À Bourges, le Palais Jacques Cœur n’est pas seulement un joyau gothique : c’est un témoin de la flamboyante ascension (et de la chute) de l’un des personnages les plus intrigants du XVe siècle. Et certains se demandent encore : cet homme, dont la fortune semblait sortir de nulle part, avait-il percé les secrets de l’alchimie ?
Des origines modestes
Né en 1400 dans une modeste rue commerçante de Bourges, Jacques Cœur commence sa carrière en jouant un peu trop avec les devises et monnaies. Déjà, les esprits méfiants lui prêtent des talents de faussaire. Mais très vite, il se hisse au sommet grâce à une intelligence redoutable du commerce international, des routes vers l’Orient, et surtout… de la spéculation monétaire.
Pendant que certains rêvaient de transformer le plomb en or dans leurs laboratoires enfumés dans les caves de Bourges, Jacques Cœur, lui, faisait exactement cela… légalement. Grâce aux écarts de change entre l’argent de l’Occident et l’or de l’Orient, il opère une forme de transmutation bien plus rentable. De là à dire qu’il était alchimiste, il n’y a qu’un pas que les rumeurs médiévales franchissent allègrement.
Un palais grandiose !
En 1443, il fait construire cette fameuse “grand’maison”, aujourd’hui appelée palais. Le bâtiment, audacieux, trône partiellement sur le rempart gallo-romain. Une prouesse architecturale, mais aussi un symbole : Jacques Cœur bâtit littéralement sur les ruines du passé pour ériger sa propre légende.
Mais le destin du “grand argentier” bascule en 1451 : accusations, tortures, confiscation. L’homme s’évade, rejoint Rome, puis meurt dans une épopée navale digne d’un roman de cape et d’épée.
Alors, alchimiste ou stratège de génie ?
Probablement les deux, mais à sa manière. Son palais reste aujourd’hui l’un des plus beaux témoignages civils du gothique français, même si les restaurations ont un peu flouté la magie. Il n’en reste pas moins un mystère en pierre, fascinant à souhait…
Quand on m’a parlé de ce parc pour la première fois, j’ai failli répondre : « Les monts quoi ? » Et pourtant, après l’avoir exploré, je peux vous dire une chose : on n’en revient pas indemne — mais transformé, émerveillé, et un peu boueux aussi, je ne vais pas vous mentir.
Un joyau caché, loin des foules
À quelques heures de route de Dar es Salaam, dans le sud verdoyant de la Tanzanie, j’ai découvert ce que je qualifierais volontiers de petit paradis suspendu entre ciel et terre. Peu connu du grand public, le Parc national des monts Udzungwa n’a rien à envier aux stars comme le Serengeti ou le Kilimandjaro. Il offre une immersion totale, intime, dans une nature exubérante et protégée — et surtout, loin des hordes de touristes.
Créé en 1988 pour préserver une forêt tropicale de montagne d’une rare richesse, le parc est depuis un refuge pour une biodiversité aussi étonnante qu’émouvante.
Une nature exubérante à chaque pas
Imaginez : des forêts tropicales impénétrables, où les lianes dansent au vent et où chaque feuille semble abriter une vie secrète. Des cascades jaillissantes, des vallées tapissées de fougères géantes, et des miombos — ces savanes boisées aux allures de tableaux impressionnistes.
Chaque sentier semble vous inviter à l’émerveillement. Le clou du spectacle ? La cascade de Sanje, une chute de 180 mètres qui semble dégringoler du ciel. L’atteindre, ça se mérite (comptez une bonne demi-journée de marche), mais là-haut, j’ai eu l’étrange sensation… de marcher sur les nuages. Et je n’exagère même pas (bon, peut-être un peu, mais c’est la poésie du lieu qui parle !).
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Des rencontres inoubliables : bienvenue au royaume des singes
Autant vous prévenir : ici, les singes sont rois. J’en ai vu, entendu, surpris, parfois même un peu trop près de mon pique-nique. Le parc abrite 11 espèces, dont le célèbre colobe rouge d’Udzungwa, une espèce endémique au regard mélancolique.
Et ce n’est pas tout ! Si vous êtes amoureux d’oiseaux, préparez vos jumelles : plus de 400 espèces peuplent le parc. L’un des moments les plus magiques ? Observer une Pitta d’Udzungwa — un petit oiseau coloré qui semble sorti d’un conte pour enfants.
Un safari… à pied !
Contrairement à la plupart des parcs africains, à Udzungwa, on oublie la jeep. Ici, on explore à pied, avec un guide local passionné (et passionnant). J’ai trouvé ça bien plus immersif, presque intime. Marcher en silence, entendre craquer les branches sous mes pas, respirer à pleins poumons… Ce n’était pas juste un safari, c’était une méditation grandeur nature. Mentionnons aussi le sentier de Mwanihana, réservé aux bons marcheurs. Trois jours de randonnée, des vues à couper le souffle, et ce sentiment de décrocher du monde. Trop physique pour moi, toutefois…
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Une vie locale à découvrir à vélo ou au marché
Autour du parc, la vie bat son plein. Les peuples Wapogoro et Warazamo m’ont accueillie avec une authentique gentillesse. Et que dire des marchés locaux, bruyants, colorés, pleins de senteurs et de rires ? Un vrai bain culturel… et l’occasion de ramener quelques souvenirs artisanaux !
Infos pratiques
Quand partir ? De juin à novembre, en saison sèche.
Comment y aller ? Depuis Dar es Salaam, comptez 5h en voiture. Sinon, train ou petits vols régionaux sont aussi possibles.
Prix d’entrée ? Environ 30 USD/jour pour un adulte. Obligatoirement accompagné d’un guide.
Combien de temps rester ? Minimum deux jours sur place pour bien explorer le parc et ses environs.
Empreinte carbone, émissions de gaz à effet de serre, tourisme mondial… On sature tous un peu. Et pourtant, voici une bonne nouvelle qui a de quoi surprendre : alors que le secteur du voyage a retrouvé (voire dépassé) ses niveaux d’avant-COVID, ses émissions, elles, restent inférieures à celles de 2019.
Selon un rapport coécrit par le World Travel & Tourism Council (WTTC) et le groupe Omran, le secteur aurait réussi à réduire son empreinte carbone de 9,3 % par rapport à 2019, tout en générant plus de PIB (+6 %). En clair, on pollue un peu moins pour chaque euro dépensé en vacances ou déplacements pros.
Des chiffres encourageants… mais à manier avec prudence
Derrière cette baisse, on retrouve surtout des gains d’efficacité, un recours accru aux énergies moins polluantes (+16,6 %) et une réduction de la part des combustibles fossiles (-5,7 %).
Mais attention à l’effet loupe : les transports représentent encore 40 % des émissions du secteur, et près de 60 % sont issues de la chaîne d’approvisionnement (comprenez : hôtels, restauration, activités…). Le « miracle » s’explique donc surtout par des ajustements techniques ! Le secteur reste responsable de 7,3 % des émissions mondiales. C’est moins qu’avant (8,3 % en 2019), mais ça reste colossal.
Selon une enquête de l’Observatoire wallon du Tourisme (OWT), 28 % des clients des hébergements touristiques wallons étaient néerlandophones — soit plus d’un quart ! Ils devancent les Néerlandais (25 %) et les francophones du pays (23 %). « C’est une base de répondants loin d’être exhaustive », a nuancé la ministre Valérie Lescrenier (Les Engagés), mais les tendances se dessinent. Avec un taux de remplissage stable à 66 %, les campings ont même gagné en popularité, passant de 70 % à 80 % de fréquentation. Les hôtels, eux, ont davantage fait grise mine.
Pendant ce temps à la mer du Nord…
Les touristes d’un jour ont, eux, un peu boudé la Côte : -6 % par rapport à 2024, selon les chiffres de l’été 2025. Mais tout n’est pas perdu : les séjours longue durée résistent (-1 %). Et ? Les Flamands restent majoritaires (59 %), suivis des Wallons (24 %). Mention spéciale aux touristes étrangers, qui ont augmenté de 6 %, représentant désormais 17 % des nuitées.
Alors, mythe ou réalité ?
Selon les chiffres, le cliché tient plutôt la route… mais avec quelques nuances. Oui, les Flamands semblent avoir un faible pour les Ardennes, tandis que les Wallons continuent de profiter de la Côte belge. L’été, la Belgique reste donc bien en mouvement, avec des frontières linguistiques qui se floutent à mesure que les valises se remplissent !
C’est officiel : le 25 octobre 2025, les Treelodges by Mont-des-Pins ouvriront leurs portes à Bomal-sur-Ourthe. Mais attention, ce sont bien plus que de simples cabanes dans les arbres : ce sont de véritables nids enchantés où les elfes, le chant des chouettes et les saunas privés cohabitent sans le moindre conflit de voisinage !
Installés dans le domaine de vacances Mont-des-Pins, les cinq treelodges écologiques peuvent accueillir jusqu’à 22 personnes. Avec hottub, sauna ou barbecue en terrasse, chaque lodge est une jolie et confortable parenthèse dans les arbres.
Treelodges by Mont-des-Pins
Un projet entre écologie, solidarité et… trollologie ?
Imaginé par l’équipe stratégique de MN Vacances, ce projet s’inscrit dans une démarche à la fois écologique, inclusive et légèrement magique. La légende raconte que les lieux sont protégés par cinq anciens trolls, aujourd’hui elfes bienveillants : Lignus Forest, Robin Falco, Chanterelle Moss, Basil Artemis et Kepler Cosmo. Loin du folklore creux, cette narration s’intègre dans un projet éducatif et poétique. Chaque lodge porte la trace de son elfe résident, jusque dans sa déco et son ambiance !
Tourisme pour tous, magie pour chacun
Derrière les étoiles dans les yeux, il y a une mission : rendre les vacances accessibles à tous. Grâce aux Mutualités Neutres, le projet bénéficie de prix abordables, sans sacrifier la qualité. En prime, il stimule l’économie locale et respecte l’environnement (pompes à chaleur, station d’épuration, matériaux organiques, etc.).
Treelodges by Mont-des-Pins
Et si, en pleine nuit, vous entendez un bruissement dans les branches… ce n’est peut-être pas le vent. Juste un elfe qui vous souhaite bonne nuit !
Dans l’établissement, chaque chambre a sa personnalité. Mais toutes sont chaleureuses à souhait. Du parquet ciré, des plafonds hauts qui laissent entrer la lumière, des moulures fines et élégantes : c’est raffiné et tout cosy. On a qu’une seule envie : se cacher du froid, sous les draps, et prendre le temps de se reposer.
Déconnexion garantie
Aux Sorbiers, on s’évade en douceur : les chambres sont dépourvues de télévision ; mais l’hôtel dispose d’une bibliothèque. Alors on se cale, bien confortablement, dans les oreillers, et on en profite : pour bouquiner, pour papoter, pour rêver.
les sorbiers
Pourquoi ne pas prendre aussi le temps d’un massage ? Abandonner votre nuque, votre crâne et votre visage aux mains d’une experte en bien-être, c’est encore une manière de se ressourcer et de prendre soin de soi !
Marché de Noël : guirlandes, vin chaud et étoiles plein les yeux
Ambiance chaleureuse aussi lors du marché de Noël qui s’invite aux Sorbiers du 28 novembre au 30 novembre 2025. Guirlandes, illuminations, cadre enchanteur, chants et animations musicales : tout y est ! Dans ce marché artisanal et gourmand, vous pourrez dénicher des petits cadeaux uniques, en dégustant un bon chocolat chaud ou un verre de vin à la cannelle. Du plaisir à l’état pur…
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Impossible de venir aux Sorbiers sans partir se balader le long de la Meuse, dans le village de Heer, à Waulsort ou encore à Dinant… Rive linéaire, ruelles charmantes, ville animée ou nature dense : il y a ici plein de façon de profiter des couleurs de l’automne et du ciel bleu de l’hiver. On s’emmitoufle dans nos écharpes, on se serre dans nos anoraks, et on profite de l’environnement.
Table gourmande et bar cocooning
Et pour se réchauffer, au terme de la journée, attablez-vous au restaurant de l’hôtel « En Face de l’Ile » : la carte change toutes les 6 à 8 semaines, au gré des saisons ; et c’est toujours un régal. Le bar lounge est encore un endroit dans lequel vous pourrez cocooner : l’atmosphère y est conviviale et unique.
Un cadeau en hiver : une nuit offerte !
Le domaine vous offrira même 1 nuit en cadeau si vous en réservez 2, en janvier et février : encore une raison de se réjouir de l’arrivée des jours plus frais.
Dès le pas franchi, on retrouve cette atmosphère feutrée propre au R Hôtel : une décoration contemporaine, mais jamais froide, des lumières tamisées, et une impression de calme absolu. Pour cette édition automnale, l’accueil se fait autour d’une pause gourmande dans le lounge : le duo brookie tiède et glace artisanale est une petite merveille (je vous préviens, on en redemande), accompagné au choix d’un thé d’automne ou d’un pumpkin latté parfaitement dosé. C’est simple, on entre ici dans la saison comme on enfile un pull en cachemire !
Une nuit apaisante dans un écrin de confort
Les chambres Confort et Junior Suites du R Hôtel sont irréprochables : literie impeccable, tonalités apaisantes, grandes baies vitrées laissant entrer la douce lumière du matin. Ce séjour d’automne s’y prête à merveille : on s’y réfugie après une balade sur les rives de l’Amblève ou une promenade dans les forêts alentour, lorsque les feuilles flamboyantes craquent sous les pas.
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Et le check-out à midi ? Un vrai luxe, surtout pour les amateurs de lenteur assumée. Pouvoir savourer un dernier café en peignoir, sans se soucier de l’heure, c’est l’assurance d’un départ serein !
Un espace wellness comme un cocon de chaleur
Je garde un souvenir ému du wellness du R Hôtel : élégant, lumineux, impeccablement entretenu. On y retrouve sauna, hammam et jacuzzi, un trio parfait pour effacer la fatigue et renouer avec soi-même. Le R d’automne inclut une demi-journée d’accès, largement suffisante pour flotter entre vapeur et bulles, tandis que dehors les collines de Remouchamps se parent de roux et d’or.
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La petite touche locale qui fait la différence
J’ai toujours apprécié l’attention portée aux détails dans cet établissement, et cette fois encore, la surprise en chambre témoigne du même soin. En partenariat avec La Petite Gatte, charmante épicerie fine de Remouchamps, le R Hôtel glisse dans chaque chambre un produit du terroir, une confiture, un biscuit ou une douceur artisanale. Un geste simple, mais plein d’élégance, à l’image du lieu !
Un automne réinventé au pied de La Redoute
Ce package “R d’automne”, en plus d’être une invitation à la détente, est proposé avec 20 % de réduction sur l’ensemble des prestations. Une belle occasion de redécouvrir le R Hôtel, ou d’y revenir comme moi, avec le plaisir d’y retrouver un accueil soigné, une cuisine gourmande et cette ambiance chaleureuse qui en fait un havre de paix en bord d’Ardenne.
Direction les Hautes Fagnes, avec un crochet par Malmedy ! Je vous emmène pour une escapade où tourbières mystérieuses, forêts profondes, bières artisanales, châteaux féodaux et lacs enchanteurs tissent le fil d’une aventure dépaysante. Allez, lacets serrés, on respire bien et on y va !
Le Signal de Botrange et les Hautes Fagnes : là où la Belgique tutoie les nuages
Point culminant du royaume, le Signal de Botrange trône à 694 mètres d’altitude. Oui, en Belgique, ça suffit pour être au sommet du monde… ou presque. C’est ici que commence l’immersion dans la plus ancienne et la plus vaste des réserves naturelles du pays : les Hautes Fagnes.
J’ai eu le bonheur d’arpenter ces paysages singuliers un matin de brume — vous savez, ce genre de lumière tamisée qui donne à la lande un air de roman gothique. Bruyères, tourbières, bois moussus : tout ici respire l’ailleurs.
Pour les marcheurs infatigables (et les rêveurs déterminés), je recommande chaudement la Venntrilogie, cette randonnée de 109 km en six étapes à travers les Cantons de l’Est. Primée l’année dernière, elle mérite amplement sa couronne : chaque étape dévoile un visage différent du pays, entre vallées ombragées, plateaux fagnards et villages pittoresques.
Le château de Reinhardstein : le médiéval à flanc de falaise
Non loin de là, le château de Reinhardstein surgit comme un décor de film. Accroché à son rocher au-dessus de la vallée de la Warche, il semble tout droit sorti du Moyen Âge… Mais non, il est bien réel… et fabuleusement restauré ! On y découvre la salle des chevaliers, la chapelle, des tapisseries, des armures… Bref, tout l’imaginaire médiéval en vrai.
WBT – Denis Erroyaux
Depuis le lacde Robertville, une jolie balade de 7 km vous y mène, en passant par le “Nez de Napoléon” (non, on ne l’a pas inventé !) et les méandres de la Warche. Pour les plus endurants, une autre version de 16,7 km démarre depuis Malmedy et serpente entre torrents et parois abruptes. Les mollets s’en souviendront, mais quel spectacle !
Le lac de Robertville : un écrin paisible pour promeneurs en quête de sérénité
Vous aimez les balades les pieds presque dans l’eau ? Le lac de Robertville est fait pour vous. Ses eaux calmes bordées de forêts profondes sont parfaites pour une balade douce, appareil photo à la main ou tête dans les nuages.
Robertville-les-bains
Et pour ceux qui aiment tremper les pieds, voire plus, la base de loisirs Robertville-les-Bains propose baignades et activités nautiques… ambiance douce, loin de l’agitation.
Après l’effort… la mousse ! Impossible de randonner dans les Hautes Fagnes sans faire halte à la brasserie Belgium Peak Beer, située à seulement 2 km du Signal de Botrange.
WBT – Olivier Bourgi
Ici, la bière est plus qu’une tradition, c’est un hommage liquide à la région : Peak Blonde, Triple, Scotch, et même une étonnante Peak Myrtille qui goûte la forêt. J’ai un petit faible pour cette dernière, dégustée sur leur terrasse en bois, avec vue sur les Fagnes. Le combo parfait : mollets fatigués, cœur léger, verre levé !
Chargement en cours…
Et pour ne rien gâcher, on y mange très bien. Idéal pour se remettre d’une randonnée qui a dépassé le “petit tour tranquille” prévu au départ.
La Vennbahn : quand l’histoire devient piste cyclable
Si vous préférez le deux-roues, enfourchez votre vélo et partez à la conquête de la Vennbahn, cette ancienne voie de chemin de fer reconvertie en piste cyclable de 125 km. Elle relie Aix-la-Chapelle à Troisvierges au Luxembourg, en passant par Montenau et les plus beaux paysages des Cantons de l’Est.
Ostbelgien.eu-Dominik Ketz
Vous pouvez bien sûr le parcourir par tronçons, au rythme des anciennes gares, viaducs majestueux et villages plein de charme. Ce n’est pas juste du vélo : c’est une traversée poétique de la mémoire industrielle et des grands espaces.
Enfin, comment ne pas s’attarder à Malmedy, ce petit bijou blotti au creux des collines ? Sa cathédrale, ses ruelles animées, ses terrasses accueillantes… Tout invite à la flânerie.
WBT – David Samyn
Mais ne passez pas à côté de ses trésors cachés : poussez la porte du Malmundarium, installé dans l’ancien monastère, pour un voyage immersif entre histoire locale, carnaval, cuir et papier. Flânez le long de l’Itinéraire de la Mémoire, une promenade urbaine ponctuée de stèles et de bâtiments emblématiques – de l’obélisque à la maison Vinette, en passant par la Halle Grétedar ou le Calvaire : un parcours passionnant, parfois poignant, toujours éclairant. Et pour trinquer à tout ça (avec modération mais beaucoup de goût), direction la Brasserie de Bellevaux : un havre de houblon dans un écrin de verdure.
Mais ma balade préférée reste celle « Au pays des Négus » (oui, le nom intrigue), qui vous plonge dans un décor sauvage et spectaculaire, digne d’un conte nordique…
Deux séjours uniques, entre féerie et raffinement, vous attendent pour célébrer Noël et la Saint-Sylvestre dans une ambiance chaleureuse et élégante.
Offre spéciale Noël – Nuit du 24 au 25 décembre
Laissez-vous séduire par l’esprit de Noël dans un cadre enchanteur. Le Groupe Excellence a imaginé un séjour qui respire la convivialité, le bien-être et… la gourmandise !
Au programme :
Une nuitée dans une chambre élégante ou une suite luxueuse, selon l’hôtel choisi.
Petit-déjeuner de Noël servi avec soin, pour démarrer la journée dans une atmosphère douce et festive.
Repas de Noël 4 services, accompagné d’une sélection de vins raffinés choisis par le sommelier (servi le 24 décembre au soir).
Accès libre au SPA, pour un moment de détente totale.
Les hôtels se parent de leurs plus beaux atours : un chalet décoré trône à l’entrée, les lumières scintillent, et chaque espace respire la magie des fêtes.
Hôtel Koener : à partir de 179€ par personne
Clervaux Boutique Hotel : à partir de 229€ par personne
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Offre spéciale Saint-Sylvestre – Nuit du 31 décembre au 1er janvier
Pour terminer l’année en beauté, le Groupe Excellence vous convie à un réveillon d’exception. Entre gastronomie, fête et une grosse dose de confort, tout est réuni pour une Saint-Sylvestre mémorable !
Votre séjour comprend :
Une nuitée en chambre ou suite luxueuse.
Petit-déjeuner du Nouvel An avec coupe de bulles.
Repas de fête 4 services, précédé d’amuses-bouches et accompagné de vins sélectionnés, sans oublier les bulles de minuit pour célébrer le passage à la nouvelle année.
Soirée animée : animation musicale pendant le dîner, suivie d’une soirée dansante aux petites heures.
Open-bar (vins, bières, softs) pendant toute la soirée dansante.
Cadeau de bienvenue dans votre chambre, pour débuter la soirée avec une touche d’élégance.
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Bien entendu, les établissements du groupe se pareront d’une décoration festive et chic, idéale pour accueillir 2026 dans une atmosphère raffinée et conviviale.
Hôtel Koener : à partir de 329€ par personne
Clervaux Boutique Hotel : à partir de 429€ par personne
Les réservations sont ouvertes — il ne reste qu’à choisir comment vous souhaitez célébrer : autour d’un dîner de Noël gourmand ou sur la piste de danse du Nouvel An ! Dans tous les cas, Clervaux vous attend, scintillante et festive, prête à vous offrir un moment… d’Excellence !
Réservez maintenant pour garantir votre place – les disponibilités partent vite à cette période de l’année.
LE SAVIEZ-VOUS ?
🌲 Clervaux, perle hivernale des Ardennes luxembourgeoises
Classée Cittaslow, Clervaux est une petite ville au charme fou, nichée dans un écrin de nature. Flânez dans son piétonnier décoré pour les fêtes, découvrez ses boutiques locales, offrez-vous une balade hivernale ou visitez l’un de ses musées, dont la célèbre exposition « The Family of Man ».
1. Museum of Broken Relationships – Zagreb (Croatie)
Un lieu chargé d’émotion où l’on expose des objets personnels brisés, marques de relations terminées, accompagnés d’histoires intimes. Vous y trouverez des lettres, peluches, objets improbables — chacun avec sa petite dose de tristesse, de nostalgie et parfois d’humour. Ce musée illustre comment le quotidien banal (ou douloureux) peut devenir un témoignage universel.
2. Sulabh International Museum of Toilets – New Delhi (Inde)
Oui, vous avez bien lu : un musée dédié à l’histoire… des toilettes. De la civilisation de l’Indus (≈ 3000 avant J.-C.) jusqu’à nos jours, le musée retrace l’évolution sanitaire, les objets, les pratiques, le mobilier et toutes les histoires qui vont avec ! C’est à la fois un musée éducatif, un peu décalé et une invitation à réfléchir sur un sujet que l’on évite souvent : l’hygiène, le confort, le progrès et les tabous.
3. Icelandic Phallological Museum – Reykjavík (Islande)
Ce musée est consacré à la phallologie (l’étude des organes sexuels masculins), avec une collection d’échantillons variés provenant de nombreuses espèces animales. C’est peut‑être le plus audacieux sur cette liste : certains pourraient trouver l’idée choquante, d’autres fascinante. En tout cas, c’est scientifique, bien structuré et ça laisse rarement indifférent.
4. Parasitological Museum – Meguro (Tokyo, Japon)
Un musée unique dédié aux parasites. Le clou de la visite ? Un ver solitaire de 8,8 mètres extrait d’un patient japonais, conservé sous verre. Le lieu a beau être petit, il est extrêmement pédagogique. On y apprend beaucoup sur la cohabitation entre humains et parasites. Âmes sensibles, s’abstenir ?
5. Momofuku Ando Instant Ramen Museum – Osaka (Japon)
Un musée totalement dédié aux nouilles instantanées et à leur inventeur, Momofuku Ando. Ce n’est pas juste une expo : vous pouvez fabriquer vos propres Cup Noodles, suivre le parcours de l’innovation, et voir comment ces petits sachets ont conquis le monde. C’est léger, fun, bien conçu et absolument culte au Japon. Un musée parfait pour les fans de nouilles (on l’imagine difficilement autrement), de pop culture ou juste de bonne humeur en sachet !