promettre d’autres belles inaugurations… et quelques mollets encore plus affûtés.

  • Bulgarie : ses 5 atouts qui en font une destination de plus en plus tendance

    Bulgarie : ses 5 atouts qui en font une destination de plus en plus tendance

    bulgaria
    george-ivanov

    1. Des paysages variés… mais pas (encore) bondés

    Des montagnes majestueuses aux plages de la mer Noire, en passant par des cités historiques : le pays offre une diversité étonnante sans souffrir du tourisme de masse. Alors, on profite… mais un peu en exclusivité.

    bulgaria
    anton-atanasov

    2. Un rapport qualité‑prix imbattable

    Les stations comme Slantchev Briag (la Côte du Soleil) offrent une ambiance Ibiza-balkanique à des tarifs bien plus doux comparés à la Méditerranée ! Et que dire de Bansko, station de ski tendance ? Sans rival côté prix, un charme discret et… peu de files d’attente aux télésièges. Bon OK, les forfaits ont augmenté en 2025 de 11,5 %… mais restent encore raisonnables.

    3. Une culture unique et des traditions vivantes

    La Bulgarie mêle traditions, patrimoine religieux ancien, villages figés dans le temps, et festivités folkloriques : ses monastères (comme celui de Rila), villes antiques ou fêtes populaires (Rose Festival de Kazanlak) sont autant de portes ouvertes sur une culture enracinée et captivante.

    bulgaria
    valeri-terziyski

    4. Une future star du voyage durable et accessible

    Selon l’expert Simon Calder, la Bulgarie est l’un des spots européens « secrets » à découvrir avant que tout le monde ne s’y précipite : mer Noire, ski, villes historiques, mais surtout une affluence maîtrisée. Bonus : l’intégration complète dans l’espace Schengen depuis le 1er janvier 2025 a rendu les déplacements encore plus fluides…

    5. Une gastronomie savoureuse…

    Moins connue que la cuisine grecque ou turque, la gastronomie bulgare gagne à être goûtée. Salade Shopska, ragoût de kavarma, yaourt au miel, le tout arrosé de rakia ou d’un verre de vin local : on mange bien, local et sans se ruiner. Bonus : de nombreux plats végétariens ou sans viande, pour ceux que ça concerne. Et clairement, les marchés locaux sont un terrain de jeu idéal pour les gourmands en quête d’authenticité.

  • Espagne : des amendes salées pour les touristes trop relâchés

    Espagne : des amendes salées pour les touristes trop relâchés

    spain city
    taisia-karaseva

    Dans la ville classée à l’Unesco, les autorités serrent la vis. Les visites guidées type free tour sont désormais limitées à 30 participants. Les guides trop bruyants risquent jusqu’à 700 € d’amende s’ils osent dégainer un porte-voix.

    Ségovie : l’aqueduc sous haute protection

    Érigé vers l’an 50, l’aqueduc romain de Ségovie attire les foules… et malheureusement quelques vandales. Résultat : la mairie brandit des amendes de 750 à 3.000 € pour quiconque aurait la mauvaise idée d’y laisser sa « marque ».

    Málaga & Marbella : la plage, oui… mais avec décence

    À Málaga, mieux vaut se rhabiller avant de quitter la plage et respecter le code de la route en trottinette : faute de quoi, jusqu’à 700 € d’amende. À Marbella, les esprits (et les vessies) doivent rester sages : uriner sur le sable peut coûter jusqu’à 1.500 €. De quoi faire passer l’envie.

    Baléares & Canaries : les coquillages restent sur la plage !

    Ramasser un coquillage « pour le souvenir » ? Mauvaise idée : la facture peut grimper à 3.000 €. Un selfie suffira, merci pour la biodiversité.

    Nigrán : le record des amendes

    En Galice, lors de la fête de la San Juan, les feux de plage creusent des trous béants. La mairie a trouvé la parade : une astreinte record de 200.000 € pour protéger l’écosystème. Ça fait cher la braise.