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Tag: etats-unis

  • Un café culte de Friends débarque à Times Square !

    Un café culte de Friends débarque à Times Square !

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    Avis aux nostalgiques de Rachel, Ross et compagnie : le Central Perk arrive bientôt à New York, mais pas dans Greenwich Village. C’est dans le quartier ultra-touristique de Times Square que Warner Bros Discovery a choisi d’implanter ce café culte “à la fin de l’automne 2025”, ont annoncé ses promoteurs.

    Un décor remis au goût du jour

    Promesse des organisateurs : un mélange de modernité et de clin d’œil vintage. Le lieu accueillera les visiteurs autour d’un café ou d’un repas, confortablement installés sur des canapés orange qui rappelleront immanquablement les confidences de Monica et Chandler. “Bien que remis au goût du jour pour accueillir les clients d’aujourd’hui, l’esprit unique du Central Perk perdure“, ont-ils précisé dans leur communiqué.

    Un phénomène qui dure

    Ce café new-yorkais sera le second du genre après l’ouverture d’un premier établissement à Boston. La série culte, diffusée de 1994 à 2004, continue de séduire des millions de fans dans le monde entier grâce à ses 236 épisodes, ses innombrables produits dérivés et ses expositions immersives comme The Friends Experience.

  • Shutdown aux États-Unis : les touristes seront-ils impactés ?

    Shutdown aux États-Unis : les touristes seront-ils impactés ?

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    Depuis le 1er octobre 2025, les États-Unis sont à nouveau en shutdown fédéral. En clair ? Faute d’accord budgétaire, une partie du gouvernement est à l’arrêt. Les services dits « essentiels » (comme les douanes, les contrôles aériens, ou la sécurité) fonctionnent — mais au ralenti, avec du personnel non payé. Ambiance tendue dans les aéroports, donc.

    Au bout de deux semaines, certains commencent à manquer à l’appel. En 2019, lors du précédent shutdown, des retards monstres avaient paralysé JFK et LaGuardia. Les contrôleurs aériens sont eux aussi sous pression, avec 11.000 employés mis en pause par la FAA. Résultat ? Des retards et de nombreuses annulations. Petit conseil : évitez les connexions trop serrées, et arrivez plus tôt que d’habitude, surtout dans les grands aéroports (JFK, LAX, ATL…).

    Les musées ? Les parcs ?

    Bon également à savoir, de nombreux sites gérés par l’État fédéral (musées nationaux, parcs, monuments) sont souvent fermés pendant un shutdown. Quant à ceux qui restent ouverts, c’est parfois avec un effectif réduit, avec toutes les conséquences que cela suppose…

    Visas, ESTA : ça passe, mais doucement

    Heureusement, l’ESTA (autorisation d’entrée pour les touristes européens) continue de fonctionner. Il est financé par les frais des voyageurs, pas par le budget fédéral. Idem pour les visas touristiques : en principe, ils sont toujours délivrés. Mais si le shutdown s’éternise, attendez-vous à des délais ou des fermetures ponctuelles de consulats.

    Le train ? Une bonne idée !

    Envie de voyager plus sereinement ? Le train Amtrak continue ses opérations normalement. Sur certaines routes (comme Boston–Washington), il devient même une meilleure option que l’avion.

  • États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

    États-Unis : une caution de 15.000 dollars pour certains visas !

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    Le département d’État américain a annoncé un programme inédit : certains étrangers devront payer une caution salée, jusqu’à 15.000 dollars, pour obtenir un visa de tourisme ou d’affaires. Objectif affiché : limiter les séjours prolongés au-delà de la durée autorisée.

    Qui est concerné ?

    Pas de liste officielle pour l’instant. L’annonce précise seulement que les ressortissants de pays jugés à risque – c’est-à-dire ceux avec un fort taux de dépassement de séjour ou des données de contrôle jugées insuffisantes – pourront être ciblés. En 2023, près de 500.000 personnes auraient dépassé leur durée de séjour aux États-Unis, selon le document.

    Trump et sa ligne dure

    Cette initiative s’inscrit dans la politique anti-immigration prônée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Ces derniers mois, Washington a déjà resserré les conditions de délivrance de visas, notamment pour certains pays africains. Exemple récent : la suspension des visas pour les ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées ».

  • Californie : une ville fantôme de la ruée vers l’or dévorée par les flammes

    Californie : une ville fantôme de la ruée vers l’or dévorée par les flammes

     

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    À environ 160 km de San Francisco, 22 incendies distincts ont éclaté presque en même temps, embrasant 5.000 hectares. Ce sinistre baptisé “TCU September Lightning Complex” est manifestement dû à des éclairs qui ont frappé une végétation desséchée par des mois de chaleur.

    Selon CalFire, des centaines de pompiers affrontent les flammes dans des zones rurales et escarpées. Le vent orageux complique l’affaire, et plusieurs communautés — y compris des terres ancestrales amérindiennes — restent menacées. Des ordres d’évacuation ont été donnés dans la région.

    Une ville pas si fantôme que ça

    Malgré son surnom de “ville fantôme”, Chinese Camp n’est pas totalement vide : une poignée de dizaines de personnes y habitent encore. La localité possédait des trésors historiques : un bureau de poste vieux de 170 ans, et l’une des plus anciennes églises catholiques de la Californie intérieure.

    Dans l’Ouest américain, les incendies font partie du décor. Mais les scientifiques rappellent que le changement climatique les rend plus fréquents, plus intenses… et de plus en plus destructeurs pour ces lieux chargés d’histoire.

  • Nevada : l’arbre de 5.200 ans tronçonné par erreur

    Nevada : l’arbre de 5.200 ans tronçonné par erreur

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    Perché à 3.000 mètres d’altitude sur les flancs du Wheeler Peak, dans le Nevada, Prometheus (WPN-114 pour les intimes) était un pin Bristlecone du genre Pinus longaeva. Et surtout : l’arbre le plus vieux jamais enregistré. Au moment de sa coupe en 1964, il avait au moins 4.862 ans… et probablement plus de 5.000 ! Son tronc, modeste mais costaud, cachait un âge digne des pyramides !

    L’erreur qui coûte cher

    Tout commence avec Donald R. Currey, étudiant en géographie passionné de climats anciens. Il cherchait à dater les oscillations du Petit Âge glaciaire via la dendrochronologie. Mais à défaut d’un outil en état (il aurait cassé son carottier…), il opte pour une solution radicale : faire abattre Prometheus.

    À l’époque, personne ne sait encore que cet arbre est un record du vivant. Le couper ? Une décision partagée entre l’étudiant et les Forest Rangers. Un malentendu scientifique aux conséquences irréversibles.

    Leçon de modestie

    Après l’analyse des anneaux, c’est la stupeur : Prometheus détrône Methuselah, un autre bristlecone californien célèbre, comme doyen du vivant. En voulant mieux comprendre le passé climatique, on a effacé une part irremplaçable de ce même passé.

    Des morceaux de Prometheus sont encore visibles aux États-Unis, dans des musées ou des centres scientifiques. En 2014, une cérémonie a été organisée pour les 50 ans de sa disparition…

  • États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

    États-Unis : une note toujours plus salée pour les touristes ?

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    L’ESTA, ce sésame pour entrer aux États-Unis sans visa, passe de 21 $ à 40 $. Une hausse de près de 90 % ! Pour une famille comptant 4 enfants, cela fait rapidement un petit budget supplémentaire..

    Autre sujet d’inquiétude pour le secteur touristique américain : Brand USA, qui sert à faire la promotion de du pays, voit son budget amputé de… 80 %, tombant de 100 M$ à 20 M$ par an. Nul doute que cette annonce fait l’effet d’une bombe… A cela, il convient évidemment de rajouter les prix différents appliqués aux touristes étrangers visitant les parcs nationaux.

    Bref, le pays sous l’ère Trump semble moins soucieux d’attirer des visiteurs étrangers, même s’il investit dans le même temps dans le secteur aérien et dans les douanes. Un bilan contrasté qui peut faire peur aux acteurs du secteur, alors que l’on s’approche du 250e anniversaire des États-Unis, de la Coupe du monde 2026 et des JE 2028…

  • Fini les pieds nus à l’aéroport : les USA enterrent (enfin) la règle des chaussures

    Fini les pieds nus à l’aéroport : les USA enterrent (enfin) la règle des chaussures

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    François Piette | cms

    C’est Kristi Noem, ministre américaine de la Sécurité intérieure, qui a annoncé la nouvelle : la fameuse “Shoes-Off Policy” vit ses dernières heures. En vigueur depuis près de 20 ans, cette mesure obligeait les passagers à se déchausser avant d’embarquer. “Nous sommes convaincus de pouvoir renoncer à cette étape tout en maintenant les normes de sécurité au plus haut niveau“, a affirmé la ministre sur X (anciennement Twitter).

    Une décision techno-compatible

    Si cette règle peut enfin disparaître, c’est grâce aux avancées technologiques dans les contrôles de sécurité. Les scanners de nouvelle génération permettent désormais de détecter les menaces sans avoir à voir vos orteils. Pour les agents de la TSA, l’agence de sécurité américaine, c’est aussi un soulagement : moins de manipulations, moins de tensions, et sans doute un peu moins d’odeurs suspectes !

    Une mesure née d’un attentat manqué

    La règle avait été mise en place après l’arrestation de Richard Reid, surnommé le “shoe bomber”. En 2001, il avait tenté de faire exploser ses chaussures piégées sur un vol Paris-Miami. Résultat : dès 2006, la TSA imposait le retrait des chaussures pour tous. Les aéroports européens, eux, avaient déjà rangé cette mesure au placard depuis plusieurs années.

  • Grand Canyon: une partie du site fermée jusque… 2026 !

    Grand Canyon: une partie du site fermée jusque… 2026 !

     

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    Pour les touristes qui y ont prévu un voyage, sachez toutefois que la rive sud, bien plus populaire, reste accessible.

    La gouverneure de l’Arizona, Katie Hobbs, ne mâche pas ses mots : « Les habitants de l’Arizona méritent des réponses […] sur la gestion de l’incendie », a-t-elle écrit sur X, appelant à une enquête indépendante. Elle pointe notamment une décision controversée : laisser brûler le feu comme un « feu contrôlé » en pleine canicule estivale.

    Dans un contexte où Donald Trump a imposé de lourdes coupes budgétaires dans les agences de gestion des désastres (FEMA, NOAA, etc.), les débats sur la prévention des incendies deviennent, cette année, pour le moins brûlants.

    Et ce n’est pas un cas isolé : plus de 100 incendies ravagent actuellement l’Ouest américain, dont une cinquantaine hors de contrôle, selon le National Interagency Fire Center.

     

     

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  • Trump va faire davantage payer les touristes étrangers

    Trump va faire davantage payer les touristes étrangers

    YOSEMITE
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    Combien ça coûtera ? Mystère…

    Le décret présidentiel a été signé, mais les modalités concrètes restent floues. À l’heure actuelle, les tarifs varient : certains parcs, comme le Great Smoky Mountains en Caroline du Nord (le plus visité en 2024), sont gratuits, tandis que des icônes comme Yosemite ou le Grand Canyon demandent 35 dollars par véhicule ou 70 pour un pass annuel.

    Une manœuvre qui fait grincer

    Cette mesure arrive dans un contexte tendu : plusieurs organisations environnementales pointent du doigt les licenciements massifs parmi le personnel des parcs depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. De quoi inquiéter alors que la saison estivale bat son plein ! Et les Etats-Unis connaissent un certain désamour depuis la prise de pouvoir de Trump

  • Tourisme US : une chute à 12,5 milliards de dollars ?

    Tourisme US : une chute à 12,5 milliards de dollars ?

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    Le secteur du tourisme américain va-t-il faire une pause en 2025 ? C’est en tout cas ce que prédit une étude du World Travel and Tourism Council (WTTC), qui annonce une perte sèche de 12,5 milliards de dollars en dépenses des visiteurs internationaux par rapport à 2024. De 181 milliards, on tomberait à 169 milliards de dollars. Une baisse unique au monde : parmi les 184 économies analysées, seuls les États-Unis affichent un recul des recettes touristiques.

    Les chiffres sont formels : le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Corée du Sud, mais aussi l’Espagne, la Colombie ou encore la République dominicaine viennent nettement moins aux USA. La chute des arrivées internationales oscille entre 15% et 33% selon les pays. Même le marché canadien se fait désirer, avec une baisse de plus de 20% des réservations pour le début de l’été.

    Pour Julia Simpson, PDG du WTTC, pas de doute : « C’est un signal d’alarme pour le gouvernement américain. (…) Alors que d’autres pays déroulent le tapis rouge, le gouvernement américain affiche un panneau ‘fermé’. » Elle pointe du doigt un combo perdant : procédures de visa dissuasives, climat politique tendu et mesures migratoires strictes.

    Et pourtant, en 2024, le tourisme US pesait 2.600 milliards de dollars, soutenait 20 millions d’emplois et rapportait 585 milliards de recettes fiscales. Un poids lourd. Mais un géant qui, pour 2025, pourrait bien marcher à reculons.