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Category: Gastronomie

  • Anvers : un centre d’expériences gastronomiques prévu pour 2029 !

    Anvers : un centre d’expériences gastronomiques prévu pour 2029 !

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    L’agence flamande du tourisme, Toerisme Vlaanderen, a dévoilé un projet ambitieux : Smaakhaven, un centre d’expérience autour de la gastronomie qui verra le jour en 2029 dans l’ancien bâtiment du Loodswezen, sur les quais du port d’Anvers. Ce lieu emblématique, autrefois destiné aux pilotes de navires, deviendra une référence pour tout ce qui touche à l’alimentation et à la gastronomie flamande.

    Le bâtiment, protégé et construit au 19e siècle, est inoccupé depuis plusieurs années. Les autorités cherchaient une nouvelle affectation qui valoriserait le patrimoine tout en le faisant vivre. Et voilà qui est fait avec Smaakhaven !

    Une expérience culinaire immersive

    Le futur centre comprendra une cuisine de démonstration, un parcours expérimental, un espace événementiel, un magasin et un bar lounge. Selon Peter De Wilde, CEO de Toerisme Vlaanderen, le projet repose sur trois piliers : innovation, tradition et savoir-faire. Ce sera un lieu où se rencontreront chefs, agriculteurs, et amateurs de bonne cuisine pour échanger autour de leurs passions.

    Koen Kennis, échevin du tourisme à Anvers, souligne l’importance de donner une nouvelle vie à ce bâtiment historique. Avant d’accueillir les pilotes de navires, l’endroit servait de bourse pour la commercialisation du froment, de l’orge et d’autres ingrédients dès le 16e siècle.

  • Rodenbach réinvente la visite de brasserie : composez votre propre bière !

    Rodenbach réinvente la visite de brasserie : composez votre propre bière !

     

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    La brasserie Rodenbach à Roulers, fondée en 1821, a inauguré un parcours de visite entièrement repensé. L’objectif ? Faire revivre l’histoire de cette brasserie de renom tout en offrant au public la possibilité de composer leur propre bière. En effet, la Rodenbach est connue pour être un assemblage complexe d’une bière jeune et d’une autre vieillie deux ans en foudre, ce qui lui confère son caractère unique et sa légère acidité.

    La première étape de cette transformation a vu l’inauguration de la Foederhuis au printemps dernier. Cet espace horeca, situé au cœur des barriques de bois de chêne, permet de déguster la gamme Rodenbach. Ces barriques, pouvant contenir de 12 000 à 65 000 litres, constituent d’ailleurs le visage même de la brasserie !

    Le parcours de visite permet aux visiteurs de déambuler dans les caves de stockage où sont entreposées près de 300 barriques. Avant cela, une vue imprenable sur la salle de brassage moderne, inaugurée en 2002, est offerte aux curieux. Chaque année, 50.000 hectolitres de Rodenbach sont produits, majoritairement destinés à la Belgique. L’expérience s’achève en permettant aux visiteurs de composer leur propre bière à partir de trois breuvages différents.

  • Une alliance belgo-néerlandaise propose un nouveau whisky européen !

    Une alliance belgo-néerlandaise propose un nouveau whisky européen !

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    Le monde du whisky accueille une nouvelle collaboration entre deux grands noms de la distillation, le Belge Etienne Bouillon et le Néerlandais Patrick van Zuidam. Ce projet, porté par Talents of spirits, ambitionne de créer une série de whiskies européens, avec un premier produit issu de l’association de deux distillateurs de renom.

    Le premier fruit de cette collaboration est l’Iota, vendu à 55 euros pour 70 cl, avec une première production de 6.000 bouteilles. Mélange de whisky belge à base d’orge et de whisky néerlandais à base de seigle, ce whisky a été embouteillé à la distillerie familiale van Zuidam, située à Baerle-Duc.

    De nombreux experts se réjouissent de cette initiative. “Le monde du whisky doit évoluer“, déclare Ulric Nijs, directeur du concours Spirits Selection, tandis qu’Ulrich Adam de Spirits Europe applaudit le positionnement européen. Néanmoins, le défi sera de concilier l’identité des distillateurs tout en mettant en avant cette nouvelle appellation européenne.

  • River Lodge : « un hôtel incroyable où toutes les chambres ont leur propre personnalité ! »

    River Lodge : « un hôtel incroyable où toutes les chambres ont leur propre personnalité ! »

    River Lodge
    River Lodge

    Ce ne sont pas moins de 10 suites aux thématiques insolites qui sont proposées : c’est vous dire les différents possibles. L’automne m’a donné envie de réserver la suite « Strass & Elégance ».  Besoin de rondeur. Envie de volupté. Du noir, du doré. Du prestige. Dans cette suite merveilleuse, j’ai immédiatement eu le sentiment d’être une princesse. Et ce n’était pas désagréable. Canapé tout confortable, mosaïques brillantes et tapis tout doux.

    River Lodge
    River Lodge

    Cet hôtel, situé dans le charmant village de Maredret, propose différents services plus sympas les uns que les autres. Et comme nous étions là pour nous détendre, nous avons décidé de nous offrir des massages du dos et de la nuque. Les massages ont eu lieu dans notre chambre : même pas besoin de se déplacer. Chacun à notre tour, nous avons profité des mains expertes du professionnel. Nous étions tout ragaillardis et prêts pour visiter la région. Il faut dire qu’ici, les activités touristiques sont nombreuses.

    River Lodge
    River Lodge

    L’hôtel, niché dans un écrin de verdure, est à quelques encablures du RAVeL aussi : il faut en profiter ! Nous avons ensuite opté pour une visite des jardins d’Annevoie : ils devaient être si beaux, habillés des couleurs de l’automne. Ici, l’art s’harmonise avec la nature. Les jeux d’eau, les balustrades finement découpées, les statues de pierre, les bassins : tout semble à la juste place. Etre amoureux en pareils lieux, c’est vivre un moment hors du temps.

    River Lodge
    River Lodge

    Nous avons aussi été visiter l’Escargotière de Warnant. Je n’avais encore jamais mis les pieds dans un élevage d’escargots. L’occasion d’en apprendre plus sur le sujet et d’oser une petite dégustation. Nous avions réservé un panier gourmand au River Lodge : il fallait garder de la place pour la suite !

    On s’était prévus une soirée cinéma, à buller l’un contre l’autre. La chambre était si luxueuse et la déconnection si agréable qu’on a eu du mal à refaire notre valise. Une chose est sûre : on reviendra au cœur de Maredsous, profiter de cet hébergement !

    Découvrir le River Lodge

     

  • Une escape game dans un cadre enchanteur : Florence nous donne son astuce pour cet automne !

    Une escape game dans un cadre enchanteur : Florence nous donne son astuce pour cet automne !

    Les Sorbiers
    Les Sorbiers

    La pierre beige, la verrière, les tuiles grises, les escaliers élégants : les enfants étaient impressionnés en arrivant ! L’automne nous semblait la saison idéale pour venir nous ressourcer en famille : besoin d’air, besoin de nature, besoin d’évasion.

    Nous avons été jusqu’à Anseremme pour louer des deux-roues : au « Vélo d’or », vous trouverez tous types de vélos. Nous avions repéré un circuit qui reliait Anseremme à Falmignoul, en passant par Walzin. Une heure pour 10 km à parcourir. Parfait, en théorie. Mais en pratique, les enfants ont pas mal galéré quand même. Et on a presque doublé le temps prévu.

    WBT – Denis Closon

    Le clou de la balade ? Le château de Walzin, sur son pic rocheux. De toute beauté ! La rivière, la nature sauvage, les couleurs de l’automne : un tableau époustouflant ! Mais il a sacrément fallu motiver les enfants : ils n’avaient qu’une hâte, rendre les vélos. On a trouvé de quoi encourager les troupes : la promesse d’un escape-game le lendemain. On s’est un peu reposés avant de partir souper.

    Ici, la télé est inexistante. On lit, on se câline, on ferme les yeux, un peu. On s’est attablés au restaurant de l’hôtel « En face de l’île ». Ce nom évoque l’île d’Androssart, classée Natura 2000, qui se trouve juste là, de l’autre côté du bâtiment. Un guide y emmène les intéressés pour des balades à thème. Les enfants ont, sans trop de surprise, opté pour les menus enfants. Nous, on s’est faits plaisir. J’ai dégusté une plie rôtie, du stoemp de légumes au beurre blanc, herbes et caviar de hareng. Incroyable. Ensuite, j’ai choisi la belle assiette de fromages fermiers et marmelade d’orange de Freÿr. Un régal !

    Les Sorbiers
    Les Sorbiers

    On s’est effondrés dans nos couettes : tout le monde a dormi comme des marmottes. Il a fallu réveiller les filles pour être à l’heure au petit-déjeuner. Chose promise, chose due : nous nous sommes rendus à Hastière-par-Delà pour plonger dans l’univers de Nellie Bly et son Escape Cruise. Le concept ? On embarque, en 1929, à bord d’un paquebot. Avec la journaliste d’investigation, on s’évertue à faire éclater une vérité dont je ne vous dirai évidemment rien ici ! On a beaucoup ri : je n’ai aucune logique. A vrai dire, je le savais déjà, mais bon… C’est confirmé ! On se souviendra de ce weekend en Province de Namur, aux Sorbiers. Un hôtel tout joli, un domaine qui offre bien des possibles et une belle région !

  • Les bons plans automne de Florence : le Château de Namur est un must !

    Les bons plans automne de Florence : le Château de Namur est un must !

    château de Namur
    château de Namur

    Même la pluie, qui tombait lorsque je suis arrivée, ne parvenait pas à lui enlever sa majesté. Moi, par contre, je ne ressemblais plus à rien sous mon bonnet. La première chose que j’ai faite, ça a été de me faire couler un bain. J’étais gelée. Dans la chaleur du bain, j’ai décidé de ce que j’allais faire : j’étais venue seule avec mon ordi. Je voulais me mettre dans une bulle pour travailler mais je n’allais pas faire que ça !

    J’ai décidé de pousser la porte du Musée des Arts Anciens du Namurois (le TreM.a). Ici, on trouve des collections d’histoire et d’histoire de l’art incroyables. J’ai rarement l’occasion de flâner seule dans les musées : autant vous dire que j’ai savouré le moment. J’ai eu un coup de cœur pour la collection de tableaux peints par Henri Bles, au 16e. J’ignorais l’existence de ce peintre d’histoire d’origine mosane. Mais ces œuvres m’ont transportées. Des vues d’ensemble avec tant de détails que chaque peinture mérite de s’y arrêter longuement.

    château de Namur
    château de Namur

    J’ai ensuite flâné dans le vieux Namur, mon parapluie sous le bras et je me suis offert un énorme cornet de frites à la graisse de bœuf, sur la rue Saint-Jacques. De retour, c’est dans le bar de l’hôtel que je me suis installée pour ouvrir mon pc : j’ai plongé dans mes dossiers. J’en profite pour vous dire que le Château de Namur, c’est aussi un lieu qui vous accueille pour des séminaires. Ils ont plusieurs espaces de conférence, équipés et adaptés aux besoins actuels. Moi, j’aime écrire au milieu des gens, dans des ambiances douces et feutrées. J’étais parfaitement bien là, avec mon capuccino.

    J’ai évidemment pris le temps de souper au restaurant d’application de l’hôtel, réputé pour sa cuisine gastronomique. Je me suis régalée de produits frais et locaux, délicieusement savoureux. Puis, je me suis couchée tôt : l’appel de la couette était irrésistible. Le lendemain matin, avant le petit-déjeuner, je me suis offert une micro séance de sport dans la salle de l’hôtel : j’allais pouvoir dévorer le buffet sans trop culpabiliser. Un moment hors du temps, pour soi, dans un endroit pareil, c’est précieux !

    En savoir plus sur le Château de Namur

    château de Namur
    château de Namur
  • Les secrets du Morbihan, un golfe et des îles

    Les secrets du Morbihan, un golfe et des îles

    Démarrez par une croisière dans le golfe

    C’est assurément le meilleur moyen de découvrir cette baie, étendue sur 115 km² et parsemée de 42 îles, qui s’ouvre vers l’océan Atlantique par un goulet de moins d’un kilomètre de large. Une mer intérieure à la géographie singulière, épargnée par les grandes tempêtes venues du sud mais pas par les puissants courants marins, dont certains, lors des grandes marées, peuvent atteindre près de 20 km/h.

    Entrée du golfe du Morbihan, près du phare de Port-Navalo cms | cms

    Alors, à moins d’être un excellent navigant et d’avoir un bateau, mieux vaut faire confiance aux compagnies maritimes ! Parmi celles qui proposent des croisières au départ de Vannes, l’une d’elles permet d’embarquer pour près de 4h de navigation. Une odyssée « nature et patrimoine » entre ciel et eau, dont les seuls points de repère sont les clochers pointus des églises des villages riverains.

    La célèbre Maison Rose, dans le chenal menant de Vannes Philippe Bourget | cms

    Une fois quitté le chenal de Vannes, la balade s’ouvre sur l’adorable pointe de Conleau (quartier villageois de Vannes), le port saisonnier de Port-Anna (en saison, on y pêche la seiche, appelée ici « morgate ») et les derniers « sinagots », antiques bateaux à voiles rouges. Puis l’on pénètre dans le grand golfe. Le capitaine, au micro, égrène le nom de chaque île. Boëdic (privée), Logoden (boisée), Mouchiouse (un seul habitant !), Stibiden (ayant appartenu à Danielle Darrieux, une actrice française)… Chacune sa géographie et son histoire, dans ce monde clos aux lumières changeantes passant du noir nuageux au plus scintillant des bleus marins.

    Le village et le port de Locmariaquer Philippe Bourget | cms

    Dans ce dédale poissonneux où de grands marins au long cours ont fait leurs armes – on compte ici une dizaine d’écoles de voile -, deux îles s’imposent par leur taille : l’Île aux Moines et Arz. Toutes deux habitées à l’année, la première a fourni quantité de capitaines au long cours, alors que la seconde était aussi connue pour ses marins-pêcheurs. Deux terres de villégiature hors du monde, idéales pour les touristes cherchant le calme et le dépaysement.

    Relance de la culture de la vigne sur l’île d’Arz Philippe Bourget | cms

    Au sud du golfe, l’air du grand large vient siffler aux oreilles. Au-delà du port-village abrité aux maisons blanches de Locmariaquer, les pointes de Kerpenhir et de Port-Navalo laissent entrer le puissant flux du large. Plus loin, ce sont les îles d’Houat et d’Hoedic, un autre voyage…

    Vannes et Auray, les gardiennes du golfe

    Reliées l’une et l’autre au golfe par un chenal, la Marle pour Vannes, la rivière d’Auray… pour Auray, la connexion souligne le rôle maritime puissant que les deux villes majeures du golfe ont joué depuis toujours : d’abord comme ports marchands, par l’échange de produits de mer et de terre (vin, sel, chanvre, bois, céréales…) ; puis comme ports de plaisance, en abritant de nos jours de nombreux voiliers.

    Vue générale sur le port de Saint-Goustan, à Auray Philippe Bourget | cms

    Vannes, une des villes les plus dynamiques de Bretagne (chantiers navals et pôle universitaire) déploie un centre ancien remarquable cerné de murailles, miraculeusement préservé des bombes lors de la seconde guerre mondiale. Tout bénéfice pour le promeneur ! On s’y balade de placettes en ruelles bordées de splendides maisons à pans de bois, dont les rez-de-chaussée abritent commerces de bouche et d’artisanat.

    Les maisons à colombages de la place Henri IV Philippe Bourget | cms

    Place de Valencia, rues Saint-Salomon, des Halles, Saint-Gwénaël… Dans ce centre vivant, la marche urbaine donne le tournis, jusqu’à l’exceptionnelle place Henri-IV et son décor moyenâgeux de demeures à colombages, tout près de la cathédrale Saint-Pierre. Loin d’être figée dans un passé muséifié, Vannes respire la création. En témoigne l’Hôtel de Limur, qui raconte les évolutions de la ville, une forte culture street art hors les murs (parcours à suivre via l’appli Diggy) et la promenade arborée du port, avec ses expos outdoor estivales.

    Maisons à pans de bois dans la ville haute d’Auray Philippe Bourget | cms

    Auray est plus intimiste. Nichée au fond de sa ria-rivière, la petite ville brille surtout par son vieux port, Saint-Goustan, avec ses quais et ses demeures en granit qui semblent ne pas avoir changé depuis le XVIIIème s. A l’époque, les bateaux de commerce qui s’y amarraient avaient élevé Auray au rang de premier port du Morbihan.

    Sur le port de Saint-Goustan, à Auray Philippe Bourget | cms

    Par le vieux pont sur la rivière, on grimpera dans la ville haute en suivant la rue du Château, scandée de boutiques de créateurs et d’artisans. Avant de musarder dans les halles d’Auray, « coincées » entre la mairie et l’hôtel de ville. Remises à neuf en 2023, elles abritent quelques belles « maisons » de bouche bretonnes, à l’image des huîtres Henry ou de la charcuterie Le Lavandier.

    Un sanctuaire mégalithique

    On l’aperçoit lors de la navigation dans le golfe du Morbihan. En longeant l’île de Gavrinis, plantée au sud-ouest de la baie, un grand cairn apparait, telle une colline artificielle. Le monticule de terre et d’herbe est haut de huit mètres et fait plus de 50 m de diamètre ! Dessous, il percé d’un tunnel de 14  m de long qui conduit à une chambre funéraire couverte d’une dalle de pierre longue de 4 m, de plus de 20 t.

    Le cairn de l’île de Gavrinis, site mégalithique le plus célèbre Philippe Bourget | cms

    Quel personnage important a été enterré sous ce monument, que l’on date d’environ 6.000 ans avant J.-C. ? Nul ne sait et c’est tout le mystère du néolithique, dont le golfe du Morbihan est l’un des hot spots français – les alignements de Carnac ne sont qu’à 30 mn de Vannes. Pour la visite, il faut réserver (site ouvert de mi-mars à  fin sept.). D’une durée de 2h30, elle comprend la traversée maritime aller-retour depuis Larmor-Baden, la découverte de l’île et du cairn et, depuis la mer, la vue et les explications sur l’enceinte mégalithique de l’île voisine d’Er Lannic, deux murailles en forme de fer à cheval datant de 3.500 ans avant J.-C.

    Le menhir brisé de Locmariaquer Philippe Bourget | cms

    Gavrinis n’est pas le seul monument néolithique du golfe. Sur l’île aux Moines, le cromlech de Kergonan est moins spectaculaire mais comprend tout de même une vingtaine de pierres levées disposées en arc de cercle. Plus au sud de l’île, deux dolmens se dressent près de la route principale, Kerno et Er Boglieux. Le second conserve quelques inscriptions. Il serait vieux de 6.000 ans.

    Le dolmen de la Table des Marchand, à Locmariaquer Philippe Bourget | cms

    Un second grand site néolithique est à voir absolument : Locmariaquer. Accessible en voiture depuis Auray en 20 mn (ou en bateau depuis Vannes), il comprend un ensemble constitué d’un grand menhir brisé, d’un dolmen et d’un tumulus. Chacun a été bâti à une époque différente. Le grand menhir, daté de 4.500 à 4.700 ans avant J.-C. est le plus vieux. Brisé en quatre morceaux, il s’élevait à 21 m et serait peut-être tombé suite à un séisme. Le tumulus d’Er Grah est impressionnant : 140 m de long au dessus d’une tombe, édifiée pour un seul personnage. Le dolmen de la Table des Marchands contient une chambre haute entourée de pierres savamment gravées. Mystérieux vestiges…

    Plage de Landrezac, Sarzeau

    Des plages et d’autres attractions phares…

    Difficile d’aller en Bretagne sans profiter des plages ! Coup de chance, le golfe du Morbihan dispose d’un grand secteur balnéaire, sur la presqu’ile de Rhuys. Fermant le golfe au sud, cette large pointe déroule côté océan de longues plages de sable, parfaites pour le farniente, la baignade et les sports nautiques (voile, kitesurf, foil, plaisance, kayak de mer…).

    Plages de Kerver et du Fogeo au Crouesty, plages de Port-Sable et de Port-Lenn à Port-Navalo, plages de Landrezac, des Beg Lann et du Roaliguen à Sarzeau (les plus belles !)… Le choix, immense sur ce littoral tourné plein sud, s’adresse aux voyageurs pour qui vacances rime avec indolence.

    Observation dans la réserve naturelle du marais de Séné Bourget Philippe

    Aux fans de découvertes originales, le golfe promet aussi des surprises. Côté paysages, on conseillera le marais de Séné. Cet espace de 530 ha, classée réserve naturelle, se découvre au fil de deux itinéraires pédestres tracés entre des vasières et des prairies. Au menu : l’observation d’oiseaux, avocettes, chevaliers, sternes, spatules, tadornes de Belon… Emportez des jumelles !

    Ostréapolis, centre d’interprétation dédié à l’ostréiculture Bourget Philippe

    Autre espace, cette fois en lien avec l’activité humaine : Ostréapolis. Ce tout nouveau centre d’interprétation dédié à l’huître, à La-Tour-du-Parc, fait appel aux sens pour dévoiler les richesses et le savoir-faire de l’ostréiculture locale. Animations vidéos, recyclage des coquilles, ateliers de cuisine… Le bonheur gustatif est dans l’huître.

    Le château de Suscinio Bourget Philippe

    L’Histoire a aussi laissé sa trace dans la région. En témoigne le château de Suscinio, formidable forteresse née au XIIIème s., entourée de douves et symbole de la puissance des ducs de Bretagne. Entre logis ducal et chemin de ronde, le visiteur plonge dans un parcours didactique, visuel, sonore et même olfactif, une façon de s’imprégner des légendes bretonnes d’un golfe décidément très atypique.

     

    Plus d’infos 

    Y aller

    Vols Bruxelles Charleroi-Nantes avec Ryanair.
    Puis location de voiture. Vannes est alors à 1h25 de route.
    En voiture, Vannes se trouve à 830 km de Bruxelles. Compter 8h30 de route

     

    Visites

    – Compagnie Navix : croisières dans le golfe du Morbihan. navix.fr

    – Site de Gavrinis. cairndegavrinis.com

    – Site mégalithique de Locmariaquer. site-megalithique-locmariaquer.fr

    – Réserve naturelle des marais de Séné. reservedesene.bzh

    – Ostréapolis. ostreapolis.bzh

    – Château de Suscinio. suscinio.fr

     

    Hébergements

    – Hôtel Le Marin

    A Auray, un charmant petit « hôtel de mer », cosy à souhait, au port de Saint-Goustan. Chambres doubles à partir de 85€. hotel-lemarin.com

    – Golfe Hôtel

    A Vannes, un hôtel moderne et confortable, proche du port. A partir de 80/85€ la nuit. golfe-hotel.com

    – Villa Kerasy

    Très joli boutique-hôtel dans une maison noble des années 1920, à Vannes, face à la gare. Décoration « esprit d’Orient ». A partir de 90€. villakerasy.com

     

    En savoir plus : morbihan.com

     

     

  • Nos 5 bons plans pour profiter de la côte belge cet automne !

    Nos 5 bons plans pour profiter de la côte belge cet automne !

    Westtoer
    Westtoer

    1. Des saveurs à découvrir !

    Du 15 septembre au 15 octobre, l’événement « Saveurs du Littoral » met à l’honneur les poissons de saison comme la plie, la limande-sole et la crevette. Plus de 80 restaurants participent en proposant des plats délicieux à base de ces produits frais. Réservez une table et régalez-vous !

    Westtoer
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    2. Découvrez les réserves naturelles

    L’arrière-pays côtier est magnifique en automne et en hiver. Visitez des lieux comme le Zwin ou la réserve naturelle du Westhoek à La Panne pour une bouffée d’air frais. Ne manquez pas Raversyde près d’Ostende, où vous pouvez explorer l’histoire de l’Atlantikwall dans un cadre naturel.

    Westtoer
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    3. Tentez les sports nautiques

    Envie de sensations ? L’automne est idéal pour essayer des sports nautiques comme le surf, la planche à voile, le SUP ou le char à voile. Les clubs de plage restent ouverts jusqu’à fin octobre. Avec une bonne combinaison, vous n’aurez même pas froid !

    4. Balades à pied ou à vélo

    Les plages tranquilles sont parfaites pour des promenades revigorantes. Renseignez-vous auprès des Offices du tourisme pour des balades guidées. Notre conseil ? Louez un vélo pour explorer les stations balnéaires. Et pourquoi ne pas en profiter pour admirer les œuvres d’art de la triennale Beaufort, exposées jusqu’au 3 novembre ?

    Westtoer
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    5. Des hôtels et des restaurants moins bondés !

    C’est la saison parfaite pour profiter de l’ambiance conviviale de la Côte belge sans la foule de l’été. De nombreux hébergements accueillants vous attendent pour un séjour relaxant.

  • Quels sont les risques si vous publiez un avis négatif sur un hôtel ou un restaurant ?

    Quels sont les risques si vous publiez un avis négatif sur un hôtel ou un restaurant ?

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    Sur toutes sortes de plateformes en ligne, il est possible de laisser un avis sur un hôtel ou un restaurant récemment visité.  Mais jusqu’où pouvez-vous aller et avez-vous le droit de publier un avis critique ?

    Liberté d’expression

    En règle générale, vous avez le droit de publier un avis, même si ce dernier est négatif. En effet, cela relève de la liberté d’expression. Par conséquent, l’hôtel ou le restaurant critiqué ne pourra généralement rien faire contre vous.

    Toutefois, cette liberté d’expression est soumise à certaines limites.  Par exemple, il est interdit de publier de faux avis ou des avis contenant toute une série de mensonges. Il ne faut pas non plus prendre à la légère les insultes et les lourdes accusations.

    Sanction

    Si vous allez trop loin, l’hôtelier ou le restaurateur peut vous demander de retirer l’avis.  Il peut éventuellement déposer une plainte pénale et/ou vous demander des dommages et intérêts.  Il devra alors être en mesure de prouver le préjudice qu’il a subi à cause de votre avis. Il pourrait, par exemple, faire état d’une baisse de son chiffre d’affaires.  Dans ce cas, vous pouvez toujours dire que vous n’êtes pas responsable de la baisse de fréquentation, car il faut peut-être lorgner sur d’autres causes (comme, par exemple, le climat économique, la détérioration du service et de la qualité de l’hôtel ou du restaurant…).

    Droit de réponse

    La probabilité que l’hôtelier ou le restaurateur fasse quelque chose contre vous est donc très faible, même en cas d’avis très négatif.  Ce qui arrive parfois, c’est que l’hôtelier ou le restaurateur réagisse sur la plateforme en ligne et donne sa version des faits.  Vous devez être en mesure de l’accepter, car cela aussi, relève de la liberté d’expression !

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Cracovie, probablement le meilleur de la Pologne

    Cracovie, probablement le meilleur de la Pologne

    Le centre historique et le Rynek

    Du XIème siècle à 1596 et son transfert à Varsovie, Cracovie fut la capitale de la Pologne et le siège du royaume. Epargné par les guerres et le communisme, le centre historique fourmille de monuments hérités de ce rang. Et quels monuments ! Dans ce cœur urbain cerné autrefois de murailles – elles ont été remplacées au XIXème s. par les Planty, couronne de verdure relaxante qui le sépare des faubourgs -, le visiteur explore, ébahi, les bâtiments les plus prestigieux.

    Le château du Wawel et Basilique Cathédrale de Cracovie Gerald Villena

    L’ensemble de la colline du Wawel en est l’épicentre. S’y trouvent côte à côte le château royal et la cathédrale, témoins du partage des pouvoirs et haut lieu de l’identité polonaise. Site de couronnement et de sépulture des rois, la cathédrale égrène tombeaux et monuments des souverains autour de l’autel de Saint-Stanislas, saint-patron de la Pologne. Autour de sa cour centrale encadrée de galeries, le château, lui, a été transformé en musée dédié à la royauté et en lieu d’évènements.

    Le début de la rue Grodzka, artère principale de la vieille ville Philippe Bourget | cms

    Hors l’enclave du Wawel, le cœur historique bât tout aussi fort. Des hordes de touristes arpentent la colonne vertébrale que forment les rues Grodzka et St-Florian, irriguant tout le centre. A condition de ne pas être distrait par la profusion de boutiques, voici ce qu’il ne faut pas manquer : l’église Saints Pierre-et-Paul, modèle d’architecture baroque ; l’église Saint-André, le plus ancien édifice roman ; l’adorable rue Kanonicza et ses bâtiments des XIVe et XVe s., dont l’un abrite le Centre Jean-Paul II, dédié à sa mémoire – icône de la ville, il en fut l’archevêque avant d’être pape ; le Collegium Maius, siège de la prestigieuse université Jagellonne, où étudia Nicolas Copernic… et le futur Jean-Paul II ; les basiliques des Franciscains et des Dominicains, puissants ordres de cette ville religieuse.

    Le château de Wawel vu depuis la Vistule K. Skubala

    La rue Grodzka débouche sur le Rynek. C’est le foyer incandescent de Cracovie. Sur la plus grande place médiévale d’Europe (200 m x 200 m) se tient la prestigieuse Halle aux Draps et ses échoppes de souvenirs, symbole de la ville commerçante de jadis. Devant les terrasses de cafés et de restaurants, l’église Notre-Dame et le beffroi de l’Hôtel de Ville font office de totems. A voir et à entendre dans la première : le retable gothique de Veit Stoss (XVe s.), l’une des plus beaux et grands du monde, avec 200 personnages ; la ritournelle du hejnał, une mélodie jouée chaque heure par un trompettiste posté en haut d’une tour de l’église, interprétée depuis le 16ème s. et expression de l’indépendance de la ville.

    Le Rynek avec la Halle aux Draps et le beffroi de l’hôtel de ville Philippe Bourget | cms

    Le nord du Rynek est à l’unisson. Autour de la rue St-Florian, le musée des Princes Czartoryski (et sa célèbre peinture La Dame à l’Hermine, de Léonard de Vinci), la Jama Michalika (archétype du café-musée du XIXe s.), le théâtre Slowacki, la porte Saint-Florian et la Barbacane constituent le quinté de choc. Au-delà, la balade peut se poursuivre jusqu’au Stary Kleparz, authentique marché populaire de la ville.

    Vieilles maisons dans le quartier de Kazimierz Philippe Bourget | cms

    Kazimierz, héritage de la culture juive

    Rattaché à la ville au tournant du XIXe s., ce quartier diffuse une atmosphère autant historique que bohême. C’est ici que, dès le XIVe s., une première communauté juive s’implante. Elle va se développer et prospérer durant cinq siècles, jusqu’à la seconde guerre mondiale. Au point qu’en 1939 un quart des 250 000 habitants de Cracovie est de culture juive.

    Dans une rue de Kazimierz… Philippe Bourget | cms

    La persécution nazie va tragiquement décimer cette population, transférée dans le quartier voisin devenu ghetto de Podgórze (voir ci-dessous), puis déportée vers les camps de concentration – dont Auschwitz, situé à 60 km. Depuis 20 ans, alors que le souvenir du conflit de 39-45 s’estompe, ce quartier longtemps livré aux squats et à la délinquance retrouve son identité juive autour de lieux de culte et de mémoire et d’une indéniable animation boutiquière et touristique.

    Anciennes façades de magasins juifs de Kazimierz, transformés en restaurant Philippe Bourget | cms

    Il suffit d’arpenter les rues Mieselza, Józefa et Szeroka pour s’en convaincre. Les cafés et les restaurants de cuisine juive y côtoient les synagogues, les musées et centres de culture ashkénaze, deux cimetières juifs et une flopée d’adresses de bouche, de boutiques et de galeries branchées non ethniques où se mélangent touristes et jeunes cracoviens. Autour de la rue Szeroka (en réalité, une place), le restaurant casher Ariel est proche d’Hamsa, où l’on mange des spécialités orientales dans l’esprit « Tel-Aviv ». Les deux font face à la synagogue et au vieux cimetière juif Remu’h (l’un des plus anciens d’Europe), très fréquentés par les communautés juives orthodoxes étrangères, reconnaissables à leurs tenues vestimentaires typiques.

    Ancienne synagogue devenu café (Hevre) Philippe Bourget | cms

    La visite de Kazimierz passe aussi par la place Nowy. Hôte d’une rotonde où l’on vend dans des kiosques les célèbres zapiekanki (baguettes avec du fromage, du ketchup et de la ciboulette), elle est investie chaque dimanche par un marché aux fripes vintage, qui a retrouvé un allant auprès des touristes et des bobos. Depuis la place Wolnica où se dresse la grande bâtisse de l’ancien hôtel de ville du quartier, la rue Mostowa conduit à la passerelle design (piétonne et cycliste) Ojca Bernatka qui, par delà la Vistule, mène au quartier de Podgórze.

    Dans le musée de la Fabrique d’Oskar Schindler Philippe Bourget | cms

    Podgórze et Zabłocie, souvenirs du ghetto et cluster muséal

    Situé rive droite de la Vistule, ce quartier plus excentré conserve la mémoire tragique du génocide contre les Juifs de Cracovie, parqués ici à partir de 1941 puis déportés vers différents camps de concentration et de travail, dont celui de Płaszów, au sud-est de la ville. C’est aujourd’hui un vrai quartier cracovien, résidentiel, qui n’a pas (encore) succombé au tourisme de masse. Sur la Vistule, la passerelle Ojca Bernatka qui le relie depuis 2010 à Kazimierz assure toutefois une connexion facile qui induit de nouvelles habitudes.

    Musée Cricoteka, consacré Tadeusz Kantor Philippe Bourget | cms

    Cette place constitue un lien parfait avec la visite suivante, dans le quartier contigu de Zabłocie : le musée de la Fabrique d’Oskar Schindler. Aménagé dans l’ancienne usine éponyme et rendu célèbre par le film (1993) de Steven Spielberg, « La liste de Schindler », il rappelle le rôle crucial tenu par Oskar Schindler, le directeur allemand de cette usine de batteries de cuisine pour soustraire plus de 1 000 juifs à la déportation. Consacré plus globalement à Cracovie sous l’Occupation, le musée, aux commentaires non traduits en français, est certes très émouvant mais pâtit de l’exiguïté des salles d’exposition et de son atmosphère sépulcrale, sur fond de profusion d’informations.

    La passerelle design Ojca Bernatka et ses sculptures Philippe Bourget | cms

    Dans un autre genre, le MOCAK (2011) propulse le visiteur dans la création artistique polonaise. Constitué d’un nouvel édifice et de bâtiments d’usine réhabilités, le Musée d’Art contemporain de Cracovie met en scène les œuvres d’artistes du pays et organise des expositions temporaires très courues.

    La place Podgórski et l’église néogothique Saint-Joseph Philippe Bourget | cms

    Pour découvrir l’aspect très cracovien du quartier, on n’hésitera pas à se perdre autour de la place Podgórski. Autour de l’église néogothique Saint-Joseph, on découvrira des immeubles résidentiels des XVIIIe et XIXe s., un ou deux « bars à lait » authentiques de la ville (cantines héritées de la période communiste) et l’ambiance de village résidentiel de la colline située derrière l’église (rue Dembowskiego et parc Bednarskiego).

    Une ville ‘arty’ et ‘foody’

    Avec 160 000 étudiants pour 1 million d’habitants, des dizaines de nationalités (Français, Allemands, Italiens, Espagnols, Ukrainiens…) employées dans différents secteurs d’activités – les centres de services, le design… – et des valeurs européennes affichées avec force, rien d’étonnant à ce que cette ville de « professeurs », qui baigne depuis des siècles dans un climat artistique et intellectuel, soit une des cités les plus dynamiques d’Europe.

    Le jardin intimiste du café Eszeweria Philippe Bourget | cms

    Au-delà de ses richesses muséales et du nombre de théâtres (six), Cracovie est une ville d’intense culture urbaine. Ce secteur serait d’ailleurs le second pôle économique de la cité, après le tourisme. Le nombre de festivals organisés chaque année et l’armée de salariés du Bureau de la ville chargé de les organiser, 140 personnes, en témoigne : Festival Misteria Paschalia (Pâques) ; Fête des étudiants de Cracovie (une semaine en mai, le maire leur remet alors les clefs de la ville) ; Festival de la Culture Juive (juin) ; Festival de la Musique de Film (mai-juin, le plus grand du monde) ; Festival de la poésie (juin) ; Festival de musique classique (juillet) ; Festival d’été de jazz (juillet) ; Festival international de théâtre de rue (juillet) ; Unsound Festival (musique électronique, octobre) ; All Soul Jazz Festival (novembre)… Jusqu’au Forum des villes européennes, dont Cracovie sera l’hôte en juin 2025, consécration de son ouverture au Vieux Continent.

    Décoration design dans le récent hôtel de luxe H15 cms | cms

    Ce multiculturalisme se retrouve dans l’assiette. Aux restaurants traditionnels polonais servant dans des cadres chics les recettes immémoriales (soupes, pierogi…) s’ajoute une multitude d’adresses ethniques (arméniennes, lituaniennes, japonaises, coréennes…) et branchées, de lieux vintage, de marchés bios… Et chacun a forcément son idée sur le meilleur endroit du moment ! Dans Kazimierz, certains vous emmèneront dans les bars en vue Hevre (cadre vintage chic dans une ancienne synagogue) ou Eszeweria (vieux meubles en bois et jardin intimiste à l’arrière).

    Lipowa 6, un bar en vue du quartier de Zabłocie Philippe Bourget | cms

    Les fans de cafés-lecture vous inviteront à se poser à Austeria, un café-restaurant de cuisine juive également petite maison d’édition. Elle est devenue célèbre pour ses « livres à écrire », qui alternent pages d’auteur et pages blanches réservées aux commentaires du lecteur. Karakter pour les vins en biodynamie, Bottigliera 1881 (et sa récente déclinaison bistronomique, Buffet) pour goûter la cuisine 2 étoiles Michelin de Przemysław Klima… Kazimierz, quartier hipster gentrifié, est une mine d’or pour les dénicheurs de tendance.

    L’intérieur du bar francophile Les Couleurs Philippe Bourget | cms

    Podgorze n’est pas mal non plus. D’aucuns jurent que Luktung y est le meilleur « asiat » de la ville, tandis que les bobos vont faire leurs courses chaque samedi au marché bio-écolo Pietruszkowy, devant la piscine Korona. Même le centre historique est concerné : Pimienta est considéré comme le meilleur restaurant de viande de la ville et le récent hôtel de luxe H15 fait l’actualité avec son restaurant Artesse, remarqué aussi par Michelin. A Cracovie, la surprise est à chaque coin de rue.

    La façade du restaurant Austeria, à Kazimierz Philippe Bourget | cms

    Infos pratiques

    Y aller

    Vols Bruxelles Charleroi-Cracovie avec Ryanair (ryanair.com) et Bruxelles National-Cracovie avec Brussels Airlines (brusselsairlines.com).

    Visites

    Château royal du Wawel.

    Collegium Maius.

    Musée des Princes Czartoryski.

    Musée Cricoteka. 

    Fabrique d’Oskar Schindler. 

    MOCAK

    Hébergements-Restaurants-Cafés

    – Hôtel Golden Tulip Kazimierz

    Très bien placé dans le quartier (tram à deux pas), cet hôtel de chaine 4*offre un confort international standardisé.

    Hamsa. hamsa.pl/en

    Austeria. austeria.pl/en

    Hevre. facebook.com/hevrekazimierz

    Luktung. luktung.pl

    En savoir plus

    krakow.travel/fr