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  • Disparition mystérieuse au Caire : un bracelet pharaonique s’évapore

    Disparition mystérieuse au Caire : un bracelet pharaonique s’évapore

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    Le ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien a confirmé la disparition d’un trésor : un bracelet en or orné de perles sphériques en lapis-lazuli. L’objet, daté du règne d’Aménémopé (1070-945 av. J.-C.), aurait purement et simplement disparu du laboratoire de restauration du Musée égyptien du Caire.

    Alerte rouge dans les aéroports

    Une enquête interne a immédiatement été déclenchée. Pour éviter que le bijou ne prenne un vol direction l’Europe, les autorités ont diffusé une alerte à toutes les unités archéologiques postées dans les aéroports, ports et points d’entrée du pays. Les chercheurs épluchent aussi les registres, car la disparition n’aurait été remarquée qu’il y a trois jours, lors d’un inventaire préalable à l’exposition Trésors des pharaons, attendue à Rome en octobre.

    Plus qu’un bijou, un symbole

    Pour l’égyptologue Jean Guillaume Olette-Pelletier, interrogé par l’AFP, ce bracelet est « scientifiquement l’un des plus intéressants ». En Égypte antique, l’or incarnait la chair des dieux, et le lapis-lazuli symbolisait les cheveux divins. Autrement dit, porter ce bijou revenait à afficher une carte VIP pour l’éternité !

    Un musée sous tension

    Avec plus de 170 000 pièces dans ses collections, le Musée égyptien du Caire a déjà l’habitude de garder les secrets des pharaons. Mais entre l’affaire du bracelet et la préparation du transfert des trésors de Toutânkhamon vers le flambant neuf Grand Musée Égyptien, l’automne s’annonce aussi chargé que stressant.

  • Un Égyptien de 4600 ans révèle ses racines

    Un Égyptien de 4600 ans révèle ses racines

    egypt
    osama-elsayed

    Une dent, un pot, et une odyssée muséale

    Il était une fois un homme enterré dans un pot en céramique, dans une tombe creusée à flanc de colline à Nuwayrat, à 265 km au sud du Caire. Nous sommes quelque part entre la période prédynastique et l’Ancien Empire, époque des premières pyramides. Son squelette est exhumé en 1902, lors d’une campagne archéologique dirigée par John Garstang. Sous domination britannique, les autorités égyptiennes confient alors certains restes à des institutions étrangères : ce défunt en fait partie.

    Initialement conservé à l’Institut d’archéologie de Liverpool, il est ensuite transféré au World Museum Liverpool. Ironie du sort, ce simple squelette survivra aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale qui détruisirent la majorité des collections humaines du musée. Sa longévité inattendue va finir par servir la science.

    Des racines nord-africaines… et mésopotamiennes

    Ce n’est que récemment, grâce aux technologies modernes de séquençage, que les chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN intact à partir d’une dent. Résultat : cet homme avait une ascendance majoritairement nord-africaine, avec environ 20 % de gènes hérités d’ancêtres du Croissant fertile, notamment de l’actuelle Mésopotamie (Irak).

    Artisan ou aristocrate ?

    Son squelette révèle un mode de vie sédentaire et physique, avec des traces d’arthrose et des muscles développés comme ceux d’un potier – un métier qui apparaît justement à cette époque. Mais sa sépulture soignée détonne avec le statut social habituellement réservé aux artisans. Les chercheurs penchent pour un potier star ou un self-made-man de l’Ancien Empire.

  • Une ville de luxe dans le désert : l’Égypte veut faire pousser Jirian au cœur du sable

    Une ville de luxe dans le désert : l’Égypte veut faire pousser Jirian au cœur du sable

     

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    Jirian : quand le désert devient hype

    L’Égypte nous promet « Jirian », une cité flambant neuve surgie des sables à l’ouest du Caire. Située le long d’un canal artificiel dérivé du Nil, la ville se veut un modèle d’urbanisme durable, d’éco-construction et de rêves immobiliers à grande échelle.

    Annoncée en grande pompe, Jirian n’est pas une simple extension urbaine : c’est le tout premier projet immobilier du programme Nouveau Delta, vaste opération de reconquête du désert lancée en 2021. Objectif : transformer un million d’hectares arides en terres agricoles… et y installer des millions de familles dans des résidences… plutôt luxueuses.

    Palmiers, gratte-ciel et ambitions 

    Pensée pour accueillir entre 2,5 et 3 millions de familles, Jirian se pare de toutes les infrastructures d’une ville du futur : hôtels écologiques, quartiers culturels, universités, hôpitaux internationaux, tours étincelantes et même une zone média… Le tout s’appuie sur un partenariat public-privé entre l’État et trois poids lourds de l’immobilier : Palm Hills, Mountain View et Nations of Sky.

    Au-delà du prestige, le projet répond à un enjeu stratégique : réduire la dépendance alimentaire de l’Égypte, en développant la production de blé et de maïs. Car avec 97 % de ses ressources en eau issues du Nil, l’Égypte s’inquiète des conséquences du barrage éthiopien de la Renaissance. Mais ces mégaprojets, si vertueux soient-ils, ont aussi un coût : la dette extérieure de l’Égypte a dépassé les 136 milliards d’euros fin 2024. À suivre, donc…

  • 5 faits étonnants sur le Nil

    5 faits étonnants sur le Nil

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    1. Il a changé de direction

    D’après une étude publiée dans Nature Geoscience, le Nil a inversé son cours à plusieurs reprises durant les derniers millions d’années. Même les fleuves peuvent se remettre en question !

    2. Il est plus vieux que certaines espèces de dinosaures

    Le Nil aurait plus de 30 millions d’années, ce qui en fait l’un des plus anciens fleuves du monde. Un vétéran discret, mais toujours en mouvement…

    Nil
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    3. Le plus long ?

    Pendant longtemps, le Nil détenait le titre du plus long fleuve (6.700 km), mais certaines mesures récentes pourraient donner l’avantage à l’Amazone.

    4. Il traverse 11 pays

    Du Burundi jusqu’à l’Égypte, le Nil relie onze nations africaines. Ce qui en fait un élément central — et parfois conflictuel — dans la gestion de l’eau et la politique régionale.

    nil river
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    5. Il a permis la naissance de l’Égypte ancienne

    Sans ses crues saisonnières, pas d’agriculture, donc pas de civilisation pharaonique. Le Nil, véritable colonne vertébrale d’un des plus grands empires antiques.

  • Thoutmosis II refait surface : une découverte archéologique digne de Toutankhamon !

    Thoutmosis II refait surface : une découverte archéologique digne de Toutankhamon !

    louxor
    dmitrii-zhodzishskii

    Une découverte royale sous le sable de Louxor

    C’est une première depuis un siècle : la tombe du roi Thoutmosis II, souverain de la XVIIIe dynastie égyptienne, a été exhumée lors de fouilles à l’ouest de Louxor. L’entrée et le couloir principal de la tombe avaient déjà été révélés en octobre 2022, mais ce n’est qu’au fil des mois que l’ensemble du site a été mis au jour !

    Une tombe sous les eaux du temps

    Malheureusement, le tombeau a mal vieilli. Selon Mohamed Abdel-Badie, responsable de la mission égyptienne, l’édifice a été submergé par les eaux peu après la mort du roi. Résultat ? Une dégradation importante qui a compliqué les fouilles.

    Néanmoins, l’archéologue britannique Piers Litherland souligne un détail intrigant : un second couloir, incliné vers le haut au lieu de descendre. Une bizarrerie qui pourrait s’expliquer par une tentative de récupération du corps royal après l’inondation. De quoi remettre en question nos théories sur les rites de l’époque ?

    Hatchepsout, l’ombre de la reine derrière le tombeau

    Outre son mobilier funéraire exceptionnel, la tombe révèle un autre élément-clé : c’est Hatchepsout, épouse et demi-sœur de Thoutmosis II, qui aurait supervisé l’enterrement. Une découverte qui met en lumière son rôle central dans la gestion du royaume et ses liens complexes avec le défunt roi.

    Mohamed Ismail Khaled, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, ne cache pas son enthousiasme : “C’est l’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années.”

  • Un jour, un endroit : La Grande Pyramide de Gizeh

    Un jour, un endroit : La Grande Pyramide de Gizeh

    pyramide
    adobe

    La pyramide de Gizeh fait partie d’un complexe de pyramides sur le plateau de Gizeh, aux côtés des pyramides de Khéphren et de Mykérinos. Reconnue comme la plus grande des Sept Merveilles du monde antique, la Grande Pyramide est une sacrée démonstration de la puissance de l’Ancien Empire égyptien !

    La vision de Khéops

    Le pharaon Khéops souhaitait ériger une structure qui symboliserait sa puissance divine et assurerait sa transition vers l’éternité. La Grande Pyramide, conçue par l’architecte Hémiounou, était bien plus qu’un tombeau ; elle représentait l’ascension spirituelle et la stabilité du royaume. Le monument a été construit avec plus de 2,3 millions de blocs de calcaire, dont certains pèsent plusieurs tonnes !

    Une prouesse technique et logistique

    La Grande Pyramide de Gizeh est une véritable prouesse d’ingénierie. Elle mesure environ 146 mètres de hauteur à l’origine, bien que l’érosion et la perte de son revêtement aient réduit sa taille à 138 mètres aujourd’hui. Les quatre côtés de la pyramide sont alignés presque parfaitement avec les points cardinaux. La logistique nécessaire pour transporter et ériger ces blocs de pierre est toujours un sujet de débat parmi les historiens, certains suggérant l’utilisation de rampes gigantesques.

    Mystères et exploration

    À l’intérieur de la Grande Pyramide, se trouvent plusieurs chambres, y compris la Chambre du Roi et la Chambre de la Reine, qui étaient destinées à abriter le corps du pharaon et à lui fournir un lieu propice pour son voyage vers l’au-delà. Les passages secrets et couloirs complexes ajoutent aux mystères entourant la pyramide. Des fouilles et des explorations modernes ont révélé des détails fascinants sur les techniques de construction, mais de nombreuses questions restent en suspens !

    Un symbole intemporel

    Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est le témoignage de la grandeur de l’Égypte antique et du désir des pharaons de laisser une trace indélébile dans l’histoire.

  • Tourisme en Egypte : « il n’y a pas que des pyramides ! »

    Tourisme en Egypte : « il n’y a pas que des pyramides ! »

    egypt
    Simon Berger

    En 2023, l’Égypte a accueilli plus de 15 millions de visiteurs, marquant une augmentation impressionnante de 28 % par rapport à l’année précédente. Les autorités prévoient une nouvelle hausse de 4 % en 2024, ce qui est impressionnant, si l’on considère le contexte !

    Des atouts multiples

    Bien au-delà des pyramides et des temples, l’Égypte se diversifie avec ses 2 900 km de côtes, ses récifs coralliens, ses déserts et ses grandes villes comme Le Caire et Alexandrie, qui sont en passe de devenir des destinations urbaines majeures. “L’Égypte, ce n’est pas seulement des pyramides et des temples“, a rappelé Amr EL Kady, CEO de l’Egyptian Tourism Authority, lors du salon IFTM Top Résa à Paris.

    egypt
    omar elsharawy

    Un musée attendu avec impatience

    Quant à l’ouverture tant attendue du Grand Musée Egyptien au Caire, initialement prévue pour fin 2024, elle a été repoussée sans nouvelle date officielle. En attendant, les touristes peuvent toujours visiter l’ancien musée sur la place Tharir.

  • Un jour, un endroit : Le 17 novembre 1869, l’ouverture du Canal de Suez, une nouvelle route pour le commerce mondial

    Un jour, un endroit : Le 17 novembre 1869, l’ouverture du Canal de Suez, une nouvelle route pour le commerce mondial

    suez canal
    Samuel Hanna

    Une prouesse d’ingénierie

    L’idée de creuser un canal à travers l’isthme de Suez remontait à l’Antiquité, mais c’est au XIXe siècle que ce rêve devint réalité grâce à l’ingénieur français Ferdinand de Lesseps. En 1859, les travaux commencèrent sous sa direction, mobilisant des milliers d’ouvriers. Le projet était d’une envergure sans précédent : creuser un canal de 193 kilomètres de long, permettant aux navires de contourner l’Afrique et de relier plus directement les marchés européens et asiatiques.

    Le défi technique était immense. Le canal devait être assez large et profond pour accueillir les plus grands navires de l’époque, tout en traversant des zones désertiques dépourvues de sources d’eau douce. Les travaux, ralentis par des conditions difficiles et des maladies, prirent 10 ans.

    Un impact mondial

    L’ouverture du Canal de Suez raccourcit de plus de 7 000 kilomètres la route entre l’Europe et l’Asie, évitant aux navires le long détour par le cap de Bonne-Espérance. Cette nouvelle route maritime permit de réduire drastiquement les coûts de transport et les délais de livraison, donnant un coup d’accélérateur au commerce mondial. Les biens, les personnes et les idées circulaient désormais plus rapidement entre les continents, renforçant les échanges économiques et culturels.

    Le Canal de Suez eut également des répercussions géopolitiques majeures. Il devint une artère vitale pour les puissances coloniales, notamment pour l’Empire britannique, qui y voyait un lien essentiel avec ses colonies en Inde et en Asie. Cette importance stratégique fit du canal un point de convoitise et un enjeu de nombreuses tensions internationales au fil des décennies.

    L’héritage du Canal de Suez

    Aujourd’hui, plus de 150 ans après son ouverture, le Canal de Suez reste l’une des voies maritimes les plus importantes au monde, traversée par des milliers de navires chaque année. Il a été élargi et modernisé à plusieurs reprises pour s’adapter à l’augmentation du trafic et à l’évolution des technologies maritimes.

  • Egypte : un désert immaculé avec « le doigt de Dieu » !

    Egypte : un désert immaculé avec « le doigt de Dieu » !

    Ce paysage étonnant est marqué par des formations rocheuses sculptées par l’érosion, ressemblant à des champignons et des tours. Ces formations sont le résultat de millions d’années d’érosion par le vent et les tempêtes de sable, qui ont poli le calcaire blanc et créé ces formes uniques. Voilà qui explique son nom de « désert blanc » !

    Le doigt de Dieu !

    Très appréciée des touristes amateurs de randonnées, ce désert se distingue notamment par une formation baptisée le « Doigt de Dieu ». Selon une légende locale, le « Doigt de Dieu » serait un signe divin laissé par les dieux pour guider les voyageurs perdus dans le désert.

    Climat et Accessibilité

    Evitez toutefois l’été : le climat extrêmement aride peut y engendrer des températures supérieures à 45°C ! Le site est accessible depuis la ville de Farafra, et les excursions sont souvent organisées par des guides locaux. Le printemps et l’automne sont les meilleures périodes, avec des températures comprises entre 20 et 30 degrés. Notez que, désert oblige, les nuits peuvent être particulièrement fraiches !

  • Egypte : encore une importante découverte !

    Egypte : encore une importante découverte !

    Les sépultures, découvertes à proximité du mausolée de l’Aga Khan dans le sud-est de l’Égypte, datent des époques tardive (de 712 à 332 avant J.C.) et gréco-romaine (de 332 avant J.C. au IVe siècle après J.C.). Selon le ministère du Tourisme et des Antiquités, ces découvertes comprennent des outils funéraires et des restes de momies.

    Révélations médicales

    Les restes de momies présentent des signes de diverses maladies anciennes. Patricia Piacentini, cheffe de la mission italienne et professeure d’égyptologie à l’université de Milan, a indiqué que certaines momies montrent des signes d’anémie, de malnutrition, de maladies pulmonaires, de tuberculose et d’ostéoporose.

    La mission égypto-italienne fouille depuis 2018 la zone autour du mausolée de l’Aga Khan, situé sur la rive ouest du Nil, en face du centre-ville d’Assouan. Ce mausolée abrite la tombe de Sir Sultan Mohammad Chah, autrefois considéré comme l’homme le plus riche du monde.