Les centres Wellness sont nombreux en Wallonie, et c’est tant mieux. Car, se ressourcer, c’est essentiel. Pourquoi ne pas pousser la porte de l’espace Semséa-Wellness, situé à Bois-de-Villers, en province de Namur ? Niché dans une fermette au charme centenaire, l’endroit est unique. Comme l’approche holistique du centre : on s’occupe de vous de manière personnalisée et complète. Les soins du corps et massages sont un véritable retour aux sources. Un moment à deux, tout en volupté.
Plaisirs du palais
Abbaye du Val-Dieu a Aubel Carnetdescapades.com – Laurene Philippot
Les adresses gourmandes sont, elles aussi, incroyables : la Wallonie est aussi généreuse que créative. Si le cœur vous en dit, rendez-vous à l’Abbaye du Val-Dieu pour partager une délicieuse bière avec votre moitié. C’est au Pays de Herve, en province de Liège, dans un lieu grandiose, que vous pourrez découvrir les étapes de fabrication de la Val-Dieu Blonde, de la Val-Dieu Triple et de la Val-Dieu Grand Cru. Vous découvrirez aussi le cloître de l’abbaye. Un joli moment à vivre à deux.
Château féerique !
WBT – Bruno D'Alimonte
Mais il y a aussi pléthore de lieux féeriques en Wallonie, parmi lesquels des châteaux de princesse, des forteresses imprenables et des ruines romantiques. Approcher le Château de Chimay, en province du Hainaut, est une bonne idée : la prestance de son donjon et de ses tours saura vous émouvoir. Comme son hall d’entrée, son salon des portraits, sa chapelle et son jardin d’hiver… Les abords du château vous donneront envie de faire des photos de votre dulcinée. Et puis, vous êtes à trois pas de la place de Chimay et de son église : il faut en profiter !
En balade ?
Quant aux randonnées et chemins de traverse, ils sont partout ! La Wallonie est une terre si jolie : il y a mille possibles. Et si vous tentiez la randonnée de Villers-la-Ville en Brabant wallon ? Toute la grandeur d’une abbaye et d’une forêt, pour gambader en amoureux ! Au départ des ruines de l’abbaye, vous vous enfoncerez dans les bois. C’est le clapotis du ruisseau qui vous mènera à travers futaies et prairies. Presque 10 km pour se parler d’amour au cœur de la nature.
Plutôt city-trip ?
Quartier Latin – Reaktion
Mais si vous préférez le charme des villes wallonnes, pas de soucis : il n’y a que l’embarras du choix ! Pourquoi ne pas oser Marche-en-Famenne ? Cette ville de la province de Luxembourg a su renouveler son centre urbain. Magasins, lieux de restauration, parcs : il y a de quoi balader. Et cerise sur le gâteau, le piéton est souvent roi : à vous la voie principale, main dans la main. Les bâtisses de caractère et les rues aux allures de venelles invitent à la rêverie. De quoi passer un agréable moment à deux !
Il y a pas mal d’histoires sur les hôtels fantômes à travers le monde. Des fantômes qui apparaissent dans les vieilles ailes d’hôtels célèbres ou des esprits qui aiment se manifester… Soyez prévenus. Voici les quatre hôtels les plus effrayants d’Europe.
Flanders Hotel – Hampshire Classic
L’hôtel Flanders est situé au centre de Bruges, une ville aux nombreux fantômes et légendes. Le bâtiment a une longue histoire. Certaines parties de l’hôtel datent de 1304 lorsqu’il était encore un monastère dominicain. Cet hôtel a ouvert ses portes en 1905. Le nom a changé, mais les esprits sont toujours présents. Il y a quelques années, un touriste a vu deux femmes vêtues de vêtements historiques. Les femmes marchaient dans l’hôtel et se parlaient. L’histoire raconte que les esprits sont des sœurs qui étaient en charge du personnel domestique du Grand Hôtel. Une chose est certaine, vous n’obtiendrez pas un meilleur service de chambre.
Vacancesweb.be
Hôtel Kinnitty Castle
L’esprit le plus célèbre est le moine fantôme de Kinnitty : il vient régulièrement parler aux invités ou au personnel. Certains invités l’ont vu si clairement qu’ils ont pensé qu’il était vivant. Après une courte conversation, le moine s’éloigna en flottant. Certains invités n’en croyaient pas leurs yeux : c’était un esprit ! Ce moine bavard se trouve le plus souvent dans les salles Géraldine et Elisabeth. Soyez prêt.
Vacancesweb.be
Le Langham
L’hôtel Langham est l’hôtel hanté le plus célèbre de Londres. La chambre 333 est la chambre la plus visitée de la capitale. De nombreux visiteurs ont déclaré avoir consulté un médecin de l’époque victorienne. Selon la rumeur, le médecin victorien et sa femme étaient en lune de miel à Londres et ont dormi plusieurs nuits dans le Langham. La dernière nuit, le médecin a assassiné sa femme d’une horrible manière et s’est suicidé par la suite. Il semble que le médecin aime visiter son ancienne chambre la nuit. Un autre esprit actif est également recensé au « The Langham ». Cet esprit semble être un prince allemand qui s’est jeté du balcon. Le prince erre à travers les murs de l’hôtel et visite occasionnellement une chambre. Quand le fantôme visite une pièce, il est trahi par une sensation de vent froid soufflant dans la pièce.
Vacancesweb.be
Hôtel Romantik Schloss Rheinfels
Le Romantik Hotel Schloss Rheinfels est situé à Goar, en Allemagne. L’hôtel a son propre esprit qui erre. Beaucoup d’invités rapportent avoir vécu régulièrement des expériences spéciales comme entendre des bruits de pas, claquer des portes… Cela devrait indiquer la présence d’esprits. Les photos présentent également d’étranges points lumineux…
Première vérification importante à réaliser en amont de son déplacement : êtes-vous bien assuré ? Votre assurance vous couvre-t-elle bien à l’étranger, tant en cas de panne que d’accident ? Au besoin, n’hésitez pas à contacter votre assureur à ce sujet et, éventuellement, à adapter vos garanties en conséquence. Pensez également à emporter avec vous les documents attestant de votre couverture. Conservez également les numéros d’assistance à composer en cas de souci sous la main.
2. Soignez votre monture
Si veiller au bon entretien de son véhicule est déjà important au quotidien, cette précaution devient encore plus cruciale avant d’entamer un long trajet de plusieurs centaines voire milliers de kilomètres ! Vérifiez le programme d’entretien prévu de votre véhicule et contactez votre garagiste pour prendre un rendez-vous au besoin. En tous les cas, n’oubliez pas de (re)vérifier attentivement les points cruciaux de votre véhicule avant le grand départ : état et pression des pneumatiques (sans oublier la roue de secours !), niveaux de fluides, fonctionnement et réglage des phares, état des essuie-glaces, etc.
3. Préparez votre périple
De nos jours, on a souvent tendance à suivre aveuglement son système de navigation les jours de transhumance. Mais pour éviter des déconvenues en cas de mauvais encodage, de perte de signal, de panne de batterie, etc. mieux vaut avoir préparé son itinéraire avec précaution à l’avance. Mémoriser au moins les noms des grandes villes à suivre. Mais si possible imprimez votre itinéraire et/ou achetez une bonne vieille carte routière afin de ne pas être démuni si la technologie vous abandonne…
4. Embarquez les indispensables
Faut-il vous le rappeler : en Belgique plusieurs éléments de sécurité doivent se trouver obligatoirement dans votre véhicule. Avant de partir, vérifiez donc bien que triangle de signalisation, extincteur, trousse de secours et gilet réfléchissant se trouvent à bord. Mais n’oubliez pas que d’autres éléments peuvent être rendus obligatoires dans les pays étrangers comme des chaines ou chaussettes à neige ; un éthylotest ou encore une vignette environnementale. Pensez donc à vous renseigner au sujet de la réglementation en vigueur dans les différents pays que vous comptez emprunter.
5. Prenez soin de vous !
Enfin, avant d’aborder un long trajet, ne négligez pas le principal : vous ! Pensez à bien vous reposer avant le départ, à vous alimenter sainement mais aussi à avoir à disposition de quoi vous hydrater pendant le trajet. Portez des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l’aise et faites des pauses régulièrement. Et surtout : quoiqu’il arrive en chemin… restez relax !
“Mesdames, Messieurs, veuillez nous excuser pour
le retard de ce train. Après l’arrêt en gare de Gembloux, le train a redémarré
sans moi. J’ai donc dû prendre
un taxi afin de rattraper le train qui ne pouvait continuer sa route sans son
accompagnateur…”
2. Des conducteurs mal
réveillés
“Mesdames, Messieurs, en raison d’une confusion des feux entre
Hansbeke et Bellem, nous sommes à l’arrêt pour une durée indéterminée. Mais si
vous regardez à gauche, vous pourrez admirer un magnifique arc-en-ciel.”
3. Une nouvelle inattendue
“Le Brussels Airport Express ne s’arrêtera pas à l’aéroport aujourd’hui”.
4. Toujours rassurer ses
passagers…
“Chers voyageurs, ce train a 10 minutes de retard. Je vous garantis que cela ne va pas durer plus d’une
demi-heure”.
5. Toujours penser à son
repas !
” Chers voyageurs, je suis en possession de tartines qu’une maman m’a laissé sur le quai avant le
départ du train. Merci à la personne concernée de me les réclamer lors de mon
passage “
6. La nuit va être longue…
Entendu en plein hiver, à la nuit tombée, sous la neige. Le train s’est
arrêté une demi-heure après son départ et est à l’arrêt depuis 30 bonnes
minutes : “Veuillez nous excuser, le train est à l’arrêt car les
rails sont gelés. Il ne nous reste plus qu’à attendre le dégel…”
7. On peut compter sur la
bonne volonté des pickpockets
“Message à tous les voyageurs. Des pickpockets se
trouvent à bord de ce train, faites attention à vos affaires. Message à tous
les pickpockets. Vous êtes priés de descendre à la prochaine gare.”
8. Le respect des animaux
est une priorité
“Chers voyageurs, le trajet Malines-Gand-St-Pierre est momentanément
interrompu car une vache se trouve sur les voies et
qu’on ne va quand même pas en faire des côtelettes.”
9. Pensez à vos effets
personnels !
“Mesdames,
Messieurs, nous sommes malheureusement dans l’incapacité de continuer notre
route car quelqu’un a oublié sa brouette sur les voies”.
10. Plus qu’à espérer que le
train s’arrête à la bonne destination
“Mesdames,
Messieurs, bienvenue à bord de ce train à destination de Bruxelles. Ce train s’arrêtera
(pause)… Partout.”
En cette période électorale pour le pays, voici 5 choses à savoir…
Entre Russie et Europe
Suivre la vie politique moldave est une affaire compliquée. Le président sortant Igor Dodon souhaite des liens plus resserrés avec Moscou mais son adversaire, l’ancienne Première ministre Maïa Sandu, désire se rapprocher de l’Union européenne, avec laquelle la Moldavie a signé un accord d’association.
Cette dualité reflète l’histoire complexe de la Moldavie: elle a longtemps fait partie de l’Empire ottoman, puis a été occupée par la Russie avant d’être intégrée à la Roumanie et de devenir, en 1940, la République soviétique de Moldavie.
La Moldavie est finalement devenue indépendante après la dislocation de l’URSS, en 1991.
La langue officielle est le roumain bien que le russe reste très parlé. Une minorité turcophone mais de religion orthodoxe, les Gagaouzes, y possède aussi une langue aujourd’hui menacée.
Des centaines de milliers de Moldaves vivent et travaillent en Russie et dans l’Union européenne.
L’un des plus pauvres d’Europe
La Moldavie est souvent décrite comme le pays le plus pauvre d’Europe, même si selon le dernier classement du Fonds monétaire international (FMI), ce triste trophée revient à l’Ukraine.
Selon la Banque mondiale, en 2020, le PIB par habitant était de 3.395 dollars, un peu plus du quart de celui de la Roumanie voisine et 12 fois moins que la France.
Privé de ressources naturelles, le pays dépend beaucoup de sa diaspora pour subsister. Mais cette dernière, si elle permet des transferts d’argent conséquents, a aussi fait chuter drastiquement le taux de population en âge de travailler. Selon l’Organisation internationale du travail, la Moldavie détient le deuxième plus bas taux d’emploi en Europe (40,7%).
Du vin, peu de touristes
Le climat moldave, avec ses 300 jours d’ensoleillement par an, est idéal pour les vignes, faisant de la viticulture un secteur économique important. Quelque 85% de la production est exportée, essentiellement en Pologne, en Roumanie, en République tchèque, en Russie et en Chine, selon le gouvernement moldave. Au gré des tensions diplomatiques, la Russie a régulièrement interdit les importations de vin moldave sur son territoire. La Moldavie tente aujourd’hui d’utiliser le vin pour développer le tourisme, une industrie embryonnaire: seuls 160.000 visiteurs y ont séjourné au moins une nuit en 2018, selon l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT).
Région séparatiste
A peine 200 kilomètres de long, rarement plus de 20 km de large: la Transdniestrie est un confetti et pourtant, cette république séparatiste a sa propre monnaie, son gouvernement et édite ses timbres. Cette région russophone a fait sécession à l’indépendance de la Moldavie, à l’issue d’une brève guerre ayant fait des centaines de morts. Jamais reconnue par la communauté internationale, la Transdniestrie peut toutefois compter sur l’aide de la Russie, qui y stationne en permanence une garnison militaire, gelant ce conflit en défaveur de Chisinau.
La Syldavie d’Hergé
Le fait d’être l’un des pays les plus méconnus d’Europe peut inspirer les artistes. Le dessinateur Hergé avait utilisé la Moldavie comme modèle pour créer la Syldavie, petite monarchie fictive visitée par Tintin. Quelques décennies plus tard, un groupe d’auteurs australiens a publié un guide touristique au ton mordant sur un pays imaginaire appelé “Molvanie”, largement inspiré des clichés occidentaux sur les pays d’Europe de l’est.
Avec son climat de type océanique à la fois frais,
humide et ensoleillé, la Baie de Somme attire de nombreux touristes, promeneurs
et sportifs charmés par la beauté et la quiétude des lieux.
Située sur la façade littorale de la Picardie,
dans le nord de la France, la Baie de Somme s’étend sur quelque 70 km2,
formant un fer à cheval entre la pointe du Hourdel au sud et la pointe de
Saint-Quentin-en-Tourmont au nord. C’est à cet endroit que la Somme, fleuve qui
a donné son nom au département, se jette dans la Manche. La baie se caractérise
par une immense étendue de sable et d’eau, encadrée par des marais, des prés-salés,
des cordons de galets et de superbes massifs dunaires préservés. Un pays où
ciel et mer ont tendance à se confondre.
Une multitude de paysages
Classée « Grand Site de France », la
baie se distingue par une faune et une flore remarquablement préservées ainsi
que par un bord de mer qui n’a pas subi les affres de la bétonisation des
années 60 et 70. Elle offre du coup des paysages exceptionnels où les couleurs
changent tout au long de la journée, passant du gris bleuté matinal à l’ocre de
la mi-journée en passant par le rose lorsque le soleil s’apprête à se coucher. « La Baie de Somme, c’est une multitude
de panoramas, qui vont des grandes plages de sable fin au nord, avec l’un des
plus beaux massifs dunaires d’Europe, aux prés-salés qui marient la terre et
l’eau, en passant par les plages de galets de Cayeux-sur-Mer et les falaises de
craie blanche de l’on retrouve vers la Seine-Maritime. Une mosaïque de paysages
sur une surface relativement ténue, à même de vous faire vivre les quatre
saisons en une seule journée » explique Aurélie Wallet, de l’Agence Somme
Tourisme. Des paysages qui peuvent se découvrir au travers d’une multitude
d’activités accessibles à tous comme le char à voile, le cyclotourisme ou
encore les balades nature accompagnées d’un guide.
L’un des immanquables de la région est
incontestablement la traversée de la baie à pied, à marée basse. L’occasion
parfaite d’entrer en communion avec la nature afin de se familiariser avec la
faune locale, dont les oiseaux migrateurs et les colonies de phoques font
partie, ainsi qu’avec la flore du bord de mer. Pour les amoureux de nature, le
Parc du Marquenterre, situé à Saint-Quentin-en-Tourmont, est l’une des plus
belles réserves ornithologiques de France. Elle abrite des centaines d’espèces
d’oiseaux locaux mais aussi de passage lors de leur migration.
La Baie de Somme, où l’on ne compte plus les
vastes espaces dégagés, est donc une destination idéale pour celles et ceux qui
cherchent à échapper à l’agitation du quotidien ainsi qu’aux multiples
contraintes qui ont fait suite à la crise sanitaire.
À voile et à vapeur
Le programme qui vous sera proposé (et qui
s’étale sur quatre jours et trois nuits) mettra bien entendu cette nature
omniprésente à l’honneur : « Le
séjour débute par une visite de la Maison de la Baie de Somme qui va permettre
au visiteur de mieux comprendre la région, que cela soit du point de vue de son
écosystème, de ses traditions ou encore de son histoire, puis on poursuivra par
une visite de la cité médiévale de Saint-Valery-sur-Somme, une des stations
balnéaires les plus charmantes de la baie. Le deuxième jour, nous nous rendrons
au Parc ornithologique du Marquenterre, pour observer les oiseaux, puis l’après-midi,
nous traverserons la baie à pied, du Crotoy à Saint-Valery-sur-Somme,
accompagné d’un guide. Le retour au Crotoy se fera en train à vapeur, une
balade vraiment charmante et unique en son genre ! Le troisième jour, nous
nous rendrons à l’abbaye de Valloires, une fondation cistercienne du 12e
siècle, qui abrite des jardins extraordinaires dessinés par Gilles Clément,
puis au magnifique château de Regnière-Ecluse. Le dernier jour enfin, nous
irons à Amiens où nous aurons l’occasion de visiter Notre-Dame d’Amiens, une imposante
cathédrale gothique, deux fois plus grande que celle de Paris »
précise Aurélie Wallet.
Magique et plurielle, la Baie de Somme a
inspiré bon nombre de peintres et d’écrivains. Delacroix, Degas, Corot mais
également Jules Verne, Colette ou encore Victor Hugo ont tous succombé aux
charmes de la place. Nul doute que vous aussi serez séduits par cette belle
région du littoral picard !
Le Chemin de Fer de la Baie de Somme Nicolas Bryant
La Somme regorge de petits coins sympas pour se retrouver, décompresser et s’aérer le temps d’un week-end. Activités et loisirs au vert, adresses sympas pour se loger en famille, idées de séjours toutes prêtes, bons restos,… voici quelques idées que j’ai pu expérimenter.
Randonnée en vallée de Somme sur le chemin de halage réaménagé en une piste cyclable.
Nous avons démarré le séjour par le chemin de halage qui longe la Somme et qui a été aménagé en une piste cyclable tout confort : près de 160 kilomètres pour relier Ham à l’estuaire de la baie, à Saint-Valery-sur-Somme. Le long du parcours, vous pourrez profiter des aires de pique-nique, des racks à vélo, déjeuner dans l’un de nos Bistrots de Pays ou faire une halte dans l’une des maisons éclusières.
Sachez que les plus beaux points de vue sur la vallée, ses étangs et ses marais ont été aménagés en belvédères (30 au total). Les tables d’interprétation vous aident à lire le paysage que vous avez sous les yeux et vous racontent tout sur l’histoire des lieux, sur les hommes et les femmes qui les ont façonnés, qu’ils soient tourbier ou écrivain…
Pendant mon séjour, j’ai préféré ceux perchés en haut des larris. Ce sont des petites “montagnes” au sol riche en calcaire et exposées plein sud où on se croirait en Méditerranée au milieu des orchidées, des bouquets de thym et en compagnie des lézards. Depuis les hauteurs de ces larris, la vallée se dévoile en cinémascope, une mosaïque d’étangs tout en camaïeu de verts.
Récemment la Somme s’est dotée d’un deuxième site RAMSAR (zones humides d’importance internationale), après la baie de Somme labellisée depuis 1998. La France en compte 48. Ce nouveau site classé s’étend sur 13.100 hectares et comprend la basse vallée de la Somme et son principal affluent, l’Avre, ainsi que les marais et tourbières adjacents, sur un linéaire de près de 200 km soit l’un des plus vastes complexes tourbeux du nord-ouest de l’Europe. Un havre de paix que je vous recommande en toute saison !
L’observation des oiseaux migrateurs dans le parc du Marquenterre
Arrivée en baie de Somme, avec ses 200 hectares de dunes, forêts et marais au cœur de la réserve naturelle de la baie, le parc du Marquenterre est depuis 40 ans un haut lieu de l’ornithologie en Europe et sert de refuge à des milliers d’oiseaux migrateurs.
En toute saison, vous observerez sans les déranger plus de 300 espèces, soit des milliers d’oiseaux (échassiers, limicoles oiseaux d’eau, passereaux et rapaces).
Le long des 3 parcours, dans les 12 postes d’observation, les guides naturalistes vous attendent pour vous expliquer le mode de vie de leurs hôtes et vous aider à décrypter la vie sauvage de ces oiseaux qui ont fait du Marquenterre une escale privilégiée entre Scandinavie et Mauritanie. N’hésitez pas à leur poser toutes vos questions, ils vous répondront avec plaisir et passion ! Une expérience totalement reposante et ressourçante en pleine nature.
L’une des sorties “mythiques” consiste à traverser la baie du Crotoy à Saint-Valery-sur-Somme (ou l’inverse) à marée basse. La sortie dure 3 heures. Elle est assez physique en raison des sables mous et glissants et des petits méandres à enjamber. Mais l’expérience est spectaculaire et je la recommande.
Grâce à l’accompagnement du Festival de l’Oiseau, évènement phare en baie de Somme, un réseau de guides nature passionnés, formés et expérimentés s’est constitué dans la région de la Somme. Ils vous accompagnent ainsi en toute sécurité pour découvrir les richesses naturelles, la faune et la flore de la baie de Somme, en vous protégeant par exemple des risques des marées.
Ces guides sont souvent des enfants du pays qui vous aideront à vivre pleinement la baie de Somme, car ils la fréquentent au jour le jour, la voient évoluer, la connaissent et l’aiment tout simplement.
Autre sortie emblématique : l’observation des phoques. Ils sont plus de 500 à jouer les stars des rivages. Le phoque est un animal sauvage et craintif qu’il ne faut pas approcher à plus de 300 mètres. Faire le choix d’être accompagné par un guide nature vous permet de les observer en toute sécurité et de mieux connaître leur rythme de vie.
Traversée de la Baie de Somme Stéphane Bouilland
Le Chemin de Fer de la Baie de Somme
D’authentiques voitures de la Belle Epoque tractées par de vaillantes locomotives à vapeur circulent entre le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer… Vous profitez du charme des voyages d’antan en parcourant l’ancien réseau des bains de mer, reconnu depuis 1887.
En cheminant le long des ruisseaux bordés de saules, entre molières et prés salés, en passant à travers champs et marais, vous découvrirez les charmes verdoyants de la baie de Somme, sauvage et authentique. Un sifflement… et vous voici propulsé 80 ans en arrière pour un voyage à travers le temps ! Les enfants adorent et les adultes aussi !
Le Chemin de Fer de la Baie de Somme Nicolas Bryant
Les jardins sur l’eau appelés hortillonnages en plein centre d’Amiens
Les 300 hectares de jardins sur l’eau d’Amiens lui ont valu le surnom de petite Venise du Nord. Un écrin de nature en plein centre-ville et aux portes de la Vallée de Somme. Un endroit surprenant, tout à fait magique.
Autrefois, ils n’étaient que maraîchages. On y cultivait poireaux, choux et carottes pour les Amiénois. Aujourd’hui ils ne sont plus qu’une poignée d’hortillons à cultiver la terre noire et fertile des Hortillonnages et à en faire leur métier.
Chaque samedi, ils vendent leurs produits lors du marché sur l’eau dans le quartier Saint-Leu. Ne manquez pas de vous y rendre pour y acheter des légumes frais et de saison.
Les parcelles sont devenues des jardins d’agrément pour les Amiénois en quête de nature et de ressourcement. Vous les découvrirez lors d’une visite guidée à bord de la traditionnelle barque à cornet, à pied sur le chemin du halage, en vélo ou en canoë. Pourquoi pas également en barque électrique : grâce au Festival International de Jardins, vous embarquez à bord d’une barque électrique (sans permis) pour une promenade à la fois culturelle, rafraîchissante et amusante.
En toute autonomie, pendant 2h30, vous découvrez, d’île en île, les créations de plasticiens et paysagistes, des œuvres d’art contemporain, des installations semées sur l’étang de Clermont. Un moment phare de la ville d’Amiens.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens, la plus vaste de France
Ce chef d’œuvre du gothique français célèbre ses 800 ans. Un chantier très court d’à peine 70 ans qui fait de ce joyau du patrimoine gothique, l’un des plus aboutis et des plus harmonieux. Les superlatifs ne manquent pas pour la décrire, en effet. Elle est aussi la plus vaste et la plus haute sous voûte de France.
Les portails sculptés, véritable dentelle de pierre, sont couverts d’un peuple immobile et nous content l’histoire des hommes et des femmes qui ont participé à sa construction.
Chefs d’œuvre dans le chef d’œuvre, la cathédrale est aussi remarquable et remarquée pour la beauté de ses vitraux, le trésor de bois des stalles, les dalles noires et blanches du labyrinthe, etc….
En été et jusque fin septembre, vous allez découvrir Chroma, le spectacle son et lumières gratuit sur la façade de la cathédrale. La couleur est au cœur de ce spectacle immersif et émotionnel, un fil conducteur qui nous raconte l’histoire de ce monument. Un spectacle qui vous en met plein les yeux et plein les oreilles, décoiffant, émouvant, moderne. Les enfants vont adorer et en plus c’est gratuit !
La Somme garde les cicatrices de la Grande Guerre : tranchées, trous de mine, villages anéantis nous rappellent les douloureux événements qui se sont déroulés ici il y a 100 ans.
Le Circuit du Souvenir, itinéraire reliant les deux villes symboles de la Grande Guerre, Albert et Péronne, vous permet de découvrir et comprendre cette page d’histoire internationale.
Les musées (Somme 1916 à Albert, Historial à Péronne, Musée de site à Thiepval, Musée franco-australien et Centre Sir John Monash à Villers-Bretonneux) sont des portes d’entrée incontournables pour mieux comprendre ces événements historiques qui ont transformé l’Europe.
De très nombreuses nations ont combattu sur les terres de la Somme et les gouvernements ont souhaité ériger d’impressionnants et émouvants mémoriaux nationaux en hommage aux soldats qui avaient perdu la vie : Mémorial britannique à Thiepval, Australien à Villers-Bretonneux, Sud-Africain à Longueval, Terre-Neuvien à Beaumont-Hamel,…
Un retour en arrière, une page d’histoire qui vient clôturer mon séjour dans le département de la Somme qui pour rappel n’est qu’à 2H15 de Bruxelles.
La pyramide du pharaon Djoser à Saqqara, vieille de 4.700 ans et considérée comme la plus ancienne encore visible en Egypte, a rouvert au public après plusieurs années de rénovation, a constaté une journaliste de l’AFP.
“Nous rouvrons aujourd’hui, après sa restauration, la plus ancienne pyramide encore debout en Egypte“, a déclaré le ministre des Antiquités et du Tourisme Khaled el-Enany. Située à 20 km au sud du Caire, la pyramide domine une vaste nécropole dans la région de Memphis, première capitale égyptienne. Ce monument, haut d’environ 60 mètres, a été construit vers 2.700 avant J.-C. par l’architecte Imhotep, au-dessus d’une cavité profonde de 28 mètres qui abrite une tombe de granit rose. Il s’agit également de la première pyramide à degrés de l’ère pharaonique mais aussi de la première nécropole familiale. Djoser est le premier pharaon à avoir introduit cette pratique.
Ces dernières années, les autorités ont considérablement renforcé leur communication autour des découvertes archéologiques dans l’espoir d’attirer de nouveau les touristes qui ont déserté l’Egypte en raison des troubles liés à la révolte de 2011. Les sites archéologiques constituent pour l’Egypte un argument majeur face à la concurrence d’autres destinations touristiques…
La montagne expose en effet tant les plus grands que les
plus petits à quelques dangers potentiels : le froid, le soleil et, pour
ceux qui visent la haute montagne, le manque d’oxygène. Les enfants étant plus exposés que les adultes, il y a de nombreux
éléments à prendre en considération.
Quels problèmes ?
Lorsque l’altitude augmente, le risque de manque de pression
d’oxygène dans le sang augmente également. On vous rassure, ces problèmes ne se
présentent vraiment qu’à plus de 2.500
mètres d’altitude. Limitez les efforts physiques et ne remplissez pas trop
vos premières journées, le temps que le corps s’acclimate. Ne grimpez surtout
pas trop vite en altitude et ne dépassez pas les 300 mètres par jour. Au-delà
de 3.500 mètres, nous vous
déconseillons fortement de prendre vos enfants de moins de 10-12 ans avec vous.
Le soleil est
également beaucoup plus agressif, car plus l’altitude est élevée, moins la
couche d’atmosphère est importante et donc, moins elle filtre les ultraviolets.
En hiver, la neige reflète également jusqu’à 80 % du rayonnement des
ultra-violets. Ne vous fiez donc pas au froid et appliquez de la crème solaire aussi régulièrement que possible !
N’oubliez pas non plus vos lunettes…
Vivement contestée lors de sa construction, la Tour Eiffel est devenue le symbole incontournable de Paris et fête son 130e anniversaire cette année.
Elle n’était pas souhaitée par tout le monde…
Cette propriété de la Ville de Paris célébrée dans le monde entier n’a pas toujours été la bienvenue: sa construction s’était accompagnée d’une “polémique énorme, de plaintes et pétitions” d’opposants, rappelle l’adjoint chargé de la culture à la mairie de Paris, Christophe Girard. C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, qui marquait le centenaire de la Révolution française, qu’un grand concours est lancé, remporté par l’industriel Gustave Eiffel, au grand dam de nombreux artistes de l’époque, dont l’écrivain Guy de Maupassant.
Gustave Eiffel avait prévu 12 mois de construction, il lui en faudra plus…
Construite en deux ans, deux mois et cinq jours, celle qui s’appuie sur plus de 18.000 pièces de fer est le symbole d’une “performance technique et architecturale”. Au XIXe siècle, “elle est le symbole d’une France qui rattrape sa puissance industrielle” et devient “le clou de l’exposition de 1889”, estime Bertrand Lemoine, architecte et historien.
Vacancesweb.be
La peinture la fait souffrir…
Las. La vieille Dame de fer fatigue et souffre d’une “saturation” de visiteurs. Sa peinture devrait bientôt être rafraîchie, “pour la 18ème fois depuis son origine”, alors que l’accumulation de couches “pose problème”, explique le spécialiste Bertrand Lemoine.
Elle est un symbole humaniste
Au fil des années, elle a aussi trouvé une place sur la scène internationale en portant des messages politiques voire humanistes, comme en attestent les nombreuses fois où elle s’éteint en hommage aux victimes de “terrorisme” ou aux sinistrés.
Vacancesweb.be
Elle a failli être détruite
“En 1900, alors que l’effet de mode était passé, il y avait un risque que la Tour soit détruite parce que considérée superflue, dépassée”, rappelle Bertrand Lemoine. “Mais Eiffel, qui avait conscience de cette fragilité, a démontré son utilité: la Tour a servi d’antenne radio, a permis d’assurer des communications entre Paris et la frontière franco-allemande”, ajoute l’expert. “Dès lors, il y avait un intérêt stratégique et militaire à la conserver”.
Elle a peut-être perdu son âme…
“C’est une réalisation qui, en dépit des années, a de plus en plus de succès”, relève aussi Agnès Sorlier, 59 ans, une Parisienne dont le bureau donne sur la Dame de fer, et qui avoue pourtant, un peu gênée, qu’elle “ne la regarde plus”. Elle regrette que “les travaux, les grillages, le mur de verre autour de l’édifice… créent quelque chose d’infernal”, et donnent l’image d’une “Tour Eiffel barricadée”. La Tour Eiffel “subit l’époque, qui est à la sécurité”, concède Christophe Girard.
Elle connaît un regain d’intérêt depuis l’incendie de Notre-Dame
“Depuis l’incident de Notre-Dame, on se rend compte que les monuments sont fragiles et que des accidents peuvent arriver”, explique Greta Rama, 23 ans, Albanaise qui vit à Bruxelles. L’incendie de la cathédrale “a réveillé les consciences sur l’importance de notre patrimoine”, sur le fait qu’il “peut disparaître ou être abîmé”, estime Christophe Girard.