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Tag: etats-unis

  • The Breakers : une visite dans l’antre de l’une des plus riches familles du 19ème siècle !

    The Breakers : une visite dans l’antre de l’une des plus riches familles du 19ème siècle !

    the breakers
    Praswin Prakashan

    Un héritage Vanderbilt à couper le souffle

    The Breakers est bien plus qu’une simple maison ; c’est un palais inspiré par la Renaissance italienne, érigé par Cornelius Vanderbilt II. Après un incendie dévastateur en 1892, sa femme Alice Claypoole Vanderbilt a confié la conception de ce nouveau chef-d’œuvre à l’architecte Richard Morris Hunt. Leur vision : surpasser la magnificence de Marble House, un autre manoir Vanderbilt situé non loin.

    Un chef-d’œuvre architectural et artistique

    Chaque détail de The Breakers témoigne d’un art de vivre grandiose. Des meubles spécialement conçus pour la maison aux décors façonnés par des artisans européens, chaque élément reflète le luxe et l’exclusivité. Cornelius Vanderbilt, dans un souci de pérennité, a même fait fabriquer suffisamment de tuiles pour le toit afin de pouvoir le remplacer trois fois.

    the breakers
    Praswin Prakashan

    Technologie et confort d’avant-garde

    Les Vanderbilt, toujours à la pointe de l’innovation, ont équipé The Breakers des technologies les plus modernes de l’époque, telles qu’un ascenseur et un éclairage électrique. La demeure disposait également d’un système d’alimentation en eau douce et en eau salée, cette dernière étant alors considérée comme bénéfique pour la santé.

    Une invitation à l’histoire et à l’élégance

    Aujourd’hui, The Breakers est ouvert au public en tant que musée, géré par la Preservation Society of Newport County. C’est une invitation à explorer les différentes pièces de la maison, à plonger dans l’histoire fascinante de la famille Vanderbilt et à s’immerger dans le luxe de la fin du XIXe siècle.

    Visitez The Breakers, c’est un peu vivre une expérience immersive dans une ère de prospérité et de faste inégalée. C’est aussi une occasion unique de découvrir comment vivait l’une des familles les plus riches et influentes de l’histoire américaine.

    the breakers
    Praswin Prakashan
  • Vallée de la Mort : 5 faits surprenants !

    Vallée de la Mort : 5 faits surprenants !

    death valley
    Jay Nair

    1. Température Extrême

    La Vallée de la Mort détient le record officiel de la température la plus élevée jamais enregistrée sur Terre. En 1913, le mercure a grimpé à 56,7°C. Cette chaleur extrême est due à sa faible altitude et à sa géographie unique qui piège la chaleur.

    2. Profondeur impressionnante

    Située à 86 mètres sous le niveau de la mer, la Vallée de la Mort est le point le plus bas des Etats-Unis. Cette profondeur contribue à la pression atmosphérique élevée et aux températures torrides.

    death valley
    Jordi Vich Navarro

    3. Faune et flore résilientes

    Malgré ses conditions extrêmes, la vallée abrite une faune et une flore adaptées à cette chaleur. On y trouve des espèces uniques comme le poisson Cyprinodontidae, capable de survivre dans des eaux à haute salinité.

    4. Pluviométrie quasi nulle

    Avec une moyenne annuelle de seulement 50 millimètres de pluie, c’est l’un des endroits les plus secs de la planète. Cette sécheresse extrême est due à la présence de montagnes qui bloquent les nuages porteurs de pluie.

    5. Un million de touristes par an

    Chaque année, plus d’un million de touristes sont attirés par la beauté austère de la Vallée de la Mort. Malgré les dangers, ils viennent admirer ses paysages lunaires, ses dunes de sable et ses formations rocheuses spectaculaires.

  • Un jour, un endroit : Philadelphie, 4 Juillet 1776, le jour où une nation est née

    Un jour, un endroit : Philadelphie, 4 Juillet 1776, le jour où une nation est née

    J Amille Santiago

    La genèse de la révolution

    Les Treize Colonies étaient un groupe de colonies britanniques sur la côte est de l’Amérique du Nord, fondées entre le 17ème et le 18ème siècle. De la Nouvelle-Angleterre à la Géorgie, elles ont formé le socle de ce qui deviendra plus tard les États-Unis. Cependant, au milieu du 18ème siècle, ces colonies se retrouvent à bout de patience face à la couronne britannique.

    La situation économique est tendue. Après la Guerre de Sept Ans, la Grande-Bretagne se trouve en proie à une lourde dette. Afin de la rembourser, le Parlement britannique impose une série de taxes aux Treize Colonies, notamment avec le Stamp Act de 1765 et le Townshend Act de 1767, taxant diverses marchandises. Les colons, qui n’ont pas de représentation au Parlement britannique, s’insurgent contre cette taxation qu’ils jugent injuste, résumée par le slogan “Pas de taxation sans représentation”. Cette opposition aux taxes britanniques marque le début d’une révolte qui se transformera progressivement en une révolution pour l’indépendance.

    May

    Le choix audacieux de l’indépendance

    Dans la Salle de l’Indépendance, un groupe d’hommes se réunit. Ces délégués du Congrès Continental sont fatigués mais déterminés, animés par un esprit de défiance et une vision d’autonomie. Sur la table, une déclaration est déployée, un document audacieux qui a été âprement débattu ces derniers jours. Rédigée principalement par Thomas Jefferson, la Déclaration d’Indépendance est un acte de défi envers la couronne britannique, mais aussi une proclamation d’auto-gouvernance et de droits inaliénables.

    La signature qui a façonné une nation

    Dans le silence respectueux de la salle, John Hancock, président du Congrès, signe le document avec une plume d’oie, son paraphe grand et audacieux, une affirmation sans équivoque de l’engagement de l’Amérique à l’indépendance. D’autres suivent, chacun gravant son nom sur le parchemin, scellant le destin d’une nouvelle nation. L’air est lourd d’anticipation et de crainte, mais aussi d’un espoir audacieux.

    Les conséquences de la déclaration

    Le bruit des feux d’artifice résonne dans l’air alors que la nouvelle se répand. La Déclaration d’Indépendance marque le début d’une guerre longue et difficile pour l’indépendance contre la Grande-Bretagne. Cependant, elle donne également naissance à une nation basée sur les principes de liberté et d’égalité. Cette déclaration a changé le cours de l’histoire…

    Le 4 juillet 1776 restera à jamais dans les annales comme le jour où l’Amérique a déclaré son indépendance, le jour où une nation est née.

  • Un jour, un endroit : San Francisco, le 18 avril 1906, le séisme qui a transformé les Etats-Unis

    Un jour, un endroit : San Francisco, le 18 avril 1906, le séisme qui a transformé les Etats-Unis

    Library of Congress

    Le réveil de la terre

    C’est une journée printanière tout à fait ordinaire, le 18 avril 1906, lorsque la terre se met à trembler. À 5h12 du matin, la baie de San Francisco est secouée par un tremblement de terre de magnitude 7.9, dont l’épicentre se situe au large de la côte californienne. En une fraction de seconde, la ville qui dort est réveillée par une force brutale, déchirant le sol sous les pieds des résidents.

    Library of Congress

    La cité en flammes

    La violence du séisme provoque de nombreux incendies. Les conduites de gaz se rompent, alimentant des brasiers qui s’étendent rapidement à travers la ville. L’infrastructure de San Francisco, mal préparée pour une telle catastrophe, devient un brasier dévorant. Les secours, dépassés, sont impuissants face à l’ampleur des dégâts. La ville, autrefois si vibrante, n’est plus qu’un inferno en flammes.

    Library of Congress

    La résilience d’une ville

    Le bilan est lourd : plus de 3000 morts, 250 000 sans-abri, une ville en cendres. Mais malgré ce sombre tableau, l’esprit de San Francisco ne faiblit pas. Les habitants se serrent les coudes et s’entraident, soudés par cette épreuve commune. Les secours affluent de toutes parts et la reconstruction commence.

    L’héritage du séisme

    Plus qu’une simple page de l’histoire de la ville, le séisme de 1906 est devenu une partie intégrante de l’identité de San Francisco. Il a engendré une prise de conscience nationale sur l’importance de la préparation aux catastrophes et a transformé notre compréhension de la tectonique des plaques. Aujourd’hui, les cicatrices du passé rappellent aux résidents et aux visiteurs la puissance de la nature et la résilience des hommes.

  • États-Unis : le pourboire remis en question

    États-Unis : le pourboire remis en question

    Blake Wisz

    Si vous êtes déjà allé aux États-Unis, vous savez que le “tip” est incontournable. C’est du moins le cas dans l’horeca où sa présence ne fait pas débat. De l’autre côté de l’Atlantique, le pourboire, qui tourne généralement autour des 15 à 20 % du montant total, fait partie des us locaux car il constitue souvent l’essentiel du salaire du serveur. Mais celui-ci peut-il être exigé pour un café à emporter, des courses chez un légumier ou encore pour un bouquet de fleurs ?

    Toujours est-il que l’usage du “tip” s’étend, mettant de nombreux Américains dans l’embarras. En effet, si on donne un pourboire, on peut se sentir agacé d’avoir dépensé plus d’argent qu’initialement prévu tandis que si on n’en laisse pas, on peut aussi se sentir coupable mais cette fois vis-à-vis de l’employé…

    Trop de pourboire tue le pourboire

    Une généralisation du pourboire qui pose de plus en plus problème. Avec un “tip” qui gagne en emprise dans des commerces où il n’était pas demandé, les additions prennent des proportions jamais atteintes. Face à cette situation, des experts ont décidé de tirer la sonnette d’alarme sur le risque de “tip fatigue” (à traduire par la “lassitude du pourboire”). Les Américains, trop sollicités, ne sauraient plus où laisser de pourboire, ni de quel montant. Un phénomène qui, en outre, ouvre le débat sur ce système de rémunération de plus en plus décrié.

    Selon Dipayan Biswas, professeur de marketing à l’University of South Florida, cette expansion est en grande partie due aux boîtiers de paiement électroniques devenus omniprésents ces dernières années. Sur ces écrans via lesquels les clients règlent leur note, “les entreprises peuvent mettre beaucoup d’options, dont des pourboires”, explique-t-il. Pour ne pas en payer, le client doit donc cliquer sur l’option “pas de pourboire”. “Cela met les gens mal à l’aise, ils ne veulent pas faire ça”, affirme M. Biswas, qui juge qu’il s’agit dès lors d’une technique de “culpabilisation”.

    Sachant que certains commerçants n’hésitent pas à proposer des montants allant jusqu’à 30 % du total, le prix de certaines additions s’envole littéralement ! Le professeur Dipayan Biswas craint que cela ne détourne les Américains du “tip” et ne pénalise les serveurs qui en ont le plus besoin pour gagner leur vie.

  • États-Unis : 2 gigantesques territoires enfin protégés !

    États-Unis : 2 gigantesques territoires enfin protégés !

    Will Truettner

    Joe Biden entend en effet protéger les territoires sacrés des tribus amérindiennes locales, ainsi que leur faune et leur flore riches en biodiversité. Le statut de “monument national” interdit tout nouveau projet de développement économique ou immobilier, tout en favorisant les retombées touristiques. Le président américain va ainsi protéger le territoire d’Avi Kwa Ame au Nevada (ouest), qui est un lieu sacré pour les tribus amérindiennes locales, et celui de Castner Range au Texas (sud), soit une surface totale de plus de 2.000 kilomètres carrés.

    Le président a également engagé une réflexion sur la création d’un sanctuaire marin autour des “îles lointaines du Pacifique“. Le démocrate de 80 ans a “placé sous protection pendant la première année de son mandat plus de territoires et d’espaces aquatiques que tout autre président depuis John Fitzgerald Kennedy”, a assuré la Maison Blanche.

    Pourtant, le président américain n’en reste pas moins vivement critiqué pour avoir approuvé un projet de forage pétrolier en Alaska.