À partir du 11 avril, tout Canadien séjournant plus de 30 jours aux États-Unis devra prendre rendez-vous avec l’immigration américaine pour fournir ses empreintes digitales. Cette mesure, portée par l’administration Trump, a pour objectif de vérifier les antécédents judiciaires des visiteurs prolongés.
Les médias d’outre-frontière s’inquiètent surtout pour les “snowbirds”, ces retraités qui migrent chaque hiver vers les États du sud pour fuir le froid canadien. S’ils ne se plient pas aux nouvelles règles, des amendes pourraient leur être infligées.
Contexte tendu entre Washington et Ottawa
Cette décision ne tombe pas du ciel. Elle s’inscrit dans un climat de relations tendues entre les États-Unis et le Canada. Donald Trump menace d’imposer 50 % de droits de douane sur l’acier et l’aluminium, et il a même lâché une déclaration choc : il voudrait voir le Canada devenir le 51ᵉ État américain pour mettre fin à la guerre commerciale. Rien que ça ! Faut-il s’attendre à une nouvelle riposte canadienne ? Ou la surenchère prendra-t-elle fin ?
Depuis la réélection de Donald Trump, les Européens semblent bouder les États-Unis pour se ruer… vers le Canada. C’est ce qu’observe le voyagiste allemand America Unlimited, qui signale une baisse de 5 % des réservations pour les USA et une hausse de 70 % pour le pays à la feuille d’érable. Selon le voyagiste, cette tendance rappelle 2017, lorsque la première élection de Trump avait temporairement refroidi les envies de voyage vers l’Amérique.
timothee-geenens
Pourquoi cet engouement canadien ?
Si l’effet Trump joue un rôle, les attractions canadiennes elles-mêmes séduisent. En tête : la Colombie-Britannique, avec ses croisières dans l’Inside Passage, l’observation des baleines et des ours, ou encore des séjours de rêve dans des ranchs isolés.
sergey-pesterev
Les fameux voyages “bucket list” connaissent aussi un essor, comme les expéditions pour admirer les ours polaires dans le Manitoba ou les traversées en train panoramique à travers le pays. Sans oublier les classiques : le Québec et l’Ontario continuent d’attirer les seniors, grâce à leur proximité et leur accueil chaleureux.
Pendant ce temps, les États-Unis pourraient bien connaître une période de flottement. Mais selon Kohlenberg, rien d’irréversible : “Comme en 2017, cela pourrait se stabiliser à terme.”
En été, ce lac se transforme en un paysage surréaliste de taches multicolores, une conséquence de l’évaporation de l’eau et de la concentration des minéraux présents. Les cercles colorés vont du bleu au vert en passant par le jaune, en fonction de la concentration des minéraux tels que le magnésium, le calcium et le sulfate de sodium.
La magie de la science
Le phénomène du Spotted Lake est principalement dû à la forte concentration de minéraux dissous dans l’eau. En été, une grande partie de l’eau s’évapore, laissant derrière elle de petites mares individuelles qui, en fonction de la composition minérale, adoptent différentes nuances de couleurs. Ces taches, disposées comme des motifs géométriques, donnent l’impression d’une mosaïque créée par un artiste géant.
Le Spotted Lake n’est pas seulement un site naturel fascinant, il est aussi un lieu profondément sacré pour les Premières Nations de la région. Connu sous le nom de “Kliluk” pour les peuples autochtones, il est vénéré depuis des siècles pour ses eaux riches en minéraux, auxquelles on attribuait des propriétés curatives. Aujourd’hui, l’accès au lac est limité par respect pour cette signification culturelle, mais des points de vue permettent d’admirer ce chef-d’œuvre de la nature sans nuire à sa préservation.
Un spectacle saisonnier
Le meilleur moment pour voir le Spotted Lake dans toute sa splendeur est l’été, lorsque les niveaux d’eau sont bas et que les taches deviennent plus visibles. Les visiteurs peuvent observer ce phénomène unique depuis la route, tout en respectant les consignes mises en place pour préserver ce site fragile.
En tête du classement, on retrouve la… Nouvelle-Zélande qui séduit par ses paysages diversifiés et sa beauté naturelle époustouflante. Que ce soit les montagnes majestueuses, les plages immaculées ou les larges espaces ouverts, ce pays a tout pour plaire. Selon Rough Guides, “la beauté des paysages et la culture” sont au cœur de l’attrait de ce pays.
2. Italie
Anders Jilden
L’Italie reste un incontournable avec sa richesse culturelle et ses paysages variés. Des Dolomites aux vignobles de Toscane, en passant par les côtes ensoleillées de l’Amalfi, l’Italie offre quelque chose pour tout le monde. “L’Italie a tout ! C’est le pays le plus complet sur Terre” souligne un lecteur de Rough Guides.
3. Canada
Bruno Soares
Le Canada occupe la troisième place grâce à ses paysages grandioses et sa faune incroyable. Des montagnes de la Colombie-Britannique aux vastes espaces des Prairies, le Canada offre une diversité de panoramas à couper le souffle. Les parcs nationaux comme Jasper et Banff sont des incontournables pour les amoureux de la nature.
4. Suisse
Samuel Ferrara
En quatrième position, la Suisse est célébrée pour ses scènes spectaculaires de lacs et montagnes. Ce petit pays enchante par la pureté de ses paysages, de Zermatt au Matterhorn, en passant par les villages pittoresques au bord des lacs. La région de la Jungfrau est particulièrement appréciée pour ses randonnées offrant des vues à couper le souffle.
5. France
Jace Afsoon
La France (que l’on s’attendait à retrouver plus haut) clôt ce top 5 avec ses paysages variés et sa riche culture. Des sommets enneigés des Alpes aux champs de lavande de Provence, en passant par les plages dorées du sud, la France a de quoi satisfaire tous les goûts. Ses villes historiques, comme Paris et Montpellier, offrent également une abondance de trésors culturels.
Le reste du top 20
Le classement se poursuit avec le Royaume-Uni (6e), la Norvège (7e), l’Australie (8e), la Grèce (9e), et l’Afrique du Sud (10e), les États-Unis (11e), le Chili (12e), l’Islande (13e), l’Argentine (14e), la Croatie (15e), l’Inde (16e), l’Indonésie (17e), le Portugal (18e), la Slovénie (19e) et le Japon (20e).
Les totems de Stanley Park représentent une collection impressionnante d’art indigène, chaque totem étant une création unique des « Premières Nations ». Les figures sculptées sur ces totems racontent des histoires de famille, de clan, de légendes ou d’événements importants.
Des symboles sacrés
Les totems sont souvent sculptés dans des cèdres rouges de l’Ouest, un bois apprécié pour sa durabilité et sa beauté. Les figures animales et humaines représentées sur les totems symbolisent des ancêtres, des esprits protecteurs et des êtres mythiques. Chaque symbole a une signification précise, par exemple, l’aigle représente la paix et l’amitié, tandis que l’ours symbolise la force et le courage.
Danika Perkinson
Un lieu de réflexion et de respect
Stanley Park est un lieu idéal pour admirer ces totems dans leur cadre naturel. Les visiteurs sont invités à contempler les histoires et les significations derrière chaque sculpture. En 1920, le premier totem a été installé dans le parc et depuis lors, la collection s’est agrandie pour inclure des œuvres de diverses nations autochtones, telles que les Haida, les Gitxsan, les Squamish, et les Kwakwaka’wakw.
Préservation
La ville de Vancouver et les communautés autochtones collaborent étroitement pour préserver ces trésors culturels. Des efforts continus sont faits pour restaurer les totems endommagés et pour éduquer le public sur leur importance. Les visiteurs sont encouragés à respecter ces œuvres en évitant de les toucher et en apprenant sur leur signification.
La province canadienne de l’Alberta, un pilier de l’industrie pétrolière et gazière, a en effet annoncé l’application de mesures restrictives sur les futurs projets d’énergies renouvelables, les qualifiant de “peu fiables” !
Protection des terres et des paysages
Sous la direction de Danielle Smith, figure de proue du conservatisme, l’Alberta met un frein à l’expansion des énergies renouvelables en interdisant leur développement sur les terres agricoles de premier choix et en instaurant une zone tampon de 35 kilomètres autour de certains sites. « Nous devons nous assurer que nous ne sacrifions pas nos rendements agricoles futurs, les dollars du tourisme ou des paysages à couper le souffle pour accélérer le développement des énergies renouvelables », explique-t-elle…
Un choix énergétique clair
L’Alberta, contribuant à plus de 80% de la production pétrolière du Canada, se positionne ainsi en opposition frontale aux politiques climatiques du gouvernement fédéral de Justin Trudeau, notamment sur l’objectif d’un réseau électrique “propre” d’ici 2035.
MISE À JOUR🧊 | Nous ne pourrons pas ouvrir la patinoire du #CanalRideau cet hiver. Malgré tous nos efforts, la météo a eu raison de nous pour la première fois de notre histoire. 🥲
Vous êtes déçus. Nous sommes déçus. Bruce est déçu. | #OttNouvelles
“Malgré tous nos efforts, la météo a eu raison de nous pour la première fois de notre histoire“, ont indiqué ses gestionnaires sur Twitter. Pour que ce canal, qui s’étale en contrebas des grands monuments d’Ottawa soit praticable, le mercure doit se maintenir entre -10 et -20°C pendant près de deux semaines.
Alors qu’il était généralement accessible à partir de fin décembre à ses débuts dans les années 1970, le canal ouvre désormais le plus souvent mi, voire fin janvier. Avec des températures anormalement élevées en décembre et janvier — parfois à peine négatives –, Ottawa devrait enregistrer cette année son troisième hiver le plus chaud, selon les autorités.
Les responsables du site étudient depuis plusieurs années les effets du changement climatique sur le canal et expliquent “s’y préparer“, notamment en essayant de mieux comprendre la formation de la glace.