Depuis lundi 13h, les hauteurs du monument parisien sont inaccessibles, et ce jusqu’au mercredi 2 juillet inclus. Une décision prise “pour assurer le confort et la sécurité de nos visiteurs et de nos équipes”, indique le site officiel du gestionnaire.
Les visiteurs déjà munis de billets pour le sommet seront remboursés automatiquement, les autres peuvent encore accéder aux 1er et 2e étages, histoire de ne pas repartir sans selfie.
Paris, sur le grill
Le thermomètre s’affole : la journée et la nuit de lundi ont été les plus chaudes jamais enregistrées pour un mois de juin. Le pic de chaleur est attendu ce mardi, avec une vigilance rouge déclenchée pour 16 départements, dont toute l’Île-de-France. Une première depuis 2019.
En chemin, on a fait un petit crochet par Paris : la capitale n’étant pas loin, cela aurait été dommage de ne pas saluer la Tour Eiffel. On ne s’est pas attardés trop longtemps pour autant : nous avions hâte de vivre la suite.
Premiers pas dans un domaine d’exception
Quelle joie de découvrir le domaine boisé. Nous avons poussé la porte de notre chambre familiale de 4 : c’était à qui dormirait en haut ou en bas du lit superposé. J’ai apprécié les couleurs douces. Et la vue sur la forêt, aussi.
Place au sport et à l’aventure !
Nous étions venus pour profiter des activités sportives : on a chaussé nos baskets. Pétanque, tennis, golf, fitness, multisports, tennis de table, accrobranche, billard, babyfoot, piscine extérieure chauffée, balades en forêt et j’en passe ! Il y a de quoi faire ici.
parc du coudray
On a d’abord fait le tour de la propriété, en empruntant le chemin de promenade. On y a découvert des ruches, le potager et l’enclos éducatif qui abrite les quelques animaux du domaine.
Frissons et éclats de rire dans les arbres
Sept parcours sont proposés à l’accrobranche. Avec des niveaux différents, évidemment. Nous avons estimé être des aventuriers « à peu près confirmés » : j’ai peut-être un peu surestimé mon niveau. Sourire crispé ! Ce qui est certain, c’est que nous avons passé 3h à voltiger de plateforme en plateforme et à descendre des tyroliennes. Et puis, le parc est joli, vu d’en haut !
parc du coudray
Balades à vélo et bons petits plats
On s’est aussi aventurés en vélo autour de la Demeure. Les itinéraires sont nombreux et les balades dans la nature dépaysantes… Autant vous dire que quand nous nous sommes attablés au restaurant, nous avions l’estomac dans les talons. La cuisine servie ? Authentique, simple, conviviale. Les plats sont posés au milieu de la table : c’est joyeux.
Atelier cuisine : tous aux fourneaux !
Le lendemain, nous avons d’ailleurs pu passer un moment bien sympa avec le chef de la Demeure. Nous avons participé à un atelier pour apprendre à concocter des petits plats délicieux avec des produits de saison. Je dois dire, petits et grands, on a tous apprécié.
parc du coudray
Certes, nous ne sommes pas rentrés reposés : on a voulu profiter d’un maximum de choses sur le temps du weekend ! Mais ce qui est tout aussi vrai, c’est qu’on est rentrés ravis de ce moment passé en famille à la Demeure de Campagne Parc du Coudray !
On ne pense pas immédiatement à la Vendée quand on évoque les grands vignobles français. Et pourtant, les Fiefs Vendéens ont obtenu leur AOC en 2011, et méritent pleinement d’être découverts. Du littoral de Brem-sur-Mer aux terres intérieures de Mareuil, Pissotte, Vix et Chantonnay, cinq terroirs donnent naissance à des rouges fruités, des rosés légers et des blancs surprenants de fraîcheur. Des cuvées encore confidentielles, à déguster sur place, directement chez les vignerons.
Des circuits qui ont du goût
La route des vins vendéenne se savoure lentement, au fil de petites routes qui serpentent entre les coteaux, les forêts et les marais. Certains itinéraires, comme la boucle de Chantonnay, mêlent joliment patrimoine et paysage viticole sur près de 20 kilomètres, en passant par des moulins, des logis et des domaines viticoles. Plus au sud, la boucle du Fief de Vix vous emmène sur les terres argilo-calcaires du Marais poitevin, entre vignobles et canaux.
S. Bourcier
Et pour une touche encore plus originale, pourquoi ne pas réserver une balade au domaine Mourat ? En méhari ou à vélo électrique, ce concept “slow tourisme” vous invite à parcourir les vignes à votre rythme, avec un pique-nique de produits locaux à savourer au pied d’un moulin. Un vrai retour à l’essentiel !
S. Bourcier
À la rencontre des vignerons passionnés
Dans les domaines viticoles locaux, l’accueil est chaleureux. On vous raconte l’histoire de ces cépages façonnés par le vent du large, l’influence du schiste ou du calcaire, les vendanges encore faites à la main. Chaque étape devient une rencontre : avec un savoir-faire, une famille, une philosophie. Vous goûtez un vin blanc de Brem en regardant l’Atlantique scintiller au loin, un rouge de Mareuil au cœur d’un chai centenaire, ou encore un rosé léger à l’ombre d’un figuier.
S. Bourcier
Vélo, terroir et apéritifs d’ici
La Vendée, pionnière en matière de tourisme à vélo, a tout prévu pour ceux qui veulent pédaler de cave en cave. Certains circuits, comme ceux autour de Mareuil ou de Pissotte, empruntent des voies vertes ou de petites routes peu fréquentées. Les hébergements labellisés “Accueil Vélo” jalonnent le parcours, tout comme les bonnes adresses gourmandes où déguster terrines, fromages de chèvre ou préfou à l’ail.
Et pour finir la journée, pourquoi ne pas trinquer à l’apéritif vendéen ? Kamok (liqueur de café), Troussepinette (à base d’épines noires) ou vin de noix font partie de ces spécialités locales à découvrir en cave ou sur les marchés.
S. Bourcier
Une Vendée inattendue
On vient souvent en Vendée pour ses plages, son air iodé, ses pistes cyclables… Et l’on découvre, presque par hasard, cette autre facette du territoire : ses vins, ses vignerons, ses paysages vallonnés baignés de lumière. Un petit monde discret, sincère, où l’on prend le temps de vivre… et de boire un bon verre !
Vous trouverez plus d’infos sur le site En Vendée.
La Demeure est là au cœur d’un domaine boisé de 20 hectares. Ce parc, dans lequel les séquoias et les cèdres bleus centenaires veillent, est déjà une évasion. On s’y est tout de suite sentis accueillis !
Bien-être absolu
Après avoir découvert notre chambre, spacieuse et cosy, nous avons enfilé nos peignoirs et nous nous sommes rendus au Spa Deep Nature : envie de bulles de douceur. 600 m2 d’espace dédié à la détente. On ne pouvait rêver mieux. Ouvert sur la nature, le Spa invite à la déconnexion. Je me suis offert « le rituel de la demeure », soin conçu pour éliminer les toxines. C’eut été dommage de se priver d’un tel moment.
parc du coudray
Plaisirs gourmands et ambiance feutrée
On s’est aussi offert une parenthèse savoureuse au restaurant : ici, c’est la gourmandise et le partage qui priment. Nous étions là un vendredi soir : le concept du « Dîners Live » était à la carte. Ces soirs-là, les repas sont servis en buffet dans une ambiance musicale. Charmant ! Mention pour le carpaccio de magret de canard au miel, soja, citron vert et chou vert croquant et pour l’épeautre façon risotto aux légumes de saison.
parc du coudray
Ce qui est magique, ici, c’est que le domaine allie le cachet d’un patrimoine authentique à une atmosphère chaleureuse et conviviale. L’esprit « maison d’hôtes » est réel.
Des environs riches en découvertes
Bien que le domaine regorge d’activités plus variées les unes que les autres (parcours d’accrobranche, practice de golf, terrains multisports, …), nous avons préféré partir explorer les environs. Le domaine n’est qu’à une trentaine de minutes de Fontainebleau : nous avons visité le château et longuement baladé dans la Forêt de Fontainebleau. Le Château de Vaux-Le-Vicomte n’est pas loin non plus : si longtemps que je voulais voir ce joyau créé par Le Vau, Le Nôtre et Le Brun.
Il nous a fait du bien, ce weekend ! La Demeure de Campagne Parc de Coudray nous a offert la sérénité et le ressourcement espérés.
S’échapper dans la nature autour du Puy-en-Velay est l’assurance d’aller à la rencontre de paysages variés, témoins d’un territoire parfaitement situé au carrefour d’influences. Les marcheurs des sentiers de grande randonnée en découvriront tous les contrastes. Les pèlerins de Saint-Jacques sur la Via Podiensis, ceux en route vers le sud par le chemin de Stevenson ou de la Régordane auront ainsi l’occasion d’apprécier les hauts plateaux annonçant la Margeride, les profondes vallées de l’Allier et de la Loire et les platitudes désolés du Mézenc. Les automobilistes aussi.
La Loire, fil rouge du Velay
puy en velay
Si la Loire ne traverse pas directement le Puy-en-Velay, elle constitue le fil rouge d’un Velay qu’elle coupe du sud au nord en offrant de belles perspectives aux touristes motorisés. Venu du Mont Gerbier de Jonc, source située à moins de 50 km au sud-est, le fleuve passe à Brives-Charensac où il est joliment enjambé par le pont de la Chartreuse, ouvrage piétonnier à arches dont l’origine remonte au 13ème s.
Château de Lavoûte-Polignac, plus de 1 100 ans d’Histoire
puy en velay
Plus bas dans la vallée, la Loire se fait sauvage et, au cœur d’un méandre, dans un décor campagnard remarquable, se dresse le château de Lavoûte-Polignac. Cela fait plus de onze siècles que les Polignac occupent ce fief rocheux isolé à l’écart de Lavoûte-sur-Loire, à 15 km du Puy-en-Velay. Plus de 1 100 ans à voir couler la Loire à l’entrée d’un cingle épousant un décor boisé magnifique. « Quand j’étais enfant, je venais ici et je me souviens encore du murmure de la Loire », dit joliment Armand de Polignac, depuis la terrasse dominant le fleuve. La famille a donné au royaume de France le célèbre cardinal de Polignac, conseiller de Louis XIV. Jules de Polignac fut ambassadeur de France auprès du Saint-Siège et en Angleterre, puis ministre des Affaires Etrangères et président du Conseil sous Charles X.
Portraits royaux…
Parlons aussi de Pierre de Polignac (1895-1964). Il devint prince de Monaco suite à sa rencontre au château avec la princesse Grimaldi. Après leur union, il prit le nom dynastique de sa femme et eut un fils… le futur prince Rainier. La visite du château révèle un décor à la hauteur de ce destin. Au rez-de-chaussée, divisé entre un hall, un salon-bibliothèque et une salle à manger, trônent les portraits de Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, du pape Pie VII, de la duchesse de Polignac, du prince Jules, du cardinal…
Une boucle de nature
Le château se présente à la sortie des gorges de Peyredère. La Loire pénètre ensuite dans le val d’Emblavez, une terre à blé et à bois, riche en gibier. C’est sans doute la raison qui conduisit les premiers Polignac à s’installer ici, au 9ème s. De nos jours, le site conserve sa belle naturalité. Autour du méandre, ciel et rives abritent faucons pèlerins, milans royaux, hérons cendrés, loutres, castors, amphibiens…
L’Allier, une des dernières rivières sauvages d’Europe
D’un coup de voiture, on rejoindra les gorges de l’Allier, au sud-ouest du Puy-en-Velay. Considérée comme l’une des dernières rivières sauvages d’Europe, cet affluent de la Loire dans lequel remontent les saumons de l’Atlantique creuse des gorges boisées. Le meilleur moyen d’en prendre le pouls est d’emprunter la myriade de petites routes départementale qui les longent ou les surplombent, entre Alleyras, au sud, et Langeac, au nord, en passant par Monistrol-d’Allier et Prades.
Bouchet, lac de cratère volcanique
puy en velay
Près d’Alleyras, on poursuivra la découverte en grimpant au lac du Bouchet. Ce plan d’eau volcanique, cercle parfait niché dans un environnement solitaire et boisé, est un maar. Le lac occupe en effet un cratère d’explosion volcanique, vaste cuvette ouverte dans des roches plus anciennes. Un sentier en fait le tour, splendide balade à faire en toutes occasions, quand le printemps s’éveille, l’été pour prendre le frais ou en automne quand la météo commence à roussir le décor.
Cascade de la Beaume taillée dans le basalte
14 km au nord-est du lac (et 15 km au sud du Puy-en-Velay), arrêt à la cascade de la Beaume, à Solignac-sur-Loire. Les eaux de la rivière Ourzie entaillent ici le basalte du plateau et jaillissent du haut d’une falaise pour retomber 27 m plus bas et donner naissance à la Beaume, affluent de la Loire. Il s’agit d’une agréable promenade, avec plateforme belvédère. L’aller-retour à pied depuis le parking du Reynardon prend 40 mn.
Paysages désolés du Mézenc
puy en velay
On finira la découverte paysagère par le plateau du Mézenc. Si l’on aime les territoires ruraux isolés et sauvages, en voici un ! Sous les 1 753 m du mont Mézenc, site majeur du plateau et plus haut sommet de Haute-Loire (il est aussi ligne de partage des eaux entre Loire et Rhône), le décor offre son immensité horizontale et ses pâturages à perte de vue, connus aussi comme une célèbre terre d’élevage bovin. Couvertes de pierres phonolites, les fermes, massives et isolées, ponctuent ce paysage rude couvert de neige en hiver et où souffle la terrible burle, vent du nord soulevant des congères. Le Velay et ses marges sont définitivement prolixes en ressources naturelles. En savoir plus
Le Parc Astérix ne fait pas les choses à moitié : entre 50 attractions et spectacles inspirés des aventures d’Astérix et Obélix, c’est un condensé de frissons et d’émotions ! Des montagnes russes de Toutatis qui vous propulsent à 110 km/h à l’univers plus doux de la Forêt d’Idéfix, chaque Gaulois, petit ou grand, y trouve son compte. Mention spéciale à Cétautomatix, la nouvelle attraction familiale (ouverture cet été) qui vous propulse dans des chars dignes d’une course de Bén-Hur !
parc astérix
Trois hôtels, trois ambiances
Pourquoi repartir lorsque l’on peut prolonger la magie un jour de plus ? Le parc propose trois hôtels thématisés, chacun avec sa dose de magie (et sans potion).
La Cité Suspendue
En pleine forêt, cet hôtel vous plonge dans une civilisation oubliée aux accents celtes. Parfait pour se reconnecter à la nature et entendre les arbres murmurer…
parc astérix
Les Trois Hiboux
Ambiance cosy, légendes druidiques et contes forestiers au coin du feu. Un hôtel familial par excellence, bercé par les histoires des hiboux messagers (si, si).
Sylvain Cambon
Les Quais de Lutèce
Premier hôtel 4 étoiles du parc, il vous transporte dans la Lutèce d’-50 av. J.-C. Avec ses rives de Seine et son ambiance de taverne chic, c’est la version luxe du Gaulois moderne.
* Tarif sur la base d’un séjour 1 jour / 1 nuit en haute saison pour 2 adultes et 2 enfants en chambre familiale 4 personnes.
Les tarifs sont susceptibles d’évoluer. Ils sont issus d’une pratique de gestion fine des prix et sont calculés en fonction de la date de la réservation, la désirabilité de la date et le contenu du package.
Pour se rendre à Polignac, distant de 5 km du Puy-en-Velay, on pourra faire un court crochet par Espaly-Saint-Marcel. Cette commune limitrophe de la préfecture de Haute-Loire abrite elle aussi un piton volcanique sur lequel se dresse une statue colossale de Saint-Joseph, de plus de 20 m de haut. A ses pieds trône la basilique Saint-Joseph-de-Bon-Espoir. Inspirée d’un château féodal, elle a été bâtie au début du 20ème s.
En entérinant en 2021 la labellisation de Polignac, l’association des « Plus Beaux Villages de France » a porté à cinq le nombre de communes de Haute-Loire bénéficiant de cette distinction. Une bonne nouvelle pour le département et une consécration pour le village. Qu’on l’aperçoive depuis la statue Notre-Dame de France, sur le rocher Corneille, au Puy-en-Velay, ou qu’on le découvre en l’approchant par la route, Polignac, c’est d’abord – et surtout ! – un château. Immense, conquérant, il domine le bourg et ses environs depuis un plateau volcanique de 3 hectares, plateforme basaltique sur laquelle se dresse un donjon rectangulaire de 32 m de haut. Une forteresse médiévale en majesté, qui appartient depuis plus de 900 ans, exceptée une interruption après la Révolution, à la même famille, les Polignac.
Philippe Bourget
Dans la même famille depuis 900 ans
Puissante seigneurie installée ici dès la fin du 11ème s., elle a connu les croisades, défendu la région lors de la guerre de Cent Ans, s’est opposée puis rabibochée avec le royaume de France, au point de s’installer à Versailles sous Louis XVI. Confisqué à la Révolution et vendu comme Bien National, le château sera racheté par le prince Jules de Polignac en 1830. Il est aujourd’hui propriété de la « Fondation Forteresse de Polignac » et une association en assure la gestion.
Corps de garde, anciens ateliers, chemin de ronde…
On grimpe au château à pied depuis le village après avoir acquitté un droit d’entrée à l’office de tourisme. Il donne droit à un jeton, sésame obligatoire pour franchir un tourniquet et visiter le site en autonomie. Porte fortifiée, souricière, corps de garde, tour de défense, anciens ateliers et forge, bâtiments seigneuriaux (en ruine), chemin de ronde, puits… Tout cela constitue le décorum du plateau, souvenirs d’un temps où le château était un bastion imprenable.
141 marches pour le donjon
L’ascension du donjon est le point d’orgue de la visite. Construit de 1385 à 1421, cette tour-résidence a assis le pouvoir symbolique des Polignac. Depuis la terrasse sommitale, accessible par 141 marches, la vue domine les monts du Velay, du Mézenc (parfois enneigés dès novembre) et du Meygal, la ville du Puy-en-Velay, les vallées de la Borne et de la Loire… et le village.
Philippe Bourget
Maisons en pierre volcanique
Point de rencontre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Cluny et de Lyon (GR765), avant l’arrivée au Puy-en-Velay, Polignac regroupe un ensemble de maisons en pierre volcanique couleur bronze. Au gré de la balade, certaines demeures laissent apparaitre de jolies restaurations. D’autres restent dans leur jus vétuste ou de peu de goût, en décalage avec l’image attendue d’un « Plus Beau Village de France ».
Restaurant « Les Terrasses de Polignac » ou glacier Mezia
L’église Saint-Martin, en brèche volcanique (roche magmatique granuleuse), mérite une visite. A l’intérieur, à droite, un vitrail posé au dessus d’une porte représente le Prince, le Cardinal et le Chevalier de Polignac. Pouvoir politique, religieux et militaire réunis sous une même particule, tel est le symbole d’une puissance dynastique ! Dans cette église romane du 11ème s., le chœur est décoré de fresques du 12ème s. La découverte du village peut s’achever aux « Terrasses de Polignac », sympathique bar-restaurant, ou chez le réputé glacier Mezia.
Philippe Bourget
Arlempdes, au sommet d’une éminence
A 30 mn au sud du Puy-en-Velay, Arlempdes surgit comme un nid d’aigle au creux de la vallée naissante de la Loire. Le mont Gerbier de Jonc n’est qu’à une vingtaine de kilomètres et le fleuve coule ici en une impétueuse rivière, traçant son sillon dans le basalte volcanique. Là, au sommet d’une éminence inattaquable, se dresse un château-forteresse ruiné, le premier du val de Loire. Rien à voir avec les demeures Renaissance du fleuve royal, accueillants et prestigieux palais égrenés entre Blois et Angers…
Nouvelle vie depuis 1963
Dans cette Loire primaire où l’on pense d’abord à se défendre, les Montlaur occupent cette place forte dès le 13ème s. Méfiants, ils transforment le verrou rocheux en baronnie imprenable. En 1429, Louis de Montlaur est conseiller du roi Charles VII et combat aux côtés de Jeanne d’Arc. En 1499, nait Diane de Poitiers. Favorite du roi Henri II, elle devient « dame d’Arlempdes ». Lors des guerres de religion au 16ème s., le château est assiégé par les protestants. Après la Révolution, les prêtres réfractaires locaux sont pourchassés et le château est laissé à l’abandon. Il faut attendre 1963 et le rachat du château par la famille de Goys pour qu’il entame une nouvelle vie.
Territoire objet de convoitises
De nos jours, l’arrivée à Arlempdes ravive le souvenir des temps anciens où le moindre territoire était l’objet de convoitises. Que diable pouvait-on briguer dans cette vallée perdue entre rocs et gorges ? Si ce n’est une réputation ou un honneur à défendre, il faut reconnaître que l’intérêt stratégique, vu sous un prisme contemporain, parait maigre.
La Loire dans son canyon…
L’intérêt visuel, en revanche, est grand. Les fragments de murailles et la chapelle castrale en pierre rouge font corps avec la roche au dessus d’un village de poupée surmonté par le clocher-mur de l’église romane. Le petit amas de maisons aux toits rouges se découvre après avoir franchi une poterne en basalte du 11ème s. En bas, tout en bas, la Loire file dans son canyon, léchant sans jamais l’user cette relique médiévale magnifique.
Changement de décor à Pradelles. Après la microscopique Arlempdes, voici un bourg autrement plus grand et aérien, dominant un vaste panorama. Aussi loin que l’on remonte, Pradelles fut une ville de passage. Aux confins des départements actuels de la Haute-Loire, de l’Ardèche et de la Lozère, elle marque la frontière entre le Velay et la Margeride, la haute vallée de l’Allier et le Languedoc. La table d’orientation, accessible depuis la rue des Pénitents, dévoile ce paysage de « contact », ouvert sur la montagne du Goulet, la forêt de Mercoire et le lac de Naussac.
Sur la voie Régordane…
Rien d’étonnant à ce qu’elle fut, à 1 150 m d’altitude, une étape importante sur la route des marchands. Placée sur la voie Régordane reliant l’Auvergne au Languedoc, elle vit passer des générations de commerçants revenant du Midi avec du sel et du vin, ou s’y rendant chargés de grains et de fromages. Elle accueillit aussi quantité de pèlerins en route vers Saint-Gilles, depuis le Puy-en-Velay. Même Stevenson y passa avec son âne, un beau jour d’automne 1878 !
Chapelle cultuelle Notre-Dame-de-Pradelles
La petite ville a conservé les parures de ces temps fastes : place centrale entourée de demeures nobles à arcades, portes anciennes, fontaines (celle du Melon est la plus ouvragée), tours et portails… La balade dans les ruelles serrées conçues pour se protéger du vent a un franc goût moyenâgeux. La chapelle Notre-Dame-de-Pradelles est elle-même l’objet d’un culte, depuis la découverte d’une statue dans un champ voisin en 1512. Installés à Pradelles en 1608, les dominicains contribuèrent à la réputation du lieu. Chaque année, le 15 août, la statue est portée en procession dans les rues du village.
Bataille contre les troupes huguenotes
Autre fait d’armes de Pradelles : la bataille contre les troupes huguenotes, en mars 1588. Ayant décidé d’attaquer le village, on rapporte que celles-ci furent mises en déroute grâce à Jeanne la Verde, dite la Verdette. Le 10 mars, cette citoyenne jeta du haut des remparts une grosse pierre qui blessa mortellement un gradé de la troupe, le capitaine Chambaud, provoquant le repli des soldats. L’honneur de Pradelles était sauf !
À quelques heures de route seulement, les Pays de la Loire offrent une alternative charmante au stress urbain : un enchaînement de villages paisibles où le temps prend le luxe de ralentir.
Sainte-Suzanne Mayenne Tourisme
Sainte-Suzanne, perché fièrement sur son piton rocheux, figure parmi les Plus Beaux Villages de France. Là, La Doucelle — ancien presbytère transformé en maison d’hôtes cosy — vous tend les bras, membre du collectif SLOWLYDAYS. Cinq chambres et zéro stress, promesse tenue.
Autre halte, autre ambiance : Asnières-sur-Vègre, Petite Cité de Caractère® au charme médiéval. On y déambule tranquillement en bord de rivière avant une pause détente au Haras de la Potardière. Jacuzzi privatisable, massages… il ne manque qu’un majordome pour vivre votre vie de château !
Et pour les amoureux de cabanes et de cocons en bois, direction le Domaine des Vieilles Rues, à 30 minutes de Nantes. Chalets en pleine nature, étang, forêt, silence : c’est la parenthèse verte dont votre cerveau a besoin.
Pascal Beltrami – Mayenne Tourisme
Bien plus qu’un lit pour dormir
Ici, les hébergements sont aussi inspirants que les paysages. On s’y endort au son des oiseaux, on s’y réveille avec vue sur les prairies ou les canaux. En somme, une expérience immersive loin des notifications.
Mayenne Tourisme
Alors, prêt à échanger votre bureau contre une terrasse en pierre, un chant d’oiseau contre une alerte mail ? Les Pays de la Loire vous attendent avec un plaid et un transat.
LOISIUM, c’est ce genre d’adresse qui sait mêler le chic discret au respect du terroir, sans jamais tomber dans le cliché. Dès l’arrivée, la structure à l’architecture contemporaine se détache en douceur du paysage, tout en semblant faire corps avec lui. Les lignes sont pures, les matériaux nobles, les couleurs douces – un luxe qui ne crie pas, mais qui se vit, comme un bon Champagne qui pétille longtemps en bouche.
Je suis accueillie par un sourire, un vrai. Celui d’une équipe passionnée, qui aime sincèrement ce lieu et le partage avec une belle générosité. Ma chambre, avec vue plongeante sur les vignes dorées par le soleil couchant, est un havre de confort scandinave : bois clair, lumière naturelle, literie enveloppante… on s’y sent instantanément bien. Et cerise sur le gâteau : cette sensation exquise d’être loin du tumulte, mais à portée de tout.
Le spa, ou comment oublier que le monde existe
Autant vous dire que j’ai rapidement glissé dans une parenthèse enchantée grâce au spa de 1.000 m². Rien que ça. Piscine extérieure chauffée (j’ai testé un petit bain de minuit, mémorable), hammam enveloppant comme une brume de matin d’automne, saunas, soins sur mesure inspirés par la nature…
loisium
À « La Table des Amis », on mange avec le cœur
Et parce qu’un séjour en Champagne ne saurait être complet sans quelques émotions gastronomiques, j’ai pris place à « La Table des Amis », le restaurant de l’hôtel. Une salle élégante, ouverte sur le paysage, un service attentionné mais jamais guindé, et surtout, une cuisine de saison qui célèbre les produits du coin avec finesse.
Champagne, nature et belles rencontres
LOISIUM ne se contente pas d’être un bel hôtel : c’est aussi un lieu de vie, une invitation à découvrir autrement ce que la Champagne a de plus précieux. J’ai eu la chance de participer à une dégustation guidée avec leur sommelier – passionné et passionnant –, puis à une balade dans les vignes avec un vigneron local, tout sourire et anecdotes en poche. On y parle terroir, climat, vendanges… Une immersion sincère, loin des discours formatés.
Un lieu pour se retrouver – avec soi, avec les autres
Ce qui m’a frappée, c’est à quel point LOISIUM sait s’adapter. Que vous veniez en couple, entre amis, ou pour un séminaire professionnel, l’ambiance reste chaleureuse, humaine. Les espaces modulables baignés de lumière sont parfaits pour organiser un mariage champêtre ou un brainstorming inspiré.
Alors, si vous cherchez un secret bien gardé, une pause entre raffinement, nature et Champagne, filez à Mutigny. Une réussite totale pour ce groupe d’origine autrichienne, qui signe ici une ode sensible à l’art de vivre à la française.
Imaginez-vous pédalant le long de l’océan Atlantique, les embruns marins caressant votre visage, avant de vous enfoncer dans les terres paisibles du Marais Poitevin, puis de grimper les collines verdoyantes du bocage vendéen. C’est l’expérience immersive que propose le Vendée Vélo Tour, une boucle cyclable de 700 km découpée en 20 étapes, idéale pour une itinérance douce et dépaysante.
Par monts et par vaux
Le Vendée Vélo Tour débute aux Sables-d’Olonne, célèbre port de départ du Vendée Globe. Dès les premiers coups de pédale, vous longez le littoral atlantique, traversant des stations balnéaires animées comme La Tranche-sur-Mer, avant de plonger dans les paysages sereins du Marais Poitevin. Là, les canaux sinueux et la végétation luxuriante offrent un cadre apaisant pour votre périple.
En poursuivant votre route, vous découvrez le bocage vendéen, avec ses collines douces et ses villages pittoresques tels que Vouvant et La Châtaigneraie. Chaque étape révèle une facette différente de la Vendée, entre patrimoine historique, nature préservée et traditions locales.
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Des infrastructures pensées pour les cyclistes
Le Vendée Vélo Tour est entièrement balisé, empruntant des voies cyclables sécurisées et des routes partagées peu fréquentées. Le dénivelé total est modéré, rendant l’itinéraire accessible à la plupart des cyclistes, qu’ils soient débutants ou expérimentés.
Pour faciliter votre voyage, de nombreux hébergements labellisés “Accueil Vélo” jalonnent le parcours. Ces établissements, situés à moins de 5 km de l’itinéraire, offrent des services adaptés aux cyclistes : abris sécurisés pour les vélos, kits de réparation, informations sur les itinéraires locaux, et parfois même des services de blanchisserie ! Que vous optiez pour un camping, une chambre d’hôtes ou un hôtel, vous trouverez des prestations pensées avant tout pour votre confort.
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Une logistique simplifiée
La Vendée est bien desservie par le train, facilitant l’accès au départ et au retour de votre évasion. Les gares des Sables-d’Olonne, La Roche-sur-Yon, Nantes ou encore La Rochelle permettent de rejoindre facilement le Vendée Vélo Tour avec votre vélo. De plus, certaines étapes sont accessibles en TER, offrant une flexibilité appréciable pour adapter votre parcours selon vos envies et votre rythme.
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Des souvenirs plein les sacoches !
Chaque journée passée sur le Vendée Vélo Tour est une invitation à la découverte : dégustation d’huîtres fraîches à La Barre-de-Monts, visite du parc du Puy du Fou à proximité de Pouzauges, exploration des marais salants, ou encore flânerie dans les ruelles médiévales de Fontenay-le-Comte, il y en a pour tous les goûts ! Les rencontres avec les habitants, toujours chaleureux et accueillants, ajoutent une belle dimension humaine à votre aventure.
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Préparez votre escapade
Pour planifier votre itinérance, le site officiel du Vendée Vélo Tour propose des cartes détaillées, des suggestions d’étapes, ainsi qu’une liste des hébergements labellisés “Accueil Vélo”. N’hésitez pas à consulter ces ressources pour organiser un voyage selon vos desiderata, que ce soit pour un week-end prolongé ou une exploration complète de la boucle.
Enfourchez votre vélo et laissez-vous séduire par la diversité des paysages vendéens, la richesse de son patrimoine et l’accueil chaleureux de ses habitants. Le Vendée Vélo Tour vous promet une aventure inoubliable, au rythme apaisant du pédalier.
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Vous trouverez plus d’infos sur le site En Vendée.