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Tag: chili

  • Désert d’Atacama : 5 faits incroyables

    Désert d’Atacama : 5 faits incroyables

    🌵 Le plus sec de tous

    Le désert d’Atacama, au nord du Chili, est souvent présenté comme le lieu le plus aride de la planète. Certaines régions n’y ont pas vu une goutte de pluie depuis… des siècles. Même le Sahara en rougirait.

    Atacama Desert
    bailey-hall

    👽 Un air de planète Mars

    La NASA utilise ses sols pour tester ses robots martiens. Avec son sol pauvre et son climat extrême, l’Atacama est le jumeau terrestre de Mars. D’ailleurs, les scientifiques y trouvent des formes de vie qui pourraient survivre sur d’autres planètes. Rien que ça.

    Atacama Desert
    marek-piwnicki

    🏺 Des momies plus vieilles que les Égyptiennes

    Les Chinchorros, un peuple précolombien, momifiaient leurs morts 2000 ans avant les Égyptiens. Le climat sec a permis leur conservation parfaite.

    🌈 Des fleurs dans le désert

    Il pleut rarement, mais quand ça arrive, c’est du grand spectacle : le désert fleurit littéralement. Un tapis coloré de fleurs éphémères couvre les sols craquelés.

    Atacama Desert
    diego-jimenez

    🔭 Un paradis pour les astronomes

    Le ciel d’Atacama est l’un des plus clairs au monde. Résultat ? Les meilleurs télescopes y sont installés, comme l’observatoire ALMA. Une nuit là-bas, c’est presque une communion avec la Voie Lactée.

    Atacama Desert
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  • Une épave de la Première Guerre mondiale retrouvée après plus de 110 ans

    Une épave de la Première Guerre mondiale retrouvée après plus de 110 ans

    Seabourn
    Seabourn

    Une découverte historique

    Le 14 octobre 2024, l’équipe d’expédition du navire Seabourn Pursuit a fait une découverte exceptionnelle près de l’île Alejandro Selkirk, au large du Chili : l’épave du Titania, un navire allemand de la Première Guerre mondiale disparue depuis 110 ans. Le Titania avait coulé en 1914, et son emplacement exact était depuis un mystère, alimentant les rumeurs parmi les pêcheurs locaux….

    Seabourn
    Seabourn

    Une exploration de près

    Avec l’aide d’un sous-marin et grâce à la collaboration des pêcheurs locaux, comme Gino Perez qui avait entendu parler de l’épave par sa famille, l’équipe de Seabourn a localisé le Titania à 4,25 milles marins de la côte nord-ouest de Selkirk.

    Seabourn
    Seabourn

    Une expédition unique

    Selon Robin West, vice-président de Seabourn Expeditions, cette découverte témoigne de « l’esprit d’aventure des expéditions Seabourn », offrant aux passagers des moments uniques à bord de leurs navires, comme le Pursuit, équipé de sous-marins capables d’atteindre 300 mètres de profondeur.

  • Notre dernier supplément LE SOIR Voyage vous emmène autour du monde !

    Notre dernier supplément LE SOIR Voyage vous emmène autour du monde !

    lesoir
    lesoir

     

    Vous y découvrirez entre autres : le Chili avec Béatrice Delvaux, Cuba pour un voyage tout en couleurs, l’Inde Authentique le long du Gange ou encore le Japon à l’occasion de l’Expo Universelle, et d’autres destinations de rêve…

    Vous préférez voguer à bord d’un bateau ? Vous aurez le choix entre une croisière inoubliable sur le voilier Star Clipper au large des îles grecques ou dans les Caraïbes, la découverte du mythique fleuve Mékong, et la Croatie sur un petit yacht privatisé…

    Plus près de nous, la brochure vous fait également découvrir l’énigmatique passage du Gois en Vendée, la Corse à vélo et les milles saveurs de notre Haute Ardenne.

     

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  • Valle de la Luna: un joyau du désert d’Atacama

    Valle de la Luna: un joyau du désert d’Atacama

     

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    Une publication partagée par Jacinda Lythgo (@cindakate)

    Classé sanctuaire naturel en 1982, la Valle de la Luna est célèbre pour ses crêtes pointues, ses canyons, ses ravins et ses monticules colorés. Très aride, cette vallée de la lune porte magnifiquement son nom : on se croirait vraiment sur une autre planète ! Un sentiment reforcé par les conditions arides : l’absence d’humidité empêche la faune et la flore d’y prospérer, à l’exception du Liolaemus, une espèce rare de lézard. Ne vous fiez pas non plus à la température moyenne annoncée à 18 degrés : le climat désertique de haute altitude entre une grande variation thermique entre le jour et la nuit !

     

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    Une publication partagée par AnDe (@kralfla0606)

    Pink Floyd

    La Valle de la Luna est entourée de légendes, dont celle d’un concert mythique de Pink Floyd dans les années 90, inspiré par son cadre surréaliste. Bien que jamais réalisé, ce mythe persiste dans la culture populaire chilienne.

  • Ne manquez pas le dernier supplément LE SOIR Voyage qui vous emmène autour du monde !

    Ne manquez pas le dernier supplément LE SOIR Voyage qui vous emmène autour du monde !

    Vous y découvrirez entre autres : le Chili avec Béatrice Delvaux, le Japon à l’occasion de l’Expo Universelle, les retraites méditatives de Thomas Van Hamme, l’Inde Mystique le long du Gange… et biens d’autres circuits.

     

    Vous êtes plutôt envoûtés par l’Afrique ? Dans ce cas, ne manquez pas nos voyages en Tanzanie et en Namibie, à la découverte de terres de charmes et de traditions, ou le grand Sud tunisien aux portes du Sahara.

     

    Enfin, c’est à bord du voilier Star Clipper que nous vous donnons rendez-vous pour 3 croisières mémorables sur ce bateau mytique : les îles grecques, les îles Sous-le-Vent aux Caraïbes et Lisbonne à Malaga en passant par Tanger au Maroc.

     

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  • Testé pour vous : croisière en Patagonie à bord l’Exploris One

    Testé pour vous : croisière en Patagonie à bord l’Exploris One

    Une croisière d’expédition, la vocation de l’Exploris One

    Construit en 1989, rénové en 2018 et en 2023, l’Exploris One, (homologuée classe Glace 1A) est le bateau idéal pour explorer les contrées glaciaires et avec sa petite taille (108 m sur 16m), il peut se faufiler là où n’iront pas les gros navires. Ce type de croisière vous lance à la découverte de régions sauvages, isolées, souvent inaccessibles par la route. Une flottille de zodiacs permet le débarquement des passagers en petits groupes d’une dizaine de personnes sous la houlette d’un accompagnateur expert, que ce soit pour accoster sur un rivage ou pour une croisière d’approche vers un glacier par exemple. Pas de longue fille, tous les passagers sont quasiment sortis en même temps.

    L’Exploris One dans un décor de glace flottante Charles Mahaux

    Le luxe de la simplicité

    A bord, on trouve tout le luxe offert par des croisières traditionnelles, à savoir une cuisine gastronomique, un centre de fitness, un espace bien-être, des jacuzzis sur la proue à l’abri du vent derrière des auvents transparents et des cabines confortables parfaitement équipées. Comme les bateaux sont plus petits, l’ambiance est plus intimiste et la même passion semble animer tous les passagers de ce voyage, la découverte de ces paysages lointains qui sont parmi les dernières étendues vierges du globe. Magellan a ouvert la route liquide qui a permis de relier les deux océans mais les terres d’une âpreté sans pareille restent infranchissables.

    Enfin comme ces voyages sont conçus par et pour des amoureux de la nature, tout est mis en œuvre pour minimiser l’impact sur l’environnement. Si la priorité est donnée à l’exploration au sens noble du terme, la protection de l’environnement et de ses richesses est aussi un moteur de ce type de croisière. L’Exploris utilise ainsi un combustible très raffiné et léger et ne dégage aucune fumée même blanche. Il est temps de larguer les amarres !

    Un zodiac longe la falaise où se prélassent des lions de mer Charles Mahaux

    L’aventure commence à Valparaiso

    Les fjords chiliens encastrés dans la Cordillère des Andes côtière qui égrène son chapelet de sommets de 3000m en toile de fond sont aussi spectaculaires que ceux de l’Alaska ou de la Norvège. De plus l’itinéraire est plus diversifié, nous sommes passés de 30° à Valparaiso à 4° 13 jours plus tard quand nous avons débarqué à Ushuaïa, ce qui implique aussi tous les dégradés de végétation.

    Le glacier Pio XI, le plus grand de l’hémisphère sud Charles Mahaux

    La croisière a commencé avec deux jours en mer pour parcourir les 1200 km qui devaient nous mener à l’archipel de Chiloé. L’océan qui n’a de Pacifique que le nom nous a offert ses creux de 4 mètres, de quoi nous sentir bien vivants ! C’est qu’il faut aussi s’accoutumer au rythme de la mer et si certains s’amarinent rapidement, ce n’est pas le cas de tous. Un conseil, consultez votre pharmacien pour emporter des bracelets anti-nausées ou des patchs anti mal de mer bien utiles en cas de houle prolongée. Le programme sera d’ailleurs revu l’année prochaine pour qu’il y ait moins de jours en mer.  L’embarquement se fera sans doute à Punta Arenas, capitale de la Patagonie chilienne, avec une navigation, à définir encore, au cœur de cet incroyable fouillis d’îles qui festonnent la côte chilienne sur près de 2000 km.

    L’incursion sur la côte Est de l’île de Chiloé nous a amenés dans des eaux paisibles et la première escale à Castro, capitale de l’île, nous a permis de comprendre combien sa condition insulaire a permis à l’archipel de préserver les vestiges de son passé. Ici subsistent encore les palafitos, ces maisons de pêcheurs sur pilotis qui s’étirent le long de l’estuaire de la rivière Gamboa où vivent de nombreux cygnes à col noir, à l’affut des restes de poissons déversés dans l’eau.

    Lever de soleil sur Ushuaïa Charles Mahaux

    Seconde escale le lendemain au cœur de la caleta de Tortel, au fond d’un estuaire au bleu laiteux, le dernier village que la route australe, une piste caillouteuse, permet d’atteindre au Chili. Un village insolite de quelque 500 habitants perché sur des échasses avec un réseau de près de 8 km de pontons, passerelles, escaliers et ruelles suspendues longées par des maisonnettes toutes en bois qui se hissent sur les pentes noyées de fuchsias roses qui font le   délice des colibris.

    La Patagonie et son dédale d’îlots

    La Patagonie est une région immense qui englobe le sud de l’Argentine et du Chili. A l’inverse du côté argentin plus vaste avec des paysages variés entre des fjords andins, des lacs de montagne et les plaines désolées de la pampa, la Patagonie chilienne est une bande de terre longue, étroite, essentiellement montagneuse appelée Magallanes du nom du navigateur portugais passé au service de la couronne d’Espagne qui est le premier à reconnaître ces côtes en 1520.

    Torres del Paine, région des Magallanes Andres Briones

    Une chose est sûre, le paysage brut que nous découvrons en navigant au fil d’une partie du détroit de Magellan puis ensuite du canal Beagle qui nous mène à Ushuaïa n’a pas changé depuis des siècles. Sans aucun doute est-ce une des dernières étendues vierges du globe qui s’étire sur près de 2000 km, morcelée en un puzzle d’îles et de chenaux parfois bordés par des forêts primaires infranchissables d’hêtres aux branches tortueuses courbées par les vents. Ici les Andes chutent abruptement dans l’Océan, laissant des sommets immergés creusés par des fjords débouchant sur des glaciers suspendus qui craquent avant de déverser des morceaux de glace.

    Face à face insolite avec le glacier Aguila Charles Mahaux

    De glacier en glacier

    Le glacier Pio XI est le plus vaste de l’hémisphère sud si on exclut l’Antarctique avec une longueur de 64 km. C’est en zodiac que l’on s’approche du géant de glace colossal en écartant des centaines de glaçons que le soleil fait miroiter. Un face-à-face qui nous laisse tous silencieux, ébahis par la puissance de la nature. Le lendemain, nous découvrons à pied le glacier Amalia après un débarquement au ras de l’eau sur une plage de galets hérissée des icebergs qui s’y sont échoués après avoir été vêlés par le glacier. Un autre jour nous débarquons en zodiac pour une promenade, les bottes dans l’eau, autour d’un lagon formé par la fonte du glacier Aguila, un immense bloc de glace au cœur de la cordillère de Darwin, dans un éblouissant décor de montagnes enneigées survolées par des condors.

    Le glacier Garibaldi expulse des icebergs Charles Mahaux

    Dernier glacier approché en zodiac, le Garibaldi au fond d’un fjord du même nom, une immense paroi glacée aux nuances de saphir caractérisé par une moraine médiane qui montre que ce glacier est né de la jonction de deux flux de glace distincts. Le fjord élève ici de hautes parois sillonnées par des cascades d’eaux vives et la flore trouve le moyen de prospérer dans cet environnement rocailleux qui accueille des colonies de cormorans et même un harem de lions de mer autour d’un mâle puissant nullement impressionné par notre passage silencieux en bordure de la falaise, que ce soit en zodiac ou en kayak.

    Une croisière francophone

    Philippe Videau, qui peut se targuer d’une longue expérience dans le domaine puisqu’il a été un des cofondateurs du croisiériste français d’expédition Ponant dont il a été président durant une vingtaine d’années avant de le quitter pour réitérer l’aventure avec la fondation en 2021 d’une nouvelle compagnie 100% française, Exploris, assume totalement ce choix qui assure à tous les passagers (français, belges, luxembourgeois et suisses) de pouvoir à la fois s’exprimer dans sa langue et entendre toutes les conférences essentielles à l’appréhension de l’environnement qu’on aborde.

    La timonerie de l’Exploris One Charles Mahaux

    En dehors de celles-ci délivrées par les experts de l’équipe de l’expédition (naturalistes, géologues, glaciologues) et des sorties quotidiennes, les liens se sont noués entre les passagers qui partagent leurs journées entre le salon d’observation à l’avant du bateau et les ponts panoramiques d’autant qu’il est possible de faire le tour intégral du pont 6 pour un total de 202 mètres, idéal pour se dégourdir les jambes tout en s’immergeant dans le paysage. Sans oublier bien sûr le restaurant qui offre des menus d’exception entre cuisine française et spécialités locales alimentées par les saumons et fruits de mer de la région, un incontournable rendez-vous gourmand tout en gardant un œil sur les berges des canaux empruntés.

    Confortable cabine standard Charles Mahaux

    Les journées sont longues ici dans l’été austral et plus on descend vers le grand sud plus le coucher de soleil tombe tard, bien après 22h, de quoi nous garder les yeux rivés sur cette nature vierge, puissante et sauvage, et même si on admire Magellan, Darwin ou Cook qui ont affronté le même environnement, on se sent terriblement chanceux de naviguer sur leurs traces dans un bateau qui offre autant de confort et de sécurité.

    Jusqu’à la mi-mars, Exploris One continuera à voguer entre la péninsule antarctique et les îles Malouines avant de traverser l’Atlantique vers le Sénégal, les Bijagos, le Cap Vert et les Açores. En été il remontera vers les îles britanniques avant d’aborder le grand Nord avec le Spitzberg, l’Islande, Le Groenland et l’Arctique canadien jusqu’au Saint-Laurent.