cms

Tag: bruges

  • Bruges en alerte bleue : une digue pour sauver ses cygnes des bactéries tueuses !

    Bruges en alerte bleue : une digue pour sauver ses cygnes des bactéries tueuses !

    bruges
    wendy geers

    Bruges fait face à une menace inattendue : les cyanobactéries. Ces micro-organismes prolifèrent dans certaines zones de la ville, transformant l’eau en cocktail toxique pour les cygnes !

    La ville a donc pris les devants : pendant deux semaines, les cygnes ont été confinés au sec, au Béguinage. Désormais, c’est une digue flottante qui les garde à l’abri, délimitant une “zone de natation” chic et sécurisée autour de la Wijngaardplein.

    Une barrière entre cygnes et danger

    Installée par les pompiers, la digue empêche environ 70 cygnes d’atteindre les zones à risque de Groenerei et Coupure, où les “algues bleues” font de la résistance. Ces bactéries, qui se développent avec le soleil et la chaleur, peuvent être toxiques en cas de contact ou d’ingestion, pour les humains comme pour les animaux.

    Et comme si cela ne suffisait pas, la ville rappelle gentiment aux touristes que les miettes de pain, bien intentionnées, ne font qu’aggraver la situation. L’alimentation inadaptée contribue au déséquilibre de l’écosystème.

    Dans une perspective plus large, Bruges s’attaque aussi au fond du problème avec Blue4green, un projet pour améliorer la qualité de l’eau.

  • Bruges pillée par un nouveau “souvenir” tendance !

    Bruges pillée par un nouveau “souvenir” tendance !

    bruges
    juliana

    Bruges attire chaque année des flots de visiteurs charmés par ses canaux, ses façades médiévales… et désormais, ses pavés “collectors”. Le journal Krant van West-Vlaanderen a révélé une tendance insolite : les pavés historiques disparaissent littéralement du sol bruggeois ! Selon Franky Demon, échevin en charge du Domaine public, “Certains lieux emblématiques comme le Minnewater, le Vismarkt, la Grand-Place et le Musée Gruuthuse sont dépouillés de 50 à 70 pavés chaque mois“.

    Le phénomène, très marqué en haute saison, pose des soucis bien concrets. Outre la nostalgie du patrimoine envolé, ce sont les trous béants laissés dans les ruelles qui inquiètent. “Nos collaborateurs doivent sans cesse combler les cavités. Cela a un prix : environ 200 euros par mètre carré“, précise M. Demon.

    Face à ces vols insolites, les autorités locales en appellent à la raison (et à la civilité) des visiteurs. “Nous ne demandons rien d’autre que du respect. Se balader à Bruges, c’est fouler des siècles d’histoire. Laissez ces pierres à leur place“, implore l’élu.

  • Bruges prise d’assaut : 8 millions de touristes en 2024, la ville cherche un équilibre

    Bruges prise d’assaut : 8 millions de touristes en 2024, la ville cherche un équilibre

    bruges
    despina-galani-

    Avec 8 millions de visiteurs en 2024, soit en moyenne 27.000 personnes par jour, Bruges s’affirme plus que jamais comme une destination incontournable. Un chiffre qui réjouit les acteurs économiques : 542 millions d’euros de chiffre d’affaires générés par le tourisme, selon le bourgmestre Dirk De fauw (CD&V).

    Mais cet engouement n’est pas sans conséquence. L’échevine du tourisme Minou Esquenet (CD&V) souligne que pour la première fois, résidents et touristes ont ressenti une baisse de la qualité de vie, due à la surfréquentation de certains lieux à certaines heures.

    Tourisme vs habitants : l’équation à résoudre

    Si le tourisme est vital pour l’économie brugeoise, son coût social devient un sujet brûlant. “Bruges est une ville accueillante, et nous voulons que cela reste ainsi“, affirme Minou Esquenet. Mais pour cela, la ville doit trouver des solutions pour que ses habitants ne subissent pas trop cette popularité.

    Un plan concret est en préparation pour mieux gérer cet afflux, préserver l’hospitalité brugeoise et maintenir un équilibre entre visiteurs et locaux. Une mission délicate : comment réguler sans frustrer ?

    Bruges, victime de son succès ?

    Trop de touristes peut-il tuer le tourisme ? Bruges ne veut pas en arriver là. Alors que d’autres villes, comme Venise, imposent des quotas ou des taxes supplémentaires, Bruges cherche une approche plus douce mais efficace.

  • Delphinarium de Bruges : le couperet est tombé, il devra fermer !

    Delphinarium de Bruges : le couperet est tombé, il devra fermer !

    delphinarium
    Fabrizio Frigeni

    Le delphinarium du Boudewijn Seapark à Bruges, dernier de Flandre, fermera définitivement ses portes en 2037. Cette décision, rapportée par De Zondag, met fin aux discussions interminables sur l’avenir de cet établissement. Le ministre flamand Ben Weyts (N-VA) explique : « En fin de compte, la Flandre interdit une bonne fois pour toutes en 2037 la captivité des dauphins

    Le gouvernement avait déjà imposé des restrictions : interdiction de reproduction, d’importation, et construction d’un bassin extérieur obligatoire pour 2027. Selon Ben Weyts, ce calendrier permettrait aux exploitants d’amortir leurs investissements avant la fermeture.

    Le Boudewijn Seapark ne compte pas s’arrêter là. Son directeur, Lars van den Ham, affirme : « L’accord était qu’une nouvelle évaluation aurait lieu en 2037. » Il menace de recourir à des mesures juridiques si le gouvernement ne respecte pas les engagements précédents.

    Pour Gaia, cette décision est une étape cruciale. L’organisation espère toutefois que les six dauphins en captivité seront à terme relogés dans des réserves naturelles. Une baie en Grèce est déjà envisagée pour accueillir ces mammifères marins.