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  • Saint Tropez : 5 mythes archi faux !

    Saint Tropez : 5 mythes archi faux !

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    maximo-komarov

    « En dehors de l’été, Saint‑Tropez est mort »

    C’est faux. Si les VIP désertent le port en hiver, le village ne ferme pas pour autant les volets. Marché le mardi et samedi, tropezienne en terrasse au soleil d’hiver, balades dans les ruelles sans touristes ni selfie sticks… C’est même le moment préféré des Tropéziens. Restaurants, galeries et cafés restent bien ouverts. L’ambiance y est plus douce, plus vraie.

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     « Saint‑Tropez, c’est uniquement pour les riches »

    Oui, les yachts sont là. Mais le bling‑bling n’est qu’un décor partiel. Il y a des B&B, des petits hôtels, des snacks abordables et même un camping. Le village accueille aussi des familles, des retraités et des backpackers, surtout en arrière‑saison. Hors juillet‑août, les prix baissent, l’ambiance devient plus locale et la Méditerranée reste aussi belle. On n’est pas obligé de claquer 30€ pour une salade niçoise.

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     « Tous les bateaux sont des yachts »

    Non. On croise des pointus (barques traditionnelles), des bateaux de pêche, de plaisance et même des voiliers d’école. Les superyachts sont la façade, pas la majorité.

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     « Saint‑Tropez, c’est bronzette, plage et farniente »

    C’est très réducteur. Le village regorge de trésors culturels : la Citadelle, le musée de l’Annonciade, des galeries, des concerts en plein air… Les randos dans le massif des Maures ou sur le sentier du littoral offrent des panoramas de folie. Et si vous voulez la plage, Pampelonne n’est pas seule au monde : l’Escalet ou la Moutte sont des alternatives plus sauvages.

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    michael-kroul

     « Saint‑Tropez, c’est une ville-musée figée dans le passé »

    Faux. Même si Brigitte Bardot hante encore les souvenirs, le village bouge, crée, évolue. Des artistes y installent leurs ateliers, des jeunes entrepreneurs relancent des boutiques locales, des festivals de musique ou de photo animent la saison. Le patrimoine est là, oui, mais il vit au présent, pas coincé dans un cliché sixties. Et non, tout ne tourne pas autour de la Gendarmerie.

  • Paquebots XXL : une nouvelle ville française met son holà !

    Paquebots XXL : une nouvelle ville française met son holà !

    canne
    ioana-baciu

    En 2024, Cannes a vu défiler 460.000 croisiéristes et 175 escales. Un rythme de croisière que la municipalité juge excessif. Résultat : dès 2026, seulement 34 escales de gros porteurs seront autorisées, puis 31 en 2027. La jauge quotidienne sera, elle, plafonnée à 6.000 passagers.

    Mais pas question d’être “contre” les croisières, précise le maire David Lisnard : “Il s’agit d’accueillir, à terme, seulement des unités plus petites, plus esthétiques, plus modernes et respectueuses de l’environnement“. Et d’ici 2030, les navires devront embarquer maximum 1.300 passagers.

    Et à Nice ? Ça tangue encore un peu

    Chez le voisin Christian Estrosi, l’interdiction des escales de navires de plus de 900 passagers à Villefranche-sur-Mer a été revue. Finalement, ce sera 65 escales par an, un bateau à la fois, taille limite encore à débattre. À Nice, seuls les petits navires (moins de 450 passagers) auront droit d’amarrage.

  • Nice et les paquebots : une interdiction qui coule, un compromis qui flotte

    Nice et les paquebots : une interdiction qui coule, un compromis qui flotte

    Nice
    Nick Karvounis

    Un revirement après un vent de contestation

    Christian Estrosi, maire de Nice, avait frappé fort en janvier en annonçant l’interdiction des escales de grands navires de croisière dans la rade de Villefranche-sur-Mer. Objectif ? Favoriser un tourisme choisi et réduire l’impact environnemental. Une décision qui avait fait bondir les compagnies de croisières, les commerçants et une partie des élus locaux.

    Finalement, après des discussions houleuses, Estrosi a mis de l’eau dans son vin… ou plutôt dans son port. Exit l’interdiction totale, place à une simple limitation du nombre d’escales et à une régulation du gabarit des navires.

    Un compromis… qui ne fait pas l’unanimité

    D’un côté, les compagnies de croisières et les professionnels du tourisme respirent. De l’autre, les élus écologistes crient à la trahison : “Un scandale environnemental et une honte politique” dénoncent-ils, rappelant que la Méditerranée n’est pas une poubelle.

    Dès 2025, seuls 65 escales de bateaux de moins de 2.500 passagers seront autorisées à Villefranche, avec un seul navire à la fois. À Nice, la limite est fixée à 450 passagers par bateau.