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  • Australie : il faut sauver les koalas !

    Australie : il faut sauver les koalas !

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    La Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l’arrêt de l’exploitation forestière sur 176.000 hectares de la côte est australienne, soit quinze fois la superficie de Paris. Objectif : protéger les koalas, mais aussi plus de 100 espèces menacées.

    Ces zones formeront le futur Great Koala National Park, une réserve verte pensée comme un bouclier pour les marsupiaux. Initialement prévu en version “mini” il y a deux ans, le projet prend aujourd’hui une ampleur monumentale.

    Les koalas en danger critique

    Classés “en danger” depuis 2022, les koalas ont vu leur population chuter à cause des incendies, de la déforestation et des maladies. Selon les scientifiques, l’espèce pourrait disparaître d’ici 2050 en Nouvelle-Galles du Sud si rien n’est fait. Le nouveau parc pourrait accueillir 12.000 koalas, ainsi que leurs colocataires de la canopée, les grands phalangers volants, ces marsupiaux acrobates qui planent d’arbre en arbre la nuit.

    Un coup de pouce pour l’écologie… et le tourisme

    Outre les marsupiaux, la réserve préservera des bassins hydrographiques essentiels, des sites sacrés autochtones et ouvrira la voie à un tourisme plus vert. “Le projet permettra (…) d’ouvrir d’énormes opportunités économiques pour le tourisme vert régional”, souligne Gary Dunnett, directeur de l’association des parcs nationaux de l’État. Le gouvernement a même doublé le budget alloué, atteignant près de 80 millions d’euros. De quoi transformer la protection de la faune en véritable projet de société.

     

  • Uluru : le géant rouge d’Australie

    Uluru : le géant rouge d’Australie

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    Situé en plein outback australien, Uluru est un inselberg en grès rouge de 348 m de haut qui domine la plaine. Ce géant de pierre se trouve dans le parc national d’Uluṟu-Kata Tjuṯa, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, à 335 km d’Alice Springs. Mais ce n’est pas qu’une curiosité géologique : Uluru est un site sacré pour les Pitjantjatjaras, les peuples aborigènes Aṉangu.

    Des couleurs magiques, des origines mythiques

    Uluru change d’apparence selon la lumière du jour : flamboyant au coucher du soleil, il devient argenté sous la pluie. Ce phénomène est dû à la richesse en feldspaths et en oxydes de fer dans sa roche. Selon les légendes, ce rocher a été façonné par les êtres du Temps du rêve, dont les traces et les combats ont laissé des fissures, des peintures et des points d’eau sacrés.

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    Une ascension interdite depuis 2019

    Longtemps escaladé, Uluru ne se grimpe plus depuis le 26 octobre 2019, par respect pour les croyances des Aṉangu. L’ascension était dangereuse, sacrée et souvent fatale (35 morts recensés).

  • Les World Marathon Majors : les marathons les plus connus aux quatre coins du monde

    Les World Marathon Majors : les marathons les plus connus aux quatre coins du monde

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    Spencer Imbrock

    Une course mondiale, un format unique

    Les World Marathon Majors (WMM) ne sont pas de simples marathons. C’est une ligue à part, une sorte de Grand Chelem de la course à pied, qui regroupe aujourd’hui sept épreuves mythiques à travers le monde : Tokyo, Boston, Londres, Berlin, Chicago, New York… et désormais Sydney, intégrée officiellement en 2025.

    Le principe ? Une compétition annuelle réservée aux élites (valide et fauteuil), avec un système de points qui récompense les meilleurs classements. Chaque athlète peut marquer des points dans plusieurs courses, mais seuls ses deux meilleurs résultats sont retenus. Le cumul final détermine le classement général, avec une prime de 500.000 dollars à la clé pour le gagnant et la gagnante des 10 derniers WMM.

    Mais l’objectif n’est pas que financier. Pour de nombreux coureurs amateurs, la vraie récompense, c’est la fameuse médaille Six Star (désormais Seven Star, puis potentiellement Nine Star si deux marathons supplémentaires sont validés). Chaque étoile représente un marathon terminé. Pas de chrono, pas de podium, mais une aventure à raconter toute sa vie !

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    sakana

    Le circuit : 7 villes, 7 ambiances

    Tokyo, c’est la discipline et la douceur japonaise, des rues impeccables, une foule polie mais passionnée.

    Boston, c’est le doyen, l’épreuve mythique avec sa célèbre côte de Heartbreak Hill et sa météo imprévisible.

    Londres, c’est la convivialité britannique, entre éclats de rire et déguisements improbables. On court sous les encouragements constants, souvent trempé….

    Berlin, c’est la vitesse. Le parcours est plat, les records du monde y tombent régulièrement. Moins d’émotion, mais beaucoup de performance.

    Chicago, c’est le mix parfait entre parcours rapide et ambiance électrique. Chaque quartier a son identité, chaque rue vibre.

    New York, c’est l’apothéose. Cinq boroughs, une foule gigantesque, des orchestres, des larmes à l’arrivée. C’est bruyant, épuisant… et inoubliable.

    Et Sydney ? C’est la nouvelle pépite du circuit. Le seul Major de l’hémisphère sud. Départ sur l’Harbour Bridge, arrivée devant l’Opéra, 317 m de dénivelé au menu. L’ambiance y est déjà unique, entre chaleur humaine, paysages sublimes et ce parfum d’Océanie qui sent bon le voyage.

  • Australie : des plages transformées en cimetière à cause d’une… algue tueuse

    Australie : des plages transformées en cimetière à cause d’une… algue tueuse

     

     

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    « Il y a des cadavres d’animaux qui jonchent les plages », déplore Brad Martin, responsable pour Ozfish, une organisation de protection des poissons. « Nos bénévoles disent souvent : Nous avons marché un kilomètre le long de la plage et vu 100 animaux morts », confie-t-il à l’AFP. Des lieux prisés comme l’île Kangourou, les péninsules de Fleurieu et de Yorke sont particulièrement touchés.

    Un phénomène inédit dans la région

    Identifiée pour la première fois dans les années 1930, Karenia mikimotoi sévit déjà au Japon, en Norvège, en Chine ou encore aux États-Unis, impactant tourisme et pêche à hauteur de millions de dollars. Mais c’est une première d’une telle ampleur en Australie-Méridionale.

    Selon le gouvernement local, cette prolifération serait en partie due à une vague de chaleur marine, un des effets visibles du changement climatique. La biologiste Shauna Murray, qui a identifié l’algue, précise : « Elle endommage les branchies des poissons, les empêchant de respirer. »

    Un signal d’alarme écologique

    Si cette floraison toxique ne semble pas dangereuse pour l’humain, elle illustre néanmoins la fragilité de nos écosystèmes. Selon le gouvernement de l’Etat d’Australie-Méridoniale, cette prolifération pourrait être en partie due au réchauffement de la mer !

  • L’île Norfolk, cette île méconnue qui serait une menace pour l’économie US !

    L’île Norfolk, cette île méconnue qui serait une menace pour l’économie US !

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    adobe

    Les pingouins sont taxés !

    « Je ne suis pas certain que l’île Norfolk soit un concurrent commercial du géant économique que sont les États-Unis », a ironisé le Premier ministre australien Anthony Albanese, visiblement aussi surpris que nous. Ce geste s’inscrit dans une offensive plus large lancée par Donald Trump. Parmi les cibles de cette croisade tarifaire : la Chine, bien sûr, mais aussi… les îles Heard et McDonald, autre territoire australien. Le détail amusant ? Elles sont inhabitées et peuplées uniquement de pingouins.

    Faut-il réserver avant l’embargo ?

    Si vous hésitiez à mettre le cap sur Norfolk, sachez que l’île, désormais star involontaire de la géopolitique, vaut le détour. Plages désertes, récifs turquoise, et une scène culinaire insulaire qui, jusqu’à preuve du contraire, ne menace personne.

  • Vous rêvez d’une seconde résidence en Australie ? Nous avons de mauvaises nouvelles…

    Vous rêvez d’une seconde résidence en Australie ? Nous avons de mauvaises nouvelles…

    australia
    Dan Freeman

    Le gouvernement australien vient de trancher : dès le 1er avril 2024, les étrangers – y compris les sociétés détenues par des non-résidents – ne pourront plus acheter de logement en Australie. L’objectif ? Stopper la flambée des prix et aider les Australiens à acheter.

    Sydney, par exemple, voit ses prix exploser : +70 % en 10 ans, avec un logement moyen à 1,2 million de dollars australiens (730 000 €). Pas étonnant que les jeunes Australiens s’inquiètent pour leur avenir !

    Un marché sous tension

    En un an, 1 800 logements ont été achetés par des étrangers. Avec cette mesure, le gouvernement espère libérer deux fois plus de biens pour les locaux. Bien sûr, cela ne freinera pas le tourisme. Vous pourrez toujours profiter des plages paradisiaques de la Gold Coast ou d’un road-trip dans l’Outback… mais acheter un petit bungalow sur la Great Ocean Road ? Oubliez pour l’instant !

    Et après ?

    Cette interdiction court jusqu’au 31 mars 2027, mais pourrait être prolongée. D’ici là, les étrangers devront se contenter de la location… ou patienter pour tenter leur chance plus tard !

  • Un jeune randonneur survit 13 jours perdu dans les Alpes australiennes

    Un jeune randonneur survit 13 jours perdu dans les Alpes australiennes

    Hadi Nazari, étudiant de 23 ans, s’est égaré le 26 décembre sur un sentier du Mont Kosciuszko, le sommet le plus élevé d’Australie (2.228 m). Parti prendre des photos, il a manqué un rendez-vous avec des amis, se retrouvant isolé dans une zone connue pour ses conditions extrêmes.

    Le sentier des Snowy Mountains, réputé pour sa difficulté avec une végétation dense, des vents puissants et des nuits glaciales même en été, a mis à l’épreuve les capacités de survie du jeune homme.

    Une survie incroyable !

    Selon le surintendant Andrew Spliet, Hadi a pu s’hydrater grâce aux cours d’eau de la région et se nourrir en cueillant des baies sauvages. “Il a également trouvé un refuge contenant deux barres de muesli. C’est à peu près tout ce qu’il a mangé pendant ces deux semaines“, a-t-il expliqué à la chaîne ABC. Après 13 jours d’errance, Hadi a été secouru mercredi soir par un hélicoptère de la police, alerté par des randonneurs ayant entendu ses appels à l’aide !

  • Wave Rock : voici les secrets de cette étonnante vague de pierre

    Wave Rock : voici les secrets de cette étonnante vague de pierre

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    Située à environ 340 kilomètres à l’est de Perth, dans la région du Wheatbelt, Wave Rock est une falaise de granit haute de 15 mètres et longue de 110 mètres. Cette formation, qui ressemble à une vague géante prête à se briser, a été façonnée par des millions d’années d’érosion due au vent et à l’eau. Les minéraux lessivés de la roche, comme les carbonates et les hydroxydes de fer, ont créé des stries colorées de rouge, de brun, de jaune et de gris qui ornent la surface de la vague.

    Formation et histoire

    La formation de Wave Rock remonte à environ 2,7 milliards d’années, ce qui en fait l’une des plus anciennes formations rocheuses du monde. Le processus de création de cette forme spectaculaire a commencé par une altération chimique du granit en profondeur, suivie d’une érosion qui a exposé les dômes de roche solide. L’eau de pluie, en s’infiltrant, a dissous et redéposé des minéraux, donnant à la roche ses teintes distinctes.

    Signification culturelle

    Pour les peuples aborigènes Ballardong, Wave Rock est un lieu sacré connu sous le nom de Katter Kich. Selon la légende du Serpent Arc-en-Ciel, cette créature mythique a créé la formation en traînant son corps gonflé sur la terre après avoir bu toute l’eau du pays. La région est également riche en peintures rupestres anciennes, notamment dans la caverne de Mulka, ajoutant une dimension culturelle et historique à la visite.

    Un aimant à touristes

    Le site est particulièrement attrayant au printemps, lorsque les fleurs sauvages environnantes, comme la dampiera pourpre, les grevilleas orange et les cassia jaunes, sont en pleine floraison. Les visiteurs peuvent également explorer d’autres formations rocheuses voisines telles que Hippo’s Yawn et The Humps.

  • La Grande Barrière de Corail : 5 révélations surprenantes sur le plus grand récif du monde

    La Grande Barrière de Corail : 5 révélations surprenantes sur le plus grand récif du monde

    Great Barrier Reef
    Manny Moreno

    1. Un visible depuis l’espace

    La Grande Barrière de Corail est la seule manifestation vivante sur Terre visible depuis l’espace. S’étendant sur plus de 2.300 kilomètres le long de la côte du Queensland, en Australie, ce phénomène naturel est composé de plus de 2.900 récifs individuels et 900 îles, formant le plus grand système corallien du monde.

    Great Barrier Reef
    Giorgia Doglioni

    2. Une biodiversité sous-marine exceptionnelle

    Cet écosystème abrite une biodiversité remarquable, incluant des milliers d’espèces de poissons, de mollusques, de requins, de tortues, et bien plus. La richesse de la vie marine fait de la Grande Barrière de Corail un paradis pour les plongeurs et les biologistes marins, offrant une fenêtre unique sur les interactions écologiques sous-marines.

    3. Les anciens récifs fossiles

    Sous les vagues, la Grande Barrière de Corail repose sur une base de récifs fossiles datant de millions d’années. Ces structures anciennes témoignent des changements climatiques et géologiques survenus au fil des ères, offrant des indices précieux sur l’évolution de la Terre et de ses océans.

    Great Barrier Reef
    Francesco Ungaro

    4. Les gardiens traditionnels : le rôle des peuples autochtones

    Les peuples autochtones d’Australie, notamment les groupes Aborigènes et les Insulaires du Détroit de Torres, ont entretenu une relation spirituelle et matérielle avec la Grande Barrière de Corail depuis des millénaires. Leurs pratiques de gestion traditionnelles et leur savoir écologique sont aujourd’hui reconnus comme essentiels à la conservation de ce patrimoine naturel.

    Great Barrier Reef
    Chad Taylor

    5. Les impacts du changement climatique

    La Grande Barrière de Corail subit de graves impacts dus au changement climatique, notamment le blanchissement des coraux causé par l’augmentation des températures de l’eau. Ce phénomène stressant pour les coraux entraîne la perte de leur couleur et de leur vitalité, mettant en péril l’écosystème entier. L’acidification des océans et les événements météorologiques extrêmes exacerbent également les menaces, soulignant l’urgence de mesures de protection et de restauration pour préserver ce patrimoine mondial unique.