Selon certaines mesures très sérieuses, l’Amazone mesurerait 6.992 km, ce qui lui vaudrait le titre de fleuve le plus long du monde, devant le Nil d’une poignée de kilomètres : un duel géographique aussi vieux que la géographie elle-même. Cela dit, la communauté scientifique reste prudente : d’autres mesures le placent autour de 6.300 km.
2. ≈ 209.000 m³/s : un débit imbattu
Le fleuve se distingue vraiment par son débit : près de 209 000 m³ par seconde, soit environ 18 à 20 % de toute l’eau douce déversée dans les océans. Imaginez un volume équivalent à 83 piscines olympiques par seconde !
3. 1.100 affluents
Le réseau fluvial de l’Amazone ressemble à un brain-teaser géant : plus de 1 100 affluents, dont une bonne dizaine dépasse les 1.500 km.
4. Plus de 2.000 espèces de poissons
C’est l’aquarium planétaire : plus de 2000 espèces de poissons peuplent l’Amazone ! Piranhas, raies géantes, poissons-chats surdimensionnés, dauphins roses… et chaque année, on en découvre de nouvelles. À tout ça, ajoutez des coraux sous l’embouchure et vous avez un biotope qui ferait passer votre aquarium communal pour un verre d’eau minérale.
5. Un bassin de 6,1 millions de km²
Le fleuve draine un bassin couvre quelque 6,2 M km², soit environ 60 % de l’Europe ! Il s’étend sur de nombreux pays sud-américains et constitue un véritable moteur climatique global, tout en abritant la forêt tropicale la plus dense de la planète… Une forêt toutefois en danger par l’activité himaine.
Au-delà des chiffres bruts…
Sous ces données brutes, il y a un message : l’Amazone est un monstre fragile. Menacé par la déforestation, le dérèglement climatique et l’exploitation trop intensive, il nous rappelle que même les géants ont besoin d’être protégés.
Tout commence la plupart du temps à Manaus, capitale de l’État d’Amazonas, où les croisières prennent leur départ. Petits et moyens bateaux attendent leurs voyageurs en quête d’une expérience qui sort de l’ordinaire. Cette métropole au cœur de la jungle, accessible uniquement par avion ou bateau, est déjà une immersion dans l’Amazonie. À bord de votre bateau, chacun trouve sa place et son bonheur : du pont panoramique d’un navire de luxe aux hamacs colorés des bateaux traditionnels, il y en a pour tous les goûts. Le soleil se couche, le fleuve s’élargit, et déjà, l’impression d’entrer dans un monde à part s’empare de vous.
A bord de La Jangada sur l’Amazone
La vie au fil de l’eau
Les journées à bord s’écoulent au rythme lent du fleuve. Les cabines confortables côtoient des espaces conviviaux où les voyageurs partagent leurs impressions. Chaque croisière, qu’elle dure trois jours ou plus d’une semaine, alterne navigation et escales. Depuis le pont, vous observez les villages flottants, les pirogues des pêcheurs, et les enfants qui vous saluent d’un geste de la main, heureux de voir des étrangers dans leur région. Ici, la vie se déploie au rythme du courant, dans une harmonie que l’on contemple avec fascination.
La vie au bord de l’Amazone
Une biodiversité unique au monde
Naviguer sur l’Amazone, c’est entrer dans l’un des réservoirs de vie les plus fascinants de la planète. Le bassin amazonien concentre à lui seul près de 10 % de toutes les espèces connues dans le monde : plus de 40.000 variétés de plantes, 2.200 espèces de poissons, 1.300 d’oiseaux et plusieurs centaines de mammifères. Chaque sortie en pirogue devient une aventure sensorielle. À l’aube, lorsque la brume se lève, vous apercevez parfois les dauphins roses, créatures légendaires du fleuve, qui surgissent à la surface avant de disparaître dans un éclaboussement silencieux.
Les singes-écureuils dans la forêt amazonienne
Plus loin, les cris rauques des singes hurleurs résonnent comme un appel venu d’un autre temps, tandis que les paresseux, immobiles dans les branches, se laissent observer avec nonchalance. Les toucans et aras multicolores traversent le ciel par grappes, contrastant avec le vert intense de la canopée. La nuit, place à un autre spectacle : les yeux phosphorescents des caïmans percent l’obscurité, et le chant continu des insectes enveloppe le bateau dans une symphonie hypnotique. Ici, chaque instant révèle la fragilité et la puissance de la nature, rappelant que l’Amazonie est bien plus qu’un paysage : c’est un monde vivant en perpétuelle effervescence, chaque sortie devient une véritable leçon de nature.
Le dauphin rose espèce endémique de l’Amazone
Escales et rencontres humaines
Votre bateau s’arrêtera certainement dans une des communautés cabocla. Les locaux vous accueillent avec des sourires timides, puis partagent leur quotidien : préparation de la farine de manioc, artisanat en fibres naturelles, chants traditionnels. Ces rencontres, toujours respectueuses, offrent un aperçu rare de la vie en Amazonie. Certaines croisières incluent également des randonnées dans la jungle, guidées par des habitants qui dévoilent les usages médicinaux des plantes et quelques secrets bien gardés dont les ingrédients et épices qui rehaussent leur cuisine. À bord comme à terre, la cuisine est une découverte en soi. Le tambaqui grillé, poisson emblématique, se déguste accompagné de manioc et de piments parfumés. Sur les étals des marchés de Manaus ou des villages vous trouvez des fruits tropicaux étonnants : açai, cupuaçu, graviola. Vous goûtez, comparez, et vous serez étonnés par ces saveurs inconnues. Chaque repas devient un voyage sensoriel, prolongeant l’immersion de votre croisière dans cet univers gustatif.
Pêche traditionnelle à bord d’un canoë sur l’Amazone
Le souffle de l’Amazonie
Lorsque le bateau reprend sa route, vous réalisez que cette croisière est bien plus qu’un simple voyage : c’est une immersion dans l’un des derniers grands sanctuaires naturels de la planète. Entre contemplation, découvertes culturelles et émotions sensorielles, l’Amazonie se dévoile comme un monde à la fois fragile et puissant.
Le Soir Voyage vous y emmène en mars 2026. Sur la Jangada, un petit bateau de 18 cabines seulement entièrement privatisé et qui promet une expérience inestimable. Lorsque vous quitterez ce fleuve mythique, vous repartirez avec un sentiment d’émerveillement, et l’envie profonde de protéger ce trésor universel.
Alors que la prochaine conférence sur les changements climatiques, la COP30, approche à grands pas (elle est prévue en novembre à Belem, au Brésil), un sujet brûlant fait monter la température bien avant les débats : le prix des hébergements.
Lors d’une réunion virtuelle avec le Brésil, le bureau de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a proposé un tarif journalier raisonnable : 100 dollars pour les pays à faibles ressources, 400 à 500 dollars pour les autres. On est loin du compte : impossible aujourd’hui de trouver un lit à moins de 300 dollars la nuit via la plateforme officielle.
Qui doit payer la note ?
La CCNUCC a même envoyé une lettre formelle, réclamant une subvention du Brésil pour couvrir ces frais. Réponse polie mais ferme de Miriam Belchior, représentante du gouvernement brésilien : « Subventionner les hébergements pour les délégations, y compris de pays plus riches que le Brésil, ne serait pas justifiable pour la société brésilienne. »
Défections diplomatiques
Sur les 198 pays invités, 47 ont confirmé leur présence… et surtout payé leur hébergement. Mais certains, comme l’Autriche, jettent déjà l’éponge. Vienne a annoncé en août qu’elle ne participera pas, les coûts logistiques étant jugés intenables.
Originaires de l’Antarctique, ces stars marines migrent jusqu’aux eaux chaudes du Brésil pour pouponner. Leur spécialité ? Un show aérien à base de sauts, de coups de nageoire et de vrilles spectaculaires. Bonne nouvelle, leur population, autrefois menacée, atteint désormais 30.000 individus selon l’Institut Baleia Jubarte.
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Les hotspots d’observation
Nord de São Paulo : saison démarrée assez tôt cette année, avec 200 baleines repérées dès juin. ProBaV y cartographie les cétacés, et le tourisme devrait peser 120.000 visiteurs.
Bahia : avec Abrolhos et Praia do Forte, c’est le cœur du sanctuaire. Sorties pédagogiques à la clé.
Arraial do Cabo (RJ) : top pour l’observation depuis la terre ferme. Clou du spectacle : une baleine gonflable géante de 16 mètres !
Santa Catarina : royaume des baleines franches australes, plus rares et toujours menacées. Arrivées plus tôt que prévu, elles rappellent l’importance de l’observation responsable.
Quelques règles de base pour l’observation des baleines :
C’est officiel : la France et le Brésil ont signé un protocole d’accord pour implanter un nouveau Centre Pompidou dans la ville de Foz do Iguaçu, au cœur du Paraná. Cette enclave multiculturelle, située à la fameuse Triple Frontière (Brésil, Argentine, Paraguay), accueillera ce haut lieu de la création contemporaine dès novembre 2027.
Rachida Dati, ministre de la Culture, salue cette expansion artistique : « Ce futur Centre Pompidou (…) proposera une programmation pluridisciplinaire mêlant expositions, spectacle vivant, grands cycles de cinéma, festivals, conférences et résidences d’artistes ».
Les expositions puiseront largement dans les collections de l’emblématique musée parisien, qui fermera ses portes en septembre prochain pour cinq années de rénovation. Après Bruxelles, Malaga, Shanghai, AlUla et bientôt Séoul, le Centre Pompidou continue son expansion internationale.
Rio de Janeiro, la “Ville merveilleuse”, attire des millions de touristes avec ses plages, son carnaval et son Christ Rédempteur. Mais derrière la carte postale, une réalité bien plus sombre s’impose : une guerre des gangs qui fait rage dans les favelas. Et parfois, un simple GPS peut transformer une promenade en enfer.
En décembre dernier, un touriste argentin a suivi son itinéraire vers le Christ Rédempteur… et s’est retrouvé dans une favela. Son erreur lui a coûté la vie : touché par deux balles, il a succombé un mois plus tard. Quelques jours plus tard, une Brésilienne de São Paulo a connu un sort similaire, abattue d’un tir au cou alors que son Uber s’était trompé de route.
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“Tirer avant de vérifier”
Ces incidents tragiques ne sont pas des cas isolés. En 2024, 19 personnes ont été blessées et cinq ont été tuées après être entrées par erreur dans ces zones, un record selon l’Institut Fogo Cruzado. Les raisons ? Une guerre des gangs intense, où chaque entrée suspecte peut être perçue comme une menace. “Quand quelqu’un arrive à toute vitesse, un criminel en état d’alerte tire avant de vérifier de qui il s’agit“, explique Victor dos Santos, secrétaire à la Sécurité de l’État de Rio, à nos confrères de Geo.
Les favelas, territoires sous tension
Avec 1,5 million d’habitants, soit un quart de la population de Rio, les favelas sont omniprésentes, y compris aux abords des quartiers touristiques. Leur contrôle est disputé par quatre factions criminelles, qui se partagent 20 % du territoire de l’agglomération. Résultat : des règles tacites pour éviter le pire. Un habitant de la favela de Cidade Alta confie : “Il faut rouler à moins de 20 km/h, baisser les vitres, allumer les feux de détresse et l’éclairage intérieur“.
Uber affirme bloquer certaines courses vers les zones dangereuses. Mais Google, propriétaire de deux applications de navigation très utilisées, reste silencieux face aux critiques sur la fiabilité de ses itinéraires.
Perché sur le mont Corcovado à Rio, le Christ semble embrasser le monde. Ce symbole de paix mesure 30 mètres, sans compter sa base ! Si vous n’avez pas encore vu ce chef-d’œuvre en vrai, c’est un rendez-vous incontournable.
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2. La Statue de la Liberté (États-Unis)
Offerte par la France aux Américains, cette statue de cuivre de 93 mètres (socle compris) est bien plus qu’un monument : elle est le symbole de la liberté. Avouez, même dans vos cours d’histoire, elle vous fascinait.
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3. Le Grand Bouddha de Leshan (Chine)
Sculpté directement dans une falaise il y a plus de 1.200 ans, ce bouddha géant (71 mètres) domine le paysage. Les visiteurs disent souvent ressentir une étrange sérénité en le regardant. Magie ? Peut-être.
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4. Le Manneken Pis (Belgique)
Petit, mais mondialement connu. Et puis, il fallait bien une statue belge ! Ce gamin bruxellois de bronze est l’incarnation de l’humour belge. Avec ses déguisements réguliers, il prouve que la taille n’a rien à voir avec l’impact. Et il est toujours prêt à faire rire les touristes.
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5. La Mère-Patrie (Russie)
Avec son épée levée, cette statue massive de 85 mètres à Volgograd représente le courage soviétique. Une œuvre imposante et un brin intimidante.
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Critique ? Les statues sont impressionnantes, mais qu’en est-il de l’entretien ? Certaines semblent en quête désespérée d’un coup de chiffon…
Bordé de falaises abruptes de 400 mètres de haut, le Mont Roraima est souvent enveloppé de nuages, créant l’illusion d’un monde flottant dans le ciel. Le Roraima marque la jonction entre le Venezuela, le Brésil et la Guyane et sa silhouette unique fascine les explorateurs depuis des siècles !
Une biodiversité unique
Isolé du reste du monde pendant des millions d’années, le Mont Roraima abrite une faune et une flore uniques, dont certaines espèces ne se trouvent nulle part ailleurs sur Terre. On y trouve des plantes carnivores, des mousses rares et des formations rocheuses érodées qui semblent tout droit sorties d’un décor de science-fiction. Ce plateau est également la source de plusieurs fleuves majeurs, faisant de lui un véritable château d’eau naturel.
Une inspiration pour la fiction
Le Mont Roraima a captivé l’imaginaire collectif. Il aurait inspiré le roman Le Monde Perdu d’Arthur Conan Doyle, où des dinosaures et des créatures préhistoriques peuplaient un plateau isolé. Plus récemment, il a servi de modèle pour les paysages du film Là-Haut de Disney-Pixar, renforçant son image de lieu magique et inexploré.
Une aventure réservée aux audacieux
Atteindre le sommet du Mont Roraima est un défi réservé aux aventuriers chevronnés. Une randonnée jusqu’au plateau peut durer plusieurs jours et nécessite de traverser la jungle, des rivières et des pentes raides. Mais une fois au sommet, la vue panoramique, les paysages surréalistes et le silence mystique valent tous les efforts.
Situé à Rome, ce gigantesque amphithéâtre antique a été le théâtre de combats de gladiateurs et d’autres spectacles publics. Le Colisée est un symbole de la puissance et de l’ingéniosité romaine.
La Grande Muraille de Chine, Chine
Max Van Den Oetelaar
S’étendant sur des milliers de kilomètres, la Grande Muraille de Chine est un chef-d’œuvre de l’ingéniosité défensive, construite pour protéger l’Empire chinois des invasions.
Petra, Jordanie
Hongbin
La ville antique de Petra, taillée dans la roche, est célèbre pour ses façades monumentales et ses temples, témoignant du savoir-faire des Nabatéens.
Chichén Itzá, Mexique
Max Bohme
Chichén Itzá, site archéologique maya, est renommé pour sa pyramide de Kukulcán et son jeu de balle. Ce lieu est un exemple impressionnant de l’astronomie et de l’architecture maya.
Machu Picchu, Pérou
Louis Hansel
Perchée dans les Andes, Machu Picchu est une cité inca mystique, connue pour ses structures en pierre parfaitement ajustées et ses terrasses agricoles.
Le Christ Rédempteur, Brésil
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Surplombant Rio de Janeiro, la statue du Christ Rédempteur est un symbole emblématique de paix et d’accueil, mesurant 30 mètres de haut.
Le Taj Mahal, Inde
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Le Taj Mahal à Agra est un mausolée en marbre blanc construit par l’empereur Shah Jahan en mémoire de son épouse. Il est célèbre pour sa beauté et son histoire d’amour.
Inaugurée en 1931, la statue du Christ Rédempteur représente Jésus Christ les bras grands ouverts, accueillant la ville et ses habitants. Mesurant 30 mètres de haut (sans compter les 8 mètres du socle), c’est l’une des plus grandes statues de Jésus au monde. Conçue par l’ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa et sculptée par le Français Paul Landowski, cette œuvre d’art a été financée principalement par des dons de fidèles brésiliens.
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Un défi technique !
Construire cette statue au sommet d’une montagne était un défi colossal. Les matériaux, dont le béton armé et la pierre savon, ont été transportés par un petit train puis assemblés sur place. La structure interne en béton armé était révolutionnaire pour l’époque, permettant à la statue de résister aux conditions météorologiques rigoureuses et aux fréquents orages de la région.
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Un lieu de pèlerinage et de tourisme
Depuis son inauguration, le Christ Rédempteur attire des millions de visiteurs chaque année. Les touristes et les pèlerins grimpent jusqu’au sommet du Corcovado pour admirer la vue panoramique sur Rio de Janeiro et pour ressentir la présence de cette figure emblématique. En 2007, la statue a été nommée l’une des nouvelles sept merveilles du monde, consolidant ainsi son statut d’icône mondiale.
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Un symbole de paix
Le Christ Rédempteur n’est pas seulement un monument religieux, c’est un symbole de paix et d’unité. Ses bras ouverts sont interprétés comme une invitation à la réconciliation et à l’amour universel.